999 resultados para MODEL ATMOSPHERES


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Nous présentons nos grilles de modèles d'atmosphères pour les étoiles sous-naines chaudes de type O (sdO) soit : des modèles classiques hors-ETL H, He, des modèles hors-ETL avec, en plus, du C, N, O et finalement des modèles incluant C, N, O, Fe. En utilisant les raies de Balmer et d'hélium dans le domaine du visible, nous avons fait des comparaisons entre les spectres théoriques de nos différentes grilles afin de caractériser les effets des métaux. On trouve que ces effets dépendent à la fois de la température et de la gravité. De plus, l'abondance d'hélium a une influence importante sur les effets des métaux; une abondance d'hélium faible (log N(He)/N(H) < -1,5) occasionne des effets assez importants alors qu'une abondance plus élevée tend à réduire ces mêmes effets. Nous avons aussi trouvé que l'ajout du fer (en abondance solaire) ne cause que des changements relativement faibles à la structure en température et, par le fait même, aux profils des raies d'hydrogène et d'hélium, par rapport aux changements déjà produits par le C, N, O (en abondance solaire). Nous avons utilisé nos grilles pour faire une analyse spectroscopique du spectre à haut signal sur bruit (180) et basse résolution (9 Å) de SDSS J160043.6+074802.9 obtenu au télescope Bok. Notre meilleure ajustement a été obtenu avec notre grille de spectres synthétiques incluant C, N, O et Fe en quantité solaire, menant aux paramètres suivants : Teff = 68 500 ± 1770 K, log g = 6,09 ± 0,07, and log N(He)/N(H) = -0,64 ± 0,05, où les incertitudes proviennent uniquement de la procédure d'ajustement. Ces paramètres atmosphériques, particulièrement la valeur de l'abondance d'hélium, placent notre étoile dans une région où les effets des métaux ne sont pas très marqués.

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Le but de cette thèse est de raffiner et de mieux comprendre l'utilisation de la méthode spectroscopique, qui compare des spectres visibles de naines blanches à atmosphère riche en hydrogène (DA) à des spectres synthétiques pour en déterminer les paramètres atmosphériques (température effective et gravité de surface). Notre approche repose principalement sur le développement de modèles de spectres améliorés, qui proviennent eux-mêmes de modèles d'atmosphère de naines blanches de type DA. Nous présentons une nouvelle grille de spectres synthétiques de DA avec la première implémentation cohérente de la théorie du gaz non-idéal de Hummer & Mihalas et de la théorie unifiée de l'élargissement Stark de Vidal, Cooper & Smith. Cela permet un traitement adéquat du chevauchement des raies de la série de Balmer, sans la nécessité d'un paramètre libre. Nous montrons que ces spectres améliorés prédisent des gravités de surface qui sont plus stables en fonction de la température effective. Nous étudions ensuite le problème de longue date des gravités élevées pour les DA froides. L'hypothèse de Bergeron et al., selon laquelle les atmosphères sont contaminées par de l'hélium, est confrontée aux observations. À l'aide de spectres haute résolution récoltés au télescope Keck à Hawaii, nous trouvons des limites supérieures sur la quantité d'hélium dans les atmosphères de près de 10 fois moindres que celles requises par le scénario de Bergeron et al. La grille de spectres conçue dans ces travaux est ensuite appliquée à une nouvelle analyse spectroscopique de l'échantillon de DA du SDSS. Notre approche minutieuse permet de définir un échantillon plus propre et d'identifier un nombre important de naines blanches binaires. Nous déterminons qu'une coupure à un rapport signal-sur-bruit S/N > 15 optimise la grandeur et la qualité de l'échantillon pour calculer la masse moyenne, pour laquelle nous trouvons une valeur de 0.613 masse solaire. Finalement, huit nouveaux modèles 3D de naines blanches utilisant un traitement d'hydrodynamique radiative de la convection sont présentés. Nous avons également calculé des modèles avec la même physique, mais avec une traitement standard 1D de la convection avec la théorie de la longueur de mélange. Un analyse différentielle entre ces deux séries de modèles montre que les modèles 3D prédisent des gravités considérablement plus basses. Nous concluons que le problème des gravités élevées dans les naines blanches DA froides est fort probablement causé par une faiblesse dans la théorie de la longueur de mélange.

