827 resultados para Postcolonial Literary Criticism
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Cette thèse explore les connections entre la littérature canadienne contemporaine féminine et le féminisme transnational. Le « transnational » est une catégorie qui est de plus en plus importante dans la critique littéraire canadienne, mais elle n’est pas souvent evoquée en lien avec le féminisme. À travers cette thèse, je développe une méthodologie de lecture féministe basée sur le féminisme transnational. Cette méthodologie est appliquée à la littérature canadienne féminine; parallèlement, cette littérature participe à la définition et à l’élaboration des concepts féministes transnationaux tels que la complicité, la collaboration, le silence, et la différence. De plus, ma méthodologie participe à la recontextualisation de certains textes et moments dans l’histoire de la littérature canadienne, ce qui permet la conceptualisation d’une généalogie de l’expression féministe anti-essentialiste dans la littérature canadienne. J’étudie donc des textes de Daphne Marlatt, Dionne Brand, et Suzette Mayr, ainsi que le périodique Tessera et les actes du colloque intitulé Telling It, une conférence qui a eu lieu en 1988. Ces textes parlent de la critique du colonialisme et du nationalisme, des identités post-coloniales et diasporiques, et des possibilités de la collaboration féministe de traverser des frontières de toutes sortes. Dans le premier chapitre, j’explique ma méthodologie en démontrant que le périodique féministe bilingue Tessera peut être lu en lien avec le féminisme transnational. Le deuxième chapitre s’attarde à la publication editée par le collectif qui a été formé à la suite de la conférence Telling It. Je situe Telling It dans le contexte des discussions sur les différences qui ont eu lieu dans le féminisme nord-américan des dernières décennies. Notamment, mes recherches sur Telling It sont fondées sur des documents d’archives peu consultés qui permettent une réflexion sur les silences qui peuvent se cacher au centre du travail collaboratif. Le trosième chapitre est constitué d’une lecture proche du texte multi-genre « In the Month of Hungry Ghosts, » écrit par Daphne Marlatt en 1979. Ce texte explore les connexions complexes entre le colonialisme, le postcolonialisme, la complicité et la mondialisation. Le suject du quatrième chapitre est le film Listening for Something… (1994) qui découle d’une collaboration féministe transnationale entre Dionne Brand et Adrienne Rich. Pour terminer, le cinquième chapitre explore les liens entre le transnational et le national, la région – et le monstrueux, dans le contexte du roman Venous Hum (2004) de Suzette Mayr. Ces lectures textuelles critiques se penchent toutes sur la question de la représentation de la collaboration féministe à travers les différences – question essentielle à l’action féministe transnationale. Mes recherche se trouvent donc aux intersections de la littérature canadienne, la théorie féministe contemporaine, les études postcoloniales et la mondialisation. Les discussions fascinantes qui se passent au sein de la théorie transnationale féministe sont pertinentes à ces intersections et de plus, la littérature contemporaine féminine au Canada offre des interventions importantes permettant d’imaginer la collaboration féministe transnationale.
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Cette thèse explore la relation entre les littératures autochtones et multiculturelles du Canada. Même si les critiques littéraires examinent les littératures dites mineures de plus en plus, ces dernières sont rarement étudiées sans la présence médiatrice de la littérature canadienne considérée comme étant dominante. Afin de produire une telle analyse, cette thèse mobilise le concept d’hybridité en tant que catégorie d’analyse de texte qui, en plus de son histoire raciale et coloniale, décrit convenablement les formes d’expérimentations stylistiques que les écrivains autochtones et multiculturels emploient afin de représenter et questionner leur marginalisation. Ne voulant pas reproduire les interprétations fétichistes qui réduisent les littératures autochtones et multiculturelles à leurs représentations de concepts d’altérité, j’examine ces textes dans leurs relations avec différents discours et débats ayant marqué les études littéraires canadiennes, notamment, le long poème canadien, l’écriture des prairies canadiennes, la littérature urbaine, le multiculturalisme, et les premières nations. Ma méthode d’analyse repose sur la façon dont chaque texte étudié alimente ces catégories d’analyse littéraire tout en les modifiant radicalement. De plus, je développe un cadre conceptuel et théorique permettant l’étude de la relation entre les textes autochtones et multiculturels sans toutefois confondre ou réduire les contextes d’où proviennent ces littératures. Ma thèse et ma méthode d’analyse se concrétise par l’interprétation des textes écrits par Armand Garnet Ruffo, Suzette Mayr, Rawi Hage, et Jeannette Armstrong. Le chapitre d’introduction détaille la façon dont la relation entre les textes autochtones et multiculturels a été appréhendée jusqu’à présent. J’y élabore mon cadre théorique qui joint et réinterprète