53 resultados para Parasomnie NREM


Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Les troubles de sommeil et les cauchemars occupent une position centrale dans le tableau clinique des victimes de traumatismes. Cette thèse, composée d’un article théorique et d’un article empirique, vise à clarifier le lien entre la fréquence et le contenu des cauchemars et l’exposition à un traumatisme. Plus spécifiquement, l’article théorique propose une synthèse des études sur la fréquence et le contenu de différents types de rêves que l’on retrouve dans la période post-traumatique. La fréquence des rêves, des mauvais rêves et des cauchemars est examinée en fonction des caractéristiques du traumatisme et des variables relatives à l’individu. Enfin, le contenu des rêves des victimes de différents types de traumatismes est décrit et exploré, afin de clarifier l’impact onirique d’un traumatisme. Quant à l’article empirique, il s’intéresse spécifiquement à la maltraitance qui fait partie des événements traumatiques les plus répandus au cours de l’enfance. L’étude réalisée examine la relation entre une histoire de maltraitance dans l'enfance, la fréquence des rêves troublants (c.-à-d. cauchemars et mauvais rêves), la détresse associée à ces rêves et la psychopathologie. Les participants de l’étude (n=352 femmes) ont répondu à des questionnaires évaluant le rappel de rêves, la fréquence des rêves troublants, la détresse associée aux cauchemars, le niveau de dépression et d’anxiété ainsi qu’un passé de maltraitance. Quatre groupes ont été formés selon le type et la sévérité des expériences d'abus ou de négligence vécues dans l’enfance. Les femmes qui ont subi les mauvais traitements les plus sévères rapportent davantage de rêves troublants et des scores plus élevés de psychopathologie. Les analyses démontrent que la détresse associée aux rêves troublants et le niveau de psychopathologie sont des médiateurs du lien entre les traumatismes subis et la fréquence des rêves troublants. Les implications des deux articles issus de cette thèse sont discutées à la lumière des différents modèles théoriques accordant une fonction de régulation affective au processus onirique. Le rôle central des rêves dans l’adaptation des individus à la suite d’un traumatisme est mis en évidence ainsi que l’importance clinique et empirique d’évaluer la détresse associée aux rêves troublants indépendamment de la fréquence de ces rêves.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Les ondes lentes (OL) et les fuseaux de sommeil (FS) caractérisent le sommeil lent. Ces ondes sont particulièrement vulnérables aux effets du vieillissement, et ce, dès le milieu de l’âge adulte. La signification fonctionnelle de ces changements demeure toutefois inconnue. Les OL constituent des marqueurs sensibles de la pression homéostatique au sommeil qui augmente avec la durée de l’éveil et qui diminue avec la durée de sommeil. L’hypothèse que les changements des OL puissent refléter une altération de la régulation homéostatique demeure toujours matière à débat dans la littérature. D’autre part, les FS et les OL ont tous deux été associés à la plasticité cérébrale et à la cognition. La correspondance entre les ondes en sommeil lent et le fonctionnement cognitif au cours du vieillissement normal demeure peu étudiée et les résultats sont inconsistants. L’objectif de cette thèse est de déterminer comment l’âge affecte la réponse homéostatique des OL et d’évaluer l’association entre les caractéristiques des ondes en sommeil lent et les performances cognitives chez des personnes d’âge moyen et âgées. La première étude a évalué l’effet de 25 heures d’éveil sur les OL durant un épisode de sommeil de récupération diurne chez de jeunes adultes et des personnes d’âge moyen. Comparativement aux jeunes, les personnes d’âge moyen ont montré une augmentation atténuée de la densité des OL après la privation de sommeil. Elles ont également montré une augmentation plus faible de la synchronisation neuronale durant une OL dans les régions frontales et préfrontales, mesurée par l’amplitude et la pente des OL. La deuxième étude a évalué le lien prédictif des OL, des FS et de l’architecture du sommeil sur les performances à des tests neuropsychologiques mesurant les capacités attentionnelles, les fonctions exécutives et les capacités d’apprentissage verbal chez des participants d’âge moyen et âgés en bonne santé. Seule la fluence verbale était associée à la densité et à la pente des OL. Les OL ne semblent donc pas constituer un marqueur stable du fonctionnement cognitif. Comparativement aux OL, les caractéristiques des FS étaient associées de façon plus