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Nous présentons un relevé et une analyse spectroscopiques de plus de 1300 naines blanches brillantes (V < 17.5) et riches en hydrogène. Des spectres dans le domaine du visible avec un rapport signal-sur-bruit élevé ont été obtenus et les données ont ensuite été analysées avec notre méthode spectroscopique habituelle qui compare les profils observés des raies de Balmer à des spectres synthétiques calculés à partir de la dernière génération de modèles d’atmosphère. D’abord, nous présentons une analyse détaillée de 29 naines blanches de type DAO utilisant une nouvelle grille de modèles qui inclut du carbone, de l’azote et de l’oxygène aux abondances solaires. Nous démontrons que l’ajout de ces métaux dans les modèles d’atmosphère est essentiel pour surmonter le problème des raies de Balmer qui empêche un ajustement simultané de toutes les raies de Balmer avec des paramètres atmosphériques cohérents. Nous identifions également 18 naines blanches chaudes de type DA qui souffrent aussi du problème des raies de Balmer. Des spectres dans l’ultraviolet lointain obtenus des archives du satellite FUSE sont ensuite examinés pour démontrer qu’il existe une corrélation entre les abondances métalliques élevées et les cas du problème des raies de Balmer. Les conséquences de ces résultats pour toutes les naines blanches chaudes et riches en hydrogène sont discutées. En particulier, le scénario évolutif pour les naines blanches DAO est révisé et nous n’avons plus besoin d’évoquer l’évolution post-EHB pour expliquer la majorité des étoiles DAO. Finalement, nous élaborons un scénario dans lequel les métaux engendrent un faible vent stellaire qui expliquerait la présence d’hélium dans les étoiles DAO. Ensuite, nous présentons les résultats globaux de notre relevé, ce qui inclut une analyse spectroscopique de plus de 1200 naines blanches de type DA. En premier lieu, nous présentons le contenu spectroscopique de notre échantillon qui contient de nombreuses classifications erronées ainsi que plusieurs naines blanches de type DAB, DAZ et magnétiques. Nous discutons ensuite des nouveaux modèles d'atmosphère utilisés dans notre analyse. De plus, nous utilisons des modèles de naines M pour obtenir de meilleures valeurs des paramètres atmosphériques pour les naines blanches qui sont membres de systèmes binaires DA+dM. Certaines naines blanches uniques et quelques systèmes binaires double-dégénérées sont également analysés de manière plus détaillée. Nous examinons ensuite les propriétés globales de notre échantillon incluant la distribution de masse et la distribution de masse en fonction de la température. Nous étudions également la façon dont les nouveaux profils de raies de Balmer affectent la détermination des paramètres atmosphériques. Nous testons la précision et la robustesse de nos méthodes en comparant nos résultats avec ceux du projet SPY, dans le cadre duquel plus de 300 des mêmes naines blanches ont été analysées d'une manière complètement indépendante. Finalement, nous faisons un retour sur la bande d'instabilité des naines blanches pulsantes de type ZZ Ceti pour voir quels effets ont les nouveaux profils de raies sur la détermination de ses frontières empiriques.

