53 resultados para Moralité
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Il tema del ruolo della contabilità nella Chiesa, con particolare riferimento al legame esistente tra contabilità e valori religiosi, non appare ad oggi sufficientemente studiato, soprattutto se si considera l’importanza economica e sociale di tale istituzione nel passato e nel presente. Il lavoro intende contribuire a tale indagine analizzando la realtà della Diocesi di Ferrara del XV secolo. Il Quattrocento rappresenta per la Chiesa italiana un’epoca di grande importanza, in quanto caratterizzato da un tentativo di riforma promosso da Papa Eugenio IV, volto a combattere la dilagante corruzione morale all’interno del clero e a riportare quest’ultimo alla sua funzione pastorale. L’appello pontificio venne accolto con particolare attenzione da due vescovi ferraresi, Giovanni Tavelli da Tossignano e Francesco Dal Legname, che attraverso le loro visite pastorali cercarono di divulgare i valori della riforma nella propria Diocesi. La promozione della nuova moralità, nell’esperienza ferrarese, era basata anche sulla diffusione degli strumenti contabili, mezzo essenziale per mettere in luce l’operato dei diversi membri del clero ed in particolare l’utilizzo da parte loro dei beni della Chiesa. Attraverso lo studio di documenti originali del XV secolo, scritti in lingua latina, il contributo si propone di mettere in luce come la contabilità possa assumere un ruolo complementare alla promozione dei valori religiosi.
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Cet article a pour objet de questionner la possibilité de l'existence des émotions morales et d'en déchiffrer la notion. Je commence par relever brièvement les faiblesses de différentes lectures philosophiques des émotions morales avant de poursuivre sur une voie à première vue prometteuse qui consiste à en fournir une explication fonctionnaliste évolutionnaire : les émotions morales auraient pour fonction évolutive de soutenir les relations sociales coopératives. Après analyse, il apparaît cependant que cette approche présente également d'importantes faiblesses. En fin de compte, je propose d'abandonner l'idée d'émotion intrinsèquement morale au profit d'une solution «minimale» : la «moralité» est une appellation attribuée aux émotions (ou plus justement aux épisodes émotionnels) lorsqu'elles apparaissent dans des contextes moralement pertinents.
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Contient : « Le Doctrinal Sauvage. » Cf. P. Meyer, Romania, t. VI, p. 21 ; F. Bonnardot, Bull. Soc. des Anc. textes, t. II, p. 76 ; Sentences latines, extraites de Sénèque, S. Ambroise, S. Léon, etc. Début : « Quod Deus est, scimus... » ; Extraits d'ouvrages latins sur la pénitence ; « Les enseignemens que le roy saint Louys fist à son filz. » Début : « Chier filz, la premiere chose que je t'enseigne, si est que tu mettes ton cuer en Dieu... » ; Avis sur l'éducation des enfants ; Sur les huit béatitudes. Début : « Pour entendre aucunement en gros la matiere de l'Euvangille de la Toussains... » ; « Traictié de Mellibée et de Prudance, » par Christine de Pisan. Début : « Après, ma treschiere dame, que j'ay fait sur Boece de Consolation a voustre service... » Imprimé ; cf. Brunet, Manuel du Libraire, t. I, col. 1036 ; t. III, col. 1589 ; « La manière de vouloir faire aucum testament. » Début : « In nomine Patris... saichant tout que je, Tel, en plaine vie... » ; « La signification de la messe. » Début : « Nostre Seigneur nous aprent... » ; « S'ensuit ung petit livre contre détraction. Début : « Se aucuns se repute religieux, comme dit saint Jacques... » ; « Douze considerations pour que l'âme soit exaucée de Dieu. » Début : « Cy vient à