959 resultados para Diabète de type 1


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Les kinines sont des peptides vasoactifs et des neuromédiateurs centraux impliqués dans un bon nombre de processus biologiques et inflammatoires. Elles agissent sur deux types de récepteurs (R) couplés aux protéines G, le RB2 constitutif et le RB1 qui est induit par le stress oxydatif et les cytokines pro-inflammatoires via le facteur de transcription nucléaire, le NF-kB. Le RB1 est un puissant activateur de la iNOS et il augmente son expression chez le rat insulino-résistant. Dans ce modèle de rats soumis à une diète riche en D-glucose, un traitement d’une semaine avec un antagoniste non peptidique du RB1, le SSR240612, renverse la plupart des complications diabétiques. Ces travaux nous mènent à émettre l’hypothèse que la iNOS contribue aux effets délétères du RB1 chez le rat insulino-résistant. Nous avons donc évalué les effets d’un traitement prolongé d’une semaine soit avec le 1400W (1 mg/kg x 2 fois/jour), un inhibiteur sélectif de la iNOS, ou avec le Mergetpa (1mg/kg x 2 fois/jour), un inhibiteur non sélectif de la carboxypeptidase M (CPM) qui supprime la formation d’agonistes du RB1. Ces deux traitements devraient reproduire les effets bénéfiques de l’antagoniste du RB1 (SSR240612). En effet, le 1400W et le Mergetpa corrigent l’hyperglycémie, la résistance à l’insuline (l’indice HOMA), l’allodynie au froid et l’expression de plusieurs marqueurs de l’inflammation (Cox-2, iNOS, RB1, IL-1, anion superoxyde). Ces résultats confirment la contribution de la iNOS dans les effets délétères du RB1 chez le rat insulino-résistant. Dans un autre volet, ce mémoire vise à mieux comprendre l’impact de l’inhibition du RB1 par le SSR240612 (10 μg/g/jour) combiné ou pas avec le Pioglitazone (1.6 mg/g/jour) (un anti-diabétique de la famille des thiazolidinediones, le TZD) dans un modèle de diabète de type 2 associé à l’obésité chez la souris C57BL/6J soumise à une diète riche vi en gras pendant vingt semaines. Un traitement pendant deux semaines avec le TZD corrige l’intolérance au glucose et réduit les taux plasmatiques d’insuline alors que le SSR n’a pas d’effet. Les traitements combinés du TZD avec le SSR corrigent davantage la perte de la sensibilité à l’insuline et réduisent les taux plasmatiques de leptine. Les résultats obtenus suggèrent que le SSR n’apporte pas l’effet bénéfique souhaité, dans ce modèle avancé de diabète de type 2, contrairement au modèle des rats insulino-résistants (pré-diabétiques).

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Introduction : La présente étude explore pour la première fois en Afrique, l'association entre l'exposition aux pesticides organochlorés (POC) et le risque de diabète de type 2. L’étude se déroule dans la région du Borgou, au nord du Bénin, où l’utilisation intense de pesticides pour la culture du coton coïncide avec une prévalence élevée du diabète par rapport aux autres régions du pays. Objectifs: 1) Décrire le niveau d’exposition de la population des diabétiques et non diabétiques du Borgou par le taux sérique de certains pesticides organochlorés ; 2) Explorer la relation entre le risque de diabète de type 2 et les concentrations sériques des POC; 3) Examiner l’association entre l’obésité globale, le pourcentage de masse grasse et l’obésité abdominale avec les concentrations sériques des POC; 4) Explorer la contribution de certaines sources d’exposition alimentaire et non-alimentaire aux concentrations sériques des POC. Méthodes : Il s'agit d'une étude cas-témoin qui concerne 258 adultes de 18 à 65 ans identifiés par deux valeurs glycémiques capillaire et veineuse au seuil de 7 mmol/l pour les diabétiques et 5,6mmol/l pour les témoins non diabétiques. Les 129 témoins ont été appariés aux 129 cas selon les critères suivants : l’ethnie, l’âge ± 5ans, le sexe et la localité de résidence. Les informations personnelles et celles portant sur les modes d’exposition ont été recueillies