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Avec la mise en place dans les dernières années d'une grappe d'ordinateurs (CALYS) dédiés aux calculs de modèles stellaires pour notre groupe de recherche, il nous est désormais possible d'exploiter à leur plein potentiel les modèles d'atmosphères hors équilibre thermodynamique local (HETL) en y incluant des éléments métalliques. Ce type de modèles, plutôt exigeant en temps de calcul, est toutefois essentiel pour analyser correctement les spectres d'étoiles chaudes comme les sous-naines de type O (sdO). Les travaux effectués dans le cadre de cette thèse ont comme point commun l'utilisation de tels modèles d'atmosphères pour faire l'analyse spectroscopique d'étoiles sous-naines chaudes dans des contextes variés. Le coeur de cette thèse porte sur Bd+28 4211, une étoile standard de type sdO très chaude, dans laquelle le problème des raies de Balmer, qui empêche de reproduire ces dernières avec une unique, et réaliste, combinaison de paramètres atmosphériques, est bien présent. Dans un premier temps nous présentons une analyse approfondie de son spectre ultraviolet (UV). Cela nous permet de déterminer les abondances de métaux dans l'atmosphère de l'étoile et de contraindre sa température effective et sa gravité de surface. Par la suite, ces résultats servent de point de départ à l'analyse du spectre optique de l'étoile, dans lequel le problème des raies de Balmer se fait sentir. Cette analyse nous permet de conclure que l'inclusion des abondances métalliques propres à l'étoile dans les modèles d'atmosphères HETL n'est pas suffisant pour surmonter le problème des raies de Balmer. Toutefois, en y incluant des abondances dix fois solaires, nous arrivons à reproduire correctement les raies de Balmer et d'hélium présentes dans les spectres visibles lors d'un ajustement de paramètres. De plus, les paramètres résultants concordent avec ceux indiqués par le spectre UV. Nous concluons que des sources d'opacité encore inconnues ou mal modélisées sont à la source de ce problème endémique aux étoiles chaudes. Par la suite nous faisons une étude spectroscopique de Feige 48, une étoile de type sdB pulsante particulièrement importante. Nous arrivons à reproduire très bien le spectre visible de cette étoile, incluant les nombreuses raies métalliques qui s'y trouvent. Les paramètres fondamentaux obtenus pour Feige 48 corroborent ceux déjà présents dans la littérature, qui ont été obtenus avec des types de modèles d'atmosphères moins sophistiqués, ce qui implique que les effets HETL couplés à la présence de métaux ne sont pas importants dans l'atmosphère de cette étoile particulière. Nous pouvons donc affirmer que les paramètres de cette étoile sont fiables et peuvent servir de base à une future étude astérosismologique quantitative. Finalement, 38 étoiles sous-naines chaudes appartenant à l'amas globulaire omega Centauri ont été analysées afin de déterminer, outre leur température et gravité de surface, leurs abondances d'hélium et de carbone. Nous montrons qu'il existe une corrélation entre les abondances photosphériques de ces deux éléments. Nous trouvons aussi des différences entre les étoiles riches en hélium de l'amas du celles du champ. Dans leur ensemble, nos résultats remettent en question notre compréhension du mécanisme de formation des sous-naines riches en hélium.

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Ce mémoire présente une analyse comparative des paramètres atmosphériques obtenus à l’aide des techniques photométrique et spectroscopique. Pour y parvenir, les données photométriques et spectroscopiques de 1375 naines blanches de type DA tirées du Sloan Digital Sky Survey (SDSS) ainsi que les données spectroscopiques du Villanova White Dwarf Catalog ont été utilisées. Il a d’abord fallu s’assurer que les données photométriques et spectroscopiques étaient bien calibrées. L’analyse photométrique a démontré que la photométrie ugriz ne semblait pas avoir de problème de calibration autre que le décalage des points zéro, qui est compensé en appliquant les corrections photométriques appropriées. De plus, le fait que le filtre u laisse passer le flux à certaines longueurs d’onde dans le rouge ne semble pas affecter la détermination des paramètres atmosphériques. L’analyse spectroscopique a ensuite confirmé que l’application de fonctions de correction permettant de tenir compte des effets hydrodynamiques 3D est la solution au problème de log g élevés. La comparaison des informations tirées des données spectroscopiques des deux différentes sources suggère que la calibration des spectres du SDSS n’est toujours pas au point. Les paramètres atmosphériques déterminés à l’aide des deux techniques ont ensuite été comparés et les températures photométriques sont systématiquement plus faibles que celles obtenues à partir des données spectroscopiques. Cet effet systématique pourrait être causé par les profils de raies utilisés dans les modèles d’atmosphère. Une méthode permettant d’obtenir une estimation de la gravité de surface d’une naine blanche à partir de sa photométrie a aussi été développée.

