106 resultados para Poincianella pyramidalis


Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Parmi les lignées des Caesalpinioideae (dans la famille des Leguminosae), l’un des groupes importants au sein duquel les relations phylogénétiques demeurent nébuleuses est le « groupe Caesalpinia », un clade de plus de 205 espèces, réparties présentement entre 14 à 21 genres. La complexité taxonomique du groupe Caesalpinia provient du fait qu’on n’arrive pas à résoudre les questions de délimitations génériques de Caesalpinia sensu lato (s.l.), un regroupement de 150 espèces qui sont provisoirement classées en huit genres. Afin d’arriver à une classification générique stable, des analyses phylogénétiques de cinq loci chloroplastiques et de la région nucléaire ITS ont été effectuées sur une matrice comportant un échantillonnage taxonomique du groupe sans précédent (~84% des espèces du groupe) et couvrant la quasi-totalité de la variation morphologique et géographique du groupe Caesalpinia. Ces analyses ont permis de déterminer que plusieurs genres du groupe Caesalpinia, tels que présentement définis, sont polyphylétiques ou paraphylétiques. Nous considérons que 26 clades bien résolus représentent des genres, et une nouvelle classification générique du groupe Caesalpinia est proposée : elle inclut une clé des genres, une description des 26 genres et des espèces acceptées au sein de ces groupes. Cette nouvelle classification maintient l’inclusion de douze genres (Balsamocarpon, Cordeauxia, Guilandina, Haematoxylum, Hoffmanseggia, Lophocarpinia, Mezoneuron, Pomaria, Pterolobium, Stenodrepanum, Stuhlmannia, Zuccagnia) et en abolit deux (Stahlia et Poincianella). Elle propose aussi de réinstaurer deux genres (Biancaea et Denisophytum), de reconnaître cinq nouveaux genres (Arquita, Gelrebia, Hererolandia, Hultholia et Paubrasilia), et d’amender la description de sept genres (Caesalpinia, Cenostigma, Coulteria, Erythrostemon, Libidibia, Moullava, Tara). Les résultats indiquent qu’il y aurait possiblement aussi une 27e lignée qui correspondrait au genre Ticanto, mais un échantillonage taxonomique plus important serait nécéssaire pour éclaircir ce problème. Les espèces du groupe Caesalpinia ont une répartition pantropicale qui correspond presque parfaitement aux aires du biome succulent, mais se retrouvent aussi dans les déserts, les prairies, les savanes et les forêts tropicales humides. À l’échelle planétaire, le biome succulent consiste en une série d’habitats arides ou semi-arides hautement fragmentés et caractérisés par l’absence de feu, et abrite souvent des espèces végétales grasses, comme les Cactacées dans les néo-tropiques et les Euphorbiacées en Afrique. L’histoire biogéographique du groupe Caesalpinia a été reconstruite afin de mieux comprendre l’évolution de la flore au sein de ce biome succulent. Ce portrait biogéographique a été obtenu grâce à des analyses de datations moléculaires et des changements de taux de diversification, à une reconstruction des aires ancestrales utilisant le modèle de dispersion-extinction-cladogenèse, et à la reconstruction de l’évolution des biomes et du port des plantes sur la phylogénie du groupe Caesalpinia. Ces analyses démontrent que les disjonctions trans-continentales entre espèces sœurs qui appartiennent au même biome sont plus fréquentes que le nombre total de changements de biomes à travers la phylogénie, suggérant qu’il y a une forte conservation de niches, et qu’il est plus facile de bouger que de changer et d’évoluer au sein d’un biome différent. Par ailleurs, contrairement à nos hypothèses initiales, aucun changement de taux de diversification n’est détecté dans la phylogénie, même lorsque les espèces évoluent dans des biomes différents ou qu’il y a changement de port de la plante, et qu’elle se transforme, par exemple, en liane ou herbacée. Nous suggérons que même lorsqu’ils habitent des biomes très différents, tels que les savanes ou les forêts tropicales humides, les membres du groupe Caesalpinia se retrouvent néanmoins dans des conditions écologiques locales qui rappellent celles du biome succulent. Finalement, bien que la diversité des espèces du biome succulent ne se compare pas à celle retrouvée dans les forêts tropicales humides, ce milieu se distingue par un haut taux d’espèces endémiques, réparties dans des aires disjointes. Cette diversité spécifique est probablement sous-estimée et mérite d’être évaluée