996 resultados para Mots-clés : argumentation
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Rle du gnotype 3 du virus de l'hpatite C dans la progression de la fibrose hpatique, une revue systmatique avec mta-analyse. On estime 170 millions le nombre de personnes atteintes d'hpatite C chronique dans le monde. La principale consquence de cette maladie est la fibrose du foie, qui volue plus ou moins rapidement, pour aboutir au dveloppement d'une cirrhose et/ou d'un hpatocarcinome. Certains des facteurs acclrateurs de la fibrose, comme l'ge avanc au moment de l'infection, le sexe masculin, la consommation d'alcool, sont bien connus. On a longtemps considr que les six diffrents gnotypes viraux n'influenaient pas la progression de la fibrose. Des tudes rcentes ont cependant suggr que certains gnotypes, en particulier ie gnotype 3, pouvaient entraner une fibrose plus rapide. Le but de ce travail de thse tait de dterminer l'aide d'une mta-analyse le rle du gnotype viral dans la progression de la fibrose dans l'infection chronique au virus de l'hpatite C. Les tudes ont t slectionnes dans la littrature mdicale partir d'une srie de mots-clés. Le degr de fibrose a t estim par biopsie, en utilisant le score Metavir. Deux types d'tudes ont dcrits de manire diffrente la dure d'infection. Les premires ont calcul la progression de la fibrose depuis le moment estime de l'infection ( tudes avec une biopsie ), les secondes ont exprims cette dure comme tant l'intervalle entre deux biopsies ( tudes avec deux biopsies ). L'analyse a permis d'identifier 8 tudes avec une biopsie pour un collectif total de 3182 patients ainsi que 8 tudes avec deux biopsies pour un collectif de 896 patients. Dans une mta-analyse de type random effect , le rapport de cote pour l'association du gnotype 3 avec une fibrose acclre est de 1.52 (95% IC 1.12-2.07, p=0.007) pour les tudes une biopsie. Pour les tudes deux biopsies, le rapport de cote pour cette association est de 1.37 (95% IC 0.87-2.17, P=0.17). Cette tude montre que les patients avec une hpatite C chronique due au gnotype 3 ont une progression de fibrose plus rapide que ceux qui sont infects par les autres gnotypes. Alors que la mta-analyse des tudes avec une biopsie est clairement significative, celle des tudes avec deux biopsies est au-dessous du seuil de significativit. Les tudes deux biopsies peuvent tre limites par plusieurs facteurs, comprenant un biais d'indication (seuls les patients voluant rapidement vers la cirrhose ont plus de risque d'avoir une deuxime biopsie), une dure d'observation trs courte (5 annes compare 13 annes pour les tudes 2 biopsies), et un nombre de patient limit (896 pour le tudes 2 biopsies compar 3182 pour les tudes 1 biopsie). Impact d'un programme de vaccination sur l'immunit contre l'hpatite Β dans une clinique suisse du VIH Le virus de l'hpatite Β cause une infection aige dont la symptomatologie varie d'une prsentation subclinique une progression fulminante. Dans une minorit de cas, l'infection aigiie est suivie d'une infection chronique pouvant voluer vers une cirrhose hpatique et/ou un hpatocarcinome. La prvalence de l'hpatite Β aigu et chronique chez les personnes vivant avec le virus d'immunodficience humaine (VIH) est suprieure celle de la population gnrale. Par ailleurs la co-infection avec le virus du VIH entraine une progression plus rapide de l'hpatite B. Ds lors, l'immunit pour le virus de l'hpatite Β reprsente un facteur primordial de prvention dans la population infecte par le virus de l'HIV. Bien que l'administration d'un vaccin contre l'hpatite Β soit particulirement recommande chez tous les individus infects par le VIH, la couverture vaccinale dans cette population est souvent insuffisante. Le but de cette tude tait de dterminer l'tat d'immunisation contre le virus de l'hpatite Β dans la population infecte par le VIH de la cohorte Suisse HIV et d'analyser l'efficacit d'un programme de vaccination administr par le personnel soignant. L'immunit avant et aprs intervention dans notre centre a t compare aux autres centres de la cohorte HIV en Suisse. L'immunit pour le centre d'intervention a pass de 32% avant intervention 76% aprs intervention alors que pour les autres centres, l'immunit n'a progress que de 33% 39% dans le mme laps de temps (n=2712, P=0.001). Cette tude montre qu'un contrle systmatique de l'immunit par du personnel soignant augmente de manire significative l'immunit pour le vaccin de l'hpatite Β dans la population HIV.
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Etude critique de Charles Larmore, Modernit et morale (Paris, PUF, 1993). Cet article prsente et discute le projet de son auteur de dfendre l'ide d'une morale pragmatiste et intuitionniste . Restituant la position de l'auteur, il expose les arguments en faveur d'une conception pragmatiste de la vrit morale et ceux en faveur du recours l'intuition pour dcouvrir le contenu de nos obligations morales. Dans une brve note critique finale, il suggre que le pragmatisme semble peu mme d'chapper tout fait au reproche de relativisme.