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Les étoiles naines blanches représentent la fin de l’évolution de 97% des étoiles de notre galaxie, dont notre Soleil. L’étude des propriétés globales de ces étoiles (distribution en température, distribution de masse, fonction de luminosité, etc.) requiert l’élaboration d’ensembles statistiquement complets et bien définis. Bien que plusieurs relevés d’étoiles naines blanches existent dans la littérature, la plupart de ceux-ci souffrent de biais statistiques importants pour ce genre d’analyse. L’échantillon le plus représentatif de la population d’étoiles naines blanches demeure à ce jour celui défini dans un volume complet, restreint à l’environnement immédiat du Soleil, soit à une distance de 20 pc (∼ 65 années-lumière) de celui-ci. Malheureusement, comme les naines blanches sont des étoiles intrinsèquement peu lumineuses, cet échantillon ne contient que ∼ 130 objets, compromettant ainsi toute étude statistique significative. Le but de notre étude est de recenser la population d’étoiles naines blanches dans le voisinage solaire a une distance de 40 pc, soit un volume huit fois plus grand. Nous avons ainsi entrepris de répertorier toutes les étoiles naines blanches à moins de 40 pc du Soleil à partir de SUPERBLINK, un vaste catalogue contenant le mouvement propre et les données photométriques de plus de 2 millions d’étoiles. Notre approche est basée sur la méthode des mouvements propres réduits qui permet d’isoler les étoiles naines blanches des autres populations stellaires. Les distances de toutes les candidates naines blanches sont estimées à l’aide de relations couleur-magnitude théoriques afin d’identifier les objets se situant à moins de 40 pc du Soleil, dans l’hémisphère nord. La confirmation spectroscopique du statut de naine blanche de nos ∼ 1100 candidates a ensuite requis 15 missions d’observations astronomiques sur trois grands télescopes à Kitt Peak en Arizona, ainsi qu’une soixantaine d’heures allouées sur les télescopes de 8 m des observatoires Gemini Nord et Sud. Nous avons ainsi découvert 322 nouvelles étoiles naines blanches de plusieurs types spectraux différents, dont 173 sont à moins de 40 pc, soit une augmentation de 40% du nombre de naines blanches connues à l’intérieur de ce volume. Parmi ces nouvelles naines blanches, 4 se trouvent probablement à moins de 20 pc du Soleil. De plus, nous démontrons que notre technique est très efficace pour identifier les étoiles naines blanches dans la région peuplée du plan de la Galaxie. Nous présentons ensuite une analyse spectroscopique et photométrique détaillée de notre échantillon à l’aide de modèles d’atmosphère afin de déterminer les propriétés physiques de ces étoiles, notamment la température, la gravité de surface et la composition chimique. Notre analyse statistique de ces propriétés, basée sur un échantillon presque trois fois plus grand que celui à 20 pc, révèle que nous avons identifié avec succès les étoiles les plus massives, et donc les moins lumineuses, de cette population qui sont souvent absentes de la plupart des relevés publiés. Nous avons également identifié plusieurs naines blanches très froides, et donc potentiellement très vieilles, qui nous permettent de mieux définir le côté froid de la fonction de luminosité, et éventuellement l’âge du disque de la Galaxie. Finalement, nous avons aussi découvert plusieurs objets d’intérêt astrophysique, dont deux nouvelles étoiles naines blanches variables de type ZZ Ceti, plusieurs naines blanches magnétiques, ainsi que de nombreux systèmes binaires non résolus.

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The direct radiative forcing of 65 chlorofluorocarbons, hydrochlorofluorocarbons, hydrofluorocarbons, hydrofluoroethers, halons, iodoalkanes, chloroalkanes, bromoalkanes, perfluorocarbons and nonmethane hydrocarbons has been evaluated using a consistent set of infrared absorption cross sections. For the radiative transfer models, both line-by-line and random band model approaches were employed for each gas. The line-by-line model was first validated against measurements taken by the Airborne Research Interferometer Evaluation System (ARIES) of the U.K. Meteorological Office; the computed spectrally integrated radiance of agreed to within 2% with experimental measurements. Three model atmospheres, derived from a three-dimensional climatology, were used in the radiative forcing calculations to more accurately represent hemispheric differences in water vapor, ozone concentrations, and cloud cover. Instantaneous, clear-sky radiative forcing values calculated by the line-by-line and band models were in close agreement. The band model values were subsequently modified to ensure exact agreement with the line-by-line model values. Calibrated band model radiative forcing values, for atmospheric profiles with clouds and using stratospheric adjustment, are reported and compared with previous literature values. Fourteen of the 65 molecules have forcings that differ by more than 15% from those in the World Meteorological Organization [1999] compilation. Eleven of the molecules have not been reported previously. The 65-molecule data set reported here is the most comprehensive and consistent database yet available to evaluate the relative impact of halocarbons and hydrocarbons on climate change.

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Classical nova remnants are important scenarios for improving the photoionization modeling. This work describes the pseudo-three-dimensional code RAINY3D, which drives the photoionization code Cloudy as a subroutine. Photoionization simulations of old nova remnants are also presented and discussed. In these simulations we analyze the effect of condensation in the remnant spectra. The condensed mass fraction affects the Balmer lines by a factor of greater than 4 when compared with homogeneous models, and this directly impacts the shell mass determination. The He II 4686/H beta ratio decreases by a factor of 10 in clumpy shells. These lines are also affected by the clump size and density distributions. The behavior of the strongest nebular line observed in nova remnants is also analyzed for heterogeneous shells. The gas diagnoses in novae ejecta are thought to be more accurate during the nebular phase, but we have determined that at this phase the matter distribution can strongly affect the derived shell physical properties and chemical abundances.