de manière critique diverses théories, dont celle du postcolonialisme, de l’hybridité, et de la mondialisation, et la façon dont ces théories se rapportent aux études littéraires canadiennes. Dans mon deuxième chapitre, j’analyse le long poème d’Armand Garnet Ruffo, Grey Owl: The Mystery of Archie Belaney, en m’attardant particulièrement aux stratégies d’expérimentations stylistiques et génériques que Ruffo développe afin de rendre le genre du long poème canadien autochtone et de questionner l’identité de Grey Owl. Mon troisième chapitre examine Venous Hum, un roman de Suzette Mayr. Ce texte remet en question la tradition de « prairie writing », le multiculturalisme canadien, et le conservatisme albertain à travers son style expérimental, son usage des métaphores et du réalisme magique. Mon quatrième chapitre interprète le roman montréalais Cockroach, de Rawi Hage, en examinant la façon dont ses unités locales, nationales, et globales rencontrent le colonialisme et contestent les discours nationaux une fois que sa critique de la mondialisation se trouve réarticulée dans une approbation des discours d’interventions humanitaires de l’occident. Mon dernier chapitre explore le roman de Jeannette Armstrong, Whispering in Shadows, afin de démontrer les limites de ma méthode d’analyse. Puisque l’hybridité sous-entend inévitablement la notion d’assimilation, son application dans le contexte de l’œuvre d’Armstrong s’avèrerait réductrice. Pour cette raison, ce chapitre utilise des concepts autochtones définis par Armstrong afin de développer une méthode de lecture non-hégémonique. Ma thèse examine donc la façon dont chaque texte déploie le concept d’hybridité pour à la fois contester et enrichir les discours critiques qui tentent de contenir ces textes. Elle contribue aux études postcoloniales de la littérature canadienne en élargissant leur champ habituel pour inclure les complexités des théories de la mondialisation, et en examinant quelles stratégies littéraires les textes autochtones et multiculturels partagent, mais mobilisent à des fins différentes.
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Introduction: Dominant ideas of modern study: unity, induction, evolution.--book I. Literary morphology: varieties of literature and their underlying principles.--book II. The field and scope of literary study.--book III. Literary evolution as reflected in the history of world literature.--book IV. Literary criticism: the traditional confusion and the modern reconstruction.--book V. Literature as a mode of philosophy.--book VI. Literature as a mode of art. Conclusion: the traditional and the modern study of literature. Syllabus. Works of the author. General index. Seventh impression, June, 1928
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French Feminism has little to do with feminism in France. While in the U.S. this now canonical body of work designates almost exclusively the work of three theorists—Hélène Cixous, Luce Irigaray, and Julia Kristeva—in France, these same thinkers are actually associated with the rejection of feminism. If some scholars have on this basis passionately denounced French Feminism as an American invention, there exists to date no comprehensive analysis of that invention or of its effects. Why did theorists who were at best marginal to feminist thought and political practice in France galvanize feminist scholars working in the United States? Why does French Feminism provoke such an intense affective response in France to this date? Drawing on the fields of feminist and queer studies, literary studies, and history, “Inventing ‘French Feminism:’ A Critical History” offers a transnational account of the emergence and impact of one of U.S. academic feminism’s most influential bodies of work. The first half of the dissertation argues that, although French Feminism has now been dismissed for being biologically essentialist and falsely universal, feminists working in the U.S. academy of the 1980s, particularly feminist literary critics and postcolonial feminist critics, deployed the work of Cixous, Irigaray, and Kristeva to displace what they perceived as U.S. feminist literary criticism’s essentialist reliance on the biological sex of the author and to challenge U.S. academic feminism’s inattention to racial differences between women. French Feminism thus found traction among feminist scholars to the extent that it was perceived as addressing some of U.S. feminism’s most pressing political issues. The second half of the dissertation traces French feminist scholars’ vehement rejection of French Feminism to an affectively charged split in the French women’s liberation movement of the 1970s and shows that this split has resulted in an entrenched opposition between sexual difference and materialist feminism, an opposition that continues to structure French feminist debates to this day. “Inventing ‘French Feminism:’ A Critical History” ends by arguing that in so far as the U.S. invention of French Feminism has contributed to the emergence of U.S. queer theory, it has also impeded its uptake in France. Taken as a whole, this dissertation thus implicitly argues that the transnational circulation of ideas is simultaneously generative and disabling.
