44 resultados para Duguay-Trouin
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This article investigates the relationship between social media platforms and the production and dissemination of selfies in light of its implications for the visibility of lesbian, gay, bisexual, trans, and queer (LGBTQ) people. Applying an Actor Network Theory lens, two popular visual media apps, Instagram and Vine, are examined through a comparative walkthrough method. This reveals platform elements, or mediators, that can influence the conversational capacity of selfies in terms of the following: range, the variety of discourses addressed within a selfie; reach, circulation within and across publics; and salience, the strength and clarity of discourses communicated through a selfie. These mediators are illustrated through LGBTQ celebrity Ruby Rose’s Instagram selfies and Vine videos. Instagram’s use expectations encourage selfies focused on mainstream discourses of normative beauty and conspicuous consumption with an emphasis on appearance, extending through features constraining selfies’ reach and salience. In contrast, Vine’s broader use expectations enable a variety of discourses to be communicated across publics with an emphasis on creative, first-person sharing. These findings are reflected in Rose’s Instagram selfies, which mute alternative discourses of gender and sexuality through desexualized and aesthetically appealing self-representations, while Vines display her personal side, enabling both LGBTQ and heterosexual, cisgender people to identify with her without minimizing non-normative aspects of her gender and sexuality. These findings demonstrate the relevance of platforms in shaping selfies’ conversational capacity, as mediators can influence whether selfies feature in conversations reinforcing dominant discourses or in counterpublic conversations, contributing to everyday activism that challenges normative gender and sexual discourses.
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Un projet de recherche de trois ans a été mis sur pied afin d’étudier l’amortissement, les vitesses des ondes de cisaillement et la résistance au cisaillement cyclique des argiles des mers post-glaciaire de l’est de l’Amérique du Nord. Cette maîtrise se situe dans la partie 1 du projet visant «la caractérisation des sols cohérents des sites et l’étude du comportement mécanique des argiles du site 1 et 2 sous sollicitation cyclique». Pour ce faire, les propriétés caractéristiques des trois sites (Outardes-2, Kinburn et Breckenridge) ont été déterminées en laboratoire. Les dépôts du site 1 : Outardes-2 proviennent de la mer de Goldthwait tandis que les dépôts des sites 2 et 3 : Kinburn et Breckenridge, proviennent de la mer de Champlain. Les caractéristiques physiques des matériaux ont été comparées avec les propriétés physiques typiques des argiles de l’est du Canada présentées par Leroueil et coll., (1983). En plus, le comportement sous sollicitation statique des sites 1 et 2 a été étudié en laboratoire à l’aide d’essais de cisaillement simple à volume constant (CSVC) statique et d’essais de cisaillement triaxial CIU. Les résultats de ces essais ont mis en évidence que les deux sites ont un comportement similaire qui est caractéristique des argiles de l’est du Canada. Le programme d’essais CSVC cyclique de laboratoire a permit de caractériser le comportement sous sollicitation cyclique de deux sols argileux de l’est du Canada. Les résultats ont permit de mettre en évidence des similitudes de comportement des deux sites. Ils ont permit également de mettre en évidence une plage de résistance cyclique des sols à grains fins des mers post-glaciaire de l’est de l’Amérique du Nord.
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Les transformations économiques visant la création d’un marché mondial unique, le progrès technologique et la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée dans les pays à bas salaire amènent les dirigeants des entreprises à réexaminer l’organisation et la localisation de leurs capacités productives de façon à en accroître la flexibilité qui est, selon plusieurs, seule garante de la pérennité de l’organisation (Atkinson, 1987; Patry, 1994; Purcell et Purcell, 1998; Kennedy 2002; Kallaberg, Reynolds, Marsden, 2003; Berger, 2006). Une stratégie déployée par les entreprises pour parvenir à cette fin est la délocalisation (Kennedy, 2002; Amiti et Wei, 2004; Barthélemy, 2004; Trudeau et Martin, 2006; Olsen, 2006). La technologie, l’ouverture des marchés et l’accès à des bassins nouveaux de main-d’œuvre qualifiée rendent possible une fragmentation de la chaîne de production bien plus grande qu’auparavant, et chaque maillon de cette chaîne fait l’objet d’un choix de localisation optimale (Hertveldt et al., 2005). Dans ces conditions, toutes les activités qui ne requièrent aucune interaction complexe ou physique entre collègues ou entre un employé et un client, sont sujettes à être transférées chez un sous-traitant, ici ou à l’étranger (Farrell, 2005). La plupart des recherches traitant de l’impartition et des délocalisations se concentrent essentiellement sur les motivations patronales d’y recourir (Lauzon-Duguay, 2005) ou encore sur les cas de réussites ou d’échecs des entreprises ayant implanté une stratégie de cette nature (Logan, Faught et Ganster, 2004). Toutefois, les impacts