Attachment style impacts behavior and early oculomotor response to positive, but not negative, pictures

The present study investigated whether oculomotor behavior is influenced by attachment styles. The Relationship Scales Questionnaire was used to assess attachment styles of forty-eight voluntary university students and to classify them into attachment groups (secure, preoccupied, fearful, and dismissing). Eye-tracking was recorded while participants engaged in a 3-seconds free visual exploration of stimuli presenting either a positive or a negative picture together with a neutral picture, all depicting social interactions. The task consisted in identifying whether the two pictures depicted the same emotion. Results showed that the processing of negative pictures was impermeable to attachment style, while the processing of positive pictures was significantly influenced by individual differences in insecure attachment. The groups highly avoidant regarding to attachment (dismissing and fearful) showed reduced accuracy, suggesting a higher threshold for recognizing positive emotions compared to the secure group. The groups with higher attachment anxiety (preoccupied and fearful) showed differences in automatic capture of attention, in particular an increased delay preceding the first fixation to a picture of positive emotional valence. Despite lenient statistical thresholds induced by the limited sample size of some groups (p < 0.05 uncorrected for multiple comparisons), the current findings suggest that the processing of positive emotions is affected by attachment styles. These results are discussed within a broader evolutionary framework.

Cognició i emoció: Sobre les relacions entre memòria i emoció i la congruència del record amb l'estat afectiu

El següent treball tracta sobre les principals relacions existents entre la memòria i les emocions. Una vegada revisats els dos conceptes de manera separada, el nostre objectiu serà vincular els dos conceptes, per tal de saber com influeixen les emocions en el processos mnèmics com són la codificació, la consolidació i el record. Per assolir aquest objectiu, també realitzarem una part empírica en la qual prendrem com a referent la teoria de la Memòria Dependent de l'Estat d'Ànim proposada per Bower (1981). En la línia d'aquesta teoria, la hipòtesi general que ens plantegem a la part empírica és que si induïm a un subjecte a un estat d'ànim determinat i li fem aprendre un llistat de paraules amb diferent valència emocional, recordarà millor les paraules que coincideixin amb l'estat afectiu del subjecte en el moment de l'aprenentatge. Per a resoldre aquesta hipòtesi prendrem com a referent el disseny experimental de Meilan, Carro, Guerrero, Carpi, Gómez & Palmero (2012). Els nostres resultats recolzen les hipòtesis basades en la teoria de congruència afectiva de Bower (1981) i, parcialment el disseny d'investigació de Meilan et. al (2012).

Modifications de l’activité préfrontale pendant le traitement de stimuli émotionnels visuels chez des patients schizophrènes avant et après médication à la Ziprasidone : étude en IRM fonctionnelle

Bien que les troubles cognitifs soient un aspect essentiel de la schizophrénie, le dysfonctionnement des systèmes émotionnels y est également considéré comme un élément très important de cette maladie d’autant plus que plusieurs régions du cerveau sont concernées par la régulation émotionnelle. Le principal objectif du présent travail était d’explorer, en imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf), l’effet de la ziprasidone sur les différentes réponses neuronales à l’affichage de stimuli émotionnels au niveau de la région préfrontale,particulièrement dans le cortex cingulaire antérieur [CCA], le cortex orbito-frontal [COF] et le cortex préfrontal dorso-latéral [CPFDL]. Nous avons examiné les activations cérébrales, chez des patients souffrants de schizophrénie avant et après médication à la ziprasidone, en leur présentant des séries d’images émotionnellement chargées (négatives, neutres et positives) associées à différentes instructions quand aux types d’images qu’ils devaient sélectionner (négatives,neutres et positives). Nous avons analysé les différents changements d’activation (avant et après médication) essentiellement pour les valences extrêmes des stimuli (positives et négatives), ensuite nous avons regardé l’effet du type d’instruction sur ces changements. L’échantillon comprenait 13 patients atteints de schizophrénie et 15 témoins sains. Nous avons également effectué une évaluation clinique des symptômes dépressifs, positifs et négatifs de la maladie ainsi que des mesures biochimiques et de poids avant et après 16 semaines de médication. Malgré l’absence de changement significatif sur les mesures cliniques (PANSS et Dépression) avant et après une moyenne de 14.3 semaines de médication à la ziprasidone, plusieurs régions préfrontales (CCA, COF, CPDL) ont sensiblement accru leur réponse aux stimuli positifs par rapport aux stimuli négatifs. En outre, dans les régions habituellement impliquées dans le contrôle cognitif (CCA et CPFDL), cette tendance s'est accentuée lorsque les patients ont été invités à ne sélectionner que les stimuli négatifs (effet du type d’instruction). Nous avons également trouvé plusieurs similitudes dans le fonctionnement préfrontal (à la fois dans le volume et la force d'activation) entre les contrôles sains et les patients après médication en tenant compte du type d’instruction plus que de la valence émotionnelle des images. Pour conclure, les résultats de la présente étude suggèrent que le traitement antipsychotique avec la ziprasidone améliore le fonctionnement cognitif lié au traitement de l'information émotionnelle dans le cortex préfrontal chez les patients souffrant de schizophrénie. Étant donné le mécanisme d'action neuro-pharmacologique de la ziprasidone (plus d'affinité pour la sérotonine que pour les récepteurs de la dopamine dans le cortex préfrontal), nous pensons que nos résultats démontrent que le contrôle cognitif et la régulation des réactions face à des stimuli émotionnellement chargés dans la schizophrénie sont liés à une plus forte concentration de dopamine dans les voies préfrontales.

