54 resultados para Haine
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Tutkielman tarkoituksena on tarkastella ja analysoida kahta elokuvan La Haine (suom. Viha) tekstitystä. Ensimmäinen on La Hainen DVD-versio 2005-2006, jonka on suomentanut Irmeli Debarle. Toinen on elokuvan Yleltä tullut televisioversio vuodelta 2010, jonka on suomentanut Marjo Hiidensalo. Tutkielman tarkoituksena on selvittää, miten kaksi eri suomentajaa ovat tekstittäneet elokuvassa puhuttua Pariisin lähiöslangia. Analysoin käytettyjä käännösstrategioita, taktiikoita ja keinoja, joilla suomentajat ovat luoneet slangin illuusion. Esitän vaihtoehtoisen käännösehdotuksen silloin, kun elokuvan sävy tai tyyli eivät mielestäni heijastu tekstityksissä. Tutkielmassa on myös sosiologinen näkökulma; Koska elokuvan keskeisiin teemoihin kuuluvat sekä lähiönuorten elämäntavat että syrjäytyminen, tarkastelen siis syrjäytymisen välittymistä koko audiovisuaalisessa viestissä, eli elokuvassa esiintyvän puhekielen lisäksi analysoin puheenaiheita ja pääprotagonistien elämäntapaa. Teoreettisena viitekehyksenä on AV-kääntämisen näkökulma ja tutkimusmenetelmänä diskurssianalyysi. Analyysi osoitti, että tutkimuksessa tarkastellut kaksi eri suomeksi teksitettyä elokuvaversiota poikkesivat käännösstrategioiltaan toisistaan. Yleisesti ottaen televisioversion käännöstaktisina keinoina olivat tiivistäminen, poisjättö, parafraasi, ellipsien käyttö ja syntaksin yksinkertaistaminen. Slangin illuusio saatin luotua ajoittaisella slangilla, kirosanoilla ja solvauksilla. DVD-versiossa käännettiin paljon enemmän kielellistä ainesta ja käännökset olivat tutkitussa materiaalissa ajoittain sanasanaisia käännöksiä; lisäksi verlanisoidut sanat oli joskus tulkittu virheellisesti. DVD-versiossa tekstitykset oli kuitenkin ajoitettu paremmin: Katsojan on helppo seurata elokuvaa, sillä tekstitys kulkee elokuvan audiovisuaalisen puolen kanssa synkronoidusti.
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Considérant la « nouveauté » du phénomène de dénonciation auprès des policiers et l’utilisation croissante du concept social de « crime motivé par la haine », peu d’études ont été réalisées au Canada sur l’incidence de ces crimes pour les personnes comme pour la société. Cette recherche exploratoire a comme objectif de comprendre la façon dont ce type de crime se distingue des autres manifestations de conflits ou d’incidents et de comprendre les impacts de ce type de victimisation pour les homosexuels en particulier. Plus spécifiquement, ce mémoire vise à approfondir la compréhension du stigmate homosexuel et son impact sur la reportabilité des événements de victimisation criminelle aux autorités judiciaires. Pour ce faire, cinq intervenants communautaires, deux policiers, un avocat et quatre victimes considérant avoir vécu des événements de violence homophobe ont été interviewés. Cet échantillon diversifié a permis de mieux comprendre le phénomène de sous-déclaration des incidents de violences homophobes de la part des victimes et d’obtenir une vue d’ensemble des perceptions des acteurs clés qui peuvent être confrontés au phénomène. L’analyse des entretiens suggère d’importantes lacunes sur le plan de la formation des divers intervenants qui entrainent des difficultés à reconnaître une violence homophobe. Les intervenants confient ne pas se sentir pas suffisamment outillés pour intervenir auprès d’une victime de violence homophobe, n’estiment pas tous posséder les compétences et une compréhension suffisante des réalités des minorités sexuelles, de l'homophobie et de l'hétérosexisme, en somme, l’ensemble des savoirs ultimement nécessaires à une assistance et un accompagnement efficaces pour la déclaration aux autorités d’une telle violence vécue par les victimes. Du côté des victimes de violence(s) homophobe(s), il ressort que la discrimination basée sur l’orientation sexuelle est encore prégnante dans leurs interactions quotidiennes. De leur point de vue, la banalisation et l’impunité de certains comportements homophobes par les instances judiciaires viennent renforcer l’idée chez les victimes et la société d’une forme d’infériorité de l’orientation homosexuelle. L’apposition d’une étiquette homosexuelle paraît ainsi avoir de multiples conséquences psychologiques et sociales sur les victimes, notamment sur leur développement identitaire et sexuel. L’intégration des stigmates homosexuels et l’autostigmatisation, qui les poussent à se déprécier, voire à déprécier l’ensemble de la communauté homosexuelle, surgissent de leur perception de la présence de forts stéréotypes homosexuels, d’une société majoritairement hétérosexiste et de l’opérationnalisation sociale d’une distanciation entre le « nous » hétérosexuel et le « eux » homosexuel. Par leur marginalisation, leur mise en infériorité historique, l’ambiguïté du concept de « crimes motivés par la haine », la noncompréhension de la violence et des répercussions qu’ont les intervenants communautaires et judiciaires de la situation et partant, dans bien des cas, de la prise en charge inadéquate qui en découle pour les victimes des violences homophobes, il est possible de comprendre les appréhensions mentales que les victimes entretiennent ainsi que leur réticence à solliciter de l’aide et encore plus à rapporter la victimisation vécue aux autorités judiciaires.
