93 resultados para arthroplastie hanche
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The treatment of hip osteoarthritis with total hip arthroplasty has continuously evolved since it was first introduced in the sixties. The problem of aseptic loosening of the cemented prostheses, mainly in young active patients, has stimulated two different types of research: on one side the improvement of cementing techniques and on the other side the development of cementless osteoinegrable implants. We discuss the problems of these cementless hip prostheses. Recently published anatomic and biomechanic studies have led to the development of personalized custom femoral stems for each patient. The conception technique and first clinical results are described.
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With the ageing of the population, articular prosthetic replacements are becoming more and more frequent. One of the most feared complications is prosthetic infection, mostly due to bacteria of the cutaneous flora. Listeria monocytogenes is rarely the cause. This paper describes the management of a hip prosthetic infection due to Listeria monocytogenes. The patient was cured with antimicrobial therapy and a two-stage exchange. This case report creates an opportunity to review the literature in the aim of determining the risk factors and the optimal care.
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Résumé L'ostéoporose est une maladie systémique du squelette caractérisée par une fragilité osseuse augmentée avec pour conséquence une augmentation de la susceptibilité aux fractures. C'est actuellement un important problème de santé publique avec des conséquences majeures pour les systèmes de soins tant d'un point de vue médical que financier. Les projections mondiales prévoient une augmentation significative du nombre de fractures de la hanche d'ici 2050. Cette étude vise à analyser l'influence des apports nutritionnels par rapport à celle de la condition physique sur le risque de fracture ostéoporotique en reprenant les données évaluant la consommation de produits laitiers au sein du collectif de l'étude SEMOF («Evaluation suisse de méthodes de mesure du risque de fracture ostéoporotique»). Nous avons d'abord montré que les apports moyens en calcium des 7788 femmes âgées de 70 ans et plus ayant participé à l'étude sont inférieurs aux recommandations suisses et internationales. Des trois régions étudiées, la Suisse romande est celle où les apports quotidiens moyens en calcium et en protéines provenant des produits laitiers sont les plus faibles et où l'incidence des fractures de la hanche secondaires à l'ostéoporose est la plus élevée. Les apports en calcium et en protéines sont également plus élevés à la campagne par rapport à la ville alors que l'incidence des fractures de la hanche n'est pas significativement différente entre ville et campagne. De plus, nous avons montré que les apports quotidiens moyens en calcium et en protéines provenant des produits laitiers ne diffèrent pas significativement entre les femmes avec ou sans fracture de la hanche pendant le suivi. En revanche, la condition physique des femmes qui ont présenté une fracture de la hanche est significativement moins bonne. Sur la base de données anamnestiques concernant les facteurs de risque de chute et la mobilité, nous avons développé un score permettant d'identifier les femmes les plus à risque de chute. La condition physique de ces femmes, attestée par le test de la chaise et la mesure de la force de préhension est la moins bonne. Toutefois, leurs apports quotidiens moyens en calcium et en protéines provenant des produits laitiers ne diffèrent pas significativement par rapport aux femmes à faible risque de chute. En conclusion, le risque de fracture de la hanche liée à l'ostéoporose est plus élevé chez les femmes de plus de 70 ans vivant en Suisse romande que dans les deux autres régions linguistiques. Il est déterminé avant tout par le risque de chute et par la condition physique. Les apports en calcium et en protéines provenant des produits laitiers, tels que nous les avons évalués ne semblent pas déterminants.
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This study is a long-term analysis of a group of patients with infected arthroplasties of the hip or the knee. We identified 28 patients with an infected arthroplasty (22 hips, 6 knees) documented by bacterial culture or on direct examination. At the time of diagnosis and on follow-up (a mean of 46 months after treatment) we evaluated the clinical picture, the radiological appearances of the articulation and the biological parameters. 19/28 patients showed a typical clinical picture, whereas in 9 others the picture was more doubtful. The treatments were 14 two-stage replacements of the arthroplasties, 7 simple resections, 5 conservative treatments and 2 one-stage replacements. On follow-up, 25 patients were considered as cured of their infection and 3 as failures. From a functional viewpoint, 9 patients showed no limitation, whereas 19 were limited in the daily activity. Half of the patients had no pain. Radiology showed that 20/26 evaluated patients had no signs of recurrence. Paraclinical examinations are important in the diagnosis of persistent low grade infections, particularly the demonstration of bacteria by pre-surgical sampling (fine needle aspiration, culture from draining sinuses). In spite of the cure of infection, the functional and painful sequellae are often considerable. As a result of our experience, we recommend a two-stage surgical procedure. Only when the general condition of the patient is poor, or when the infection is not under control, would we envisage an alternative procedure (arthrodesis, girdelstone, conservative).