par questionnaire. Les concentrations sériques des POC ont été obtenues par chromatographie gazeuse couplée d’une spectrométrie de masse. L’obésité globale est déterminée par l’IMC ≥ 30 kg/m2. L’obésité abdominale est obtenue par le tour de taille selon les critères consensuels d’Alberti et al. pour la définition du syndrome métabolique. Le pourcentage de masse corporelle a été mesuré par bio-impédance électrique et été considéré comme élevé au seuil de 33% chez les femmes et 25% chez les hommes. Résultats: En comparant les 3ème et premier terciles des concentrations de p,p’-DDE et p,p’-DDT, les sujets du 3e tercile étaient deux à trois fois plus susceptibles de présenter du diabète que ceux du 1er tercile. La probabilité d’obésité abdominale ou de l’obésité générale (en contrôlant pour le statut diabétique) était accrue de trois à cinq fois dans le dernier tercile pour trois des quatre POC qui étaient détectables soit p,p’-DDT, β-HCH et trans-Nonachlore. Les facteurs socioéconomiques associés aux POC sériques sont le niveau d’éducation élevé, un meilleur revenu et la résidence en milieu urbain. Les sources d’exposition non alimentaire significativement associées aux concentrations sériques de POC étaient l’exposition professionnelle mixte (primaire et secondaire) aux pesticides et la consommation de tabac local. L’achat en opposition à l’autoproduction de plusieurs groupes de denrées alimentaire était associé à de plus fortes teneurs de POC. La fréquence de consommation hebdomadaire du poisson, des légumes, du fromage, de l’igname séchée ainsi que du mil, de l’huile de palme et de certaines légumineuses comme le soya, le néré, le niébé et le voandzou était significativement associées aux POC sériques. Conclusion : L’étude a mis en évidence la relation entre le niveau sérique de pesticides organochlorés d’une part, du diabète ou de l’obésité d’autre part. Les concentrations de POC observées au Borgou sont assez élevées et méritent d’être suivies et comparées à celles d’autres régions du pays. Les facteurs contribuant à ces teneurs élevées sont le niveau d’éducation élevé, un meilleur revenu, la résidence en milieu urbain, l’achat et la fréquence de consommation de plusieurs aliments. La contribution du mélange des polluants auxquels les habitants de cette région sont exposés à la prévalence croissante du diabète mérite d’être examinée, notamment les pesticides utilisés actuellement dans la région pour les productions de rente et autres polluants persistants. Ces résultats contribuent à accroître les connaissances sur les facteurs de risque émergents pour le diabète que sont des polluants environnementaux comme les pesticides. Les implications pour la santé publique sont importantes tant pour la prévention des maladies chroniques que pour la sensibilisation des autorités politiques du pays pour une politique agricole et sanitaire adéquate visant la réduction de l’exposition aux pesticides.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

OBJECTIF: L’apoB plasmatique prédit le diabète de type 2 chez l’humain. Une clairance ralentie des triglycérides (TG) favorise la lipotoxicité et la résistance à l’insuline (RI). Nous avons démontré ex vivo que les LDL, forme majeure d’apoB-lipoprotéines, altèrent le stockage des gras dans le tissu adipeux blanc (TAB) humain. Nous émettons l’hypothèse que le lien reliant l’apoB plasmatique à la RI et l’hyperinsulinémie est médié par un retard de clairance des gras diététiques. MÉTHODE/RÉSULTATS: Nous avons examiné la sécrétion d’insuline (SI), puis la RI lors d’un test de tolérance au glucose intraveineux suivi d’un clamp hyperinsulinémique-euglycémique chez des sujets obèses normoglycémiques (N=29, 45%hommes, indice de masse corporelle (IMC)≥27kg/m2, 45-74ans, post-ménopausés). La clairance des TG diététiques a été mesurée suivant l’ingestion d’un repas gras marqué au 13C. La fonction d’une biopsie de TAB (à jeun) a été mesurée comme la capacité à stocker un substrat de 3H-TG. L’apoB était de 1,03±0,05g/L et corrélait avec la RI, la 2ième phase de SI, un délai de clairance des TG diététiques et une réduction de la fonction du TAB. Un retard de clairance des TG diététiques était associé à la RI et la 2ième phase de SI. Une correction pour la clairance des TG diététiques ou la fonction du TAB a éliminé l’association entre l’apoB et la RI et la 2ième phase de SI. CONCLUSION: L’association entre l’apoB plasmatique et la RI et la SI chez les sujets obèses est médiée par une clairance ralentie des gras diététiques et une dysfonction du TAB.