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Considérant la « nouveauté » du phénomène de dénonciation auprès des policiers et l’utilisation croissante du concept social de « crime motivé par la haine », peu d’études ont été réalisées au Canada sur l’incidence de ces crimes pour les personnes comme pour la société. Cette recherche exploratoire a comme objectif de comprendre la façon dont ce type de crime se distingue des autres manifestations de conflits ou d’incidents et de comprendre les impacts de ce type de victimisation pour les homosexuels en particulier. Plus spécifiquement, ce mémoire vise à approfondir la compréhension du stigmate homosexuel et son impact sur la reportabilité des événements de victimisation criminelle aux autorités judiciaires. Pour ce faire, cinq intervenants communautaires, deux policiers, un avocat et quatre victimes considérant avoir vécu des événements de violence homophobe ont été interviewés. Cet échantillon diversifié a permis de mieux comprendre le phénomène de sous-déclaration des incidents de violences homophobes de la part des victimes et d’obtenir une vue d’ensemble des perceptions des acteurs clés qui peuvent être confrontés au phénomène. L’analyse des entretiens suggère d’importantes lacunes sur le plan de la formation des divers intervenants qui entrainent des difficultés à reconnaître une violence homophobe. Les intervenants confient ne pas se sentir pas suffisamment outillés pour intervenir auprès d’une victime de violence homophobe, n’estiment pas tous posséder les compétences et une compréhension suffisante des réalités des minorités sexuelles, de l'homophobie et de l'hétérosexisme, en somme, l’ensemble des savoirs ultimement nécessaires à une assistance et un accompagnement efficaces pour la déclaration aux autorités d’une telle violence vécue par les victimes. Du côté des victimes de violence(s) homophobe(s), il ressort que la discrimination basée sur l’orientation sexuelle est encore prégnante dans leurs interactions quotidiennes. De leur point de vue, la banalisation et l’impunité de certains comportements homophobes par les instances judiciaires viennent renforcer l’idée chez les victimes et la société d’une forme d’infériorité de l’orientation homosexuelle. L’apposition d’une étiquette homosexuelle paraît ainsi avoir de multiples conséquences psychologiques et sociales sur les victimes, notamment sur leur développement identitaire et sexuel. L’intégration des stigmates homosexuels et l’autostigmatisation, qui les poussent à se déprécier, voire à déprécier l’ensemble de la communauté homosexuelle, surgissent de leur perception de la présence de forts stéréotypes homosexuels, d’une société majoritairement hétérosexiste et de l’opérationnalisation sociale d’une distanciation entre le « nous » hétérosexuel et le « eux » homosexuel. Par leur marginalisation, leur mise en infériorité historique, l’ambiguïté du concept de « crimes motivés par la haine », la noncompréhension de la violence et des répercussions qu’ont les intervenants communautaires et judiciaires de la situation et partant, dans bien des cas, de la prise en charge inadéquate qui en découle pour les victimes des violences homophobes, il est possible de comprendre les appréhensions mentales que les victimes entretiennent ainsi que leur réticence à solliciter de l’aide et encore plus à rapporter la victimisation vécue aux autorités judiciaires.