Un outil d’évaluation neurocognitive des interactions humain-machine

De plus en plus de recherches sur les Interactions Humain-Machine (IHM) tentent d’effectuer des analyses fines de l’interaction afin de faire ressortir ce qui influence les comportements des utilisateurs. Tant au niveau de l’évaluation de la performance que de l’expérience des utilisateurs, on note qu’une attention particulière est maintenant portée aux réactions émotionnelles et cognitives lors de l’interaction. Les approches qualitatives standards sont limitées, car elles se fondent sur l’observation et des entrevues après l’interaction, limitant ainsi la précision du diagnostic. L’expérience utilisateur et les réactions émotionnelles étant de nature hautement dynamique et contextualisée, les approches d’évaluation doivent l’être de même afin de permettre un diagnostic précis de l’interaction. Cette thèse présente une approche d’évaluation quantitative et dynamique qui permet de contextualiser les réactions des utilisateurs afin d’en identifier les antécédents dans l’interaction avec un système. Pour ce faire, ce travail s’articule autour de trois axes. 1) La reconnaissance automatique des buts et de la structure de tâches de l’utilisateur, à l’aide de mesures oculométriques et d’activité dans l’environnement par apprentissage machine. 2) L’inférence de construits psychologiques (activation, valence émotionnelle et charge cognitive) via l’analyse des signaux physiologiques. 3) Le diagnostic de l‘interaction reposant sur le couplage dynamique des deux précédentes opérations. Les idées et le développement de notre approche sont illustrés par leur application dans deux contextes expérimentaux : le commerce électronique et l’apprentissage par simulation. Nous présentons aussi l’outil informatique complet qui a été implémenté afin de permettre à des professionnels en évaluation (ex. : ergonomes, concepteurs de jeux, formateurs) d’utiliser l’approche proposée pour l’évaluation d’IHM. Celui-ci est conçu de manière à faciliter la triangulation des appareils de mesure impliqués dans ce travail et à s’intégrer aux méthodes classiques d’évaluation de l’interaction (ex. : questionnaires et codage des observations).

Rêves dysphoriques et rêves récurrents chez les enfants et les adolescents : corrélats psychosociaux et implications cliniques.