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Recent investigations on the central stars of planetary nebulae (CSPN) indicate that the masses based on model atmospheres can be much larger than the masses derived from theoretical mass-luminosity relations. Also, the dispersion in the relation between the modified wind momentum and the luminosity depends on the mass spread of the CSPN, and is larger than observed in massive hot stars. Since the wind characteristics probably depend on the metallicity, we analyze the effects on the modified wind momentum by considering the dispersion in this quantity caused by the stellar metallicity. Our CSPN masses are based on a relation between the core mass and the nebular abundances. We conclude that these masses agree with the known mass distribution both for CSPN and white dwarfs, and that the spread in the modified wind momentum can be explained by the observed metallicity variations.

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We present the discovery of a wide (67 AU) substellar companion to the nearby (21 pc) young solar-metallicity M1 dwarf CD-35 2722, a member of the approximate to 100 Myr AB Doradus association. Two epochs of astrometry from the NICI Planet-Finding Campaign confirm that CD-35 2722 B is physically associated with the primary star. Near-IR spectra indicate a spectral type of L4 +/- 1 with a moderately low surface gravity, making it one of the coolest young companions found to date. The absorption lines and near-IR continuum shape of CD-35 2722 B agree especially well the dusty field L4.5 dwarf 2MASS J22244381-0158521, while the near-IR colors and absolute magnitudes match those of the 5 Myr old L4 planetary-mass companion, 1RXS J160929.1-210524 b. Overall, CD-35 2722 B appears to be an intermediate-age benchmark for L dwarfs, with a less peaked H-band continuum than the youngest objects and near-IR absorption lines comparable to field objects. We fit Ames-Dusty model atmospheres to the near-IR spectra and find T(eff) = 1700-1900 K and log(g) = 4.5 +/- 0.5. The spectra also show that the radial velocities of components A and B agree to within +/- 10 km s(-1), further confirming their physical association. Using the age and bolometric luminosity of CD-35 2722 B, we derive a mass of 31 +/- 8 M(Jup) from the Lyon/Dusty evolutionary models. Altogether, young late-M to mid-L type companions appear to be overluminous for their near-IR spectral type compared with field objects, in contrast to the underluminosity of young late-L and early-T dwarfs.

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Solar infrared colors provide powerful constraints on the stellar effective temperature scale, but they must be measured with both accuracy and precision in order to do so. We fulfill this requirement by using line-depth ratios to derive in a model-independent way the infrared colors of the Sun, and we use the latter to test the zero point of the Casagrande et al. effective temperature scale, confirming its accuracy. Solar colors in the widely used Two Micron All Sky Survey (2MASS) JHK(s) and WISE W1-4 systems are provided: (V - J)(circle dot) = 1.198, (V - H)(circle dot) = 1.484, (V - K-s)(circle dot) = 1.560, (J - H)(circle dot) = 0.286, (J - K-s)(circle dot) = 0.362, (H - K-s)(circle dot) = 0.076, (V - W1)(circle dot) = 1.608, (V - W2)(circle dot) = 1.563, (V - W3)(circle dot) = 1.552, and (V - W4)(circle dot) = 1.604. A cross-check of the effective temperatures derived implementing 2MASS or WISE magnitudes in the infrared flux method confirms that the absolute calibration of the two systems agrees within the errors, possibly suggesting a 1% offset between the two, thus validating extant near-and mid-infrared absolute calibrations. While 2MASS magnitudes are usually well suited to derive T-eff, we find that a number of bright, solar-like stars exhibit anomalous WISE colors. In most cases, this effect is spurious and can be attributed to lower-quality measurements, although for a couple of objects (3%+/- 2% of the total sample) it might be real, and may hint at the presence of warm/hot debris disks.

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The aim of this work is to derive precise reddenings for 31 Cepheids using multiphase high-resolution spectroscopic observations and literature-derived colors. Each individual reddening value was determined as a difference between the observed (B - V) value and a calculated (B - V) value based on Castelli stellar model atmospheres and atmosphere parameters (effective temperature and gravity) previously determined through high-resolution spectroscopic analysis. This procedure was repeated for all pulsational phases at which spectra were obtained (typically 11 spectra for each star). After that, the mean reddening value for a given Cepheid was obtained. The reddening values derived were compared to values based on the use of distances and multiband photometry, reaching the general conclusion that reddening derived in this manner agrees with those from other methods.