systématique aux performances cognitives et plus particulièrement aux capacités d’apprentissage et aux fonctions attentionnelles. Dans l’ensemble, cette thèse suggère que l’augmentation plus faible de la synchronisation neuronale dans les régions antérieures après une privation de sommeil est expliquée par une plasticité synaptique réduite chez les personnes d’âge moyen comparativement aux jeunes. Par ailleurs, la capacité à générer une activité neuronale synchronisée, mesurée par les OL, ne prédit ni la capacité à maintenir le sommeil durant le jour, ni les fonctions cognitives de façon consistante. Les FS, quant à eux, représentent un meilleur marqueur du fonctionnement cognitif au cours du vieillissement normal. Les FS pourraient refléter une meilleure intégrité anatomique/physiologique des réseaux neuronaux impliqués dans les capacités attentionnelles et d’apprentissage.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Le somnambulisme est une parasomnie commune, caractérisée par des éveils incomplets lors des stades de sommeil lent, au cours desquels les individus atteints présentent des comportements moteurs d’une complexité variable accompagnés de confusion et d’un jugement altéré. La littérature actuelle suggère que ce trouble serait associé à des particularités de l’activité en ondes lentes et des oscillations lentes, deux indices de l’intégrité du processus homéostatique et de la profondeur du sommeil. Toutefois, en raison de certaines lacunes méthodologiques dans les études existantes, le rôle de ces marqueurs électroencéphalographiques dans la pathophysiologie du somnambulisme reste à éclaircir. Notre premier article a donc investigué d’éventuelles anomalies de l’activité en ondes lentes et des oscillations lentes chez les somnambules, en comparant leur sommeil au cours de la nuit entière à celui de participants contrôles. De plus, comme les somnambules semblent réagir différemment (en termes de fragmentation du sommeil notamment) des dormeurs normaux à une pression homéostatique accrue, nous avons comparé l’activité en ondes lentes et les oscillations lentes en nuit de base et suite à une privation de sommeil de 38 heures. Les résultats de nos enregistrements électroencéphalographiques chez 10 somnambules adultes et neuf participants contrôles montrent une élévation de la puissance spectrale de l’activité en ondes lentes et de la densité des oscillations lentes en nuit de récupération par rapport à la nuit de base pour nos deux groupes. Toutefois, contrairement à plusieurs études précédentes, nous ne n’observons pas de différence entre somnambules et dormeurs normaux quant à l’activité en ondes lentes et aux oscillations lentes pour aucune des deux nuits. Au-delà ce certaines considérations méthodologiques ayant pu contribuer à ce résultat inattendu, nous croyons qu’il justifie un questionnement sur l’hétérogénéité des somnambules comme population. Notre deuxième article s’est penché sur les facteurs électroencéphalographiques transitoires susceptibles d’être associés au déclenchement des épisodes de somnambulisme. Nous avons comparé les fluctuations d’activité en ondes lentes et des oscillations lentes dans les minutes avant des épisodes de somnambulisme spontanés (c.a.d.: non associés à un stimulus identifiable) à celles survenant avant des éveils normaux comparables chez 12 somnambules adultes. Nous montrons que, comparativement aux éveils normaux, les épisodes de somnambulisme sont précédés d’un sommeil plus profond, tel qu’indiqué par une plus grande densité spectrale de l’activité en ondes lentes et une plus grande densité des oscillations lentes. Cet approfondissement du sommeil, spécifique aux épisodes de somnambulisme, semble survenir sur un laps de temps relativement long (>3 minutes), et non abruptement au cours des secondes précédant l’épisode. Ces données ouvrent un questionnement quant aux mécanismes en jeu dans la survenue des épisodes de somnambulisme spontanés. Globalement, cette thèse suggère que des phénomènes liés à l’activité en ondes lentes et aux oscillations lentes seraient liés au déclenchement des épisodes de somnambulisme, mais que des études supplémentaires devront être menées afin de délimiter le rôle précis que ces marqueurs jouent dans la pathophysiologie du somnambulisme.