attentivement, comme en témoigne la découverte de plusieurs nouvelles espèces d’arbres et arbustes de légumineuses dans la dernière décennie. Le dernier objectif de cette thèse consiste à examiner les limites au niveau spécifique du complexe C. trichocarpa, un arbuste des Andes ayant une population disjointe au Pérou qui représente potentiellement une nouvelle espèce. Des analyses morphologiques et moléculaires sur les populations présentes à travers les Andes permettent de conclure que les populations au Pérou représentent une nouvelle espèce, qui est génétiquement distincte et comporte des caractéristiques morphologiques subtiles permettant de la distinguer des populations retrouvées en Argentine et en Bolivie. Nous décrivons cette nouvelle espèce, Arquita grandiflora, dans le cadre d’une révision taxonomique du genre Arquita, un clade de cinq espèces retrouvées exclusivement dans les vallées andines.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Objetivou-se testar a atividade inseticida de pós vegetais em Sitophilus zeamais. Foram testados os pós de Anadenanthera colubrina (folhas); Annona muricata (sementes); Azadirachta inidica (folhas e flores); Caesalpinia pyramidalis (folhas), Chenopodium ambrosioides (folhas e flores); Cymbopogon sp. (folhas); Cymbopogon citratus (folhas); Momordica charantia (folhas e frutos); Piper nigrum (sementes); e Ricinus communis (folhas). Além disso, avaliou-se o potencial inseticida de folhas e flores de C. ambrosioides em diferentes dosagens. Na avaliação de repelência foi estabelecido um índice de preferência, e utilizado o teste t para comparação das médias das espécies vegetais. Também foi realizada a comparação das médias das plantas que foram classificadas como repelentes. Para avaliação da mortalidade, procedeu-se a análise de variância e a comparação das médias pelo teste de Tukey e também o teste t para comparação das médias dos tratamentos C. ambrosioides e P. nigrum. Os dados de emergência foram analisados pelo teste de Tukey. Para avaliar os dados de mortalidade, ocasionados por C. ambrosioides, determinou-se a CL50 utilizando a análise de Probit. Os dados de emergência foram verificados pela análise de regressão. As plantas que provocaram repelência foram Cymbopogon sp., C. citratus e C. ambrosioides. A planta que mais afetou a sobrevivência da praga foi C. ambrosioides, que provocou mortalidade total dos insetos infestantes e nenhuma emergência. Adultos de S. zeamais são mais suscetíveis a concentração de 0,125 g do pó de C. ambrosioides.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Pós-graduação em Agronomia (Ciência do Solo) - FCAV

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Composition and distribution of megabenthic communities around Svalbard were investigated in June/July 1991 with 20 Agassiz trawl and 5 bottom trawl hauls in depths between 100 and 2100 m. About 370 species, ranging from sponges to fish, were identified in the catches. Species numbers per station ranged from 21 to 86. Brittle stars, such as Ophiacantha bidentata, Ophiura sarsi and Ophiocten sericeum, were most important in terms of constancy and relative abundance in the catches. Other prominent faunal elements were eunephthyid alcyonarians, bivalves, shrimps, sea stars and fish (Gadidae, Zoarcidae, Cottidae). Multivariate analyses of the species and environmental data sets showed that the spatial distribution of the megabenthos was characterized by a pronounced depth zonation: abyssal, bathyal, off-shore shelf and fjordic communities were discriminated. However, a gradient in sediment properties, especially the organic carbon content, seemed to superimpose on the bathymetric pattern. Both main factors are interpreted as proxies of the average food availability, which is, hence, suggested to have the strongest influence in structuring megabenthic communities off Svalbard.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