sur les employés de telles pratiques ont rarement été considérés systématiquement dans les recherches (Benson, 1998; Kessler, Coyle-Shapiro et Purcell, 1999; Logan et al., 2004). Les aspects humains doivent pourtant être considérés sérieusement, car ils sont à même d’être une cause d’échec ou de réussite de ces processus. La gestion des facteurs humains entourant le processus de délocalisation semble jouer un rôle dans l’impact de l’impartition sur les employés. Ainsi, selon Kessler et al. (1999), la façon dont les employés perçoivent la délocalisation serait influencée par trois facteurs : la manière dont ils étaient gérés par leur ancien employeur (context), ce que leur offre leur nouvel employeur (pull factor) et la façon dont ils sont traités suite au transfert (landing). La recherche vise à comprendre l’impact de la délocalisation d’activités d’une entreprise sur les employés ayant été transférés au fournisseur. De façon plus précise, nous souhaitons comprendre les effets que peut entraîner la délocalisation d’une entreprise « source » (celle qui cède les activités et les employés) à une entreprise « destination » (celle qui reprend les activités cédées et la main-d’œuvre) sur les employés transférés lors de ce processus au niveau de leur qualité de vie au travail et de leurs conditions de travail. Plusieurs questions se posent. Qu’est-ce qu’un transfert réussi du point de vue des employés? Les conditions de travail ou la qualité de vie au travail sont-elles affectées? À quel point les aspects humains influencent-t-ils les effets de la délocalisation sur les employés? Comment gérer un tel transfert de façon optimale du point de vue du nouvel employeur? Le modèle d’analyse est composé de quatre variables. La première variable dépendante (VD1) de notre modèle correspond à la qualité de vie au travail des employés transférés. La seconde variable dépendante (VD2) correspond aux conditions de travail des employés transférés. La troisième variable, la variable indépendante (VI) renvoie à la délocalisation d’activités qui comporte deux dimensions soit (1) la décision de délocalisation et (2) le processus d’implantation. La quatrième variable, la variable modératrice (VM) est les aspects humains qui sont examinés selon trois dimensions soit (1) le contexte dans l’entreprise « source » (Context), (2) l’attrait du nouvel employeur (pull factor) et (3) la réalité chez le nouvel employeur (landing). Trois hypothèses de recherche découlent de notre modèle d’analyse. Les deux premières sont à l’effet que la délocalisation entraîne une détérioration de la qualité de vie au travail (H1) et des conditions de travail (H2). La troisième hypothèse énonce que les aspects humains ont un effet modérateur sur l’impact de la délocalisation sur les employés transférés (H3). La recherche consiste en une étude de cas auprès d’une institution financière (entreprise « source ») qui a délocalisé ses activités technologiques à une firme experte en technologies de l’information (entreprise « destination »). Onze entrevues semi-dirigées ont été réalisées avec des acteurs-clés (employés transférés et gestionnaires des deux entreprises). Les résultats de la recherche indiquent que la délocalisation a de façon générale un impact négatif sur les employés transférés. Par contre, cette affirmation n’est pas généralisable à tous les indicateurs étudiés de la qualité de vie au travail et des conditions de travail. Les résultats mettent en évidence des conséquences négatives en ce qui a trait à la motivation intrinsèque au travail, à l’engagement organisationnel ainsi qu’à la satisfaction en lien avec l’aspect relationnel du travail. La délocalisation a également entraîné une détérioration des conditions de travail des employés transférés soit au niveau de la sécurité d’emploi, du contenu et de l’évaluation des tâches, de la santé et sécurité au travail et de la durée du travail. Mais, d’après les propos des personnes interviewées, les conséquences les plus importantes sont sans aucun doute au niveau du salaire et des avantages sociaux. Les conséquences de la délocalisation s’avèrent par contre positives lorsqu’il est question de l’accomplissement professionnel et de la satisfaction de l’aspect technique du travail. Au niveau de la confiance interpersonnelle au travail, l’organisation du travail, la formation professionnelle ainsi que les conditions physiques de l’emploi, les effets ne semblent pas significatifs d’après les propos recueillis lors des entrevues. Enfin, les résultats mettent en évidence l’effet modérateur significatif des aspects humains sur les conséquences de la délocalisation pour les employés transférés. L’entreprise « source » a tenté d’amoindrir l’impact de la délocalisation, mais ce ne fut pas suffisant. Comme les employés étaient fortement attachés à l’entreprise « source » et qu’ils ne désiraient pas la quitter pour une entreprise avec une culture d’entreprise différente qui leur paraissait peu attrayante, ces dimensions des aspects humains ont en fait contribué à amplifier les impacts négatifs de la délocalisation, particulièrement sur la qualité de vie au travail des employés transférés. Mots clés : (1) délocalisation, (2) impartition, (3) transfert d’employés, (4) qualité de vie au travail, (5) conditions de travail, (6) technologies de l’information, (7) entreprise, (8) gestion des ressources humaines.