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Le trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP) est une parasomnie se caractérisant par la perte de l’atonie musculaire, la paralysie qui accompagne généralement le sommeil paradoxal, suivie de l’apparition de comportements indésirables et souvent violents. Des études suggèrent que le TCSP idiopathique (TCSPi) est fortement lié au développement ultérieur de la maladie de Parkinson, de la démence à corps de Lewy et de l’atrophie multisystémique. En effet, des signes subtils de neurodégénérescence sont observés chez ces patients, notamment un ralentissement de l’activité électrique cérébrale (EEG) à l’éveil et la présence de troubles cognitifs. Le but de cette thèse est 1) d’évaluer sur le plan transversal la contribution du trouble cognitif léger (TCL) dans le ralentissement de l’EEG à l’éveil observé chez ces patients et 2) d’évaluer la valeur prédictive des mesures de l’EEG à l’éveil mesurées au temps de base par rapport au développement d’une maladie neurodégénérative (MND) lors du suivi longitudinal. Dans le cadre de la première étude, l’EEG à l’éveil d’un groupe de patients avec un TCSPi présentant des atteintes cognitives a été comparé à celui d’un groupe de patients sans troubles cognitifs et à des sujets témoins sains. Seuls les patients avec un TCL affichaient un ralentissement de l’EEG d’éveil plus prononcé au niveau postérieur, c’est-à-dire une puissance relative thêta plus élevée dans les régions pariétale, temporale et occipitale, une puissance relative alpha plus faible dans les régions occipitale et temporale, en plus d’un ratio spectral (ondes lentes sur ondes rapides) plus élevé dans ces régions en comparaison avec les deux autres groupes. De plus, le ratio spectral corrélait négativement avec les fonctions attentionnelles/exécutives, visuospatiales et la mémoire épisodique verbale. La deuxième étude a quant à elle évalué l’EEG à l’éveil au temps initial de patients qui ont développé une MND sur une période de 3,5 ans en comparaison à celui de patients qui sont demeurés idiopathiques et à un groupe de témoins sains. Les patients avec un TCSPi qui ont évolué vers une MND présentaient une augmentation de la puissance de l’activité absolue delta et thêta, en plus d’un ratio spectral plus élevé dans les cinq régions corticales en comparaison avec les deux autres groupes. Cette thèse suggère ainsi que le ralentissement de l’EEG à l’éveil dans le TCSPi est relié à la présence d’un TCL concomitant. De plus, ces anomalies sont associées à un plus grand risque de développer une maladie de Parkinson, une démence à corps de Lewy ou une atrophie multisystémique à court terme chez ces patients. Le ralentissement de l’EEG à l’éveil semble donc être un marqueur prometteur d’une neurodégénérescence cérébrale plus sévère chez les patients souffrant d’un TCSPi.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Les avancées techniques et méthodologiques de la neuroscience ont permis de caractériser le sommeil comme un état actif et dynamique où des événements neuronaux cohésifs organisent les fonctions cérébrales. Les fuseaux de sommeil et les ondes lentes sont les marqueurs électroencéphalographiques de ces événements, et la mesure de leurs paramètres reflète et nuance les interactions neuronales à l’oeuvre pendant le sommeil lent. Considérant leur implication dans les fonctions hypniques et cognitives, les événements du sommeil lent sont particulièrement pertinents à l’étude du vieillissement, où l’intégrité de ces fonctions est mise au défi. Le vieillissement normal s’accompagne non seulement de réductions importantes des paramètres composant les événements du sommeil lent, mais aussi de modifications précises de l’intégrité anatomique et fonctionnelle du cerveau. Récemment, les études ont souligné la régulation locale des événements du sommeil lent, dont l’évolution avec l’âge demeure toutefois peu explorée. Le présent ouvrage se propose de documenter les liens unissant la neurophysiologie du sommeil, le vieillissement normal et l’activité régionale du cerveau par l’évaluation topographique et hémodynamique des événements du sommeil lent au cours du vieillissement. Dans une première étude, la densité, la durée, l’amplitude et la fréquence des fuseaux de sommeil ont été évaluées chez trois groupes d’âge au moyen de l’analyse topographique et paramétrique de l’électroencéphalogramme. Dans une seconde étude, les variations hémodynamiques associées à l’occurrence et modulées par l’amplitude des ondes lentes ont été évaluées chez deux groupes d’âge au moyen de l’électroencéphalographie combinée à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle. Globalement, les résultats obtenus ont indiqué : 1) une dichotomie des aires corticales antérieures et postérieures quant aux effets d’âge sur les paramètres des fuseaux de sommeil; 2) des variations de la réponse hémodynamique associées aux ondes lentes dans une diversité de régions corticales et sous-corticales chez les personnes âgées. Ces résultats suggèrent la réorganisation fonctionnelle de l’activité neuronale en sommeil lent à travers l’âge adulte, soulignent l’utilité et la sensibilité des événements du sommeil lent comme marqueurs de vieillissement cérébral, et encouragent la recherche sur l’évolution des mécanismes de plasticité synaptique, de récupération cellulaire et de consolidation du sommeil avec l’âge.