La provincia de Mendoza, que se ubica en el Centro-Oeste de la República Argentina, posee una extensión de 150.830 km2. Prácticamente todas las actividades agropecuarias y forestales están concentradas en el 3% de su territorio que es posible irrigar. Al Oeste, en el límite con la República de Chile, está la cadena montañosa que forma parte de la región fitogeográfica del Desierto Andino que se extiende por más de 500 km, con un ancho promedio de 100 km. El objetivo de este trabajo fue evaluar la supervivencia y el comportamiento de distintas procedencias de Pinus nigra en zonas del piedemonte mendocino. Para ello se instaló una parcela experimental en el Dique Yaucha, ubicado en el Departamento de San Carlos a 34°00’ S y 69°07’ O, a una altura de 1.213 msnm. Las procedencias del ensayo fueron: Pinus nigra var. clusiana (Francia), Pinus nigra var. austríaca (Livo - Italia), Pinus nigra var. austríaca (Lasa - Italia), Pinus nigra var. knin (ex Yugoslavia) y Pinus nigra var. pyramidalis (Turquía). Se llevaron plantas de aproximadamente 0,30 m de altura que se instalaron a una distancia de plantación definitiva de 3 x 3 m y se regaron superficialmente por surcos. Se tomaron periódicamente datos dasométricos de diámetro altura de pecho (DAP) de todas las plantas, altura total de los árboles promedio de cada procedencia, registrándose además las fallas producidas y el estado sanitario. Los resultados obtenidos a la edad de 17 años son: Pinus nigra var. clusiana (Francia): diámetro promedio 12,1 cm, altura 5,2 m y 10% de fallas; Pinus nigra var. austríaca (Livo -Italia): diámetro promedio 13 cm, altura 4,6 m y 25% de fallas; Pinus nigra var. austríaca (Lasa - Italia): diámetro promedio 13,9 cm, altura 5,60 m y 0% de fallas; Pinus nigra var. knin (ex Yugoslavia): diámetro promedio 14,1cm, altura 6,2 m y 15% de fallas y Pinus nigra var. pyramidalis (Turquía): diámetro promedio 11,6 cm, altura 5,8 m y 40% de fallas. Las plantas presentan una gran variabilidad de formas desde porte abierto a muy fastigiado. Todas las procedencias presentan un buen estado sanitario, no registrándose hasta la fecha plagas o enfermedades que hayan afectado el desarrollo del ensayo.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Abundance records of planktonic foraminifera (>150 µm) from the upper 520 m of ODP Site 1073 (Hole 1073A, Leg 174A, 639 m water depth) have been integrated with SPECMAP-derived isotope stratigraphy, percentage of calcium carbonate, and coarse sediment fraction data in order to investigate the Pleistocene climatic history of the New Jersey margin. Six planktonic taxonomic groups dominate the foraminiferal assemblage at Site 1073: Neogloboquadrina pachyderma (d) (mean 33.8%), Turborotalita quinqueloba (18.5%), N. pachyderma (s) (18.4%), Globigerina bulloides group (11.4%), Globorotalia inflata group (9.4%), and Globigerinita glutinata (4.1%). Based on the distributions of these six foraminiferal groups, the Pleistocene section can be divided into three paleoclimatic intervals: Interval I (intermediate) corresponds to the Quaternary sediments from sequence boundary pp1 to the seafloor (79.5-0 mbsf; Emiliania huxleyi acme [85 ka] at 72 mbsf); Interval II (warm) occurs between sequence boundaries pp3 and pp1 (325-79.5 mbsf; last occurrence of Pseudoemiliania lacunosa [460 ka] at 330 mbsf); and Interval III (coldest) occurs between sequence boundaries pp4 and pp3 (520-325 mbsf; Calcareous nannofossils and dinocysts in proximity to pp4 indicate that the sedimentary record for 0.9-1.7 Ma is either missing altogether or highly condensed within the basal few meters of the section). Neogloboquadrina pachyderma (d) displays eight peaks of abundance which correlate, for the most part, with depleted delta18O values, increases in calcium carbonate percentages, low coarse fraction percentages, increased planktonic fragmentation (greater dissolution), and low N. pachyderma (s) abundances. These intervals are interpreted as representing warmer/interglacial conditions. Neogloboquadrina pachyderma (s) displays seven peaks of abundance which correlate, for the most part, with delta18O increases, decreases in calcium carbonate percentages, increases in coarse fraction percentages, and low N. pachyderma (d) abundances. These intervals are interpreted as representing cooler/glacial conditions. In Interval III, a faunal response to relative changes in sea-surface temperature is reflected by abundance peaks in Neogloboquadrina pachyderma (d), followed by Turborotalita quinqueloba and then N. pachyderma (s) (proceeding from warmest to coolest, respectively). This tripartite response is consistent with the oxygen isotope record and, although not as clear, also occurs in Intervals I and II. Six peaks/peak intervals of Globigerina bulloides abundance are closely matched by peaks in Globigerinita glutinata and occur within oxygen isotope stage (OIS) 2 (latter part) 3, 4, 5, 8, 9, 13(?), 14(?), and 15(?). We speculate that these intervals reflect increased upwelling and nutrient levels during both glacials and interglacials. Eight peak intervals of Globorotalia inflata show a general inverse correlation with G. bulloides and may reflect lowered nutrient and warmer surface waters.