Cette thèse vise à étudier les liens entre les rêves dysphoriques (p. ex. : cauchemars et mauvais rêves), les rêves récurrents et l’ajustement psychosocial chez les enfants et les adolescents. Elle comporte un article présentant une recension des écrits ainsi que quatre articles empiriques. Le premier article présente une recension des études ayant investigué les rêves dysphoriques chez les enfants et les adolescents, avec une attention particulière portée sur leur prévalence, leurs corrélats ainsi que les options de traitement. Cette revue de la littérature permet de constater que plus de la moitié des jeunes rapportent des rêves dysphoriques. Même s’ils touchent beaucoup de jeunes, les rêves dysphoriques ne sont pas pour autant insignifiants. En effet, les enfants et les adolescents ayant des rêves dysphoriques ont aussi plus de problèmes reliés au sommeil et plus de problèmes au niveau de leur ajustement psychosocial. Finalement, l’article relève quelques recherches sur les traitements des rêves dysphoriques chez les jeunes qui offrent des résultats prometteurs. Le deuxième article vise à examiner les liens entre les rêves dysphoriques et diverses variables d’ajustement psychosocial en prenant en compte certaines limites méthodologiques d’études précédentes dans le domaine (et mises de l’avant dans l’article 1). De plus, il examine le possible lien modérateur de l’émotivité négative (traduction libre de « emotional negativity ») entre les rêves dysphoriques et l’ajustement psychosocial. Les résultats de cette étude montrent que les rêves dysphoriques sont liés à certains troubles intériorisés et que l’émotivité négative modère le lien entre les rêves dysphoriques et les troubles extériorisés. Le troisième article s’attarde aux rêves récurrents chez les enfants et les adolescents, phénomène très peu étudié à ce jour. Plus précisément, la prévalence et la fréquence des rêves récurrents chez les jeunes âgés entre 11 et 14 ans sont répertoriées et leur contenu, thématiques et tonalité émotionnelle sont examinés. Cet article démontre que les rêves récurrents touchent environ un tiers des jeunes et que leur contenu est principalement négatif. Le quatrième article vise à déterminer si, comme chez les adultes, les rêves récurrents chez les enfants sont associés à un déficit dans l’ajustement psychosocial. Les résultats montrent que les rêves récurrents sont liés à l’agressivité réactive chez les garçons, mais qu’ils ne sont pas liés à des variables d’ajustement psychosocial chez les filles. Le cinquième et dernier article a comme but de déterminer si, comme démontré chez les adultes, les rêves dysphoriques sont associés aux idéations suicidaires chez les préadolescents et d’explorer la possibilité que les rêves récurrents soient eux aussi liés aux idéations suicidaires. Les résultats démontrent que les rêves dysphoriques ainsi que les rêves récurrents sont liés aux pensées suicidaires chez des préadolescents de 12 et 13 ans. Suite à ces cinq articles, les résultats ainsi que les conclusions qui en découlent sont intégrés à la littérature existante sur les rêves, leurs significations au plan théorique et clinique sont explorées, et des études futures sont proposées.

Hemispheric asymmetries in recognition memory for negative and neutral words

Federmeier and Benjamin (2005) have suggested that semantic encoding for verbal information in the right hemisphere can be more effective when memory demands are higher. However, other studies (Kanske & Kotz, 2007) also suggest that visual word recognition differ in function of emotional valence. In this context, the present study was designed to evaluate the effects of retention level upon recognition memory processes for negative and neutral words. Sample consisted of 15 right-handed undergraduate portuguese students with normal or corrected to normal vision. Portuguese concrete negative and neutral words were selected in accordance to known linguistic capabilities of the right hemisphere. The participants were submitted to a visual half-field word presentation using a continuous recognition memory paradigm. Eye movements were continuously monitored with a Tobii T60 eye-tracker that showed no significant differences in fixations to negative and neutral words. Reaction times in word recognition suggest an overall advantage of negative words in comparison to the neutral words. Further analysis showed faster responses for negative words than for neutral words when were recognised at longer retention intervals for left-hemisphere encoding. Electrophysiological data through event related potentials revealed larger P2 amplitude over centro-posterior electrode sites for words studied in the left hemifield suggesting a priming effect for right-hemisphere encoding. Overall data suggest different hemispheric memory strategies for the semantic encoding of negative and neutral words.