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Avec 95% de bons résultats à 10 ans, on peut considérer aujourd'hui que l'arthroplastie totale du genou est un traitement fiable des gonarthroses chez des patients âgés à demande fonctionnelle raisonnable. Les quatre complications potentielles principales après la mise en place d'une prothèse totale du genou sont le descellement aseptique, l'infection, le manque de flexion et les douleurs persistantes. En cas de problème avec une prothèse totale du genou, il faut toujours exclure la présence d'une infection avant d'envisager une autre raison. Les innovations actuelles en arthroplastie du genou doivent viser à améliorer les résultats chez les patients jeunes et actifs i.e. tant au niveau de la conception des nouveaux implants, voire des matériaux plus résistants, que des techniques chirurgicales elles-mêmes. Total knee arthroplasty: current advances and results With a 95% success rate at 10 years, total knee arthroplasty can be regarded today as a reliable way of treating knee osteoarthritis in elderly patients with reasonable functional demands. The four main potential complications after placing of a total knee prosthesis are aseptic loosening, infection, lack of flexion and persistent pain. If a problem arises with a total knee prosthesis, infection must always be ruled out before considering other causes. Current innovations in knee arthroplasty should be aimed at improving results in young and active patients, i.e. in regard to both the design of new implants, or tougher materials, and to the surgical techniques themselves.
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Contexte : Les infections du site opératoire (Surgical Site Infections - SSI) sont des complications fréquentes des procédures chirurgicales et un problème majeur de la santé publique. La surveillance constitue un élément essentiel de la prévention des SSI. Les résultats publiés récemment par certains pays européens suggèrent un impact positif qu'un réseau de surveillance active peut avoir sur le taux de SSI dans les hôpitaux participants. Objectif : La présente étude évalue les effets de la surveillance sur l'incidence des SSI en analysant les résultats du programme suisse multicentrique de surveillance des SSI. Méthodes : L'étude porte sur les 13 premières années du programme, regroupant au total 23 hôpitaux périphériques, cantonaux et universitaires de la Suisse occidentale et du sud. Ce programme, qui a intégré le consortium national Swissnoso en 2011, a été organisé conformément aux principes du système américain de National Nosocomial Infections Surveillance (NNIS). La surveillance incluait les procédures de la chirurgie viscérale (appendicectomie, cholécystectomie, chirurgie du colon et herniaire) et de l'orthopédie (arthroplastie de la hanche et du genou). Les données démographiques et cliniques étaient recueillies de manière standardisée par les infirmières cliniciennes en infectiologie pendant et après l'hospitalisation. Les rapports annuels, résumant les taux des SSI pour chaque type de procédure ainsi que la comparaison inter-hospitalière des risques relatifs ajustés à l'index NNIS, ont été discutés au sein de chaque établissement entre le comité des chirurgiens et le responsable local du programme. Analyses statistiques : Les taux cumulatifs des SSI ont été calculés pour chaque procédure chirurgicale. Une stratification selon le type de SSI (superficielle, profonde, organe/espace) et selon l'index NNIS a été respectée. Les facteurs de risque des SSI ont été identifiés pour chaque procédure par les analyses univariées des caractéristiques du patient (âge, sexe, score ASA, temps avant l'opération) et celles de l'opération (classe de contamination, durée de la chirurgie, urgence, antibioprophylaxie, laparoscopie, procédures multiples, ré¬intervention). Afin d'évaluer l'effet de la durée de la surveillance sur le taux des SSI, le temps de participation au programme a été calculé et stratifié par périodes d'un an par hôpital et par procédure. La corrélation entre la durée de la surveillance et les SSI a été estimée en utilisant les modèles de régression logistique pour chaque procédure avec l'ajustement pour les variables avec p ^ 0.2. Dans toutes les analyses, la valeur p < 0.05 était considéré significative. Résultats : Les taux globaux des SSI étaient : 18.2% pour les colectomies, 6.4% pour les appendicectomies, 2.3% pour les cholécystectomies, 1.7% pour les cures des hernies et 1.6% et 1.3% pour les arthroplasties de la hanche et du genou, respectivement. L'incidence des SSI post-hospitalières allait du 21% pour les colectomies au 94% pour les arthroplasties du genou. Concernant les facteurs prédictifs des SSI, l'index NNIS était valable seulement pour la chirurgie gastro-intestinale, la laparoscopie étant globalement protectrice mais associée à un taux d'infections profondes plus élevé après l'appendicectomie. La durée de la participation au programme de surveillance n'apportait pas de diminution des taux des SSI dans aucune procédure incluse dans l'étude. Conclusions : L'étude confirme l'impact de la surveillance post-hospitalière sur le taux des SSI, l'effet protectrice de la laparoscopie ainsi que l'absence de la valeur prédictive de l'index NNIS en orthopédie. Contrairement aux autres programmes européens nous n'avons pas détecté d'effet positif de la durée de la surveillance sur le taux des SSI. Les résultats obtenus ouvrent la discussion sur l'utilisation plus effective des données de surveillance des SSI.