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Ce mémoire s’intéresse à la représentation des lieux ainsi qu’à leur implication en tant que vecteurs d’idéologie dans le roman Neuf jours de haine, de Jean-Jules Richard. L’intérêt de ce sujet réside principalement dans le fait que Neuf jours de haine a été très peu étudié par la critique universitaire. L’objectif est de montrer que le roman de Jean-Jules Richard diffère des romans de guerre québécois de l’époque non seulement par son sujet original (la Deuxième Guerre mondiale telle que vécue sur le front de l’Europe de l’Ouest), mais également dans la dialectique existant entre les espaces civil et militaire. Le mémoire se divise en trois chapitres. Le premier est consacré au rappel des concepts théoriques nécessaires à l’analyse du roman. Dans celui-ci seront évoqués, entre autres, les notions d’espace, de lieu, de figure spatiale et de configuration spatiale. Les deux chapitres suivants seront consacrés à l’analyse de la représentation des lieux dans Neuf jours de haine. Le chapitre deux se penche sur les lieux diégétiques du roman, lesquels comprennent, entre autres, la tranchée, le champ, le jardin, la ferme, la forêt, la ville, la prison ainsi que l’eau et ses dérivés. Le troisième et dernier chapitre, quant à lui, aborde plutôt les lieux mémoriels de l’œuvre de Richard. Ceux-ci comprennent la prairie, la ferme, la ville, le village, la prison et le cimetière. Dans chacun de ces chapitres, non seulement les lieux sont analysés selon leur fonction diégétique et leur description par les personnages, mais ils sont aussi départagés selon leur degré de sécurité. Cette analyse permet, dans un premier temps, de montrer que la guerre vue par un soldat au front occasionne un renversement des notions traditionnelles de sécurité et d’hostilité. Dans un deuxième temps, celle-ci permet également de cerner l’importance des lieux dans la construction de la diégèse du récit.
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(Résumé de l'ouvrage) La question est souvent posée brutalement : « Le Nouveau Testament est-il anti-juif ? » Comment le message d'amour de Jésus a-t-il pu entraîné et même justifié le mépris, la haine et les violences des chrétiens envers les Juifs, au long des deux millénaires ? Que pensaient exactement les auteurs des évangiles, des Actes des Apôtres et des épîtres ? Comment leurs écrits ont-ils été compris au siècle suivant ? Cinq spécialistes éclairent ces questions en proposant des lectures attentives des divers textes du Nouveau Testament qui parlent des Juifs. Cette étude est fondamentale pour reprendre sur des bases honnêtes et respectueuses le dialogue interrompu dès le 2e siècle. Il y va de notre fidélité à l'Évangile de Jésus-Messie qui réunit et sépare à la fois Juifs et chrétiens.
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(Résumé de l'ouvrage) La question est souvent posée brutalement : « Le Nouveau Testament est-il anti-juif ? » Comment le message d'amour de Jésus a-t-il pu entraîné et même justifié le mépris, la haine et les violences des chrétiens envers les Juifs, au long des deux millénaires ? Que pensaient exactement les auteurs des évangiles, des Actes des Apôtres et des épîtres ? Comment leurs écrits ont-ils été compris au siècle suivant ? Cinq spécialistes éclairent ces questions en proposant des lectures attentives des divers textes du Nouveau Testament qui parlent des Juifs. Cette étude est fondamentale pour reprendre sur des bases honnêtes et respectueuses le dialogue interrompu dès le 2e siècle. Il y va de notre fidélité à l'Évangile de Jésus-Messie qui réunit et sépare à la fois Juifs et chrétiens.
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Retrouver le sens de la violence est une démarche certes essentielle, mais non suffisante. Il s'agit aussi d'aller au-delà du sens et de revoir sans cesse les réponses aux expressions nouvelles et inattendues des phénomènes violents, individuels ou collectifs. Cherchant à dépasser une dramatisation de la problématique de la violence des jeunes, ce livre offre des perspectives de réflexion et d'action utiles aux professionnels de la santé mentale des enfants et des adolescents, et plus largement à tous les partenaires du réseau social, éducatif et scolaire. 1. Définition et sources de la violence : Infamies d'enfance. - Agressivité, haine et destructivité: les racines de la violence. - L'enfance des patients adultes diagnostiqués de "paraphilie". - La violence, ses sources pulsionnelles et sa genèse psychique. 2. Formes de violence : Réalités et énigmes de la sexualité infantile déviante. - Les parents battus. - Le harcèlement entre jeunes du même âge. L'arrière-plan familial des jeunes impliqués. - Comportements psychopathiques et réactivité traumatique. - La transgression dans les camps d'extermination nazis. Perdre son âme. Sauver la vie. 3. Psychopathologie. 4. Traitements : De la consommation de substances à la dépendance: un modèle intégratif. - Agressivité et transfert dans le quotidien psychothérapeutique. - Expériences d'interventions au niveau des cellules d'urgences médico-psychologiques. - Sens et non-sens de la violence. - Violences et soins à l'adolescence. - Evacuation et représentation de la violence chez l'enfant psychotique. - La violence pulsionnelle et ses répercussions transférentielles. - Dystraitance. Un accompagnement institutionnel.
