Influence des traits et troubles de personnalité sur l’intégration au travail de personnes aux prises avec un trouble mental grave

Bien que le travail soit bénéfique et souhaité par une majorité de personnes aux prises avec un trouble mental grave (TMG), les études réalisées auprès de cette clientèle montrent des taux d’emploi d’environ 10 à 20%. Parmi les services visant le retour au travail, les programmes de soutien à l’emploi (PSE) se sont montrés les plus efficaces avec des taux de placement en emploi standard oscillant entre 50 et 60%, sans toutefois garantir le maintien en emploi. Plusieurs études ont tenté de cerner les déterminants de l’obtention et du maintien en emploi chez cette population sans toutefois s’intéresser à la personnalité, et ce, bien qu’elle soit reconnue depuis toujours comme un déterminant important du fonctionnement des individus. De plus, peu de questionnaires d’évaluation de la personnalité selon le modèle de la personnalité en cinq facteurs (FFM) ont été utilisés auprès d’une clientèle avec un TMG et ceux-ci ont montré des propriétés psychométriques ne respectant pas des normes reconnues et acceptées. Cette thèse porte sur les liens entre la personnalité et l’intégration au travail chez les personnes avec un TMG. La première partie vise la validation d’un outil de mesure de la personnalité selon le FFM afin de répondre aux objectifs de la deuxième partie de la thèse. À cet effet, deux échantillons ont été recrutés, soit 259 étudiants universitaires et 141 personnes avec un TMG. Des analyses factorielles confirmatoires ont mené au développement d’un nouveau questionnaire à 15 items (NEO-15) dont les indices d’ajustement, de cohérence interne et de validité convergente respectent les normes établies, ce qui en fait un questionnaire bien adapté à la mesure de la personnalité normale dans des contextes où le temps d’évaluation est limité. La deuxième partie présente les résultats d’une étude réalisée auprès de 82 personnes aux prises avec un TMG inscrites dans un PSE et visant à identifier les facteurs d’obtention et de maintien en emploi chez cette clientèle, particulièrement en ce qui concerne la contribution des éléments normaux et pathologiques de la personnalité. Les résultats de régressions logistiques et de régressions de Cox (analyses de survie) ont démontré que l’historique d’emploi, les symptômes négatifs et le niveau de pathologie de la personnalité étaient prédictifs de l’obtention d’un emploi standard et du délai avant l’obtention d’un tel emploi. Une autre série de régressions de Cox a pour sa part démontré que l’esprit consciencieux était le seul prédicteur significatif du maintien en emploi. Malgré certaines limites, particulièrement des tailles d’échantillons restreintes, ces résultats démontrent la pertinence et l’importance de tenir compte des éléments normaux et pathologiques de la personnalité dans le cadre d’études portant sur l’intégration au travail de personnes avec un TMG. De plus, cette thèse a permis de démontrer l’adéquation d’un nouvel instrument de mesure de la personnalité auprès de cette clientèle. Des avenues futures concernant la réintégration professionnelle et le traitement des personnes avec un TMG sont discutées à la lumière de ces résultats.

Influence des traits et troubles de personnalité sur l’intégration au travail de personnes aux prises avec un trouble mental grave

Bien que le travail soit bénéfique et souhaité par une majorité de personnes aux prises avec un trouble mental grave (TMG), les études réalisées auprès de cette clientèle montrent des taux d’emploi d’environ 10 à 20%. Parmi les services visant le retour au travail, les programmes de soutien à l’emploi (PSE) se sont montrés les plus efficaces avec des taux de placement en emploi standard oscillant entre 50 et 60%, sans toutefois garantir le maintien en emploi. Plusieurs études ont tenté de cerner les déterminants de l’obtention et du maintien en emploi chez cette population sans toutefois s’intéresser à la personnalité, et ce, bien qu’elle soit reconnue depuis toujours comme un déterminant important du fonctionnement des individus. De plus, peu de questionnaires d’évaluation de la personnalité selon le modèle de la personnalité en cinq facteurs (FFM) ont été utilisés auprès d’une clientèle avec un TMG et ceux-ci ont montré des propriétés psychométriques ne respectant pas des normes reconnues et acceptées. Cette thèse porte sur les liens entre la personnalité et l’intégration au travail chez les personnes avec un TMG. La première partie vise la validation d’un outil de mesure de la personnalité selon le FFM afin de répondre aux objectifs de la deuxième partie de la thèse. À cet effet, deux échantillons ont été recrutés, soit 259 étudiants universitaires et 141 personnes avec un TMG. Des analyses factorielles confirmatoires ont mené au développement d’un nouveau questionnaire à 15 items (NEO-15) dont les indices d’ajustement, de cohérence interne et de validité convergente respectent les normes établies, ce qui en fait un questionnaire bien adapté à la mesure de la personnalité normale dans des contextes où le temps d’évaluation est limité. La deuxième partie présente les résultats d’une étude réalisée auprès de 82 personnes aux prises avec un TMG inscrites dans un PSE et visant à identifier les facteurs d’obtention et de maintien en emploi chez cette clientèle, particulièrement en ce qui concerne la contribution des éléments normaux et pathologiques de la personnalité. Les résultats de régressions logistiques et de régressions de Cox (analyses de survie) ont démontré que l’historique d’emploi, les symptômes négatifs et le niveau de pathologie de la personnalité étaient prédictifs de l’obtention d’un emploi standard et du délai avant l’obtention d’un tel emploi. Une autre série de régressions de Cox a pour sa part démontré que l’esprit consciencieux était le seul prédicteur significatif du maintien en emploi. Malgré certaines limites, particulièrement des tailles d’échantillons restreintes, ces résultats démontrent la pertinence et l’importance de tenir compte des éléments normaux et pathologiques de la personnalité dans le cadre d’études portant sur l’intégration au travail de personnes avec un TMG. De plus, cette thèse a permis de démontrer l’adéquation d’un nouvel instrument de mesure de la personnalité auprès de cette clientèle. Des avenues futures concernant la réintégration professionnelle et le traitement des personnes avec un TMG sont discutées à la lumière de ces résultats.