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La présente thèse de doctorat porte sur les processus internes au sein des équipes de travail pluriculturelles. Cette thèse se compose de trois articles et propose, d’une part, une mesure validée des valeurs culturelles au niveau individuel en langue française et, d’autre part, une mesure du degré d’homogénéité culturelle au sein des équipes de travail (ci-après ÉT). En outre, elle se penche sur la vérification empirique des nombreux liens entre l’homogénéité culturelle et les processus internes au sein des ÉT postulés par les auteurs mais jamais vérifiés empiriquement. Le premier article a pour but de faire le point sur la documentation scientifique concernant les équipes de travail pluriculturelles. Il présente une recension de la documentation portant sur ce type d’équipe, notamment l’impact présumé de la culture sur les comportements d’équipier, et les effets de la diversité culturelle sur la performance de l’équipe et sur ses processus internes. Le deuxième article, quant à lui, a pour objectif de valider la mesure des dimensions culturelles de Hofstede (1980, 1991, 1994) sur une base individuelle et en langue française. Cette étude a été réalisée en adaptant deux questionnaires, l’un développé par Hellmann (2000) et mesurant les dimensions culturelles de distance hiérarchique, de masculinité, de contrôle de l’incertitude et de collectivisme, et le second développé par Bearden, Money et Nevins (2006) et mesurant la dimension d’orientation à long terme. L’échantillon se compose de 453 répondants tous étudiants dans des programmes de baccalauréat à l’Université de Montréal et à l’Université du Québec à Montréal. Les résultats des deux analyses factorielles exploratoires effectuées ont fait ressortir sept facteurs distincts expliquant 41.6% de la variance pour le premier questionnaire et 61.6% de la variance pour le second. La composition de l’échantillon n’a pas permis de conduire d’analyse de variance afin de vérifier s’il se trouvait des différences significatives entre les différents groupes culturels de l’échantillon à l’étude, et ce, pour chacune des dimensions culturelles. Les limites de la recherche ainsi que des suggestions de recherches futures sont proposées. Enfin, le troisième article se penche sur les liens, postulés par de nombreux auteurs mais jamais confirmés empiriquement, entre l’homogénéité culturelle dans les équipes et les processus internes de l’équipe en termes de comportements productifs et de comportements contre-productifs. Afin d’étudier cette réalité, l’instrumentation de Hofstede (1980, 1991), conçue pour capter des différences au niveau des nations, a été opérationnalisée au niveau des individus (Temimi, Savoie et Duguay, 2008) et mis en relation avec les processus internes se déroulant au sein de l’équipe (Duguay, Temimi et Savoie, 2008; Rousseau, 2003; Temimi et Savoie, 2007). Cette étude a été réalisée auprès de 67 équipes variant en termes d’homogénéité culturelle. Les résultats indiquent que le degré d’homogénéité culturelle global s’avère positivement relié aux comportements productifs de l’équipe et négativement relié aux comportements contre-productifs. De plus, le degré d’homogénéité de la dimension culturelle de féminité ressort négativement relié aux comportements contre-productifs de flânerie sociale et de domination.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Cette étude porte sur un type de cinéma italien appelé giallo. Ayant connu une forte popularité au tournant des années 1970 auprès d’un public dit vernaculaire, ces thrillers horrifiques sont encore aujourd’hui réputés pour leurs scènes de meurtre sanglantes et spectaculaires mettant à l’honneur un assassin ganté. Ce mémoire se propose de faire le point sur ces séquences de meurtre et surtout d’expliquer la façon particulière avec laquelle elles sont mises en scène. Pour bien y parvenir, nous en fournissons tout au long des exemples et les soumettons à une analyse détaillée. Notre approche analytique se veut essentiellement formaliste. Il s’agit de déconstruire ces scènes violentes afin d’en révéler certains des rouages. Dans un premier temps, nous rappelons quelques notions fondamentales du cinéma gore et nous penchons sur la problématique que pose invariablement la représentation de la mort au grand écran. Ceci nous permet ensuite d’observer plus amplement comment les réalisateurs du giallo traitent ces scènes d’homicide sur un mode excessif et poétique. Enfin, le rapport érotique à la violence entretenu dans ces scènes est considéré. Cela nous donne notamment l’occasion de nous intéresser à la figure du mannequin (vivant et non vivant) et de voir de quelles manières les cinéastes peuvent par son entremise transmettre un sentiment d’inquiétante étrangeté.