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Se analiza la crítica literaria denominada «poscolonialismo» o «estudios poscoloniales». Se traza la evolución de los estudios poscoloniales desde sus inicios hasta el presente, y las limitaciones que esta escuela presenta en cuanto a la formulación de sus enunciados y su aplicación en los contextos políticos, sociales y culturales de las literaturas que intenta abarcar. Asimismo, se ofrece opciones para mejorar la práctica de los estudios poscoloniales, tanto en el campo de la crítica literaria como en el de la enseñanza de la literatura, especialmente en contextos más allá de la academia occidental.An analysis is carried out of the literary criticism labeled as postcolonialism or postcolonial studies. The evolution of postcolonialism is traced from its beginnings until today, including limitations in the formulation of theories and its application in the political, social and cultural contexts of the literatures covered. In addition, suggestions are made to enhance the practice of postcolonial studies, both from the field of literary criticism and the teaching of literature, especially in contexts apart from the Western academic world.
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This paper uses three films adapted from the novels of John Grisham, The Firm, The Rainmaker and A Time To Kill, as well as associated television series like Ed to map a vernacular theory of what I have termed the 'postmaterial' lawyer. Grisham's work has been the focus of much critique by legal scholars who suggests he hates lawyers, is critical of the concept of law, and provides 'outlandishly' happy endings. I will challenge these critiques and, in tracing the history of legal thrillers and trial movies, suggest that Grisham and the related texts' explorations of how a just practitioner can operate in an unjust system constitute a powerful interrogation of what law can be.
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Propõe-se um estudo acerca da recepção da obra de Paulo Coelho pela crítica literária e pelo leitor, envolvendo a indústria cultural, sob a perspectiva da Sociologia da Literatura. A pesquisa justifica-se pela grande proporção de leitores que a obra atinge: traduzida para 81 idiomas e lida em 168 países, tendo boa aceitação por diferentes perfis de leitores e por muitos críticos literários de outros países. No Brasil, a produção do escritor é recebida com uma certa reserva pela crítica literária. As intervenções da indústria cultural são discutidas por meio de um diálogo estabelecido entre Theodor W. Adorno, Max Horkheimer, Pierre Bourdieu, Umberto Eco, Luiz Costa Lima e Muniz Sodré. Em seguida, estabelece-se uma discussão sobre valor estético em relação à literatura contemporânea. Posteriormente, são mostradosos elementos temáticos recorrentes e a proximidade da narrativa coelhana com a oralidade, a partir da influência das canções compostas em parceria com Raul Seixas e da operação dos gêneros parábola e fábula.A recepção da crítica é analisada, baseando-se em estudos de Mário Maestri, Eloésio Paulo, teses e dissertações, artigos, entre outros. A recepção do leitor tem como aporte teórico Antonio Candido e Roger Chartier, dentre outros, apoiando-se na Estética da Recepção, especificamente nos estudos de Hans Robert Jauss e Regina Zilberman. É analisada a recepção da obra de Paulo Coelho pelos leitores da rede social Skoob, a fim de verificar o gênero, a idade,o nível de escolaridade, a condição socioeconômica e cultural e as impressões de leitura destes. Compreendendo esses sujeitos-leitores, historicamente, e valendo-se de outros aspectos (em vez dos estéticos) apontados pela Sociologia da Literatura, é possível estabelecer diálogos entre as preferências desses leitores com obras já legitimadas pela teoria e crítica literárias, ampliando o repertório destes e contribuindo para a mediação e a promoção da leitura, no Brasil.