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Riassunto Il presente studio verte sull'analisi del voto relativo all'iniziativa popolare 'contro l'immigrazione di massa' del 9 febbraio 2014. In particolare, l'analisi si concentra sul voto avvenuto nel Ticino, il cantone svizzero in cui l'iniziativa ha avuto maggiore sostegno. Lo studio si avvalso di un'inchiesta d'opinione rappresentativa realizzata dall'Osservatorio della vita politica regionale dell'Universit di Losanna presso 1.429 cittadini ticinesi nei giorni successivi allo scrutinio. Dopo una contestualizzazione del voto del 9 febbraio rispetto alla storia delle votazioni sui temi di politica estera e migratoria, l'analisi si concentrata sulla partecipazione al voto. Il ricorso a tre modelli interpretativi (delle risorse, della competenza e della mobilitazione) ha permesso di mostrare come il voto del 9 febbraio sia caratterizzato in particolare modo dal senso del dovere, dall'interesse per la politica e dal legame di partito. L'analisi dell'orientamento di voto evidenzia l'influenza delle dimensioni economiche, politiche, identitarie, e soprattutto, alla stregua di altri voti nel passato recente di questo cantone, una forte tensione tra centro e periferia. Dall'analisi del voto del 9 febbraio emerge un forte timore che vede nel Ticino una 'doppia periferia', verso Berna e in relazione alla vicina Lombardia. Parole chiave: iniziativa popolare, partecipazione, orientamento di voto, centro-periferia. Rsum Cette tude porte sur l'analyse du vote sur l'initiative populaire 'contre l'immigration de masse' du 9 fvrier 2014 et, plus prcisment, sur le vote qui s'est droul au Tessin, canton suisse dans lequel l'initiative a obtenu le plus large soutien. L'tude a t mene l'aide d'une enqute d'opinion reprsentative ralise par l'Observatoire de la vie politique rgionale de l'Universit de Lausanne auprs de 1.429 citoyens tessinois dans les jours suivant le scrutin. Aprs une contextualisation du vote du 9 fvrier par rapport l'histoire des votations sur les thmes de la politique trangre et de l'immigration, l'analyse a port sur la participation au vote. ce propos, l'utilisation de trois modles explicatifs (des ressources, de la comptence et de la mobilisation) a permis de dvoiler que le vote a t caractris plus particulirement par le sens du devoir (habitus du vote), par l'intrt pour la politique et par le lien avec un parti. L'analyse de l'orientation du vote montre l'influence des aspects conomiques, politiques et identitaire ainsi que, l'instar d'autres votations rcemment passes dans le canton italophone, des raisons qui mettent en vidence une vision contraste du Tessin et notamment le risque de devenir une 'double priphrie' par rapport Berne et la Lombardie. Mots-clés: initiative populaire, participation, choix du vote, centre-priphrie. Zusammenfassung Die vorliegende Studie analysiert das Abstimmungsverhalten anlsslich der eidgenssischen Volksinitiative 'Gegen Masseneinwanderung' vom 9. Februar 2014. Die Analyse beschrnkt sich auf die Abstimmung im Kanton Tessin, wo die Initiative am strksten untersttzt wurde. Die Studie wurde vom Observatorium des regionalen politischen Lebens der Universitt Lausanne durchgefhrt und basiert auf einer reprsentativen Umfrage, bei welcher 1429 Brger des Kantons Tessin in den Tagen nach der Abstimmung teilnahmen. Zunchst wird die Abstimmung vom 9. Februar in Bezug auf die Geschichte verschiedener anderer Abstimmungen zum Thema Aussen- und Immigrationspolitik kontextualisiert. Die Analyse analysiert dann als erstes die Wahlbeteiligung: Der Gebrauch von drei Erklrungsmodellen (Ressourcen, Kompetenz und Mobilisierung) zeigt auf, dass der Entscheid, an der Abstimmung vom 9. Februar berhaupt teilzunehmen, vor allem von Pflichtbewusstsein, politischem Interesse und Parteibindung geprgt war. Das Abstimmungsverhalten selber war dann von konomischen und politischen Faktoren, von der eigenen Identitt sowie insbesondere - und wie auch schon andere Abstimmungen in der jngsten Vergangenheit des italienisch-sprechenden Kantons -von einer grossen Angst geprgt, dass das Tessin eine 'doppelte Peripherie' zwischen Bern und der Lombardei werden knnte. Stichwrter: Volksinitiative, Teilnahme, Abstimmungsverhalten, Zentrum-Peripherie Abstract This study focuses on the analysis of the federal vote on the popular initiative 'against mass immigration' of 9 February 2014. More precisely, the analysis focuses on the vote that took place in Ticino, the Swiss canton in which the popular initiative has received the widest support. The study was carried out by the Research Observatory for Regional Politics at the University of Lausanne using a representative survey among 1.429 citizens of Ticino during the days following the vote. After a contextualization of the vote of 9 February with respect to the history of referenda about foreign policy and immigration issues, the analysis first discusses voter turnout. In this regard, the use of three explanatory models (resources, expertise and mobilisation) reveals that participation in the vote of 9 February was especially characterized by one's sense of duty, political interest, and links with a political party. The decision how to vote was then influenced by economic, political and identity factors as well as - like other votes in the recent past in the Italian-speaking canton - the particular fear that Ticino would become a 'double periphery' vis--vis both Berne and Lombardy. Keywords: popular initiative, participation, vote, centre-periphery.