Atypical processing of voice sounds in infants at risk for Autism Spectrum Disorder

Adults diagnosed with autism spectrum disorder (ASD) show a reduced sensitivity (degree of selective response) to social stimuli such as human voices. In order to determine whether this reduced sensitivity is a consequence of years of poor social interaction and communication or is present prior to significant experience, we used functional MRI to examine cortical sensitivity to auditory stimuli in infants at high familial risk for later emerging ASD (HR group, N = 15), and compared this to infants with no family history of ASD (LR group, N = 18). The infants (aged between 4 and 7 months) were presented with voice and environmental sounds while asleep in the scanner and their behaviour was also examined in the context of observed parent-infant interaction. Whereas LR infants showed early specialisation for human voice processing in right temporal and medial frontal regions, the HR infants did not. Similarly, LR infants showed stronger sensitivity than HR infants to sad vocalisations in the right fusiform gyrus and left hippocampus. Also, in the HR group only, there was an association between each infant's degree of engagement during social interaction and the degree of voice sensitivity in key cortical regions. These results suggest that at least some infants at high-risk for ASD have atypical neural responses to human voice with and without emotional valence. Further exploration of the relationship between behaviour during social interaction and voice processing may help better understand the mechanisms that lead to different outcomes in at risk populations.

Efeito do alerta e valência emocional nos componentes de lembrança e familiaridade da memória episódica

The episodic memory system allows us to retrieve information about events, including its contextual aspects. It has been suggested that episodic memory is composed by two independent components: recollection and familiarity. Recollection is related to the vivid e detailed retrieval of item and contextual information, while familiarity is the capability to recognize items previously seen as familiars. Despite the fact that emotion is one of the most influent process on memory, only a few studies have investigated its effect on recollection and familiarity. Another limitation of studies about the effect of emotion on memory is that the majority of them have not adequately considered the differential effects of arousal and positive/negative valence. The main purpose of the current work is to investigate the independent effect of emotional valence and arousal on recollection and familiarity, as well as to test some hypothesis that have been suggested about the effect of emotion on episodic memory. The participants of the research performed a recognition task for three lists of emotional pictures: high arousal negative, high arousal positive and low arousal positive. At the test session, participants also rated the confidence level of their responses. The confidence ratings were used to plot ROC curves and estimate the contributions of recollection and familiarity of recognition performance. As the main results, we found that negative valence enhanced the component of recollection without any effect on familiarity or recognition accuracy. Arousal did not affect recognition performance or their components, but high arousal was associated with a higher proportion of false memories. This work highlight the importance of to consider both the emotional dimensions and episodic memory components in the study of emotion effect on episodic memory, since they interact in complex and independent way

Beeinflusst die Stärke der Stressreaktion in der Post-Akquisitionsphase das Identitätsgedächtnis von Gesichtern?

Stress in der Post-Akquisitionsphase begünstigt die Gedächtniskonsolidierung emotional erregender Informationen. Das Zusammenspiel von noradrenerger Aktivierung und Cortisol auf Ebene der Amygdala ist hierbei von entscheidender Bedeutung. rnIn dieser Studie wird untersucht, ob dieser Effekt durch das Ausmaß der kardiovaskulären bzw. der subjektiv erlebten Stressreaktivität beeinflusst wird. 49 Probanden (Alter: 23.8 Jahre; 32 Frauen) wurden je 52 Gesichter, davon 50% mit ärgerlichem sowie 50 % mit glücklichem Ausdruck präsentiert. Sofort nach Akquisition wurde bei 30 Probanden akuter Stress durch den sozial evaluierten Kaltwassertest (SECPT; Eintauchen der dominanten Hand in eiskaltes Wasser für 3 Minuten unter Beobachtung) induziert, bei 19 Probanden wurde eine Kontrollprozedur ohne Stress durchgeführt. Die 30 Probanden der SECPT-Gruppe wurden post-hoc zum einen anhand der individuellen Blutdruckreaktivität und zum zweiten anhand der Stärke der subjektiv bewerteten Stressreaktivität per Mediansplit in zwei Subgrupen unterteilt (High Responder, Low Responder). rnDer erste Wiedererkennungstest fand 30 Minuten nach der Akquisitionsphase, ein weiterer 20 Stunden später statt. Zu den Testzeitpunkten wurden jeweils 26 der initial präsentierten Gesichter mit neutralem Gesichtsausdruck gezeigt sowie 26 neue neutrale Gesichter. rnDie Kontrollgruppe und die Gruppe der High Responder (basierend auf der kardiovaskulären Reaktivität) zeigten ein besseres Erinnerungsvermögen für die initial positiv präsentierten gesichter, wohingegen die Gruppe der Low Responder ein besseres Gedächtnis für die initial negativ präsentierten Gesichter aufwies. rnStress scheint abhängig von der Stärke der kardiovaskulären Reaktion zu valenzspezifischen Konsolidierungseffekten zu führen. Hierbei könnten viszerale Afferenzen z.B. der arteriellen Baroreflexe eine Rolle spielen. rn

