Mécanismes de défense immunitaire innée impliqués dans l’hépatite aiguë induite par le virus de l’hépatite murine de type 3

Le virus de l’hépatite murine de type 3 (MHV3) est un excellent modèle animal pour l’étude des différents désordres immunologiques lors d’infections virales. L’hépatite aiguë fulminante induite par ce virus chez la souris susceptible C57BL/6 se caractérise par la présence de plusieurs foyers nécrotiques et inflammatoires dans le foie associée à une immunodéficience en lymphocytes B et T, tuant les souris entre 3 et 5 jours post-infection. L’évolution rapide de cette maladie virale suggère un débalancement dans les mécanismes de l’immunité naturelle sous le contrôle des cellules NK et NK-T et un bris de l’équilibre entre la tolérance hépatique et la réponse inflammatoire. Afin d’élucider les rôles respectifs des différents mécanismes de la défense innée impliqués dans le développement de l’hépatite aiguë, des infections in vivo ont été réalisées chez des souris C57BL/6 avec la souche pathogène L2-MHV3 ou avec des variants du virus MHV3. Ces derniers possèdent des tropismes différents pour les cellules endothéliales sinusoïdales hépatiques et les cellules de Kupffer, tels que les virus faiblement atténué 51.6-MHV3, fortement atténué CL12-MHV3 et non pathogène YAC-MHV3. Ces études in vivo ont montré une diminution des cellules NK spléniques et myéloïdes suite à une infection avec le virus MHV3. Cette chute en cellules NK spléniques reflète un recrutement de ces cellules au niveau du foie. Par contre, les cellules NK se sont avérées permissives à la réplication virale entraînant un processus d’apoptose suite à la formation de syncétia induits par le virus. Les niveaux de recrutement et d’apoptose des cellules NK et NK-T dans le foie reflètent la pathogénicité des variants MHV3 durant les trois premiers jours de l’infection virale bien que les cellules NK recrutées au niveau du foie maintiennent leur activité cytotoxique. L’ajout des IL-12 et IL-18, qui sont normalement diminués lors de l’hépatite aiguë, provoque une production synergique d’IFN-g par les cellules NK, résultant d’une interaction entre l’activation de la voie p38 MAPK et la réplication virale. Par ailleurs, le récepteur viral CEACAM1a (carcinoembryonic antigen cell adhesion molecule 1a) serait essentiel à cette synergie, mais exercerait aussi une action inhibitrice dans la production de l’IFN-g. D’autre part, les niveaux de production des cytokines immunosuppressives IL-10, TGF-b et PGE2, impliquées dans la tolérance hépatique et particulièrement produites par les cellules de Kupffer et les cellules endothéliales sinusoïdales, sont en relation inverse avec le degré de pathogénicité des variants du virus MHV3. Finalement, le virus pathogène L2-MHV3 déclenche la production de cytokines inflammatoires par les macrophages, tels que l’IL-6 et le TNF-a. L’induction de ces cytokines par les macrophages serait indépendante de la présence de la molécule CEACAM1a. Cette stimulation est plutôt reliée à la fixation des particules virales sur des récepteurs TLR2, en association avec les régions riches en héparanes sulfates. Tous ces résultats mettent en évidence de nouveaux mécanismes par lesquels le virus MHV3 peut diminuer l’efficacité des mécanismes de l’immunité naturelle sous le contrôle des cellules NK et NK-T intrahépatiques, suite à une stimulation de l’inflammation résultant du bris de la tolérance hépatique.

Caracterização e validação de anticorpo monoclonal murino anti-Linfócitos B humanos para uso em citometria de fluxo e imunoquímica

Pós-graduação em Pesquisa e Desenvolvimento (Biotecnologia Médica) - FMB

Resposta sorológica de bovinos vacinados contra o Clostridium chauvoei avaliada pelos testes de aglutinação em placa e Elisa

Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

Correlações entre padrões hematológicos, parasitológicos e desempenho animal de ovelhas suplementadas com gordura protegida

The development of populations of gastrointestinal parasites resistant to antihelmintics has led to seeks new alternatives its control. Stimulation of natural immunity by means of animal nutrition has shown promising results in controlling nematodes in sheep. The addition of protected fat sources, containing essential fatty acids, may be an alternative due to many effects, among them, regulation of immunity expression and regulation of the inflammatory response by immune effectors. The aim of this study was to estimate correlations between haematological and parasitological patterns, animal performance through weight and body condition, under the influence of protected fat in ewes. Fifty Santa Ines sheep, in the final third of pregnancy or postpartum, in paddocks of Panicum maximum, received, individually, 200 g per day of concentrate, isonitrogenous and isocaloric diets, with or without the addition of protected fat. In general, except for total leukocytes and eosinophils, almost all of Pearson correlation coefficients of other variables were significant. However, the protected fat, in the amount offered, had no antihelmintic effect.