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

L’amyloïdose, une maladie progressive et incurable, implique une vaste panoplie de pathologies et de pathogénèses, qui est expliquée par la grande variabilité biologique et structurale des protéines responsables de la formation des dépôts d’amyloïde. L’amyline (polypeptide amyloïde des îlots pancréatiques, IAPP) est une protéine très susceptible de subir des changements de conformation impliquant les feuillets bêta et conférant aussi des propriétés physicochimiques distinctes. Cette protéine prend alors une forme fibrillaire et se dépose dans les îlots de Langerhans chez les humains atteints de diabète de type 2 ou d’insulinome. Ces dépôts d’amyloïde pancréatique (AIAPP) ont été décrits chez certaines espèces animales telles que les félins domestiques, les grands félins, le raton laveur et les primates non humains. La formation de dépôts d’amyloïde contribue à la pathogénèse du diabète de type 2, mais les mécanismes qui induisent la conversion de l’amyline (IAPP) en amyloïde (AIAPP) ne sont pas complètement compris. Les hypothèses du projet sont que certaines variations présentes dans les séquences peptidiques de l’IAPP provenant de différentes espèces animales jouent un rôle critique pour la formation de fibrilles et que plusieurs composés chimiques aromatiques/phénoliques sont capables d’abroger la formation de dépôts d’amyloïde. Le projet de recherche consiste donc à caractériser la propension des différentes isoformes animales d’IAPP à former de l’amyloïde in vitro afin d’identifier les acides aminés jouant un rôle clé dans cette transformation structurale et ultimement d’inhiber la formation d’amyloïde pancréatique. Le projet se divise en deux volets principaux. Le premier consiste à identifier les différentes séquences peptidiques de l’IAPP retrouvées chez les espèces animales. L’objectif est d’identifier les acides aminés jouant un rôle clé dans la formation d’amyloïde. Le gène de l’IAPP a été séquencé chez plus d’une quarantaine d’espèces. Le potentiel d’agrégation des séquences obtenues a été simulé à l’aide d’outils bioinformatique. Une librairie de 23 peptides a été commandée afin de procéder à des analyses physicochimiques in vitro permettant d’évaluer le potentiel amyloïdogénique (test fluorimétrique à la thioflavine T, essai de liaison au rouge Congo, dichroïsme circulaire, microscopie électronique à transmission) et cytotoxique (sur une lignée cellulaire provenant d’insulinome : INS-1). Les analyses effectuées à partir de la librairie constituée de 23 peptides ont permis d’identifier trois séquences ne formant pas d’amyloïde et qui proviennent des espèces animales suivantes : le tamarin lion doré (Leontopithecus rosalia), le grand dauphin (Tursiops truncatus) et l’alpaga (Vicugna pacos). Un site potentiellement critique est le segment 8-20 présentant le motif NFLVH qui ne forme plus d’amyloïde lorsqu’il est remplacé par le motif DFLGR ou KFLIR. Les acides aminés 29P, 14K et 18R sont également impliqués dans l’inhibition de la transformation structurale en fibrille. La dernière partie du projet consiste à inhiber la formation de l’amyloïde en utilisant des composés chimiques commercialisés (hypoglycémiants, anti-inflammatoires non stéroïdiens) ou nouvellement synthétisés dans notre laboratoire (les aryles éthyles urées). Un criblage d’une soixantaine de composés chimiques a été conduit