865 resultados para Reich Gottes
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This dissertation explores the role of the German minister to Helsinki, Wipert von Blücher (1883-1963), within the German-Finnish relations of the late 1930s and the Second World War. Blücher was a key figure – and certainly one of the constants – within German Finland policy and the complex international diplomacy surrounding Finland. Despite representing Hitler’s Germany, he was not a National Socialist in the narrower sense of the term, but a conservative civil servant in the Wilhelmine tradition of the German foreign service. Along with a significant number of career diplomats, Blücher attempted to restrict National Socialist influence on the exercise of German foreign policy, whilst successfully negotiating a modus vivendi with the new regime. The study of his political biography in the Third Reich hence provides a highly representative example of how the traditional élites of Germany were caught in an cycle of conformity and, albeit tacit, opposition. Above all, however, the biographical study of Blücher and his behaviour offers an hitherto unexplored approach to the history of the German-Finnish relations. His unusually long tenure in Helsinki covered the period leading up to the so-called Winter War, which left Blücher severely distraught by Berlin’s effectively pro-Soviet neutrality and brought him close to resigning his post. It further extended to the German-Finnish rapprochement of 1940/41 and the military cooperation of both countries from mid-1941 to 1944. Throughout, Blücher developed a diverse and ambitious set of policy schemes, largely rooted in the tradition of Wilhelmine foreign policy. In their moderation and commonsensical realism, his designs – indeed his entire conception of foreign policy – clashed with the foreign political and ideological premises of the National Socialist regime. In its theoretical grounding, the analysis of Blücher’s political schemes is built on the concept of alternative policy and indebted to A.J.P. Taylor’s definition of dissent in foreign policy. It furthermore rests upon the assumption, introduced by Wolfgang Michalka, that National Socialist foreign policy was dominated by a plurality of rival conceptions, players, and institutions competing for Hitler’s favour (‘Konzeptionen-Pluralismus’). Although primarily a study in the history of international relations, my research has substantially benefited from more recent developments within cultural history, particularly research on nobility and élites, and the renewed focus on autobiography and conceptions of the self. On an abstract level, the thesis touches upon some of the basic components of German politics, political culture, and foreign policy in the first half of the 20th century: national belonging and conflicting loyalties, self-perception and representation, élites and their management of power, the modern history of German conservatism, the nature and practice of diplomacy, and, finally, the intricate relationship between the ethics of the professional civil service and absolute moral principles. Against this backdrop, the examination of Blücher’s role both within Finnish politics and the foreign policy of the Third Reich highlights the biographical dimension of the German-Finnish relationships, while fathoming the determinants of individual human agency in the process.
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Draft of published version which examines the status of Jewish authors and publishers in Nazi Germany; continues with the process of removing Jewish works from Nazi-German society, with special attention to the difficulties with Heinrich Heine and the Schocken Press.
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Memoir based on diaries kept by sculptor Zeller as a boy; Nazi periods in Berlin; primary and secondary school; pogrom (November 1938); emigration to England via Holland; visit to Berlin in 1982
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In 1938, in Düsseldorf, the Nazis put on an exhibit entitled "Entartete Musik” (degenerate music), which included composers on the basis of their “racial origins” (i.e. Jews), or because of the “modernist style” of their music. Performance, publication, broadcast, or sale of music by composers deemed “degenerate” was forbidden by law throughout the Third Reich. Among these composers were some of the most prominent composers of the first half of the twentieth-century. They included Stravinsky, Schoenberg, Webern, Berg, Mahler, Ernst Krenek, George Gershwin, Kurt Weill, Erwin Schulhoff, and others. The music of nineteenth-century composers of Jewish origin, such as Mendelssohn and Meyerbeer, was also officially proscribed. In each of the three recitals for this project, significant works were performed by composers who were included in this exhibition, namely, Mendelssohn, Webern, Berg, Weill, and Hans Gal. In addition, as an example of self-censorship, a work of Karl Amadeus Hartmann was included. Hartmann chose “internal exile” by refusing to allow performance of his works in Germany during the Nazi regime. One notable exception to the above categories was a work by Beethoven that was presented as a bellwether of the relationship between music and politics. The range of styles and genres in these three recitals indicates the degree to which Nazi musical censorship cut a wide swath across Europe’s musical life with devastating consequences for its music and culture.