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Ixtacmaxtitlan, une émeute parlmi les indigènes d'. Ixtacmaxtitlan
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Contient : 1 « Du bannissement et proscription à perpetuité du royaume de France de tous ceux de la maison de Lorraine ». Après 1633 ; 2 « Briefve description du pays et comté de Charolois. Le pays et conté de Charolois, qui par les anciens a toujours esté appelé en latin Cathelensis, et par les modernes, par corruption du changement du mot, Caorellenses... Fait à Charoles, le 16 febvrier 1571, par feu messire ANTHOINNE MALATESTE, lors lieutenant de Charolois pour le roy tres catolique Philippe II » ; 3 « Traitté faict à Joinville, le 31 decembre... 1584... Ce traité est inseré dans l'histoire du president de Thou, lib. 81, pag. 6 et 7 » ; 4 « Des traitez de mariages que les princes de l'empire font avec les princes estrangers, sans le consentement de l'empereur. Je me suis rencontré, il y a quelque temps, avec l'un des principaux conseillers d'un prince d'Allemagne, lequel estant venu à parler du pretendu mariage de Mr le duc d'Orleans,... » ; 5 « De la confederation et alliance du roy avec les princes et Estats protestans d'Allemagne et suedois pour se conserver en la possession du duché de Lorraine. Il n'y a point de doute que l'empereur d'Allemagne, à present regnant, et autant d'empereurs qu'il y aura de la maison d'Austriche, feront tout leur possible, par une jalousie et haine qu'ils nous portent, à ce que le duché de Lorraine et le reste des Estats du dernier duc de Lorraine ne demeurent à la France... » ; 6 « Traité de Mr de Lorraine avec le roy. Le roy ayant sincerement tesmoigné à Mr le duc de Lorraine les mescontentemens qu'il avoit de luy... Faict à Vic, le jour de janvier 1632 » ; 7 « Declaration du duc de Lorraine sur son mariage. Ce jourd'huy 8 may 1641, pardevant le souscrite protonotaire apostolique et en presence des tesmoins bas nommés... » ; 8 « Inventaire des tiltres concernans les droits du roy, tirés du tresor des chartres de Lorraine et Barrois, deposés par son ordre en la citadelle de Metz, 1677 » ; 9 Même contenu que plus haut, article 5
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L’application aux civils du concept de « sortie de guerre » offre aux historiens de nouvelles pistes de recherche. Bien que la mobilisation culturelle de l’enfance dans la Grande Guerre ait fait l’objet de plusieurs études depuis les dernières années, le processus de démobilisation reste, quant à lui, peu exploré. Ce mémoire s’intéressera donc à la « sortie de guerre » chez les enfants français, à travers des sources inédites : des lettres adressées au président des États-Unis, Woodrow Wilson, à la fin de 1918. L’analyse met en lumière la perception des enfants sur la paix, la guerre, les Américains, et les changements de leur quotidien depuis l’armistice. Après une première partie historiographique, le deuxième chapitre portera sur la représentation de Wilson, des Américains et de la paix. Dans le dernier chapitre seront analysés le quotidien des enfants dans les mois suivant l’armistice, les représentations de la guerre et le processus de démobilisation. Fin 1918, la guerre tient encore beaucoup de place dans les propos des enfants et peu de signes de démobilisation émergent de leurs lettres. Ainsi, le président américain est représenté comme le sauveur de la France et le grand vainqueur de la guerre plutôt qu’en apôtre de la paix. Le sujet principal des lettres porte ainsi sur la reconnaissance et la gratitude des enfants envers le président et les États-Unis pour leur participation à la guerre et pour l’aide à la victoire. Les valeurs et le passé communs entre les deux pays alliés, exploités par la propagande de guerre, sont soulignés par les enfants. La fin de la guerre commence à peine à se faire ressentir dans le quotidien des enfants. La période est marquée par les célébrations de la victoire. De plus, la peur tend à s’atténuer avec la fin des violences de guerre et des nouveaux deuils. Les perturbations de la guerre demeurent cependant chez plusieurs enfants, particulièrement chez les réfugiés et les orphelins de guerre : la pauvreté, les séparations familiales et les privations alimentaires en affectent ainsi plusieurs. La perpétuation de ce climat de guerre influence la démobilisation des enfants, qui manifestent leur patriotisme et leur haine de l’ennemi. Les représentations de l’ennemi et des combattants du temps de la guerre prévalent donc encore, mais les enfants expriment néanmoins leur lassitude du conflit et leur désir d’un rapide retour à la normale.