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Context. Recent studies have confirmed the long standing suspicion that M 22 shares a metallicity spread and complex chemical enrichment history similar to that observed in omega Cen. M 22 is among the most massive Galactic globular clusters and its color-magnitude diagram and chemical abundances reveal the existence of sub-populations. Aims. To further constrain the chemical diversity of M 22, necessary to interpret its nucleosynthetic history, we seek to measure relative abundance ratios of key elements (carbon, nitrogen, oxygen, and fluorine) best studied, or only available, using high-resolution spectra at infrared wavelengths. Methods. High-resolution (R = 50 000) and high S/N infrared spectra were acquired of nine red giant stars with Phoenix at the Gemini-South telescope. Chemical abundances were calculated through a standard 1D local thermodynamic equilibrium analysis using Kurucz model atmospheres. Results. We derive [Fe/H] = -1.87 to -1.44, confirming at infrared wavelengths that M 22 does present a [Fe/H] spread. We also find large C and N abundance spreads, which confirm previous results in the literature but based on a smaller sample. Our results show a spread in A(C+N+O) of similar to 0.7 dex. Similar to mono-metallic globular clusters, M 22 presents a strong [Na/Fe]-[O/Fe] anticorrelation as derived from Na and CO lines in the K band. For the first time we recover F abundances in M 22 and find that it exhibits a 0.6 dex variation. We find tentative evidence for a flatter A(F)-A(O) relation compared to higher metallicity globular clusters. Conclusions. Our study confirms and expands upon the chemical diversity seen in this complex stellar system. All elements studied to date show large abundance spreads which require contributions from both massive and low mass stars.

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Context. HD 140283 is a nearby (V = 7.7) subgiant metal-poor star, extensively analysed in the literature. Although many spectra have been obtained for this star, none showed a signal-to-noise (S/N) ratio high enough to enable a very accurate derivation of abundances from weak lines. Aims. The detection of europium proves that the neutron-capture elements in this star originate in the r-process, and not in the s-process, as recently claimed in the literature. Methods. Based on the OSMARCS 1D LTE atmospheric model and with a consistent approach based on the spectrum synthesis code Turbospectrum, we measured the europium lines at 4129 angstrom and 4205 angstrom, taking into account the hyperfine structure of the transitions. The spectrum, obtained with a long exposure time of seven hours at the Canada-France-Hawaii Telescope (CFHT), has a resolving power of 81 000 and a S/N ratio of 800 at 4100 angstrom. Results. We were able to determine the abundance A(Eu) = -2.35 +/- 0.07 dex, compatible with the value predicted for the europium from the r-process. The abundance ratio [Eu/Ba] = +0.58 +/- 0.15 dex agrees with the trend observed in metal-poor stars and is also compatible with a strong r-process contribution to the origin of the neutron-capture elements in HD 140283.

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Oxygen abundances of 67 dwarf stars in the metallicity range -1.6 < [Fe/H] < -0.4 are derived from a non-LTE analysis of the 777 nm O I triplet lines. These stars have precise atmospheric parameters measured by Nissen and Schuster, who find that they separate into three groups based on their kinematics and alpha-element (Mg, Si, Ca, Ti) abundances: thick disk, high-alpha halo, and low-alpha halo. We find the oxygen abundance trends of thick-disk and high-alpha halo stars very similar. The low-alpha stars show a larger star-to-star scatter in [O/Fe] at a given [Fe/H] and have systematically lower oxygen abundances compared to the other two groups. Thus, we find the behavior of oxygen abundances in these groups of stars similar to that of the a elements. We use previously published oxygen abundance data of disk and very metal-poor halo stars to present an overall view (-2.3 < [Fe/H] < +0.3) of oxygen abundance trends of stars in the solar neighborhood. Two field halo dwarf stars stand out in their O and Na abundances. Both G53-41 and G150-40 have very low oxygen and very high sodium abundances, which are key signatures of the abundance anomalies observed in globular cluster (GC) stars. Therefore, they are likely field halo stars born in GCs. If true, we estimate that at least 3% +/- 2% of the local field metal-poor star population was born in GCs.