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La thrombose veineuse superficielle (TVS) se caractrise cliniquement par un cordon indur, rouge, chaud et douloureux rsultant d'un processus inflammatoire et de la prsence d'un thrombus entranant l'occlusion d'une veine superficielle. La TVS des membres infrieurs est le plus souvent considre comme relativement bnigne et habituellement traite par antiinflammatoires et compression lastique. Cependant, la TVS peut tre associe d'autres tableaux pathologiques tels la thrombose veineuse profonde requerrant dans certains cas des investigations complmentaires. Mots-clés:
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Rsum - Les cannabinodes contenus dans la plante de cannabis ont un double usage et possdent des proprits opposes suivant les circonstances et les doses employes. Les cannabinodes, essentiellement drogue rcrative ou d'abus pourraient, pour certains d'entre eux, devenir des mdicaments. Selon les conditions d'utilisation, ils peuvent tre neurotoxiques ou neuroprotecteurs, carcinognes ou anticancreux, hyper-mtiques ou antimtiques, pro-inflammatoires ou anti-inflammatoires. . . Les techniques de culture sous serre indoor ainsi que la slection de varits de cannabis fort potentiel de production ont conduit un accroissement notable des taux de THC. Le cannabis est la drogue illgale la plus frquemment consomme en Suisse et ailleurs dans le monde occidental. Environ la moiti des jeunes ont dj expriment le cannabis. Environ 10 % des consommateurs le fument quotidiennement et en sont devenus dpendants. Un tiers de ces usagers peut tre considr comme chroniquement intoxiqu. Le THC, la principale substance psychoactive du cannabis, interagit avec le systme endocannabinode . Ce systme est compos de rcepteurs cellulaires, de ligands endognes et d'un dispositif complexe de synthse, de dgradation, de rgulation et de messagers intra-cellulaires. Le systme endocannabinode joue un rle cl dans le rglage fin du systme nerveux. Les endocannabinodes rgulent la mmorisation, l'apprentissage moteur et la plasticit des liaisons nerveuses. dose psychoactive, le THC rduit les performances psychomotrices et neurocognitives. Les facults d'apprentissage et de mmorisation sont diminues. Le risque d'tre responsable d'un accident de circulation est augment aprs prise de cannabis, et ceci d'autant plus que de l'alcool aura t consomm paralllement. l'exception des jeunes enfants, la consommation de cannabis n'entrane pas de risque potentiel d'intoxication mortelle. Toutefois, le cannabis pourrait agir comme facteur dclenchant d'accident cardiovasculaire chez de rares individus prdisposs. Les individus jeunes, et/ou vulnrables ont un risque significativement plus lev de dvelopper une psychose l'ge adulte ou de devenir dpendant au cannabis. Des tudes pidmiologiques ont montr que le risque de dvelopper une schizophrnie l'ge adulte tait augment pour les consommateurs de cannabis et ceci d'autant plus que l'ge de dbut de consommation tait prcoce. Il en va de mme pour le risque de dpression. Les troubles respiratoires pourraient tre exacerbs par la prise de cannabis. Les femmes enceintes et celles qui allaitent ne devraient pas consommer de cannabis car le THC traverse la barrire hmato-placentaire, en outre, il se concentre dans le lait maternel. La priode de la vie la plus sensible aux effets nfastes du cannabis correspond celle allant du foetus l'adolescent. Le systme endocannabinode sur lequel agit le THC serait en effet un acteur majeur orchestrant le dveloppement des rseaux neuronaux dans le cerveau immature. La prise concomitante d'autres psychotropes comme l'alcool, les benzodiazpines ou la cocane conduit des renforcements mutuels de leurs effets dltres. De plus, il a t montr l'existence d'une sensibilit croise pour la majorit des psychotropes qui agissent sur le systme de la rcompense, le cannabis y compris, ce qui augmente ainsi le risque de pharmacodpendance. La prise rgulire de doses leves de cannabis entrane l'apparition d'une tolrance et de symptmes de sevrage discrets l'arrt de la consommation. part les effets ngatifs mentionns auparavant, le cannabis possde des proprits mdicales originales qui sont l'objet d'tudes attentives. Plusieurs cannabinodes mineurs naturels ou synthtiques, comme l'acide ajulmique, pourraient trouver un jour une place dans la pharmacope. En usage thrapeutique, des varits particulires de cannabis sont prfres, par exemple celles riches en cannabidiol non psychoactif. Le mode d'administration diffre de celui utilis en mode rcratif. Par exemple, la vaporisation des cannabinodes basse temprature est prfre l'inhalation du joint
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Introduction: L'unit d'Assistance Pharmaceutique de la Pharmacie des HUG fonctionne comme centre d'information sur les mdicaments et gre des informations mises disposition sur le web. Celles-ci sont destines prioritairement au personnel soignant des HUG et accessibles sur le site intranet/Internet (http://www.hcuge.ch/Pharmacie), mis en service en 1998. L'objectif de ce travail tait d'valuer la qualit de l'information du site intranet/Internet et d'y apporter les amliorations ncessaires. Mthode: Le site intranet/Internet de la pharmacie des HUG a t valu en automne 2004 l'aide de 2 outils : NetScoring : grille d'valuation de la qualit de l'information de sant sur Internet (http://www.chu-rouen.fr/netscoring/). Elle comporte 49 critres rpartis en 8 catgories. Chaque critre est not sur une chelle de 5 occurrences puis pondr selon son importance (multiplication par 3 si le critre est essentiel, par 2 s'il est important ou par 1 s'il est mineur). Analyse AMDEC : mthode permettant de squencer un processus et d'en Analyser les Modes de Dfaillance, leur Effet et leur Criticit (Qual Saf Health Care 2005 :14(2);93-98). Un score est attribu chaque mode de dfaillance identifi en terme de frquence, de svrit et de dtectabilit. La multiplication des 3 scores fournit un rsultat global de criticit (indice de criticit IC, max. 810), permettant de hirarchiser les risques. Rsultats: Etat des lieux NetScoring : La qualit globale du site intranet/Internet tait bonne (202 pts/312). Les points forts concernaient la pertinence et l'utilit du site, la qualit du contenu, du moteur de recherche et du design, la rapidit de chargement du site, la slection des liens externes proposs et le respect du secret mdical. Les faiblesses rsidaient dans l'absence de politique de mise jour rgulire, d'annotation systmatique de l'tat d'actualisation des documents, d'un comit ditorial et scientifique, de mots-clés en anglais et d'une liste permettant l'identification des auteurs. Analyse AMDEC : Quatre catgories (cration du document, conversion, structure du site et publication du document) et 19 modes de dfaillances ont t caractriss. Trois modes de dfaillance taient associs un IC important: erreurs lors de la cration d'un document (IC 256), information inadquate car pratique non valide ou recommandation non gnralisable (IC 147) et absence de relecture aprs la conversion du document en format publiable (ex : PDF) (IC 144). Mesures correctives: Une procdure standard (SOP) a t labore pour la gestion du site intranet/Internet. Le format standard des informations (initiales de l'auteur, dates de cration et de mise jour, logo de la pharmacie), la validation et la politique de mise jour des documents ainsi que la procdure d'archivage y sont clairement dfinis. Une fiche de suivi accompagnant chaque document a t cre pour la traabilit de toutes les modifications effectues et la frquence de rvision respecter. Discussion et conclusion Cette tude a permis de dterminer et de quantifier les points critiques amliorer sur le site intranet/Internet de la Pharmacie des HUG. Les mesures correctives entreprises doivent permettre d'amliorer les principales faiblesses et dfaillances mises en vidence. La mise en place d'un comit ditorial et scientifique devra tre value l'avenir. Le NetScoring et l'analyse AMDEC sont des outils utiles pour l'valuation et l'amlioration continue de la qualit d'un site Internet, sous rserve d'une interprtation critique des rsultats obtenus avant la mise en place de mesures correctives. Malgr une approche totalement diffrente, ces outils ont permis de mettre en vidence des lacunes similaires.
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Cet article est la seconde partie d'une srie de quatre consacre aux rsultats d'une veille bibliographique sur la surveillance biologique de l'exposition aux produits chimiques en milieu de travail (SBEPC MT). Alors que la prcdente partie prsentait les objectifs et l'organisation de la veille, cette partie ainsi que la partie 3 vont donc prsenter une vue d'ensemble de la base de donnes en fonction de l'indexation des articles analyss par diffrents mots cls.
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Rsum Contexte: Bon nombre d'tudes pidmiologiques concernant les premires crises comitiales ont t effectues principalement sur des populations gnrales. Cependant, les patients admis dans un hpital peuvent prsenter des lments cliniques diffrents. Nous avons donc men une tude prospective auprs de sujets dans une population hospitalire ayant subi une premire crise d'pilepsie, afin d'tudier leur pronostic et le rle des examens complmentaires (examen neurologique, imagerie crbrale, examens sanguins, EEG) dans le choix de l'administration d'une mdication antipileptique. Mthodes : Sur une priode d'une anne, nous avons suivi 177 patients adultes, admis conscutivement, ayant prsent une crise d'pilepsie dont l'valuation aigu a t effectue dans notre hpital. Pendant 6 mois, nous avons pratiqu pour chaque patient un suivi du traitement antipileptique, des rcidives de crises et d'un ventuel dcs. Rsultats : L'examen neurologique tait anormal dans 72.3% des cas, l'imagerie crbrale dans 54.8% et les examens sanguins dans 57.1%. L'EEG a montr des lments pileptiformes dans 33.9% des cas. L'tiologie la plus frquemment reprsente tait constitue par des intoxications. Un traitement antipileptique a t prescrit chez 51% des patients. 31.6% des sujets suivis six mois ont subi une rcidive ; la mortalit s'est leve 17.8%. Statistiquement, l'imagerie crbrale, l'EEG et l'examen neurologique taient des facteurs prdictifs indpendants pour l'administration d'antipileptiques, et l'imagerie crbrale le seul facteur associ au pronostic. Conclusions : Les patients valus en aigu dans un hpital pour une premire crise comitiale prsentent un profil mdical sous-jacent, qui explique probablement leur mauvais pronostic. L'imagerie crbrale s'est avre tre le test paraclinique le plus important dans la prvention du traitement et du pronostic. Mots-clés : premire crise d'pilepsie, tiologie, pronostic, rcidive, mdication antipileptique, population hospitalire Summary Background: Epidemiological studies focusing on first-ever seizures have been carried out mainly on community based populations. However, since hospital populations may display varying clinical features, we prospectively analysed patients with first-ever seizure in a hospital based community to evaluate prognosis and the role of complementary investigations in the decision to administer antiepileptic drugs (AED). Methods: Over one year, we recruited 177 consecutive adult patients with a first seizure acutely evaluated in our hospital. During six months' follow-up data relating to AED treatment, recurrence of seizures and death were collected for each patient. Results:. Neurological examination was abnormal in 72.3%, neuroimaging in 54.8% and biochemical tests in 57.1%. Electroencephalogram (EEG) showed epileptiform features in 33.9%. Toxicity represented the most common aetiology. AED was prescribed in 51% of patients. Seizure recurrence at six months involved 31.6% of patients completing the follow-up; mortality was 17.8%. Statistical analysis showed that brain CT, EEG and neurological examination are independent predictive factors for AED administration, but only CT scan is associated with outcome. Conclusions: Patients evaluated acutely for first- ever seizure in a hospital setting have severe underlying clinical conditions apparently related to their relatively poor prognosis. Neuroimaging represents the most important paraclinical test in predicting both treatment administration and outcome.