toy, Sauveur Jhesus, ceste ta serve... » ; Dialogue en vers entre Dieu, la raison, le coeur et les cinq sens ; Exemples moraux. Début : « Ung abbé demanda à ung larron qui le vouloit rober... » ; « La vie monsieur Saint Thiebault. » Début : « Sains Thiebaus fut néz de l'eveschié de Troyes... » ; « Le deduit de chiens et de chacier, » en vers, par « Herdoin, seigneur de Fontaine-Guérin » ; « Li aguillons d'amours. » Début : « O mes doulx Dieux, je qui en toy ay ma fiance... » ; « Medetacion devote et meritoire aux vii heures du jour. Début : « Tu dois savoir, quar ame espirituelment... » ; « Li purgatoire saint Patrice. » Début : « En ce temps que sain Patrices li grans preeschoit... » ; « Le miroer des pecheurs, » sermon traduit du latin. Début : « Mes tres chiers freres, nous sommes en ce monde fuians et passans noz jours... » ; Vers sur la Passion ; Traité sur les fins de l'homme, par G. de Mérucourt ; « Moralité faitte ou college de Navarre à Paris, le jour saint Anthoine l'an mil IIIIc XXVI, a cinq personnages, c'est assavoir, Dieu, le docteur, pechié, le dyable et l'omme. » — « Explicit la vigile de l'Ascension Nostre Seigneur l'an 1433, avant disner »
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Contient : 1° « Le Truant », ou « Le secret parlement de l'homme contemplatif à son ame », de « JEHAN JARSON » ; 2° « Livre de Contemplation », du même, formant la deuxième partie du Truant ; 3° « Devotions ordonnez par Frere BONAVENTURE », recueil de trente-huit pièces dévotes traduites ou imitées de St Bonaventure ; 4° « Le Livre de SENEQUE qui parle des quatre vertus principaulz », traduction française de « JEHAN TROUSSEAU » ; 5° « Ung petit Traitié de moralité de philozophie » ; 6° Instruction pour entendre la messe
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Contient : 1° « Apocalipsis », en latin ; 2° Explication de l'Apocalypse, en français ; 3° Prophétie de la sibylle Tiburnica ; 4° « Le Livre de Seneke », traité de Moralité ; 5° Sommaires en vers des poëmes contenus dans le volume, par « PEROS DE NEELE » ; 6° « Li Sieges de Tebes, et d'Ethioclet et de Pollinices » ; 7° Le Roman « de Troies », de « BENEOIT DE SAINTE MORE » ; 8° « Li Sieges d'Ataines », ou Roman d'Athis et Profilias, par « ALEXANDRE » ; 9° « Li Dit JEHAN BODEL », ou le Congé ; 10° Le Roman d'Alixandre, de « LAMBERT LE TORT » et « ALEXANDRE » [de Bernay] ; 11° La Signification de la mort d'Alexandre [de PIERRE DE SAINT-CLOUD] ; 12° La Vengeance d'Alexandre [de GUI, de Cambrai] ; 13° « Des Dus de Normendie », généalogie des comtes de Boulogne ; 14° Le Roman de Rou [de WACE] ; 15° Le Roman « del roi Guillaume d'Engleterre », de « CRESTHEN » [de Troyes] ; 16° Le Roman « de Floire et Blanceflor » ; 17° Le Roman « de Blancandin » ; 18° Le Roman « de Cliget », de « CRESTHEN » [de Troyes] ; 19° « D'Erec et.d'Enide », de « CRESTHEN » [de Troyes] ; 20° « De le Viellete lixun » ; 21° « D'Ysle et de Galeron », de « GAUTIER, d'Arras » ; 22° « De Theophilus » [de GAUTIER, de Coincy] ; 23° « D'Amaldas et de Ydoine » ; 24° « De le Castelaine de Vergi » ; 25° Prose « de saint Estevene », avec la notation ; 26° « Des Vers de le mort », trois cent treize douzains ; 27° « Li Loenge Nostre Dame » ; 28° « De le Viellete » ; 29° Neuf Miracles de Notre-Dame, savoir ; 1 « D'un abé por cui Nostre Dame ouvra en mer » ; 2 « De l'enfant qui son pain offri à l'enfant l'ymage Nostre Dame » ; 3 « D'un moine » ; 4 « D'un clerc » ; 5 « D'un soucrestain » ; 6 « De le soucretaine » ; 7 « D'une grosse feme » ; 8 « D'une ymage Nostre Dame » ; 9 « De la Nativité Nostre Dame »
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Contient : 1° Le Mystère de la Création et de la Passion ; 2° Fragment d'une farce dont les personnages sont un vilain et son fils. Premiers vers (fol. 270) ; 3° « Moralité nouvelle de la Croix Faubin, à sept personnaige » (fol. 273)