dans cette étude. Leur efficacité a été testée sur l’IAPP humaine, qui possède un fort potentiel amyloïdogénique. Les techniques utilisées sont les mêmes que celles exploitées précédemment. L’essai de liaison croisée photo-induite ("photo-induced cross-linking of unmodified proteins", PICUP) a été réalisé afin d’étudier les formes intermédiaires (monomères, oligomères). Un total de 11 composés chimiques a démontré un potentiel à inhiber l’agrégation des fibrilles. Pour la classe des hypoglycémiants, le glyburide, le répaglinide et la troglitazone ont montré l’activité thérapeutique la plus élevée pour retarder et réduire la formation de fibrilles. Les anti-inflammatoires antiamyloïdogènes actifs incluaient le diclofenac, le méloxicam, le phénylbutazone, le sulindac et le ténoxicam. Les aryles étyles urées les plus intéressantes étaient la EU-362 et la EU-418. Tous ces composés ont conféré une protection cellulaire contre l’activité cytotoxique des fibrilles. Les molécules actives possèdent des éléments structuraux communs tels des substituants donneurs d’électrons (alcool, amine, halogène) sur un noyau benzène. En conclusion, ce projet de recherche a permis de caractériser l’IAPP chez diverses espèces animales, dont plusieurs chez lesquelles elle n’avait pas encore été décrite, de déterminer les sites jouant un rôle clé dans sa transformation en amyloïde et, ultimement, de tester le potentiel thérapeutique de nouveaux agents antiamyloïdogènes dans le diabète de type 2. Nous espérons que ce projet ouvrira ainsi la porte à de nouvelles stratégies de traitement.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Introduction : Le diabète de type 2 est une maladie évolutive débilitante et souvent mortelle qui atteint de plus en plus de personnes dans le monde. Le traitement antidiabétique non-insulinique (TADNI) notamment le traitement antidiabétique oral (TADO) est le plus fréquemment utilisé chez les adultes atteints de cette maladie. Toutefois, plusieurs de ces personnes ne prennent pas leur TADO tel que prescrit posant ainsi la problématique d’une adhésion sous-optimale. Ceci entraîne des conséquences néfastes aussi bien pour les patients que pour la société dans laquelle ils vivent. Il serait donc pertinent d’identifier des pistes de solution à cette problématique. Objectifs : Trois objectifs de recherche ont été étudiés : 1) Explorer la capacité de la théorie du comportement planifié (TCP) à prédire l’adhésion future au TADNI chez les adultes atteints de diabète de type 2, 2) Évaluer l’efficacité globale des interventions visant à améliorer l’adhésion au TADO chez les adultes atteints de diabète de type 2 et étudier l’influence des techniques de changement de comportement sur cette efficacité globale, et 3) Évaluer l’efficacité globale de l’entretien motivationnel sur l’adhésion au traitement médicamenteux chez les adultes atteints de maladie chronique et étudier l’influence des caractéristiques de cette intervention sur son efficacité globale. Méthodes : Pour l’objectif 1 : Il s’agissait d’une enquête web, suivie d’une évaluation de l’adhésion au TADNI sur une période de 30 jours, chez des adultes atteints de diabète de type 2, membres de Diabète Québec. L’enquête consistait à la complétion d’un questionnaire auto-administré incluant les variables de la TCP (intention, contrôle comportemental perçu et attitude) ainsi que d’autres variables dites «externes». Les informations relatives au calcul de l’adhésion provenaient des dossiers de pharmacie des participants transmis via la plateforme ReMed. Une régression linéaire multivariée a été utilisée pour estimer la mesure d’association entre l’intention et l’adhésion future au TADNI ainsi que l’interaction entre l’adhésion passée et l’intention. Pour répondre aux objectifs 2 et 3, deux revues systématiques et méta-analyses ont été effectuées et rapportées selon les lignes directrices de PRISMA. Un modèle à effets aléatoires a été utilisé pour estimer l’efficacité