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Dentro de las Nuevas Revistas de Enseñanzas Medias, se encuentra la sección 'censo de publicaciones de centros' cuyo objetivo es profundizar en el sentido que tienen y que deberían tener estas producciones de iniciativa escolar. Se incluye una relación de las revistas de centros de enseñanza media recibidas en NREM.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Innumerable studies have focused been reported on the sleep spindles (SS), Sharp Vertex Waves (SVW) and REM, NREM Sleep as indicators interpreting EEG patterns in children. However, Frequency and Amplitud Gradient (FAG) is rarely cited sleep parameter in children,that occurs during NREM Sleep. It was first described by Slater and Torres, in 1979, but has not been routinely evaluated in EEG reports. The aim of this study was to assess the absence of SS, SVW and FAG, as an indication of neurological compromise in children. The sample consisted of 1014 EEGs of children referred to the Clinical Neurophysiology Laboratory, Hospital Universitário de Brasília (HUB), from January 1997 to March 2003, with ages ranging from 3 months to 12 years old, obtained in spontaneous sleep or induced by choral hydrate. The study was transversal and analytical, in which, visual analysis of EEG traces was perfumed individually and independently by two electroencephalographers without prior knowledge of the EEG study or neurological findings. After EEG selection, the investigators analyzed the medical reports in order to define and correlate neurological pattern was classified according to the presence or absence of neurological compromise, as Normal Neurological Pattern (NNP), and Altered Neurological Pattern (ANP) respectively. From the visual analysis of the EEG(s), it was possible to characterize 6 parameters: 1- FAG present (64,1%); 2- FAG absent (35,9%); 3 - normal SS (87,9%); 4 - altered SS s (12,1%); 5 - normal SVW s (95,7%); 6 - altered SVW s (4,3%). The prevalence of well-formed FAG is found in the 3 months to 5 years age group in the children with NNF. FAG was totally absent from the age of 10 years. When comparing the three sleep graphielements, it was observed that SVW and SS were predominant in children with NNF. However, FAG absent was more prevalent in the ANF than in altered SS an SVW. The statistical analysis showed that there is a strong association of FAG absent, with isolated alteration, in ANF patients, in that the prevalence ratio was 6,60. The association becomes stronger when FAG absent + altered SS(s) is considered (RP= 6,68). Chi-square test, corrected by Yates technique, showed a highly significant relation for FAG ρ= 0,00000001, for error X of 5%, or else the 95% confidence interval (ρ<0,05). Thus, the FAG absent were more expressive in ANF patient than altered SS(s) and SVW(s). The association becomes stronger in order to establish a prognostic relation, when the FAG is combined with the SS. The results os this study allow us to affirm that the FAG, when absent at ages ranging from 3 months to 5 years , is an indication of neurological compromise. FAG is an age-dependent EEG parameter and incorporated systematically, in the interpretation criteria of the EEG of children s sleep, not only in the maturational point of view, but also neurological disturbances with encephalic compromise

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Background: It is well known, since the pioneristic observation by Jenkins and Dallenbach (Am J Psychol 1924;35:605-12), that a period of sleep provides a specific advantage for the consolidation of newly acquired informations. Recent research about the possible enhancing effect of sleep on memory consolidation has focused on procedural memory (part of non-declarative memory system, according to Squire’s taxonomy), as it appears the memory sub-system for which the available data are more consistent. The acquisition of a procedural skill follows a typical time course, consisting in a substantial practice-dependent learning followed by a slow, off-line improvement. Sleep seems to play a critical role in promoting the process of slow learning, by consolidating memory traces and making them more stable and resistant to interferences. If