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Linterculturel est un concept souvent partag mais rarement dfini dans la recherche alors que ses comprhensions, interprtations et applications sont varies, ce qui mne des malentendus et des positionnements pistmologiques et mthodologiques ambigus. En parallle, de nombreuses critiques et propositions de rorientations de la notion voient le jour. Nous entendons faire le point sur la notion et son intgration potentielle dans lenseignement de la communication interculturelle (ECI). Notre tude se base sur lanalyse de six groupes focaliss denseignants (-chercheurs) impliqus dans lenseignement de linterculturel du niveau suprieur en Finlande, pays du nord de lEurope. Nous avons recours aux paradigmes postmodernes et aux sciences du langage (analyse du discours inspire dauteurs franais, et plus particulirement de lcole franaise de la deuxime gnration (les thories de lnonciation (Kerbrat-Orecchioni, 2002 ; Marnette, 2005) et une approche du dialogisme inspire par Bakhtine (1977))). Ces mthodes permettent de mettre en avant la complexit identitaire en posant lhtrognit du discours comme principe, cest--dire quelles considrent que tout discours inclut la voix de lautre. Reprer la prsence de ces voix dans les discours des enseignants/chercheurs nous a permis de dmontrer comment celles-ci participaient la construction de leur identit pendant linteraction. Nous avons pu observer comment les relations entre ces interactions verbales donnaient lieu des instabilits (contradictions, omissions), dont ltude nous a aide dduire leur(s) faon(s) de concevoir linterculturel. Les discours analyss rvlent a) que la dfinition de linterculturel est partage sans tre perue de la mme manire et b) que les diffrentes reprsentations du concept peuvent varier dans le discours dun mme enseignant, mettant en vidences des contradictions qui posent problme sil sagit de communiquer un savoir-tre aux apprenants. Nous nous sommes efforce de trouver la place dun interculturel renouvel parmi ces discours et de dissocier limage de lducation interculturelle qui est promue en Finlande de ce qui est propos en ralit : les changements actuels semblent avoir un minimum dimpact sur la faon dont les enseignants traitent linterculturel. Nous nous demandons alors comment lEtat finlandais peut promouvoir un enseignement interculturel cohrent sans proposer aux enseignants/chercheurs une formation qui leur permettrait de reconnaitre les diverses diversits impliques par linterculturel. Mots cls : Communication interculturelle, diversit, culture, enseignement suprieur finlandais.
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Le Reseau de recherche E-Inclusion a pour but de permettre a tous les Canadiens dacceder au contenu informationnel de documents audiovisuels. Le thme 3 du projet, Audiovision interactive et adaptable, avait pour but d'offrir des lignes directrices l'intention de producteurs de films et d'missions de tlvision concernant le contenu de textes d'audiovision, et de mesurer l'utilit potentielle, pour la production de textes d'audiovision partir de mots-clés gnrs dans d'autres contextes.
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[franais] Lobjectif de cette recherche est danalyser lorganisation interne dune firme de sondage sous langle des sphres du milieu de travail telles quidentifies par Blanger, Giles et Murray (2004), soient : la gestion de la production, lorganisation du travail et la relation lemploi. Plus spcifiquement, nous chercherons savoir comment se comporte la firme enqute face la gestion de la flexibilit organisationnelle et quel est limpact de celle-ci sur les trois sphres du travail. Lanalyse utilise la mthodologie de ltude de cas et fait appel divers types de matriaux : des observations ponctuelles, des entrevues informelles et les bases de donnes administratives ainsi que les rapports dvaluation des entrevues tlphoniques effectues par les intervieweurs. De mme, lanalyse des rsultats utilise la fois des mthodes plus classiques telles que les corrlations ainsi que des reprsentations graphiques et des analyses qualitatives. Lanalyse permet de reprer une logique de fonctionnement luvre dans les diffrentes sphres de lemploi : limportante standardisation des processus de travail (dans le champ de la gestion de la production), la rduction des marges de manuvre (dans le champ de lorganisation du travail) et la non reconnaissance de lexpertise des intervieweurs (dans le champ de la relation lemploi). Les contradictions repres dans lanalyse, entre les sphres de lemploi et les objectifs de flexibilit, montrent que les structures mises en place bloquent, dans une certaine mesure, la capacit dinitiative et dadaptation que la flexibilit exige. La recherche a montr que ce quon demande aux intervieweurs est la fois le reflet des exigences de la flexibilit, tel que constat dans ce mmoire, mais aussi, des exigences sociales face la mthodologie de sondage. Tout porte dduire que celles-ci peuvent engendrer un plafonnement de la performance des employs. Mots-clés : centres dappels, intervieweurs, firmes de sondage, flexibilit organisationnelle, gestion de la production, organisation du travail, relation lemploi, travail motionnel.