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Este artigo pretende sublinhar a importância de entender a obra de Mário de Sá- Carneiro através de uma leitura atenta da sua produção literária que não procura provas da “veracidade” dessa leitura na biografia do poeta do Orpheu. Partindo de uma análise do trabalho crítico de Fernando Cabral Martins, levanta-se a problemática de deturpar uma análise de crítica literária com abordagens influenciadas por normas de história da literatura que inserem a obra no seu contexto histórico, o que tem sido o caso na recepção da obra de Sá-Carneiro, onde o mito do autor tende a ofuscar o seu legado literário. Assim, este artigo questiona se em O Modernismo em Mário de Sá-Carneiro, Fernando Cabral Martins consegue libertar a obra sá-carneiriana da sombra do poeta biográfico, e oferece uma avaliação panorâmica da tradição crítica dedicada ao autor, apontando para casos de interpretações que se prenderam com questões que ficam para fora do texto, como tem sido o caso com a natureza homossexual da obra e do homem.
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O objetivo deste trabalho era verificar como, nos jornais e revistas, o Primeiro Modernismo tinha sido acolhido. Depois do escândalo de Orpheu e da forma agressiva como os seus colaboradores tinham sido recebidos, cabia verificar se tinha havido, ou não, uma evolução na análise da sua obra ao longo dos anos, de 1916 a 1935, tanto mais que as vidas de cada um destes tinha evoluído de forma diferenciada. As mortes prematuras de uns, a subida a postos de influência e poder, ou a longevidade de outros foram fatores que poderiam ter condicionado a evolução da crítica jornalística. Por um lado, os críticos poderiam ter alterado a sua visão face a estes criadores, podendo o tempo ter funcionado a favor destes. O que em 1915 era estranho e bizarro poderia em 1935 ser inédito e original. Por outro lado, a conjuntura política poderia condicionar não só a criação artística, mas também o seu enquadramento social. Em 1915, a guerra entre monárquicos e republicanos foi marcada pelas referências a Orpheu. Mais tarde com a ditadura militar e a ascensão do Estado Novo poderão os nossos artistas voltar a ser alvo de referências políticas. A verdade é que tal não acontece. O poder político menospreza-os, apesar de nalguns casos terem uma participação ativa nas suas fileiras. A verdade é que os autores mais importantes e significativos foram, pouco a pouco, e com o passar dos anos, integrados na sociedade literária e começaram a ser vistos como criadores a ter em conta, senão mesmo de referência. O seu aparecimento em jornais e revistas na qualidade de escritores, jornalistas, artistas plásticos ou mesmo críticos fez com que estivessem sob os holofotes da imprensa e como tal sujeitos a uma análise permanente. E esta foi-se alterando com o passar do tempo e com o reconhecimento dos mesmos. Hoje ninguém duvida do seu valor, mas entre 1915 (data da publicação de Orpheu e 1935 (ano da morte de Pessoa) todos eram vistos como loucos, jovens com alguma habilidade para a escrita, promessas do panorama literário e finalmente, em alguns casos, motivos de orgulho para o nosso património artístico. Só uma leitura dos periódicos mais relevantes permitiria estudar a receção do nosso Primeiro Modernismo. E foi esse o objetivo desta tese.
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El proyecto, desarrollado bajo los auspicios del grupo Cos i Textualitat, aborda las relaciones entre las categorías de sujeto poético y sujeto epistolar, en la literatura romántica escrita por mujeres, que abarca corpus textuales del siglo XIX y principios del siglo XX. Haciendo uso de las herramientas del comparatismo, de la teoría de la literatura y de los estudios de género y sexualidad, el proyecto en una primera instancia se detuvo a estudiar la obra de aquellas escritoras (en el ámbito de la literatura norteamericana, española e hispanomericana) que desarrollaron e impulsaron el subgénero de la cartapoema, y cómo dicho subgénero les permitía velar su espacio íntimo, enmascarar su identidad literaria y social, al tiempo que obtenían legitimación social en esta estrategia de escritura. De este modo, el proyecto insiste en las estrategias de lectura de este tipo de textos, marginados por la crítica literaria, y de un tratamiento clasificatorio ciertamente ambiguo, y al mismo tiempo contaminado por la lectura autobiográfica de los textos. Cabe destacar que el punto de partida de este proceso de investigación fue la obra de la escritora norteamericana Emily Dickinson (1830-1886), pero se extendió con posterioridad desde autoras del romanticismo hispanoamericano, incluso hasta llegar a autoras españolas que escapan al movimiento romántico, bien entrado ya el siglo XX.