sleep is critical for the consolidation of a procedural skill, then an alteration of the organization of sleep should result in a less effective consolidation, and therefore in a reduced memory performance. Such alteration can be experimentally induced, as in a deprivation protocol, or it can be naturally observed in some sleep disorders as, for example, in narcolepsy. In this research, a group of narcoleptic patients, and a group of matched healthy controls, were tested in two different procedural abilities, in order to better define the size and time course of sleep contribution to memory consolidation. Experimental Procedure: A Texture Discrimination Task (Karni & Sagi, Nature 1993;365:250-2) and a Finger Tapping Task (Walker et al., Neuron 2002;35:205-11) were administered to two indipendent samples of drug-naive patients with first-diagnosed narcolepsy with cataplexy (International Classification of Sleep Disorder 2nd ed., 2005), and two samples of matched healthy controls. In the Texture Discrimination task, subjects (n=22) had to learn to recognize a complex visual array on the screen of a personal computer, while in the Finger Tapping task (n=14) they had to press a numeric sequence on a standard keyboard, as quickly and accurately as possible. Three subsequent experimental sessions were scheduled for each partecipant, namely a training session, a first retrieval session the next day, and a second retrieval session one week later. To test for possible circadian effects on learning, half of the subjects performed the training session at 11 a.m. and half at 17 p.m. Performance at training session was taken as a measure of the practice-dependent learning, while performance of subsequent sessions were taken as a measure of the consolidation level achieved respectively after one and seven nights of sleep. Between training and first retrieval session, all participants spent a night in a sleep laboratory and underwent a polygraphic recording. Results and Discussion: In both experimental tasks, while healthy controls improved their performance after one night of undisturbed sleep, narcoleptic patients showed a non statistically significant learning. Despite this, at the second retrieval session either healthy controls and narcoleptics improved their skills. Narcoleptics improved relatively more than controls between first and second retrieval session in the texture discrimination ability, while their performance remained largely lower in the motor (FTT) ability. Sleep parameters showed a grater fragmentation in the sleep of the pathological group, and a different distribution of Stage 1 and 2 NREM sleep in the two groups, being thus consistent with the hypothesis of a lower consolidation power of sleep in narcoleptic patients. Moreover, REM density of the first part of the night of healthy subjects showed a significant correlation with the amount of improvement achieved at the first retrieval session in TDT task, supporting the hypothesis that REM sleep plays an important role in the consolidation of visuo-perceptual skills. Taken together, these results speak in favor of a slower, rather than lower consolidation of procedural skills in narcoleptic patients. Finally, an explanation of the results, based on the possible role of sleep in contrasting the interference provided by task repetition is proposed.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

During the wake sleep (W-S) cycle in mammals, the alternation of the different states, wake, NREM sleep (NREMS) and REM sleep (REMS), is associated not only with electroencephalographic or behavioural changes, but also with modifications in the physiological regulations of the organism. The most evident change is the existence of a suspension of the somatic and autonomic thermoregulatory responses during REMS. Since thermoregulation is prevalently controlled by the Preoptic Area-Anterior Hypothalamus (PO-AH), its suspension during REM sleep has been taken as a sign of an impairment of the hypothalamic integrative activity that could explain the modifications in physiological regulation observed in this sleep stage. The recent finding from our laboratory that the secretion of the antidiuretic hormone arginine-vasopressin (AVP) in response to a central osmotic stimulation is quantitatively the same throughout the different stages of the W-S cycle, has shown that hypothalamic osmoregulation is not suspended during REMS. In order to clarify the extent of the hypothalamic involvement in the regulation of the W-S cycle, we have studied the effects of three days of water deprivation and of two days of recovery during which animals