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Les maladies cardiovasculaires (MCV) sont la principale cause de dcs dans les pays occidentaux et constituent la principale complication associe au diabte. La lipoprotine lipase (LPL) est une enzyme cl du mtabolisme des lipides et est responsable de l'hydrolyse des lipoprotines riches en triglycrides (TG). Plusieurs tudes ont dmontr que la LPL scrte par les macrophages dans la paroi artrielle est pro-athrognique. La dysfonction endothliale caractrise les stades prcoces du processus athrosclrotique. Il a t observ quun rcepteur nouvellement identifi des lipoprotines de basse densit oxydes (LDLox), le rcepteur de type lectine des LDLox (LOX-1), est fortement exprim dans les lsions athrosclrotiques humaines et dans laorte de rats diabtiques, suggrant un rle cl de LOX-1 dans la pathognse de lathrosclrose diabtique. Au vu du rle potentiel de la LPL macrophagique et du LOX-1 dans lathrosclrose associe au diabte de type 2, nous avons valu la rgulation de ces deux molcules pro-athrogniques par des facteurs mtaboliques et inflammatoires augments dans le diabte, soit la leptine, lacide linolique (LA) et la protine C-ractive (CRP). Nos rsultats dmontrent que : 1) Dans les cellules endothliales aortiques humaines (HAECs), LA augmente lexpression protique de LOX-1 de faon temps- et dose-dpendante; 2) La pr-incubation de HAECs avec des antioxydants et des inhibiteurs de la NADPH oxydase, de la protine kinase C (PKC) et du facteur nuclaire-kappa B (NF-kB), inhibe leffet stimulant de LA sur lexpression protique de LOX-1; 3) Dans les HAECs traites avec LA, on observe une augmentation dexpression des isoformes classiques de la PKC; 4) LA augmente de manire significative lexpression gnique de LOX-1 ainsi que la liaison des protines nuclaires extraites des HAECs la squence rgulatrice NF-kB prsente dans le promoteur du gne de LOX-1; 5) LA augmente, via LOX-1, la captation des LDLox par les cellules endothliales. Pris dans leur ensemble, ces rsultats dmontrent que LA augmente lexpression endothliale de LOX-1 in vitro et appuient le rle cl de LA dans la dysfonction endothliale associe au diabte. Au vu de nos tudes antrieures dmontrant quune expression accrue de LPL macrophagique chez les patients diabtiques de type 2 et que laugmentation de facteurs mtaboliques dans cette maladie, soit lhomocystine (Hcys), les acides gras et les produits terminaux de glycation (AGE), accroissent lexpression de la LPL macrophagique, nous avons par la suite dtermin leffet, in vitro, de deux autres facteurs mtaboliques et inflammatoires surexprims dans le diabte, soit la leptine et la CRP, sur lexpression de la LPL macrophagique. Les concentrations plasmatiques de leptine sont leves chez les patients diabtiques et sont associes un accroissement des risques cardiovasculaires. Nous avons dmontr que : 1) Dans les macrophages humains, la leptine augmente lexpression de la LPL, tant au niveau gnique que protique; 2) Leffet stimulant de la leptine sur la LPL est aboli par la pr-incubation avec un anticorps dirig contre les rcepteurs la leptine (Ob-R), des inhibiteurs de la PKC et des antioxydants; 3) La leptine augmente lexpression membranaire des isoformes classiques de la PKC et la diminution de lexpression endogne de la PKC, abolit leffet de la leptine sur lexpression de la LPL macrophagique; 4) Dans les macrophages murins, la leptine augmente le taux de synthse de la LPL et augmente la liaison de protines nuclaires la squence protine active-1 (AP-1) du promoteur du gne de la LPL. Ces observations supportent la possibilit que la leptine puisse reprsenter un facteur stimulant de la LPL macrophagique dans le diabte. Finalement, nous avons dtermin, in vitro, leffet de la CRP sur lexpression de la LPL macrophagique. La CRP est une molcule inflammatoire et un puissant prdicteur dvnements cardiovasculaires. Des concentrations leves de CRP srique sont documentes chez les patients diabtiques de type 2. Nous avons dmontr que : 1) Dans les macrophages humains, la CRP augmente lexpression de la LPL au niveau gnique et protique et la liaison de la CRP aux rcepteurs CD32 est ncessaire pour mdier ses effets; 2) La pr-incubation de macrophages humains avec des antioxydants, des inhibiteurs de la PKC et de la protine kinase mitognique active (MAPK), prvient linduction de la LPL par la CRP; 3) La CRP augmente lactivit de la LPL, la gnration intracellulaire despces radicalaires oxygnes (ROS), lexpression disoformes classiques de la PKC et la phosphorylation des kinases extracellulaires rgules 1/2 (ERK 1/2); 4) Les macrophages murins traits avec la CRP dmontrent une augmentation de la liaison des protines nuclaires la squence AP-1 du promoteur du gne de la LPL. Ces donnes suggrent que la LPL puisse reprsenter un nouveau facteur mdiant les effets dltres de la CRP dans la vasculopathie diabtique. Dans lensemble nos tudes dmontrent le rle cl de facteurs mtaboliques et inflammatoires dans la rgulation vasculaire de la LPL et du LOX-1 dans le diabte. Nos donnes suggrent que la LPL et le LOX-1 puissent reprsenter des contributeurs cl de lathrognse acclre associe au diabte chez lhumain. Mots-clés : athrosclrose, maladies cardiovasculaires, diabte de type 2, macrophage, LPL, cellules endothliales, LOX-1, stress oxydatif, leptine, LA, CRP.