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Très peu d’études ont été consacrées à l’œuvre de la romancière française Lydie Salvayre, dont le premier roman a paru en 1990. Il me semble pertinent de me pencher plus sérieusement sur son travail, qui manifeste une véritable exigence d’écriture. Un trait de l’œuvre de Salvayre m’intéresse plus spécifiquement : son rapport à l’héritage. J’envisage ce rapport à la fois dans la thématique, dans l’écriture et dans la forme de deux de ses romans, soient La Puissance des mouches (1995) et La Méthode Mila (2005). Dans chacun de ces deux romans, le narrateur a un rapport trouble à la fois avec son héritage familial et avec son héritage culturel, plus spécialement celui de la philosophie et de la satire classiques. Tiraillé entre le monde du quotidien (trivial) et le monde des idées (sublime), le personnage cherche une issue : il cherche comment vivre. Dans La Puissance des mouches, le narrateur voue une haine à son père et avoue un amour pour Pascal. Dans La Méthode Mila, il est déchiré entre sa mère sénile dont il a la charge et Descartes dont il est obsédé. J’étudierai comment se vit cette déchirure et comment le texte la travaille. La façon dont l’auteure met l’héritage en éclats — elle pastiche, bouscule, malmène, détourne les classiques — n’a rien du respect servile. Cette manière d’hériter, de rompre avec l’évidence d’une continuité avec le passé, pose une question essentielle : comment hériter aujourd’hui, et pourquoi ?
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Les gouvernants d'État qui émergent de conflits politiques - guerre civile, dictature - sont confrontés à des demandes que inconciliables que les auteurs estiment pourtant indispensables. Ils font face à l'exigence de justice pénale formulées par les victimes et la revendication d'impunité émanant des auteurs de crimes, très souvent, constitués par les anciens responsables de l'État. Le châtiment, en effet, ne permet ni la pacification ni la démocratisation.Il devient, dès lors, explicite que la sortie de crise peut prendre des voies autres que celle de la sanction pénale. La justice réparatrice apparaît ainsi comme un type de justice susceptible de faire droit aux demandes des offenseurs et des offensés en favorisant la paix et la démocratisation. On lui adresse pourtant des critiques ayant trait à la déresponsabilisation des individus ou à l'incrimination de tout le monde dans l'exécution des crimes perpétrés. L'objectif ultime est de favoriser la délibération, entre les offenseurs et les offensés, sur les crimes. Il faut cependant prémunir un tel dialogue contre les risques d'instrumentalisation. Dans les Commissions Vérité le discours tourne autour essentiellement des thématiques des droits de l'homme, des excuses, du pardon et de l'amnistie. Toutefois, l'usage de ces notions ne fait pas disparaître comme enchantement la haine de certaines victimes.
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Les réseaux sociaux accueillent chaque jour des millions d’utilisateurs. Les usagers de ces réseaux, qu’ils soient des particuliers ou des entreprises, sont directement affectés par leur fulgurante expansion. Certains ont même développé une certaine dépendance à l’usage des réseaux sociaux allant même jusqu’à transformer leurs habitudes de vie de tous les jours. Cependant, cet engouement pour les réseaux sociaux n’est pas sans danger. Il va de soi que leur expansion favorise et sert également l’expansion des attaques en ligne. Les réseaux sociaux constituent une opportunité idéale pour les délinquants et les fraudeurs de porter préjudice aux usagers. Ils ont accès à des millions de victimes potentielles. Les menaces qui proviennent des amis et auxquelles font face les utilisateurs de réseaux sociaux sont nombreuses. On peut citer, à titre d’exemple, la cyberintimidation, les fraudes, le harcèlement criminel, la menace, l’incitation au suicide, la diffusion de contenu compromettant, la promotion de la haine, l’atteinte morale et physique, etc. Il y a aussi un « ami très proche » qui peut être très menaçant sur les réseaux sociaux : soi-même. Lorsqu’un utilisateur divulgue trop d’informations sur lui-même, il contribue sans le vouloir à attirer vers lui les arnaqueurs qui sont à la recherche continue d’une proie. On présente dans cette thèse une nouvelle approche pour protéger les utilisateurs de Facebook. On a créé une plateforme basée sur deux systèmes : Protect_U et Protect_UFF. Le premier système permet de protéger les utilisateurs d’eux-mêmes en analysant le contenu de leurs profils et en leur proposant un ensemble de recommandations dans le but de leur faire réduire la publication d’informations privées. Le second système vise à protéger les utilisateurs de leurs « amis » dont les profils présentent des symptômes alarmants (psychopathes, fraudeurs, criminels, etc.) en tenant compte essentiellement de trois paramètres principaux : le narcissisme, le manque d’émotions et le comportement agressif.