846 resultados para Women authors, German
Resumo:
Cette recherche examine la traduction et la réception en France, en Grande Bretagne et aux États-Unis de la littérature contemporaine d’expression arabe écrite par des femmes, afin de répondre à deux questions principales: comment les écrivaines provenant de pays arabes perdent-elles leur agentivité dans les processus de traduction et de réception? Et comment la traduction et la réception de leurs textes contribuent-elles à la construction d’une altérité arabe? Pour y répondre, l’auteure examine trois romans présentant des traits thématiques et formels très différents, à savoir Fawḍā al-Ḥawāss (1997) par Ahlem Mosteghanemi, Innahā Lundun Yā ‘Azīzī (2001) par Hanan al-Shaykh et Banāt al-Riyāḍ (2005) par Rajaa Alsanea. L’analyse, basée sur le modèle à trois dimensions de Norman Fairclough, vise à découvrir comment les écrivaines expriment leur agentivité à travers l’écriture, et quelles images elles projettent d’elles-mêmes et plus généralement des femmes dans leurs sociétés respectives. L’auteure se penche ensuite sur les traductions anglaise et française de chaque roman. Elle examine les déplacements qui s’opèrent principalement sur le plan de la texture et le plan pragma-sémiotique, et interroge en quoi ces déplacements ébranlent l’autorité des écrivaines. Enfin, une étude de la réception de ces traductions en France, en Grande Bretagne et aux États-Unis vient enrichir l’analyse textuelle. À cette étape, les critiques éditoriales et universitaires ainsi que les choix éditoriaux relatifs au paratexte sont scrutés de façon à mettre en lumière les processus décisionnels, les discours et les tropes sous-tendant la mise en marché et la consommation de ces traductions. L’analyse des originaux révèle tout d’abord qu’à travers leurs textes, les auteures sont des agentes actives de changement social. Elles s’insurgent, chacune à sa manière, contre les discours hégémoniques tant locaux qu’occidentaux, et (ré-)imaginent leurs sociétés et leurs nations. Ce faisant, elles se créent leur propre espace discursif dans la sphère publique. Toutefois, la thèse montre que dans la plupart des traductions, les discours dissidents sont neutralisés, l’agentivité et la subjectivité des écrivaines minées au profit d’un discours dominant orientaliste. Ce même discours semble sous-tendre la réception des romans en traduction. Dans ce discours réifiant, l’expression de la différence culturelle est inextricablement imbriquée dans l’expression de la différence sexuelle: la « femme arabe » est la victime d’une religion islamique et d’une culture arabe essentiellement misogynes et arriérées. L’étude suggère, cependant, que ce sont moins les interventions des traductrices que les décisions des éditeurs, le travail de médiation opéré par les critiques, et l’intérêt (ou le désintérêt) des universitaires qui influencent le plus la manière dont ces romans sont mis en marché et reçus dans les nouveaux contextes. L’auteure conclut par rappeler l’importance d’une éthique de la traduction qui transcende toute approche binaire et se fonde sur une lecture éthique des textes qui fait ressortir le lien entre la poétique et la politique. Enfin, elle propose une lecture basée sur la reconnaissance du caractère situé du texte traduit comme du sujet lisant/traduisant.
Resumo:
Ressenya del llibre The Desert is no lady: southwestern landscapes in women's writing and art, obra on s’interrelacionen tres temes que són paisatge, gènere (en aquest cas, la dona) i literatura (i, per extensió, un quart que és l’art)
Resumo:
African American women writers define aesthetics through their negotiation of identity in the politicized loci of space, place and voice. In the balkanization of such issues of voice and space, we can see the ways that the emergent selfis embodied and aestheticized in literature. To do so creates a more tactile and "artfull" representation of the self rather than a representation of identity as a mere abstract concept. To use written language to express the self is to carry processes of selfdefinition for black women into the realm of creative production. For women, especially black women, who are a politically and socially compromised element of society, the written word is a way of expressing the politically and the socially critical voice that is suppressed in other forums of expression. Using theories on "writing in difference" as a skeleton key, this project seeks to outline some of the ways that black women writers use aesthetic elements in their art to express the potential for self-examination, discovery, and emancipation.
Resumo:
On cover: A workbook for [authors'] German.
Resumo:
Mode of access: Internet.
Representations of the return to "Mother" in Canadian and Australian settler-invader women's writing
Resumo:
General note: Title and date provided by Bettye Lane.
Resumo:
General note: Title and date provided by Bettye Lane.
Resumo:
General note: Title and date provided by Bettye Lane.
Resumo:
General note: Title and date provided by Bettye Lane.
Resumo:
General note: Title and date provided by Bettye Lane.
Resumo:
General note: Title and date provided by Bettye Lane.
Resumo:
General note: Title and date provided by Bettye Lane.
Resumo:
General note: Title and date provided by Bettye Lane.
Resumo:
In 1944 Australian author Eleanor Dark wrote that Australia is a hard country for an outsider to see, citing, in evidence, the writing of the “strange, foreign-looking little man with the beard” -- the self-described by D. H. Lawrence. According to Dark, Lawrence was bewildered by Australia because what his eyes saw was not what they were accustomed to seeing. Kangaroo, she wrote, suggests one long, tormented effort to see. Lawrence appears, for Dark, to be half-blind, struggling, and irritated almost beyond belief with his visit to New South Wales. Eleanor Dark wrote this critique in 1944, long after Lawrence’s 1922 visit, but for her, as for other Australian writers, Kangaroo continued to register as an important book, even if the content rankled. Katharine Susannah Prichard and Christina Stead, both advocates in general of Lawrence, likewise rejected the tenor of Kangaroo, although Lawrence would not have been worried about the response. In 1929 he referred to his irritation with Australia in letters to P.R. “Inky” Stephensen, the Australian nationalist and publisher, and he does not seem to have changed his opinions since writing Kangaroo. Yet the novel continued to be significant for Australian writers, even if as a provocation. My discussion traces the responses of the women authors to Kangaroo, and refers to Lawrence’s letters to Stephensen, as a way of emphasizing this significance, seen especially in relation to ideas about ‘seeing’ and the Australian landscape.