were allowed a free access to water, on the architecture of the W-S cycle. The condition of water deprivation represents a severe challenge involving neuroendocrine and autonomic hypothalamic regulations. In contradiction with thermoregulatory studies, in which it has been clearly demonstrated that a thermal challenge selectively reduces REMS occurrence, the results of this study show that REMS occurrence is mildly reduced only in the third day of water deprivation. The most striking effects produced by water deprivation appear to concern NREMS, which shows a selective and significant reduction in its slow EEG activity (delta-power) but not in its duration. The recovery period is mainly characterized by a disruption of the normal circadian rhythm of REMS occurrence and by a rebound of the delta power in NREMS. Thus, an autonomic challenge different from those related to thermoregulation and an endocrine challenge as the continuous secretion of AVP show to exert different effects on the stages of the wake-sleep cycle. Also, this study demonstrates that the impairment of the hypothalamic integrative activity thought to characterize the occurrence of REMS only involves thermoregulatory structures.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Recentemente è stato proposto che i premotoneuroni simpatici deputati al controllo della vasomozione cutanea siano localizzati nel bulbo rostoventromediale, una area che è delimitata rostralmente dal nucleo del nervo faciale (RVMM(io)) e causalmente dal polo rostrale del nucleo olivare inferiore (RVMM(io)). Per esplorare il ruolo che in neuroni contenuti nel RVMM(io) e nel (RVMM(fn) hanno nel controllare la vasomozione periferica, sono state effettuate in ciascuna delle due aree microiniezioni dell’agonista dei recettori GABAA muscimolo, dell’antagonista dei recettori GABAA bicucullina metiodide e di veicolo. La somministrazione di mucimolo induce una massiva vasodilatazione periferica sia se iniettato in RVMM(io) che in RVMM(fn). La disinibizione dei neuroni del RVMM(fn) produce invece una importate vasocostrizione periferica, antagonizzando la vasodilatazione indotta dall’esposizione ad alte temperature ambientali, mentre la disinibizione dei neuroni del RVMM(io) produce una vasodilatazione massimale, che è in grado di antagonizzare anche la vasocostrizione indotta da esposizione a bassa temperatura ambientale. L’inibizione sia dei neuroni del RVMM(io) che del RVMM(fn) induce inoltre modificazioni elettroencefalografiche e ipniche comparabili con quelle osservate durante il torpore. La somministrazione di muscimolo ha prodotto una rapida vasodilatazione periferica, seguita da una profonda ipotermia a da uno spostamento verso sinistra della banda Theta dell’EEG. Durante il periodo di ipotermia, la comparsa sia di sonno NREM che di sonno REM è risultata essere inibita. Questi dati mostrano che: a) a due popolazioni di premotoneuroni simpatici sono localizzati nella regione che va dal RVMM(io) al RVMM(fn), una termoregolatoria, tonicamente attiva e vasocostrittoria, l’altra non termoregolatoria, tonicamente inibita e vasodilatatoria; b) anche in una specie che non è va spontaneamente incontro a torpore, l’ipotermia centrale produce effetti elettroencefalografici simili a quelli osservati durante il torpore.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Background/Objectives: Sleep has been shown to enhance creativity, but the reason for this enhancement is not entirely known. There are several different physiological states associated with sleep. In addition to rapid (REM) and non-rapid eye movement (NREM) sleep, NREM sleep can be broken down into Stages (1-4) that are characterized by the degree of EEG slow wave activity. In addition, during NREM sleep there are transient but cyclic alternating patterns (CAP) of EEG activity and these CAPs can also be divided into three subtypes (A1-A3) according to speed of the EEG waves. Differences in CAP ratios have been previously linked to cognitive performances. The purpose of this study was to learn the relationship CAP activity during sleep and creativity. Methods: The participants were 8 healthy young adults (4 women), who underwent 3 consecutive nights of polysomnographic recording and took the Abbreviated Torrance Test for Adults (ATTA) on the 2 and 3rd mornings after the recordings. Results: There were positive correlations between Stage 1 of NREM sleep and some measures of creativity such as fluency (R= .797; p=.029) and flexibility ( R=.43; p=.002), between Stage 4 of Non-REM sleep and originality (R= .779; p=.034) and a global measure of figural creativity (R= .758; p=.040). There was also a negative correlation between REM sleep and originality (R= -.827; p= .042) . During NREM sleep the CAP rate, which in young people is primarily the A1 subtype, also correlated with originality (R= .765; p =.038). Conclusions: NREM sleep is associated with low levels of cortical arousal and low cortical arousal may enhance the ability of people to access to the remote associations that are critical for creative innovations. In addition, A1 CAP activity reflects frontal activity and the frontal lobes are important for divergent thinking, also a critical aspect of creativity.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

