19 resultados para Héroïne


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De légendaires, les grandes figures féminines des mythes anciens sont devenues, au fil du XIXe siècle, emblématiques. Le mouvement s’amplifie vers la fin du siècle et l’imaginaire « féminin » se nourrit alors d’un discours social qui contribue à construire la féminité en termes de menace et de dépravation. Les figures mythiques prêteront leurs traits à celle de la femme fatale, devenue le symbole de la dégénérescence de la société française. Engrangeant dans son corps représenté tous les vices du siècle, la figure féminine nous est apparue éminemment révélatrice quant à la compréhension d’une époque. Or, la figure de la femme fatale s’avère fondamentalement ambivalente et Lilith, pouvant à la fois incarner l’amour et la destruction, affiche ce double visage de la féminité. Nous démontrons qu’il existe une relation étroite entre la profonde ambivalence du mythe de Lilith et les représentations de la femme fatale et pour ce faire, procédons à une analyse comparative de l’œuvre de Rachilde et Octave Mirbeau qui, dans La Jongleuse et Le Jardin des supplices, réécrivent le mythe de Lilith. De la comparaison des deux Lilith, ressortent deux représentations extrêmement contrastées de la femme fatale : alors que Rachilde dresse toute droite son héroïne dans son désir ascensionnel, Mirbeau construit une Clara toute en mollesse et assoiffée de chair. Par l’analyse des rapports qui s’articulent entre deux écritures, nous démontrons que la dualité inhérente au mythe de Lilith répond à l’instabilité d’une société aux prises avec de multiples angoisses en matière d’identité sexuelle. Cette comparaison nous amène aussi à nous interroger quant aux traces d’une certaine sexuation dans la voix littéraire.

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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Ce mémoire traite du débat entre le coeur et le devoir et des différentes influences qui ont conduit à la fameuse question : Pourquoi la princesse n’épouse-t-elle pas le duc de Nemours alors que tous les obstacles sont levés ? À défaut de pouvoir répondre définitivement à cette énigme dont seule Madame de La Fayette possède la clé, nous nous sommes concentrée sur les influences qui auraient pu pousser la princesse à sacrifier son coeur pour son devoir. La méthode de recherche utilisée est l’approche de la biographie intellectuelle. Il est évident que le vécu de l'auteure a teinté le contenu de son oeuvre ainsi que l'âme de son héroïne. Nous nous sommes également inspirée de la méthode sociocritique quant aux influences et mouvements de l'époque. Dans le but de simplifier la collecte des sources et l’organisation de la recherche, nous avons regroupé les influences en trois grandes catégories : les influences personnelles, internes et externes. Cette étude a mis en évidence que les moeurs, dans La Princesse de Clèves, sont le miroir de la société du XVIIe siècle. Chaque influence présentée forme le dessin d’une princesse cachant en elle le secret de son renoncement à l'amour.