IgE receptor-positive non-B/non-T cells dominate the production of interleukin 4 and interleukin 6 in immunized mice.

The phenotype and antigenic specificity of cells secreting interleukin (IL) 4, IL-6, and interferon gamma was studied in mice during primary and secondary immune responses. T lymphocytes were the major source of interferon gamma, whereas non-B/non-T cells were the dominant source of IL-4 and IL-6 in the spleens of immunized animals. Cytokine-secreting non-B/non-T cells expressed surface receptors for IgE and/or IgG types II/III. Exposing these cells to antigen-specific IgE or IgG in vivo (or in vitro) "armed" them to release IL-4 and IL-6 upon subsequent antigenic challenge. These findings suggest that non-B/non-T cells may represent the "natural immunity" analogue of CD4+ T helper type 2 cells and participate in a positive feedback loop involved in the perpetuation of T helper type 2 cell responses.

Étude morphologique et physiologique du sang, de l'immunité naturelle et acquise chez quelques poissons Indochinois

This paper deals with a morphological study on blood of some Indochinese freshwater fishes. The study has been split in two parts: one dedicated to compare some fishes' blood and the second part focused on reaction of cells and natural immunity.

Étude du niveau de B Lymphocyte Stimulator (BLyS) et de son impact sur les lymphocytes B en relation avec l’infection et la résistance au virus d’immunodéficience humaine (VIH) chez des travailleuses du sexe au Bénin

L’infection au VIH s’accompagne souvent de dérégulations du compartiment des lymphocytes B qui nuisent à la génération de réponses efficaces. En effet, détectées tôt après l’infection, ces dérégulations perdurent, ne sont pas totalement restaurées par la thérapie, et mènent souvent à des manifestations auto-immunes et lymphomes. Une étude longitudinale de notre groupe, effectuée avec des cellules mononucléées du sang circulant provenant de patients VIH+ avec différents types de progression clinique, a démontré qu’un niveau élevé de BLyS chez des individus VIH+ progresseurs était associé à une dérégulation des fréquences de populations de cellules B avec augmentation de cellules innées de la zone marginale (MZ) présentant des caractéristiques d’immaturité et d’activation. Au contraire, chez des individus VIH+ non-progresseurs avirémiques ou contrôleurs d’élite, les niveaux de BLyS étaient dans la normale et ce sont les fréquences de cellules B MZ plus matures qui étaient diminuées. La résistance au VIH pourrait aussi impliquer le contrôle de BLyS et son impact sur les cellules B. De ce fait, nous avons préalablement recruté une cohorte de travailleuses du sexe (TS) à Cotonou (Bénin) dans laquelle nous avons identifié des femmes qui demeurent séronégatives malgré une exposition soutenue au virus. Nous avons mesuré les niveaux de BLyS dans le sang et dans les lavages cervico-vaginaux (CVL) de TS VIH- et les avons comparés à ceux mesurés chez des TS VIH+ et un groupe contrôle de non-TS VIH- . Nous avons trouvé que les niveaux de BLyS dans le sang et le CVL des TS VIH- étaient inférieurs à ceux des TS VIH+ et des non-TS VIH-. Le niveau d’expression de BLyS à la surface des lymphocytes T, monocytes et cellules dendritiques de TS VIH- était augmenté, mais à un niveau moindre que les TS VIH+. Chez les TS VIH+, les hauts niveaux de BLyS étaient concomitants avec une dérégulation du compartiment B caractérisée par une hyperglobulinémie, une augmentation de la fréquence de populations avec un profil immature/inné et une plus grande proportion de plasmablastes IgG vs IgA. Au contraire, les niveaux inférieurs de BLyS dans le sang des TS VIH- coïncident avec un compartiment B préservé, révélant que les lymphocytes B MZ peuvent être impliqués dans l’immunité naturelle au VIH. Ces résultats démontrent l’importance du contrôle des niveaux de BLyS et du maintien de l’intégrité du compartiment B dans la résistance au VIH.