Affective and linguistic processing of speech prosody: DC potential studies

Speech melody or prosody subserves linguistic, emotional, and pragmatic functions in speech communication. Prosodic perception is based on the decoding of acoustic cues with a predominant function of frequency-related information perceived as speaker's pitch. Evaluation of prosodic meaning is a cognitive function implemented in cortical and subcortical networks that generate continuously updated affective or linguistic speaker impressions. Various brain-imaging methods allow delineation of neural structures involved in prosody processing. In contrast to functional magnetic resonance imaging techniques, DC (direct current, slow) components of the EEG directly measure cortical activation without temporal delay. Activation patterns obtained with this method are highly task specific and intraindividually reproducible. Studies presented here investigated the topography of prosodic stimulus processing in dependence on acoustic stimulus structure and linguistic or affective task demands, respectively. Data obtained from measuring DC potentials demonstrated that the right hemisphere has a predominant role in processing emotions from the tone of voice, irrespective of emotional valence. However, right hemisphere involvement is modulated by diverse speech and language-related conditions that are associated with a left hemisphere participation in prosody processing. The degree of left hemisphere involvement depends on several factors such as (i) articulatory demands on the perceiver of prosody (possibly, also the poser), (ii) a relative left hemisphere specialization in processing temporal cues mediating prosodic meaning, and (iii) the propensity of prosody to act on the segment level in order to modulate word or sentence meaning. The specific role of top-down effects in terms of either linguistically or affectively oriented attention on lateralization of stimulus processing is not clear and requires further investigations.

Anxiety trait modulates psychophysiological reactions, but not habituation processes related to affective auditory stimuli

BACKGROUND: It is well known that there are specific peripheral activation patterns associated with the emotional valence of sounds. However, it is unclear how these effects adapt over time. The personality traits influencing these processes are also not clear. Anxiety disorders influence the autonomic activation related to emotional processing. However, personality anxiety traits have never been studied in the context of affective auditory stimuli. METHODS: Heart rate, skin conductance, zygomatic muscle activity and subjective rating of emotional valence and arousal were recorded in healthy subjects during the presentation of pleasant, unpleasant, and neutral sounds. Recordings were repeated 1 week later to examine possible time-dependent changes related to habituation and sensitization processes. RESULTS AND CONCLUSION: There was not a generalized habituation or sensitization process related to the repeated presentation of affective sounds, but rather, specific adaptation processes for each physiological measure. These observations are consistent with previous studies performed with affective pictures and simple tones. Thus, the measures of skin conductance activity showed the strongest changes over time, including habituation during the first presentation session and sensitization at the end of the second presentation session, whereas the facial electromyographic activity habituated only for the neutral stimuli and the heart rate did not habituate at all. Finally, we showed that the measure of personality trait anxiety influenced the orienting reaction to affective sounds, but not the adaptation processes related to the repeated presentation of these sounds.

State affective instability in borderline personality disorder assessed by ambulatory monitoring

BACKGROUND: Although affective instability is an essential criterion for borderline personality disorder (BPD), it has rarely been reported as an outcome criterion. To date, most of the studies assessing state affective instability in BPD using paper-pencil diaries did not find indications of this characteristic, whereas in others studies, the findings were conflicting. Furthermore, the pattern of instability that characterizes BPD has not yet been identified. METHOD: We assessed the affective states of 50 female patients with BPD and 50 female healthy controls (HC) during 24 hours of their everyday life using electronic diaries. RESULTS: In contrast to previous paper-and-pencil diary studies, heightened affective instability for both emotional valence and distress was clearly exhibited in the BPD group but not in the HC group. Inconsistencies in previous papers can be explained by the methods used to calculate instability (see Appendix). In additional, we were able to identify a group-specific pattern of instability in the BPD group characterized by sudden large decreases from positive mood states. Furthermore, 48% of the declines from a very positive mood state in BPD were so large that they reached a negative mood state. This was the case in only 9% of the HC group, suggesting that BPD patients, on average, take less time to fluctuate from a very positive mood state to a negative mood state. CONCLUSION: Future ambulatory monitoring studies will be useful in clarifying which events lead to the reported, sudden decrease in positive mood in BPD patients.