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UANL
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Le but de ce mémoire est de poser un regard comparatiste sur les conséquences éventuelles de la politique eugénique totalitaire du Troisième Reich, et ce, dans l’optique où ce régime aurait eu la chance de poursuivre ses ambitions à ce niveau. En portant respectivement notre attention sur la structure organisationnelle du NSDAP, de l’État et de l’autorité, sur les étapes spécifiques de l’établissement du totalitarisme hitlérien, sur les diverses techniques de propagande et d’endoctrinement utilisées par les nazis pour accomplir l’unification du peuple allemand, ainsi que sur l’application pratique et le discours relatif à la politique eugénique dans le Reich et sur les territoires occupés, nous comprendrons que le mouvement propre au totalitarisme hitlérien, en changeant constamment sa définition respective de l’« élite » et de l’être « dépravé », n’aurait jamais mis fin à la purge raciale de la population sous son joug. Par conséquent, la place de l’« allemand moyen » aurait été quasi inexistante. Le Troisième Reich, par élimination et élevage social constant, aurait donc créé un « homme nouveau », basé sur l’idéologie arbitraire et instable du régime et pigé dans les peuples occupés à divers degré. Au bout de plusieurs générations, cet être nouveau aurait constitué le « noyau racial » de la population d’une nouvelle Europe aryanisée, construite sur le cadavre de la plus grande partie des anciens peuples du continent, incluant le peuple allemand.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Initiée par Wolfgang J. Mommsen (1930-2004), la réception dominante de la pensée politique de Max Weber (1864-1920) conclut qu’il aura été un penseur précurseur au fascisme allemand. Ce mémoire revient aux textes politiques de Weber, écrits entre 1895 et 1919, afin de dégager le sens qu’il voulait leur conférer, indépendamment du rôle historique qu’ils purent jouer après sa mort. Il s’agit donc de reconstituer la pensée politique wébérienne dans le contexte social qui l’a vu naître et de saisir l’origine politique de la sociologie wébérienne de l’action. Pour y parvenir, un détour par l’histoire s’impose. Ce n’est que par la mise en relation, proposée dès le chapitre I, entre les écrits politiques et la configuration historique particulière de l’Allemagne wilhelmienne qu’il est possible de concilier deux dimensions dont l’une ou l’autre est souvent écartée des études wébériennes : l’étude d’acteurs historiques précis (Max Weber et ses contemporains) et la pensée wébérienne à proprement parler (les écrits). Nous verrons que Weber craint le processus de bureaucratisation inhérent à la sphère politique moderne de peur qu’il n’en vienne à pétrifier l’existence humaine. Le chapitre II examine l’opposition de Weber à cette « possibilité objective » afin de préserver les conditions d’une liberté individuelle authentique. C’est par la figure du chef charismatique, initialement développée dans le cadre de ses travaux scientifiques et présentée au chapitre III, que Weber croit pouvoir prévenir les pires conséquences du processus de bureaucratisation. Il s’agira alors de produire un édifice institutionnel propice à l’émergence de tels hommes politiques. Le dernier chapitre (IV) du mémoire cherche à démontrer comment Weber tente d’instrumentaliser la césarisation, second processus constitutif de la sphère politique moderne, pour l’opposer à la bureaucratisation. Sous le régime monarchiste, c’est par un renforcement des pouvoirs parlementaires qu’il compte y parvenir, mais la proclamation de la République de Weimar l’oblige à adapter son projet constitutionnel ; il propose alors la démocratie plébiscitaire de chef (Führerdemokratie). Si la conception wébérienne de la démocratie surprend, notamment par l’importance qu’elle accorde au chef, il n’en demeure pas moins que Weber met de l’avant un système politique démocratique. Loin de l’abandon de son projet politique auquel certains critiques ont conclu, la Führerdemokratie se révèle plutôt – c’est la thèse de ce mémoire — le fruit de la fidélité de Weber à ses idéaux politiques, et ce malgré les importants changements sociaux qui marquent la fin de sa vie.