Étude du niveau de B Lymphocyte Stimulator (BLyS) et de son impact sur les lymphocytes B en relation avec l’infection et la résistance au virus d’immunodéficience humaine (VIH) chez des travailleuses du sexe au Bénin

L’infection au VIH s’accompagne souvent de dérégulations du compartiment des lymphocytes B qui nuisent à la génération de réponses efficaces. En effet, détectées tôt après l’infection, ces dérégulations perdurent, ne sont pas totalement restaurées par la thérapie, et mènent souvent à des manifestations auto-immunes et lymphomes. Une étude longitudinale de notre groupe, effectuée avec des cellules mononucléées du sang circulant provenant de patients VIH+ avec différents types de progression clinique, a démontré qu’un niveau élevé de BLyS chez des individus VIH+ progresseurs était associé à une dérégulation des fréquences de populations de cellules B avec augmentation de cellules innées de la zone marginale (MZ) présentant des caractéristiques d’immaturité et d’activation. Au contraire, chez des individus VIH+ non-progresseurs avirémiques ou contrôleurs d’élite, les niveaux de BLyS étaient dans la normale et ce sont les fréquences de cellules B MZ plus matures qui étaient diminuées. La résistance au VIH pourrait aussi impliquer le contrôle de BLyS et son impact sur les cellules B. De ce fait, nous avons préalablement recruté une cohorte de travailleuses du sexe (TS) à Cotonou (Bénin) dans laquelle nous avons identifié des femmes qui demeurent séronégatives malgré une exposition soutenue au virus. Nous avons mesuré les niveaux de BLyS dans le sang et dans les lavages cervico-vaginaux (CVL) de TS VIH- et les avons comparés à ceux mesurés chez des TS VIH+ et un groupe contrôle de non-TS VIH- . Nous avons trouvé que les niveaux de BLyS dans le sang et le CVL des TS VIH- étaient inférieurs à ceux des TS VIH+ et des non-TS VIH-. Le niveau d’expression de BLyS à la surface des lymphocytes T, monocytes et cellules dendritiques de TS VIH- était augmenté, mais à un niveau moindre que les TS VIH+. Chez les TS VIH+, les hauts niveaux de BLyS étaient concomitants avec une dérégulation du compartiment B caractérisée par une hyperglobulinémie, une augmentation de la fréquence de populations avec un profil immature/inné et une plus grande proportion de plasmablastes IgG vs IgA. Au contraire, les niveaux inférieurs de BLyS dans le sang des TS VIH- coïncident avec un compartiment B préservé, révélant que les lymphocytes B MZ peuvent être impliqués dans l’immunité naturelle au VIH. Ces résultats démontrent l’importance du contrôle des niveaux de BLyS et du maintien de l’intégrité du compartiment B dans la résistance au VIH.

From sabotage to camouflage: viral evasion of cytotoxic T lymphocyte and natural killer cell-mediated immunity

The outcome of a virus infection is strongly influenced by interactions between host immune defences and virus 'anti-defence' mechanisms. For many viruses, their continued survival depends on, the speed of their attach: their capacity to replicate and transmit to uninfected hosts prior to their elimination by an effective immune response. In contrast, the success of persistent viruses lies in their capacity for immunological subterfuge: the evasion of host defence mechanisms by either mutation (covered elsewhere in this issue, by Gould and Bangham, pp. 321-328) or interference with the action of host cellular proteins that are important components of the immune response. This review will focus on the strategies employed by persistent viruses against two formidable host defences against virus infection: the CD8+ cytotoxic T lymphocyte (CTL) and natural killer (NK) cell responses.

Multiple conformational epitopes are recognized by natural and induced immunity to the E7 protein of human papilloma virus type 16 in man

The reactivity of sera from patients with cervical cancer with the E7 protein of human papilloma virus type 16 (HPV16) was estimated using a novel non-radioactive immunoprecipitation assay and four established protein-and peptide-based immunoassays. Six of 14 sera from patients with cervical cancer and 1 of 10 sera from healthy laboratory staff showed repeated reactivity with E7 in at least one assay. Four of the 7 reactive sera were consistently reactive in more than one assay, but only one was reactive in all four assays. Following immunization with E7, 2 of 5 patients with cervical cancer had increased E7-specific reactivity, measurable in one or more assays. No single assay was particularly sensitive for E7 reactivity, or predictive of cervical cancer. Mapping of E7 reactivity to specific E7 peptides was unsuccessful, suggesting that natural or induced E7 reactivity in human serum is commonly directed to conformational epitopes of E7, These results suggest that each assay employed with is study measures a different aspect of E7 reactivity, and that various reactivities to E7 may manifest following HPV infection or immunization. This finding is of significance for monitoring of E7 immunotherapy and for serological screening for cervical cancer. Copyright (C) 2000 S.Karger, AG. Basel.