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Paleocene benthic and planktonic foraminifers occur throughout a long interval of the sedimentary succession cored at Site 605. A biostratigraphic zonation based on planktonic foraminifers is proposed for this Paleocene section. Zones identified are Subbotina pseudobulloides Zone, Morozovella trinidadensis Zone, M. uncinata Zone, M. pusilla pusilla Zone, Planorotalites pseudomenardii Zone, and M. velascoensis Zone. Fluctuations in the sedimentation rate occurred at Site 605. Rates of deposition were high during the M. pusilla pusilla and P. pseudomenardii zones, and a depositional hiatus may occur at the base of the M. velascoensis Zone. Qualitative and quantitative analysis of benthic foraminiferal assemblages suggests that the Paleocene sediments of Site 605 were deposited near the upper limit of Nuttallides truempyi, that is, approximately in the middle bathyal zone (600 m or more).

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

From October to December in 1996, Sites 1039 through 1043 were drilled on the lower continental slope and the bottom of the Middle American Trench. Planktonic foraminifers were obtained from 377 samples of the total 487 examined. The Pliocene- to Pleistocene-age sediments of Sites 1039 and 1043 are continuous from Zones N19 through N23. At Sites 1039 and 1040, middle Miocene sediments are also continuous, encompassing Zones N8 through N12. The sequences of the upper part of Sites 1040, 1041, 1042, and 1043 are décollements, tentatively assignable to Zone N19 for Sites 1040, 1041, and 1042 and to Zone N22 for Site 1043. The oldest sediments of these sites are assigned to Zone N7 (latest early Miocene), ~17 Ma in age.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Drilling at Site 786, located in the center of the Izu-Bonin forearc basin, penetrated an apparently continuous section of middle Eocene/lower Oligocene volcaniclastic breccias and nannofossil oozes. Planktonic foraminiferal faunas underwent a gradual transition from relatively high-diversity middle Eocene through late Eocene tropical or warm-water assemblages to a cooler-water, less diverse assemblage during the early Oligocene. In the cosmopolitan benthic foraminiferal faunas, the major transition occurred during the early late Eocene. Middle Eocene benthic assemblages resembling the bathyal 'Lenticulina' fauna (characterized by Osangularia mexicana, Cibicidoides eocaenus, and several buliminid species) changed to an upper Eocene abyssal 'Globocassidulina subglobosa' fauna (characterized by Cibicidoides praemundulus, Globocassidulina subglobosa, Gyroidinoides girardanus, Oridorsalis umbonatus, and Siphonodosaria aculeata). Even though no large, abrupt faunal changes appear to have been associated with the assumed Eocene/Oligocene boundary, benthic species turnover continued through the late Eocene and into the early Oligocene. This resulted in a slightly lower diversity early Oligocene fauna dominated by three species: Laevidentalina sp., Bulimina jarvisi, and Gyroidinoides girardanus. The progression from a middle Eocene bathyal 'Lenticulina' fauna, rather than an abyssal 'Nuttallides truempyi' fauna, to an abyssal 'Globocassidulina subglobosa' fauna during the early late Eocene, suggests that a bathymetric deepening occurred at Site 786. Increased water depths may have resulted from tectonic subsidence.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Benthic foraminifers from Ocean Drilling Program Leg 199 Holes 1215A, 1220B, and 1221C were examined across the Paleocene/Eocene boundary. Assemblages were studied in 240 samples. The benthic foraminiferal extinction event that correlates with the Paleocene/Eocene epoch boundary was recognized at these sites. Benthic assemblages before the event are characterized by high diversity, but those after the event are low in diversity. An assemblage of agglutinated foraminifers without carbonate cement was recognized at Sites 1220 and 1221. These assemblages were typically found after the event. The discovery of such agglutinated assemblages has never been reported before at this boundary.