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Contient : 1° « Les Meditacions et clameurs de la glorieuse vierge Marie sur la Passion, complainte de Nostre Dame à l'Estache », en vers ; 2° « Le Livre du Tresor de sapience, lequel fist et composa maistre JEHAN JARSON » ; 3° L'Art de bien vivre, moralité en vers ; 4° « Les Enseignemens ARISTOTE de quantes natures contient l'omme en soy » ; 5° « L'Exposicion des fables Ysopet »
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Contient : 1° « Le Livre de la moralité des nobles hommes et des gens de pueple sur le jeu des esches » [par JACQUES DE CESSOLES], traduction de « JEHAN DE VIGNAY » ; 2° « Le Livre du gouyernement des roys et des princes appellé le Secret des secrez, lequel fist Aristote au roy Alixandre » ; 3° « Un petit Livre des philosophes, qui est appellez Moralitez »
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Contient : 1° « Le Debat de la damoiselle et de la bourgeoise » ; 2° « Le Martir d'amours » ; 3° « Le Sermon de la choppinerie » ; 4° « Le Doctrinal aux paouvres et simples gens », par « GUY DE ROYE » ; 5° « Le Songe de la pucelle » ; 6° « La Bulle du pardon d'amours » ; 7° « La Vie saint Alexis », en vers ; 8° « Moralité à quatre personnaiges : Excellance, Science, Paris et Peuple » ; 9° « Le Nouveau Marié » ; 10° « Le Debat du viel et du jeune » ; 11° « Les Epitaphes du roy Charles » VII ; 12° Le « Fleuret » de theologie ; 13° « Le Serviteur sans guerdon » ; 14° « Le Breviaire des nobles » [par ALAIN CHARTIER] ; 15° « Le Jugement du paouvre triste amant banny » ; 16° « L'Amant rendu Cordelier en l'observance d'amours » [par MARTIAL D'AUVERGNE] ; 17° « L'Ospital d'amours » ; 18° « Le Testament de maistre FRANÇOIS VILLON »
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Contient : 1 « Cronicques abbregées, lesquelles commencent à la creation du monde et durent jusques à Philippes de Valois, qui fut couronné roy de France en l'an 1328 ». Premiers mots : « Au commencement, ainsy comme la saincte Escripture tesmoigne, Dieu crea le ciel et la terre, selon les docteurs et les sains, en une masse confuse... » ; derniers mots : «... dont il nous fut bien figuré par Aynâm (sic), qui fit faire ung gibet pour pandre Mardoichée et les autres juifz, mais par l'ordonnance de Dieu il fut celluy qui premierement fut pandu à celluy gibet qu'il avoit fait faire, et cetera » ; 2 « Ordonnances... sur les gaiges de bataille... faictes... par PHILIPPE » LE BEL. Ces ordonnances, qui sont précédées des lettres dudit roi données à Paris, le mercredi après la Trinité 1306, les concernant, commencent par : « La premiere que il soit chose notoire, certaine et evidante que la chose soit advenue, et ce signiffie la clause, où il apperra evidanment homicide...» et finissent par : «... Quant aux liches, le roy, qui les a fait faire à ses despens, les reprent pour les autres gaiges qui survenir porroient. Éxplicit » ; 3 « Cy commance le Breviaire des nobles, fait par maistre ALAIN CHARTIER ». Premier vers : « Je noblesse, dame de bon-vouloir » ; dernier vers : « Nobles hommes en ce livre » ; 4 « Cy commance le Psaultier des villains, fait par MICHAULT TAILLEVANT ». Premier vers : « Des nobles ay veu le breviaire » ; dernier vers : « La fin de tout est vraye experience » ; 5 Recueil de contes appelés moralités, parce que chaque conte est suivi de sa moralité ; Autre conte, sans titre. Premier vers : « Enmy l'eaue ung crout, le jour » ; dernier vers : « Auquel ilz firent deshonneur » ; « Compte des coulons, qui demendent seignour ». Premier vers : « Coullons demendent seigneur » ; dernier vers : « Jà n'en aura se honte non » ; « Compte du larron qui embla brebis ». Premier vers : « D'un larron compte qui ala » ; dernier vers : « Com le chien fist du larron » ; « Compte du loup et de la truye prains ». Premier vers : « Jadis advint que loup entra » ; dernier vers : « Ne laissent peril (sic) leur enffant » ; « Compte des lievres ». Premier vers : « Cy dit que les lievres s'assemblerent » ; dernier vers : « Ou sans traveil ou sans doulour » ; « Compte du lyon et de l'aigle ». Premier vers : « D'un lyon dist qui assembla » ; dernier vers : « Et si ne doit en court parler » ; « Compte du serf qui vit ses cornes en beuvant ». Premier vers : « Aussi advint qu'ung serf vivoit » ; dernier vers : « Forment amer se tant savoient » ; « Compte du larron et du chevalier ». Premier vers : « D'um homme compte ly escrips » ; dernier vers : « Tant faulx est le monde et fautif » ; « Compte du lyon ». Premier vers : « D'un lyon dist qu'il voult aler » ; dernier vers : « Com fist le loup du serment » ; « Compte du mire qui seigna l'omme ». Premier vers : « D'un mire compte, qui seigna » ; dernier vers : « Lors sont encombrez et occis » ; « Compte de l'omme et de l'escarbote ». Premier vers : « D'un villain dist qui se gisoit » ; dernier vers : « Ou vanité les trait et muet » ; « Compte de l'omme qui vit sa femme avec I. autre homme ». Premier vers : « D'un villain dit qu'il esgarda » ; dernier vers : « Que son avoir ne ses parens » ; « Compte du villain qui vit sa femme avec son amy ». Premier vers : « D'un villain vueil ycy raconter » ; dernier vers : « Plus ont ung art que ly diable » ; « Compte du Breton qui occist les brebis ». Premier vers : « Jadis advint qu'en I. patis » ; dernier vers : « Jusques ad ce qu'ilz en ont du pis » ; « Compte du singe et de l'empereur ». Premier vers : « Ung empereur nourry jà » ; dernier vers : « Et par mensonge formigier » ; « Compte de l'asne et du lyon » (sic). Premier vers de ce qui n'est qu'un fragment du conte indiqué plus bas sous la cote fol. 142-3 : « Puis a pensé à son couraige » ; dernier vers : « Dont il est mort et affolez » ; « Compte du loup, du corbel et de la brebis ». Premier vers : « D'un loup compte qui vit jadis » ; dernier vers : « Qu'il ne tourne ses fays à mal » ; « Compte du coq et du goupil ». Premier vers : « D'un coq racompte qui estoit » ; dernier vers : « Pour les nouvelles escouter » ; « Compte du lyon et du villain ». Premier vers : « Cy nous raconte d'un lyon » ; dernier vers : « Qui la verité en desqueuvre » ; « Compte d'une puce et d'ung chamel ». Premier vers : « Une puce, ce dit, monta » ; dernier vers : « Ne qu'elle luy feist ennuy » ; « Compte du timon et du fourmy ». Premier vers : « D'un timon compte la maniere » ; dernier vers : « Que se à autruy se veult actendre » ; « Compte des oyseaulx qui voulurent avoir pour roy le quoqu ». Premier vers : « Des oyseaulx dist qui s'asemblerent » ; dernier vers : « Et larges com doit estre roys » ; « Compte du larron et de la sorciere ». Premier vers : « D'un larron compte qui estoit » ; dernier vers : « Et l'ame va en grant peril » ; « Compte de la congnie et du boys et du fevre ». Premier vers : « Ung feuvre fist une congnie » ; dernier vers : « Qui plus les a au dessus mys » ; « Compte du villain qui vouloit vendre son cheval ». Premier vers : « D'un villain nous racompte cy » ; dernier vers : « Tourne souvent son tort à droit » ; « Compte du loup et du moton ». Premier vers : « Jadis advint qu'un loup promest » ; dernier vers : « Ne garderay veu ne promesse » ; « Compte de la singesse qui monstroit son faon aux autres bestes ». Premier vers : « Une singesse ala monstrant » ; dernier vers : « N'est pas li siecles trop loyaulx » ; « Compte du villain