La possibilità di indurre stati ipotermici ed ipometabolici come il torpore o l’ibernazione in animali non ibernanti può avere dei risvolti utili nella pratica medica, in quanto permetterebbe di trarre vantaggio dagli effetti benefici dell’ipotermia senza gli effetti compensatori negativi causati dalla risposta omeostatica dell’organismo. Con questo lavoro vogliamo proporre un nuovo approccio, che coinvolge il blocco farmacologico dell’attività dei neuroni nel bulbo rostroventromediale (RVMM), un nucleo troncoencefalico che si è rivelato essere uno snodo chiave nella regolazione della termogenesi attraverso il controllo dell’attività del tessuto adiposo bruno, della vasomozione cutanea e del cuore. Nel nostro esperimento, sei iniezioni consecutive del agonista GABAA muscimolo nel RVMM, inducono uno stato reversibile di profonda ipotermia (21°C al Nadir) in ratti esposti ad una temperatura ambientale di 15°C. Lo stato ipotermico/ipomentabolico prodotto dall’inibizione dei neuroni del RVMM mostra forti similitudini col torpore naturale, anche per quanto concerne le modificazioni elettroencefalografiche osservate durante e dopo la procedura. Come negli ibernati naturali, nei ratti cui viene inibito il controllo della termogenesi si osserva uno spostamento verso le regioni lente delle spettro di tutte le frequenze dello spettro EEG durante l’ipotermia, ed un forte incremento dello spettro EEG dopo il ritorno alla normotermia, in particolare della banda Delta (0,5-4Hz) durante il sonno NREM. Per concludere, questi risultati dimostrano che l’inibizione farmacologica selettiva di un nucleo troncoencefalico chiave nel controllo della termogenesi è sufficiente per indurre uno stato di psuedo-torpore nel ratto, una specie che non presenta stati di torpore spontaneo. Un approccio di questo tipo può aprire nuove prospettive per l’utilizzo in ambito medico dell’ipotermia.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Introduction and Background: Multiple system atrophy (MSA) is a sporadic, adult-onset, progressive neurodegenerative disease characterized clinically by parkinsonism, cerebellar ataxia, and autonomic failure. We investigated cognitive functions longitudinally in a group of probable MSA patients, matching data with sleep parameters. Patients and Methods: 10 patients (7m/3f) underwent a detailed interview, a general and neurological examination, laboratory exams, MRI scans, a cardiovascular reflexes study, a battery of neuropsychological tests, and video-polysomnographic recording (VPSG). Patients were revaluated (T1) a mean of 16±5 (range: 12-28) months after the initial evaluation (T0). At T1, the neuropsychological assessment and VPSG were repeated. Results: The mean patient age was 57.8±6.4 years (range: 47-64) with a mean age at disease onset of 53.2±7.1 years (range: 43-61) and symptoms duration at T0 of 60±48 months (range: 12-144). At T0, 7 patients showed no cognitive deficits while 3 patients showed isolated cognitive deficits. At T1, 1 patient worsened developing multiple cognitive deficits from a normal condition. At T0 and T1, sleep efficiency was reduced, REM latency increased, NREM sleep stages 1-2 slightly increased. Comparisons between T1 and T0 showed a significant worsening in two tests of attention and no significant differences of VPSG parameters. No correlation was found between neuropsychological results and VPSG findings or RBD duration. Discussion and Conclusions: The majority of our patients do not show any cognitive deficits at T0 and T1, while isolated cognitive deficits are present in the remaining patients. Attention is the cognitive function which significantly worsened. Our data confirm the previous findings concerning the prevalence, type and the evolution of cognitive deficits in MSA. Regarding the developing of a condition of dementia, our data did not show a clear-cut diagnosis of dementia. We confirm a mild alteration of sleep structure. RBD duration does not correlate with neuropsychological findings.