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Nous nous sommes intresss lanalyse et la mise jour dune typologie de laide reue par les personnes ges de 65 ans et plus vivant domicile. Cette tude secondaire sest base sur les donnes recueuillies dans deux milieux francophones, Hochelaga-Maisonneuve (HM) et Moncton (MCT). La collecte de donnes avait t faite par lentremise dun questionnaire administr par entrevue face face. Les deux objectifs, de cette thse sont : 1) tablir une typologie des rseaux daide, rsultant de la combinaison des sources daide et des tches accomplies ; 2) Identifier les principaux dterminants dappartenance aux rseaux. La typologie obtenue met en relation les ressources, formelles ou informelles, utilises par les personnes ges et laide instrumentale reue. La capacit ou lincapacit effectuer neuf activits de la vie quotidienne et huit de la vie domestique ont servi valuer laide reue. Six ressources formelles et dix informelles ont t examines selon quelles taient les 1res, 2imes ou 3imes sources daide utilises par les personnes ges. Lapproche privilgie sest inspire de celle des rseaux sociaux et du modle de Pescosolido. Cest linfluence des caractristiques sociodmographiques des personnes ges, de leurs tats de sant, de leurs habitudes de vie sur leurs rseaux qui nous ont intresss. Les rsultats sont prsents chaque fois pour nos deux milieux sparment. Nous commenons par un descriptif des sources daide utilises et des aides reues. Puis les profils des sources daide utilises et des activits accomplies sont exposs pour lensemble des personnes ges. Ces profils servent de base pour obtenir notre typologie. Elle comprend cinq catgories. Ces catgories sont toutes composes de personnes ges faisant appel de laide formelle, informelle ou mixte pour accomplir des tches uniques ou multiples. La premire catgorie Transitoire , comprend 39% (HM) et 46% (MCT) des personnes ges qui dbute un processus dincapacit. Elles font appel des ressources informelles pour accomplir une tche unique. La deuxime catgorie Personnes ges seules en rassemble 14% (HM et MCT), majoritairement des femmes, avec peu dincapacits. Ces dernires utilisent de laide formelle pour une tche unique. La troisime catgorie Familiale regroupe 12% (HM et MCT) des personnes ges bien entoures qui ont plusieurs incapacits. Ces gens font appel des sources daide informelles pour raliser des tches multiples. La quatrime catgorie Trs fragile rassemble 30% (HM) et 25% (MCT) des personnes ges peu entoures ayant beaucoup dincapacits. Elles utilisent des ressources daide mixtes pour effectuer des tches multiples. La cinquime catgorie Pr institutionnel comprend 4% (HM et MCT) des personnes ges qui ont le plus dincapacits et qui sont seules. Ces gens font appel de laide formelle pour des tches multiples. Les dterminants dappartenance ces catgories proviennent des blocs sociodmographiques, tat de sant et rseaux sociaux de notre modle thorique. Une des contributions importantes de cette thse a t de pouvoir identifier cinq catgories bien distinctes composant une typologie de laide reue, indpendamment du milieu, par des personnes ges vivant domicile. MOTS CLS : Typologie, rseaux sociaux, personnes ges, services de soins, formels, informels, aides reues, sources daide, incapacits, dterminants dappartenance, fragilit
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La cardiomyopathie/dysplasie arythmogne du ventricule droit (ARVC/D) est un dsordre dorigine gntique caractris par le remplacement du myocarde par du tissus fibro-adipeux dans le ventricule droit. Ce dsordre est responsable dun grand pourcentage de mort subite, spcialement chez les plus jeunes. ARVC/D est difficile diagnostiquer avec les outils cliniques actuels. Elle est cause en grande majorit par des mutations dans les protines desmosomales. ARVC/D a donc des implications dune grande importance chez les membres de la famille, qui peuvent sans le savoir, tre aussi risque de mort subite. Dans le but damliorer le diagnostique, un nouvel outil, le test gntique, est de plus en plus utilis. Hypothses: Dans le but dvaluer la valeur du test gntique en complment du test clinique classique chez ARVC/D nous avons effectu une investigation clinique et gntique chez 23 cas-index atteints. Mthodes: Les cas-index sont diagnostiqu aprs une mort subite dans la famille ou aprs un examen clinique pouss pour arythmies. Le diagnostique dARVC/D a t fait avec les outils cliniques selon les critres. Lanalyse gntique des protines desmosomales associes la maladie a t effectue en squenant leurs exons ainsi que les rgions introniques ncessaires lpissage alternatif. Rsultats: Le diagnostique clinique tait clair dans 18/23 et incertain dans 5/23 des individus. Nous avons identifi 15 diffrentes mutations chez 10 cas-index. 64% des mutations navaient jamais t dcrites. De plus, nous avons observ la prsence de double ou triple mutant dans 40% des cas-index positifs. Les individus avec mutations sont plus jeunes et ont plus de symptmes que les individus sans mutation. Conclusion: Les tests gntiques sont positifs dans 43% des patients avec ARVC/D. Lutilisation de la technologie gntique base sur lidentification de mutations connues a une valeur limite vu le haut pourcentage des mutations nouvelles dans la maladie. La prsence de double, mme de triple mutant nest pas associ avec un phnotype plus svre, mais renforce lide de la ncessit dun test gntique pour tous les gnes. Le test gntique est un outil fort utile ajouter aux tests cliniques pour le diagnostique des patients qui ne remplissent pas tous les critres cliniques de la maladie. Mots cls: gntique, ARVC/D, mort subite, desmosome