et du dragon ». Premier vers : « Cy nous racompte d'ung dragon » ; dernier vers : « Ne se doit nulz homs fier » ; « Compte d'un reclus et du villain ». Premier vers : « D'un reclus compte qui avoit » ; dernier vers : « Que mieulx devroit reprendre luy » ; « Compte du villain et de son cheval ». Premier vers : « D'un villain compte, qui entra » ; dernier vers : « Sy lui souffise en loyaulté » ; « Compte d'un villain qui prioit pour sa femme et ses enfans ». Premier vers : « Ung villain ala (sic) moustier » ; dernier vers : « Et qui à Dieu soit acceptable » ; « Compte du villain et de la choue ». Premier vers : « D'un villain compte qui avoit » ; dernier vers : « Car sa droicture en est perie » ; « Compte de goupil et de la lune ». Premier vers : « D'un goupil dit que par une nuyt » ; dernier vers : « Dont en la fin en est courcez » ; « Compte du loup et du mouton ». Premier vers : « D'ung loup nous raconte cy » ; dernier vers : « Et sans que... ». La fin de ce vers manque ; « Compte de la grue et du loup ». Premier vers, le seul qui soit écrit : « D'ung loup dit ly escris... ». L'écriture des feuillets 143-4 est postérieure à celle des feuillets précédents
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“Between the Spheres: Male Characters and the Performance of Femininity in Four Victorian Novels, 1849-1886” définit le célibataire domestique, analyse les effets de l’érosion des frontières entre les domaines public et privé et retrace l’évolution du discours public au sujet de la masculinité dans quatre œuvres: Shirley écrit par Charlotte Brontë, Lady Audley’s Secret de Mary Elizabeth Braddon, Daniel Deronda par George Eliot, et The Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde de Robert Louis Stevenson. En identifiant le célibataire domestique comme personnage récurrent à la dernière moitié du dixneuvième siècle, cette dissertation démontre comment ce personnage arrive à représenter l’incertitude face aux questions de sexualité, non seulement dans des rôles féminins mais aussi dans les positions de l’homme dans la société et la remise en question du concept de la masculinité. Tout comme il y eu de femmes à l’affût de la liberté au-delà du domaine privé, des hommes aussi cherchèrent leur liberté au sein du domaine domestique par des performances féminines. Le célibataire domestique rapporte sur le concept New Woman de cette période par sa tendance de promouvoir de nouvelles définitions de la masculinité victorienne et les limites entre sexes. Le célibataire domestique passe du domaine public, plutôt masculin, vers le domaine privé, plutôt féminin en participitant dans le discours féminin, tel que les sujets de le domesticité, la chastité, la moralité, le mariage, et l’amour. En s’inspirant de l’analyse des domaines public et privé par Jürgen Habermas, cette dissertation revoit les rôles de ces domaines et leur élasticité dans les quatre œuvres en question ainsi que le sort des célibataires domestiques. L’assignation de sexe à ces domaines mena à la recherche de nouveaux formes de masculinité, produisant une définition de mâle liée au statut de la femme dans le domaine privé. Le célibataire domestique se déplace facilement entre ces domaines sans souffrir d’accusations de tendances effeminées ou d’aliénation sociale, à l’encontre des conséquences qu’ont souffert les personnages femelles pour leur comportement inhabituel. Chaque chapitre de cette dissertation considère les changements dans le discours de la sexualité afin de suivre la migration du célibataire domestique du domaine féminin au milieu du dixneuvième siècle jusqu’un nouveau domaine à la fin de siècle qui estompe la distinction rigide crue être en place tout au long de la période victorienne.
