949 resultados para MacPherson, Annie.
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Cette thèse porte sur les transgressions discursives, esthétiques et sociales de la frontière entre la vie privée et la vie publique effectuées par les créatrices françaises contemporaines Sophie Calle et Annie Ernaux. Dans une perspective féministe qui s’appuie sur les théories du quotidien, la thèse pose les questions suivantes : quelles libertés peut se permettre la femme-artiste ou l’écrivaine aujourd’hui ? Où, comment, et par qui se dessinent les limites éthiques de la création ? À la lumière des représentations souvent stéréotypées de la femme criminelle, le premier chapitre dégage de la réception des œuvres de Calle et d’Ernaux les « crimes » – entre autres, d’obscénité, d’impudeur et d’indécence – dont elles ont été accusées par la critique. Les trois chapitres suivants ciblent les diverses manières subversives et innovatrices dont Calle et Ernaux déjouent les perceptions acceptées de la féminité pour s’assurer la liberté totale en création : elles se construisent en flâneuses maniant la photographie ou l’écriture photographique comme une arme, en amoureuses blessées qui se vengent de leurs amants, et en théoriciennes manipulant les modalités de leur propre inscription dans les canons littéraires et artistiques. Cette thèse analyse au fil des chapitres les échos des œuvres de Calle et d’Ernaux au plan social, insistant sur le rapport fécond qui existe entre l’œuvre d’art et son cadre, interrogeant l’ethos de l’artiste et celui de l’art. Sophie Calle et Annie Ernaux répondent avec force à la nécessité de se positionner autrement face à l’art en tant que femme, notamment, en proposant l’art et l’écriture comme hors la loi. La conclusion étudie dans cette optique le phénomène récent de la « judiciarisation » de l’art. En examinant certains procès intentés depuis 2010 à des artistes, des écrivaines, des commissaires d’exposition et des maisons d’édition françaises, cette thèse questionne finalement les risques et les violences de la représentation tels qu’ils sont désignés par la loi.
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Ce travail aborde l’œuvre d'Annie Ernaux en montrant sa préoccupation constante de tendre vers les autres, préoccupation qui découle de la conviction que l'individu est constitué des discours qui le traversent et du monde social qui l'entoure. Influencée par la sociologie de Bourdieu et par sa propre expérience de transfuge de classe, Ernaux fait aussi montre d'une grande sensibilité aux rapports de domination, omniprésents dans l'espace social. Par son œuvre, elle cherche à faire entrer dans la sphère du légitime des expériences reléguées dans l'illégitime, sa démarche se rapprochant en cela de celle de Foucault. Cela inclut le mode de vie et la mémoire des dominés, qui n'entrent généralement ni dans la littérature ni dans les discours dominants. Elle souhaite également montrer que les expériences vécues sur le mode individuel sont en fait largement partagées et ont des origines sociales et politiques. Bien que tous ses livres visent à accomplir ce passage de l'individuel au collectif, ce travail s'attarde plus particulièrement aux Années, qui conjugue des stratégies narratives employées dans ses livres précédents à une nouvelle forme de narration à la troisième personne, lui permettant de livrer un texte encore plus « auto-socio-biographique ».
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The work of nouvelliste Annie Saumont constantly explores the phenomenon of memory, and of memories. This article identifies and nuances the various forms that this exploration takes. An introductory contextualization of author and theme is followed by the presentation of a short story, ‘Méandres’, which embodies the first quality of memory to be examined: its capacity not only to recall but also to re-evaluate a past which is thus shown to be as hypothetical as the future. Memory as guilt that moulds or puts its indelible stamp on lives is then evoked by means of examples from other stories, illustrating the gradations Saumont achieves in her investigation of the power of this complex faculty. The next section turns to her portrayal of involuntary memory. Unlike for Proust, the instances of spontaneous remembering that are experienced by her characters lunge at them down the years almost exclusively to wound or disorientate. Depictions of the memory which conserves, and is thus burdened by, secrets are then considered, and finally Saumont's evocation of characters who have different reasons to analyse the way their own and other people's memories work. The conclusion to be drawn is that for Saumont, we are our memories; the ability to master a ‘judicious interpretation’ of memory – or indeed, to forget – is, in her stories, overwhelmingly a quality to be envied.
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The incorporation of ekphrastic evocations of photographs into fictional works is a growing trend charted by (mostly) literary and (occasionally) art critics interested in the effect of their inclusion in a narrative. What has emerged as a veritable affinity of photography with literature has produced a fertile interdisciplinary critical discourse around areas of intersection between visual and verbal. With regard to short fiction, the photograph is often subject to investigation as analogy, the photograph and the short story being considered metonymically related with regard to form and effect. This notion of a structural equivalence between short story and photograph is one stressed by author/photographer Julio Cortàzar, concerned to highlight the quality of intensity he ascribes to both forms, which he saw as ‘cutting out a piece of reality’ in order to ‘breaking out’ into a wider one. Given Annie Saumont’s oft-cited admiration of Cortàzar’s work it is unsurprising that in her own writing – of stories themselves often classed, in their elliptical density, as verbal snapshots – she should take an interest in photographs and/or photographers. This article seeks to explore and analyse different values Saumont ascribes to what was paradoxically described by Barthes as ‘invisible’, in that what we see when viewing a photograph is, (often treacherously), ‘ pas elle qu’on voit’: never, or never solely, the actual object itself …
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In questo lavoro si introducono i concetti di base di Natural Language Processing, soffermandosi su Information Extraction e analizzandone gli ambiti applicativi, le attività principali e la differenza rispetto a Information Retrieval. Successivamente si analizza il processo di Named Entity Recognition, focalizzando l’attenzione sulle principali problematiche di annotazione di testi e sui metodi per la valutazione della qualità dell’estrazione di entità. Infine si fornisce una panoramica della piattaforma software open-source di language processing GATE/ANNIE, descrivendone l’architettura e i suoi componenti principali, con approfondimenti sugli strumenti che GATE offre per l'approccio rule-based a Named Entity Recognition.
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Signatur des Originals: S 36/F01676
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Signatur des Originals: S 36/F03474
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Signatur des Originals: S 36/F04300
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Signatur des Originals: S 36/F04301
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Signatur des Originals: S 36/F05052
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Signatur des Originals: S 36/F05053