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Total hip replacement has seen a tremendous development and has become one of the most successful surgical interventions in orthopaedics. While during the first decades of development of total hip arthroplasty the fixation of the implant into the bone was the main concern, the focus has shifted towards surgical technique and soft tissue handling. In order to avoid permanent soft tissue damage, muscular dysfunction and concerns in regards to cosmetics, minimal invasive and anatomic approaches have been developed. We here provide a short overview on various methods of total hip replacements and we describe our technique through a minimal invasive direct anterior approach. While muscle and nerve damage is minimal, this technique allows for a rapid rehabilitation and is associated with an excellent functional outcome and a minimal risk for dislocation.
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Antibiotic prophylaxis is commonly prescribed to patients with total arthroplasties before a dental intervention. This attitude is not evidence-based for several reasons: 1) the usual pathogens of prosthetic joint infections are not of oral origin; 2) even if given, systemic antibiotic do not completely suppress the occult bacteraemia occurring during dental intervention and 3) humans may have up to twelve episodes of occult bacteraemia of dental origin per day. Routine antibiotic prophylaxis should be clearly distinguished from the antibiotic treatment required in case of established oral cavity infection. A constant optimal oral and dental hygiene is more important in terms of prevention and should be routinely recommended to every patient carrying a joint arthroplasty.
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OBJECTIVES: Studies of small area variations of health care utilization are more and more frequent. Such variations are often considered to be an indication of variations in the quality of medical care. The variations in the rate of operations for hip fractures are among the lowest studied to date, due to the fact that a consensus exists concerning this surgery. Our objective is to examine these variations within the context of relatively small and heterogeneous districts. METHOD: Based on anonymous computerized data on public hospital stays, this study describes the variations in population rates (crude and standardized) of operations for hip fracture among the health districts of the Canton of Vaud for the period from 1986 to 1991. District populations vary from 22,000 to 164,000. Using the extremal quotient (EQ), the importance of these variations was determined. RESULTS: The study population consists of 2363 cases, of which 78% are women. Mean age is 80.4 for women and 70.6 for men. Standardized rates of operation for hip fracture per 100,000 in the Canton Vaud for the years 1986 to 1991 are, respectively: 56; 67; 86; 91; 89 and 94. The EQ for the years 1986 to 1991 are respectively: 8.2; 4.0; 3.5; 2.7; 1.9 and 1.9. The high EQ, especially for the earlier years, are contrary to the initial premise of absence of variation. The progressive implementation in the Canton Vaud of VESKA medical statistics could play a role, as could the small size of many of the districts, with resultant instability of rates. CONCLUSIONS: Considering the wide variations shown here for an operation hardly regarded as subject to variations, it is important to exercise caution in interpreting published data of small area variations.
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La luxation d'une prothèse totale de la hanche est une complication majeure en termes de morbidité pour le patient et des coûts pour le système de santé. Cette complication est retrouvée entre 2 à 3% selon les séries (1-3) pour des prothèses primaires, et beaucoup plus élevée suite à des révisions. Pour remédier à ce problème, des systèmes de prothèses contraintes sont une option, cependant associés à des descellements fréquents entre 10 à 26 % selon les séries (4-6). Ces échecs étant en partie expliqués par une usure rapide des surfaces de frottements due aux fortes contraintes, mais également par les contraintes cupule-os occasionnant des descellements mécaniques (7). Par conséquent, pour augmenter la stabilité, tout en évitant les contraintes sur le couple de frottement, Bousquet développe, en 1976, une prothèse totale de hanche « à double mobilité ». Ce système consiste à combiner deux articulations apparentes, premièrement une tête métallique dans un insert de polyéthylène, articulé lui- même dans la concavité d'une cupule métallique fixée au bassin. En tant que tel, ce système biomécanique réduirait en théorie le risque de luxation. Dès lors, on aperçoit depuis environ 15 ans une augmentation progressive de l'utilisation de ce type d'implants que ce soit comme implant primaire ou secondaire, chez des patients jeunes ou âgés. Cependant, des études in vitro, ont montré que des grandes surfaces de friction sont associées à une augmentation de l'usure du polyéthylène (8). En revanche, les données sur la cinématique et l'usure, in vivo, de ce type d'implant étaient jusqu'alors limitées. Depuis quelques années, un certain nombre d'études cliniques avec un follow up significatif ont été publiées. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES FUTURES La prothèse totale de hanche à double mobilité, développée par Bousquet dans les années 1970, est un concept novateur dans l'arthroplastie totale de hanche. Depuis sa première conception, de nombreuses améliorations ont été adoptées. Cependant, ses effets à long terme sur la survie de l'implant doivent encore être effectué. Certes, des études ont montré un net effet sur la réduction du taux de luxation des prothèses primaires, lors de révision ou après résection tumorale. Toutefois, compte tenu des données limitées à long terme sur le taux d'usure et le descellement aseptique, il convient d'utiliser ce type d'implant avec prudence, en particulier lors d'arthroplastie primaire chez des patients jeunes.