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Réalisé en cotutelle avec l'Université de Paris-sud XI, France.
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Ce mémoire est consacré à l’analyse du mensonge chez Kant. Or, comme la Métaphysique des moeurs est subdivisée en deux volets, le premier portant sur le droit et le second sur la moralité proprement dite, nous nous sommes proposé d’envisager le mensonge selon ces deux points de vue, en commençant par le second. En nous appuyant sur les textes de Kant qui envisagent le mensonge comme faute morale, les Leçons d’éthique, la Fondation de la Métaphysique des Moeurs, la Doctrine de la Vertu, nous montrons que Kant condamne moralement le mensonge parce qu’en lui-même, le mensonge constitue la plus grave violation du devoir de l’homme envers lui-même : la sincérité. L’homme qui n’est pas sincère, c’est-à-dire qui dit délibérément le contraire de ce qu’il pense non seulement va à l’encontre de la finalité inhérente à la communication, mais aussi, par le mensonge, l’homme renonce à sa personnalité. En renonçant ainsi à sa personnalité, l’homme cesse d’être un homme véritable, c’est-à-dire celui en qui la pensée et le dit coïncident, il devient un semblant d’homme, c’est-à-dire celui qui délibérément dit le contraire de ce qu’il pense. En s’appuyant sur le texte de Kant qui envisage le mensonge au point de vue du droit, D’un prétendu droit de mentir par humanité, nous avons mis en évidence que l’argument central de Kant est de montrer que toute tentative de tolérer un droit de mentir rendrait la société impossible. C’est qu’un droit de mentir condamnerait à jamais l’humanité à l’état de nature, parce que la confiance qu’exige le contrat originel qui marque l’entrée dans l’état de droit n’aurait plus aucun sens. De même, un droit de mentir ruinerait tous les contrats, qui reposent, pour leur effectivité, sur la confiance. Au fond, un droit de mentir est contraire même au droit. Nous avons montré en conclusion de mémoire en quoi la position de Kant restait encore, de nos jours, actuelle. Une grande partie de ce mémoire a été réservée au texte polémique de 1796 D’un prétendu droit de mentir par humanité. Ayant montré en quoi consiste la position de Kant, contrairement à celle de Constant, nous avons analysé les nombreux commentaires qui ont été consacrés à ce texte polémique, qui opposa Kant et Benjamin Consstant, afin de montrer que l’interprétation de la position de Kant sur le mensonge varie selon qu’on revendique exclusivement sa philosophie morale ou sa philosophie du droit.
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La version intégrale de ce mémoire est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU).
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Les récits de fiction comportant une moralité déviante posent parfois problème quant à la détermination de ce qui est « vrai dans l’histoire ». Si par exemple on a aucune difficulté à considérer comme vrai dans le monde imaginaire que « Giselda a tué son bébé », les choses sont différentes lorsqu’il s’agit d’imaginer une situation dans laquelle nos valeurs morales sont remises en question. Confronté à un récit comportant l’énoncé « Giselda a fait la bonne chose en tuant son bébé, après tout, c’était une fille », on aura tendance à questionner l’autorité de l’auteur : celui-ci peut bien penser que l’infanticide féminin est moralement justifié, mais en fait c’est faux, même dans l’histoire. Les conditions qui donnent lieu au phénomène ont été articulées de diverses façons, l’objectif étant habituellement de parvenir à une formulation qui dépasse le cadre plus étroitement moral. On invoque par exemple une distinction plus générale entre l’évaluatif et le descriptif. Après avoir caractérisé plus précisément les notions d’imagination et d’imaginabilité, j’examinerai brièvement la littérature sur le sujet et défendrai une solution reposant sur les règles de modification de l’extension et de l’intension des prédicats imaginaires. D’après cette analyse, ce qui se produit dans les récits moraux déviants s’explique par un principe plus général qui s’applique autant à l’évaluatif qu’au descriptif.