Neurolinguistic contributions to understanding the bilingual mental lexicon

Introduction Many bilinguals will have had the experience of unintentionally reading something in a language other than the intended one (e.g. MUG to mean mosquito in Dutch rather than a receptacle for a hot drink, as one of the possible intended English meanings), of finding themselves blocked on a word for which many alternatives suggest themselves (but, somewhat annoyingly, not in the right language), of their accent changing when stressed or tired and, occasionally, of starting to speak in a language that is not understood by those around them. These instances where lexical access appears compromised and control over language behavior is reduced hint at the intricate structure of the bilingual lexical architecture and the complexity of the processes by which knowledge is accessed and retrieved. While bilinguals might tend to blame word finding and other language problems on their bilinguality, these difficulties per se are not unique to the bilingual population. However, what is unique, and yet far more common than is appreciated by monolinguals, is the cognitive architecture that subserves bilingual language processing. With bilingualism (and multilingualism) the rule rather than the exception (Grosjean, 1982), this architecture may well be the default structure of the language processing system. As such, it is critical that we understand more fully not only how the processing of more than one language is subserved by the brain, but also how this understanding furthers our knowledge of the cognitive architecture that encapsulates the bilingual mental lexicon. The neurolinguistic approach to bilingualism focuses on determining the manner in which the two (or more) languages are stored in the brain and how they are differentially (or similarly) processed. The underlying assumption is that the acquisition of more than one language requires at the very least a change to or expansion of the existing lexicon, if not the formation of language-specific components, and this is likely to manifest in some way at the physiological level. There are many sources of information, ranging from data on bilingual aphasic patients (Paradis, 1977, 1985, 1997) to lateralization (Vaid, 1983; see Hull & Vaid, 2006, for a review), recordings of event-related potentials (ERPs) (e.g. Ardal et al., 1990; Phillips et al., 2006), and positron emission tomography (PET) and functional magnetic resonance imaging (fMRI) studies of neurologically intact bilinguals (see Indefrey, 2006; Vaid & Hull, 2002, for reviews). Following the consideration of methodological issues and interpretative limitations that characterize these approaches, the chapter focuses on how the application of these approaches has furthered our understanding of (1) selectivity of bilingual lexical access, (2) distinctions between word types in the bilingual lexicon and (3) control processes that enable language selection.

Enforcing minimum labour standards in Australia from 2010 : correcting or compounding problems

Fair Work Australia is to provide the institutional framework for the Australian industrial relations system from January 2010. Its creation provides the opportunity to improve minimum labour standards’ enforcement in Australia. However, the experience of the past must be appreciated and traditional assumptions about the operation of the Australian enforcement system discarded if the new institution is to be effective in its role. This paper focuses on the role of unions in enforcement as well as institutional location issues to expose a number of central enforcement problems that those seeking to establish new systems and processes should consider. A number of recommendations in respect of the structure of Fair Work Australia and the continuing role of unions are suggested.

Is there something quantum-like about the human mental lexicon?

Following an early claim by Nelson & McEvoy suggesting that word associations can display `spooky action at a distance behaviour', a serious investigation of the potentially quantum nature of such associations is currently underway. In this paper quantum theory is proposed as a framework suitable for modelling the mental lexicon, specifically the results obtained from both intralist and extralist word association experiments. Some initial models exploring this hypothesis are discussed, and they appear to be capable of substantial agreement with pre-existing experimental data. The paper concludes with a discussion of some experiments that will be performed in order to test these models.