Transmission immunity in malaria: reflections on the underlying immune mechanisms during natural infections and following artificial immunization

Malaria transmission-blocking immunity has been studied in natural malaria infections in man, during infections in animals and following artificial immunization of animals with sexual stage malaria parasites. Effective immunity, which prevents infectivity of a malarial infection to mosquitoes, has been observed under all of these circumstances. Two general types of effector mechanism have been identified. One is an antibody mediated mechanism which acts against the extracellular sexual stages of the parasite within the midgut of a blood feeding mosquito. The other is a cytokine mediated mechanism which inactivates the gametocytes of the parasites while in the circulation of the vertebrate host. Both effects have been observed during natural infections and following artificial immunization. The basis of induction of transmission-blocking immunity, including the nature of the memory for such immunity, however, may be very different in different host/parasite systems and during natural infection of following artificial immunization. Following artificial immunization a strong immune memory for transmission blocking immunity has been observed in animal systems. By contrast, following natural infections in man immune memory for transmission blocking immunity has been found to be weak and short lived if it occurs at all. It is suggested that the immunogens which induce natural transmission blocking immunity may be CD4+ independent.

Balancing immunity and tolerance: genetic footprint of natural selection in the transcriptional regulatory region of HLA-G

Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

Interaction between conventional dendritic cells and natural killer cells is integral to the activation of effective antiviral immunity

Dendritic cells (DCs) regulate various aspects of innate immunity, including natural killer (NK) cell function. Here we define the mechanisms involved in DC - NK cell interactions during viral infection. NK cells were efficiently activated by murine cytomegalovirus ( MCMV) - infected CD11b(+) DCs. NK cell cytotoxicity required interferon-alpha and interactions between the NKG2D activating receptor and NKG2D ligand, whereas the production of interferon-gamma by NK cells relied mainly on DC-derived interleukin 18. Although Toll-like receptor 9 contributes to antiviral immunity, we found that signaling pathways independent of Toll-like receptor 9 were important in generating immune responses to MCMV, including the production of interferon-alpha and the induction of NK cell cytotoxicity. Notably, adoptive transfer of MCMV-activated CD11b(+) DCs resulted in improved control of MCMV infection, indicating that these cells participate in controlling viral replication in vivo.

Trypanosoma cruzi: Effects of social stress in Calomys callosus a natural reservoir of infection

Social environment can represent a major source of stress affecting cortisol and/or corticosterone levels, thereby altering the immune response. We have investigated the effects of social isolation on the development of Trypanosoma cruzi infection in female Calomys callosus, a natural reservoir of this protozoan parasite. Animals were divided in groups of five animals each. The animals of one group were kept together in a single cage. In a second group, four females were kept together in a cage with one male. In the final group, five individuals were kept isolated in private cages. The isolated animals showed body weight reduction, decreased numbers of peritoneal macrophages, lower global leucocytes counts, smaller lytic antibody percentage and a significantly higher level of blood parasites compared to the other animals. Their behavior was also altered. They were more aggressive than grouped females, or females exposed to the presence of a male. These results suggest that isolation creates a distinct social behavior in which immunity is impaired and pathogenesis is enhanced. (C) 2008 Elsevier Inc. All rights reserved.

Cytomegalovirus evasion of natural killer cell responses

Natural killer (NK) cells are an important component of the innate cellular immune system. They are particularly important during the early immune responses following virus infection, prior to the induction of cytotoxic T cells (CTL). Unlike CTL, which recognize specific peptides displayed on the surface of cells by class I MHC, NK cells respond to aberrant expression of cell surface molecules, in particular class I MHC, in a non-specific manner. Thus, cells expressing low levels of surface class I MHC are susceptible to recognition by NK cells, with concomitant triggering of cytolytic and cytokine-mediated responses. Many viruses, including the cytomegaloviruses, downregulate cell surface MHC class I: this is likely to provide protection against CTL-mediated clearance of infected cells, but may also render infected cells sensitive to NK-cell attack. This review focuses upon cytomegalovirus-encoded proteins that are believed to promote evasion of NK-cell-mediated immunity. The class I MHC homologues, encoded by all cytomegaloviruses characterised to date, have been implicated as molecular 'decoys', which may mimic the ability of cellular MHC class I to inhibit NK-cell functions. Results from studies in vitro are not uniform, but in general they support the proposal that the class I homologues engage inhibitory receptors from NK cells and other cell types that normally interact with cellular class I. Consistent with this, in vivo studies of murine cytomegalovirus indicate that the class I homologue is required for efficient evasion of NK-cell-mediated clearance. Recently a second murine cytomegalovirus protein, a C-C chemokine homologue, has been implicated as promoting evasion of NK and T-cell-mediated clearance in vivo.