Modulation of corticospinal activity by strong emotions evoked by pictures and classical music: a transcranial magnetic stimulation study.

Using transcranial magnetic stimulation and skin conductance responses, we sought to clarify if, and to what extent, emotional experiences of different valences and intensity activate the hand-motor system and the associated corticospinal tract. For that purpose, we applied a newly developed method to evoke strong emotional experiences by the simultaneous presentation of musical and pictorial stimuli of congruent emotional valence. We uncovered enhanced motor-evoked potentials, irrespective of valence, during the simultaneous presentation of emotional music and picture stimuli (Combined conditions) compared with the single presentation of the two modalities (Picture/Music conditions). In contrast, vegetative arousal was enhanced during both the Combined and Music conditions, compared with the Picture conditions, again irrespective of emotional valence. These findings strongly indicate that arousal is a necessary, but not sufficient, prerequisite for triggering the motor system of the brain. We offer a potential explanation for this discrepant, but intriguing, finding in the paper.

Neural correlates of 'pessimistic' attitude in depression

BACKGROUND Preparing for potentially threatening events in the future is essential for survival. Anticipating the future to be unpleasant is also a cognitive key feature of depression. We hypothesized that 'pessimism'-related emotion processing would characterize brain activity in major depression.MethodDuring functional magnetic resonance imaging, depressed patients and a healthy control group were cued to expect and then perceive pictures of known emotional valences--pleasant, unpleasant and neutral--and stimuli of unknown valence that could have been either pleasant or unpleasant. Brain activation associated with the 'unknown' expectation was compared with the 'known' expectation conditions. RESULTS While anticipating pictures of unknown valence, activation patterns in depressed patients within the medial and dorsolateral prefrontal areas, inferior frontal gyrus, insula and medial thalamus were similar to activations associated with expecting unpleasant pictures, but not with expecting positive pictures. The activity within a majority of these areas correlated with the depression scores. Differences between healthy and depressed persons were found particularly for medial and dorsolateral prefrontal and insular activations. CONCLUSIONS Brain activation in depression during expecting events of unknown emotional valence was comparable with activation while expecting certainly negative, but not positive events. This neurobiological finding is consistent with cognitive models supposing that depressed patients develop a 'pessimistic' attitude towards events with an unknown emotional meaning. Thereby, particularly the role of brain areas associated with the processing of cognitive and executive control and of the internal state is emphasized in contributing to major depression.

Modulation of anticipatory emotion and perception processing by cognitive control.

Strategies of cognitive control are helpful in reducing anxiety experienced during anticipation of unpleasant or potentially unpleasant events. We investigated the associated cerebral information processing underlying the use of a specific cognitive control strategy during the anticipation of affect-laden events. Using functional magnetic resonance imaging, we examined differential brain activity during anticipation of events of unknown and negative emotional valence in a group of eighteen healthy subjects that used a cognitive control strategy, similar to "reality checking" as used in psychotherapy, compared with a group of sixteen subjects that did not exert cognitive control. While expecting unpleasant stimuli, the "cognitive control" group showed higher activity in left medial and dorsolateral prefrontal cortex areas but reduced activity in the left extended amygdala, pulvinar/lateral geniculate nucleus and fusiform gyrus. Cognitive control during the "unknown" expectation was associated with reduced amygdalar activity as well and further with reduced insular and thalamic activity. The amygdala activations associated with cognitive control correlated negatively with the reappraisal scores of an emotion regulation questionnaire. The results indicate that cognitive control of particularly unpleasant emotions is associated with elevated prefrontal cortex activity that may serve to attenuate emotion processing in for instance amygdala, and, notably, in perception related brain areas.