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Rsum Cette recherche a dbut avec lide que lInternet est en train de changer la manire dont nous crons des connaissances et du contenu culturel. Notre point de dpart tait dutiliser lInternet afin de rassembler et amplifier plusieurs points de vue dans un processus de design. Une approche complexe a expos lInternet comme un systme et consquemment comme une plateforme pour linnovation. La structure ouverte de lInternet a soutenu le mouvement participatif des usagers qui ont choisi de partager leurs besoins, leurs dsirs et leurs solutions. Notre recherche a pour but dtudier ce contenu gnr par les usagers en ligne et comprendre sa valeur pour les designers. Les usagers cratifs veulent sexprimer et participer activement dans le processus de design. Notre recherche tente de dmontrer que les designers ont beaucoup apprendre du contenu gnr par les usagers car ceux-ci soumettent des lments qui ont attrait toutes les tapes du processus de design et rvlent des relations prsentes dans la situation de design ltude. Pour en apprendre plus sur ce contenu nous nous demandons : Quel type dinformation offre le contenu gnr par les usagers pour la phase de recherche dans le processus de design. Afin de centrer la porte de ltude, nous nous sommes aussi questionn si cette information est plus pertinente au design de produits, au design de services ou au design de systme de produits et de services. Aspirant aux idaux du design participatif, notre mthodologie fut dveloppe afin dapprendre comment le contenu gnr par les usagers pourrait influencer le processus de design. Pour ce faire, nous avons choisi de chercher sur lInternet pour du contenu qui concerne la mobilit via lusage dune automobile. Les trois diffrents types de mdia considrs taient les vidos sur YouTube, les images sur Flickr et les textes sur Blogger. Afin de rpondre notre premire question de recherche, nous nous sommes penchs sur deux lments lorsque lon recherche pour le design : les espaces de design et les relations de design. Premirement, nous avons catgoris le contenu rcolt selon lespace problme, cratif et solution. Deuximement, nous avons catgoris le contenu dpendant de laquelle des relations de design elle dmontrait soit une combinaison dusagers, objets et contextes. Dans le but de rpondre la deuxime question de cette recherche, nous avons examin trois types V de produits de design : les automobiles prives comme produit, le partage de voiture comme systme de produit et de service, et le taxi comme service. Chaque lment pertinent gnr par les usags trouv dans cette recherche fut catgoris jusqu ce que lon rcolte 50 chantillons pour chaque combinaison de ces variables. Nous en sommes arrivs avec une matrice de 50 lments de chaque produit de design, pour chacun des mdias, puis catgoris selon les espaces de design et les relations dans le design. Cette recherche dmontre que lInternet, comme mdium, produit les conditions avantageuses pour que les usagers partagent de grandes quantits de contenu original et diversifi qui est pertinent aux situations de design. partir de nos donnes de recherche, nous avons identifi des tendances dans le contenu gnr par les usagers. Notamment, nous sommes en mesure daffirmer que le contenu gnr par les usagers offre de linformation pertinente la recherche pour le design, et ce dans tous les espaces de design et toutes les relations de design. Il en fut de mme pour les diffrentes issues du design car du contenu sur les produits, les systmes de produits et de services et les services tait prsent et pertinent. Bref, nous avons dmontr que lInternet supporte la crativit et consquemment il y abonde de contenu cratif produit par les usagers. Suivant dans les traces dessines par dautres chercheurs en design participatif, cette tude devrait tre considre comme un nouvel exemple des moyens quont les designers pour percevoir les besoins tacites des usagers en leur permettant dexprimer leurs ides. Alors que ceux-ci crent librement et intuitivement ainsi exposant leurs besoins, solutions et ides, les designers peuvent porter un regard de tierce partie sur les rsultats. Jumelant des techniques comme le crowdsourcing et le brainstorming, nous avons cr une nouvelle activit et le nologisme : brainsourcing. En demeurant dans une forme de pratique rflexive, les designers peuvent rflchir et ajouter au contenu gnr par les usagers qui lui nest pas biais par une ducation ou une culture du design. Ce processus est similaire au design participatif professionnel o le brainsourcing est une activit parallle lorsque le designer fait des recherches pour le design. Cest cette perspective sur la somme des ides des participants qui peut contribuer comprendre la complexit de la situation de design. VI Cette recherche a aussi soulev des questions par rapport leffet de dmocratisation de lInternet. Bien que les usagers nont pas lducation, ni les habilets des designers, ils aspirent dmocratiser le processus du design en voulant participer activement et en exposant leurs besoins, ides et solutions. Nous avons pu dterminer que les usagers ntaient pas qualifis pour entreprendre le processus complet du design comme les designers professionnels, mais nous avons observ directement la capacit des usagers mettre de lavant leur crativit. propos de la relation entre les usagers cratifs et les designers, nous avons tudi des langages communs tels les scnarios et les prototypes. Tous deux sont prsents dans le contenu gnr par les usagers que nous avons rcolt dans nos recherches sur Internet. Ceci nous a men vers une nouvelle perspective sur lactivit du design o des opportunits cratives ressortent dune conversation avec les usagers. Cette recherche a dvoil de grandes tendances dans la manire dont les usagers communiquent naturellement dans un processus de design. Nous esprons avoir offert un aperu de comment les designers peuvent prendre avantage de tous les types de contenu gnr par les usagers en ligne. Dans le futur, nous souhaitons que les designers aient la possibilit dinteragir avec les participants en prenant le rle de facilitateur de la conversation. La responsabilit du rsultat ne tombe pas sur les paules du designer car son mandat est dassurer le bon fonctionnement du processus. Les designers rejoignent les usagers en ne demandant plus comment les choses peuvent tre cres, mais pourquoi elles devraient exister. En tant que designers, nous aspirons gnrer plus partir de nouvelles connaissances, nous aspirons crer plus de sens. Mots cls: Recherche en design, complexit, design participatif, contenu gnr par les usagers, dmocratisation, Internet, crativit, crowdsourcing, brainstorming, brainsourcing, rflexion-en-action.