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Lake ice change is one of the sensitive indicators of regional and global climate change. Different sources of data are used in monitoring lake ice phenology nowadays. Visible and Near Infrared bands of imagery (VNIR) are well suited for the observation of freshwater ice change, for example data from AVHRR and MODIS. Active and passive microwave data are also used for the observation of lake ice, e.g., from satellite altimetry and radiometry, backscattering coefficient from QuickSCAT, brightness temperature (Tb) from SSM/I, SMMR, and AMSR-E. Most of the studies are about lake ice cover phenology, while few studies focus on lake ice thickness. For example, Hall et al. using 5 GHz (6 cm) radiometer data showed a good relationship between Tb and ice thickness. Kang et al. found the seasonal evolution of Tb at 10.65 GHz and 18.7 GHz from AMSR-E to be strongly influenced by ice thickness. Many studies on lake ice phenology have been carried out since the 1970s in cold regions, especially in Canada, the USA, Europe, the Arctic, and Antarctica. However, on the Tibetan Plateau, very little research has focused on lake ice-cover change; only a small number of published papers on Qinghai Lake ice observations. The main goal of this study is to investigate the change in lake ice phenology at Nam Co on the Tibetan Plateau using MODIS and AMSR-E data (monitoring the date of freeze onset, the formation of stable ice cover, first appearance of water, and the complete disappearance of ice) during the period 2000-2009.
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The algorithms designed to estimate snow water equivalent (SWE) using passive microwave measurements falter in lake-rich high-latitude environments due to the emission properties of ice covered lakes on low frequency measurements. Microwave emission models have been used to simulate brightness temperatures (Tbs) for snowpack characteristics in terrestrial environments but cannot be applied to snow on lakes because of the differing subsurface emissivities and scattering matrices present in ice. This paper examines the performance of a modified version of the Helsinki University of Technology (HUT) snow emission model that incorporates microwave emission from lake ice and sub-ice water. Inputs to the HUT model include measurements collected over brackish and freshwater lakes north of Inuvik, Northwest Territories, Canada in April 2008, consisting of snowpack (depth, density, and snow water equivalent) and lake ice (thickness and ice type). Coincident airborne radiometer measurements at a resolution of 80x100 m were used as ground-truth to evaluate the simulations. The results indicate that subsurface media are simulated best when utilizing a modeled effective grain size and a 1 mm RMS surface roughness at the ice/water interface compared to using measured grain size and a flat Fresnel reflective surface as input. Simulations at 37 GHz (vertical polarization) produce the best results compared to airborne Tbs, with a Root Mean Square Error (RMSE) of 6.2 K and 7.9 K, as well as Mean Bias Errors (MBEs) of -8.4 K and -8.8 K for brackish and freshwater sites respectively. Freshwater simulations at 6.9 and 19 GHz H exhibited low RMSE (10.53 and 6.15 K respectively) and MBE (-5.37 and 8.36 K respectively) but did not accurately simulate Tb variability (R= -0.15 and 0.01 respectively). Over brackish water, 6.9 GHz simulations had poor agreement with airborne Tbs, while 19 GHz V exhibited a low RMSE (6.15 K), MBE (-4.52 K) and improved relative agreement to airborne measurements (R = 0.47). Salinity considerations reduced 6.9 GHz errors substantially, with a drop in RMSE from 51.48 K and 57.18 K for H and V polarizations respectively, to 26.2 K and 31.6 K, although Tb variability was not well simulated. With best results at 37 GHz, HUT simulations exhibit the potential to track Tb evolution, and therefore SWE through the winter season.
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The sensitivity of brightness temperature (T(B)) at 6.9, 10.7, and 18.7 GHz from Advanced Microwave Scanning Radiometer-Earth Observing System (AMSR-E) observations is investigated over five winter seasons (2002-2007) on Great Bear Lake and Great Slave Lake, Northwest Territories, Canada. The T(B) measurements are compared to ice thicknesses obtained with a previously validated thermodynamic lake ice model. Lake ice thickness is found to explain much of the increase of T(B) at 10.7 and 18.7 GHz. T(B) acquired at 18.7 GHz (V-pol) and 10.7 GHz (H-pol) shows the strongest relation with simulated lake ice thickness over the period of study (R**2 > 0.90). A comparison of the seasonal evolution of T(B) for a cold winter (2003-2004) and a warm winter (2005-2006) reveals that the relationship between T(B) and ice growth is stronger in the cold winter (2003-2004). Overall, this letter shows the high sensitivity of T(B) to ice growth and, thus, the potential of AMSR-E mid-frequency channels to estimate ice thickness on large northern lakes.