1000 resultados para Journalisme politique
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La recherche sur le religieux en Afrique s’est beaucoup intéressée, ces vingt dernières années, au phénomène du « renouveau religieux », et elle s’est plutôt penchée sur la question des ruptures et des innovations qui en résultent. Le présent article interroge la réalité ce renouveau et explore, sur la base d’une étude de cas, la question des continuités et des ruptures dans les changements survenus [1]. Tout d’abord, il s’intéresse à la nature du renouveau religieux au Mozambique ; il examine ensuite les continuités historiques et dénominationnelles existantes au sein du renouveau pour discuter, dans une troisième section, l’impact des transformations religieuses sur la relation entre religion et politique. La conclusion tente, elle, de faire la part entre ruptures et permanences, et d’appréhender la question du renouveau au-delà de cette dichotomie.
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La recherche porte sur les changements que le journalisme a subis au fil du temps, et particulièrement sur les mutations de toutes sortes que connaît le journalisme sportif entre 1955 et 2006. Elle a pour objectif la mise en évidence des ressemblances et des dissemblances des pages sportives des deux époques étudiées et s'inscrit ainsi dans la lignée des recherches sur les changements paradigmatiques du journalisme, dont les théories ont été proposées par Colette Brin, Jean Charron et Jean de Bonville (1996, 2002, 2004). Le corpus est constitué des pages sportives du quotidien québécois La Presse de 1955 et de 2006. La date des deux journaux a été choisie en fonction d'un événement de référence, le match final de la Coupe Stanley, respectivement le 15 mars 1955 et le 20 juin 2006. Les méthodes retenues, une analyse de contenu et une analyse de textes, visent essentiellement à permettre l'atteinte de notre objectif principal, à savoir une étude comparative des pages sportives de 1955 et de 2006. Trois hypothèses ont été posées. La première, postulant l'existence de différences marquées entre 1955 et 2006, a été confirmée, puisque de nombreuses dissemblances ont été observées, particulièrement en ce qui a trait à l'aspect visuel des deux journaux et à la nature impressionniste du langage. La seconde hypothèse, liée à l'existence présumée d'une relation différente ente le journaliste et le lecteur, a également été largement confirmée. La troisième hypothèse, selon laquelle certains éléments caractéristiques du journalisme de communication allaient jaillir de l'analyse interprétative, a été partiellement confirmée. Les mises en garde de plusieurs chercheurs ainsi que les limites d'une telle recherche ne nous permettent pas d'affirmer l'existence effective du journalisme de communication, mais plutôt de faire ressortir certains points qui montrent que le journalisme contemporain semble aller dans la direction de la communication plutôt que celle de l'information.
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La tradition lexicographique de langue française opère, en théorie, une séparation stricte entre noms communs et noms propres. Or, dans les faits, cette séparation touche surtout les noms propres de lieux et de personnes. En effet, l'observation des articles du vocabulaire politique révèle un nombre important de noms propres d'une autre nature dans les pages de dictionnaires, comme des noms propres d'institutions, de partis politiques ou d'événements et de périodes historiques. Qui plus est, ces noms propres reçoivent souvent un traitement lexicographique comparable à celui des noms communs. Toutefois, ce traitement n'a pas encore fait l'objet d'une étude approfondie. Afin de faire la lumière sur le traitement lexicographique des noms propres du vocabulaire politique, nous avons procédé à une analyse de ces noms propres à travers quatre dictionnaires généraux de langue française : Le Nouveau Petit Robert 2007 (version électronique), Le Petit Larousse Illustré 2007 (version électronique), le Dictionnaire du français Plus - À l'intention des francophones d'Amérique (1988) et le Dictionnaire québécois d'aujourd'hui (1992). Nous avons d'abord mis sur pied une typologie des noms propres du vocabulaire politique susceptibles d'être définis dans les dictionnaires généraux de langue française; puis nous avons relevé ces noms propres dans les dictionnaires à l'étude. Il ressort de ce relevé que le nombre de noms propres du vocabulaire politique dans les dictionnaires est assez élevé pour nécessiter une caractérisation de la pratique lexicographique les entourant. En outre, la description du vocabulaire politique passe par une description de certains types de noms propres en plus des mots du lexique commun. Nous nous sommes penchée sur la manière dont sont présentés les noms propres dans les dictionnaires, pour conclure que leur intégration et leur identification n'obéissent pas à une méthode systématique.La majuscule initiale n'est pas systématiquement utilisée pour les noms propres de même type.La nomenclature des noms propres à inclure dans le dictionnaire de langue à été étudiée à travers l'exemple des noms de partis politiques.La méthode servant à dresser cette nomenclature devrait se baser sur l'observation d'un corpus (fréquence) et l'importance dans un système socioculturel de référence - pour les noms de partis politiques, les noms des partis représentés dans les instances officielles devraient être décrits dans les dictionnaires généraux. Nous avons ensuite analysé les catégories de noms propres les plus représentées dans notre corpus d'articles du vocabulaire politique (les noms propres d'événements et de périodes historiques, les noms de partis politiques, dont les sigles, et les noms propres d'institutions). À la suite de cette analyse, nous proposons une liste d'éléments que le traitement lexicographique devrait inclure afin de permettre une circonscription efficace du référent (c'est-à-dire les traits distinctifs que devrait contenir une définition suffisante pour ces types de noms propres). Un point commun à toutes les catégories concerne l'explicitation du contexte référentiel : en contexte francophone particulièrement, le lieu doit être précisé par le traitement lexicographique. L'étude se termine par une analyse de l'arrimage entre noms propres et lexique commun dans les dictionnaires où ils sont intégrés dans un même ouvrage (PLI) ou dans une même nomenclature ( Dictionnaire Hachette, Dixel ). Nous arrivons à la conclusion que ces particularités dictionnairiques n'ont pas pour l'instant permis de corriger certaines faiblesses dans l'intégration des noms propres du vocabulaire politique, surtout en ce qui a trait à leur présence (nomenclature) et à leur traitement en terme de définition suffisante.
De la richesse commerciale, ou Principes d'économie politique appliqués à la législation du commerce
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Ce travail s'intéresse aux modalités d'émergence et d'institutionnalisation d'un nouveau régime de création artistique, plus connu sous le nom de «Nouveau cinéma suisse ».Dans les années 1960-1970, l'arrivée du Nouveau cinéma suisse a bouleversé les manières de faire du cinéma en Suisse et a attiré l'attention sur le septième art helvétique. Comment une innovation artistique parvient-elle à s'imposer ? Comment un consensus autour d'une nouvelle forme artistique et de son mode de production émerge et se stabilise-t-il ? Quel rôle jouent les acteurs et les institutions dans ce processus ? Enfin, quelles sont les relations entre cette situation en devenir et les oeuvres créées dans ces conditions ? Au delà dé ces interrogations, c'est un questionnement théorique, épistémologique qui a motivé cette recherche. A l'image de la sociologie elle-même, l'analyse sociologique de l'art a été traversée, ces dernières années, pas de nombreux débats. Trop souvent, la réflexion s'appuie - ou trébuche -sur des dichotomies convenues :analyse interne /externe de l'art, déterminisme /indétermination des acteurs, reflet /autonomie des oeuvres. Quels sont les outils et les approches que propose la discipline pour analyser un tel objet, quels enseignements peut-on titrer de leur mise à l'épreuve sur un cas concret ? Quel est le défi lancé par le Nouveau cinéma suisse à la sociologie de l'art ?Mais commençons par le début car le point initial de cette longue entreprise était en réalité tout autre.