globale (g d’Hedges) des interventions et son intervalle de confiance à 95 % (IC95%) dans chacune des revues. Nous avons également quantifié l’hétérogénéité (I2 d’Higgins) entre les études, et avons fait des analyses de sous-groupe et des analyses de sensibilité. Résultats : Objectif 1 : Il y avait une interaction statistiquement significative entre l’adhésion passée et l’intention (valeur-p= 0,03). L’intention n’était pas statistiquement associée à l’adhésion future au TADNI, mais son effet était plus fort chez les non-adhérents que chez les adhérents avant l’enquête web. En revanche, l’intention était principalement prédite par le contrôle comportemental perçu à la fois chez les adhérents [β= 0,90, IC95%= (0,80; 1,00)] et chez les non-adhérents passés [β= 0,76, IC95%= (0,56; 0,97)]. Objectif 2 : L’efficacité globale des interventions sur l’adhésion au TADO était de 0,21 [IC95%= (-0,05; 0,47); I2= 82 %]. L’efficacité globale des interventions dans lesquelles les intervenants aidaient les patients et/ou les cliniciens à être proactifs dans la gestion des effets indésirables était de 0,64 [IC95%= (0,31; 0,96); I2= 56 %]. Objectif 3 : L’efficacité globale des interventions (basées sur l’entretien motivationnel) sur l’adhésion au traitement médicamenteux était de 0,12 [IC95%= (0,05; 0,20); I2= 1 %. Les interventions basées uniquement sur l’entretien motivationnel [β= 0,18, IC95%= (0,00; 0,36)] et celles dans lesquelles les intervenants ont été coachés [β= 0,47, IC95%= (0,03; 0,90)] étaient les plus efficaces. Aussi, les interventions administrées en face-à-face étaient plus efficaces que celles administrées par téléphone [β= 0,27, IC95%=(0,04; 0,50)]. Conclusion : Il existe un écart entre l’intention et l’adhésion future au TADNI, qui est partiellement expliqué par le niveau d’adhésion passée. Toutefois, il n’y avait pas assez de puissance statistique pour démontrer une association statistiquement significative entre l’intention et l’adhésion future chez les non-adhérents passés. D’un autre côté, quelques solutions au problème de l’adhésion sous-optimale au TADO ont été identifiées. En effet, le fait d’aider les patients et/ou les cliniciens à être proactifs dans la gestion des effets indésirables contribue efficacement à l’amélioration de l’adhésion au TADO chez les adultes atteints de diabète de type 2. Aussi, les interventions basées sur l’entretien motivationnel améliorent efficacement l’adhésion au traitement médicamenteux chez les adultes atteints de maladie chronique. L’entretien motivationnel pourrait donc être utilisé comme un outil clinique pour soutenir les patients dans l’autogestion de leur TADO.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

L’insuffisance rénale chronique (IRC) est caractérisée par de multiples déséquilibres homéostatiques tels que la résistance à l’insuline. Peu d’études se sont intéressées aux mécanismes sous-jacents à cette résistance à l’insuline en IRC. De plus, il est méconnu si cette résistance à l’insuline peut mener au développement d’un diabète de type II chez des patients prédisposés. Dans un modèle d’IRC, le rat Sprague-Dawley (CD) néphrectomisé 5/6e, on observe une corrélation entre la gravité de l’atteinte rénale, évaluée par la créatinine sérique, et l’hyperglycémie, évaluée par la fructosamine sérique (R2 = 0.6982, p < 0.0001). Cependant, cet état hyperglycémique n’est pas observable lors d’une glycémie à jeun. Lors d’un test de tolérance au glucose, on observe une plus grande élévation de la glycémie (AUC 1.25 fois, p < 0.0001) chez le rat atteint d’IRC. Par contre, la sécrétion d’insuline au cours de ce même test n’augmente pas significativement (AUC ≈ 1.30 fois, N.S.) en comparaison aux rats témoins. Malgré une élévation des taux d’insuline en IRC suivant un bolus de glucose, les tissus périphériques ne montrent pas d’augmentation de la captation du glucose sanguin suggérant un défaut d’expression et/ou de fonction des transporteurs de glucose chez ces rats. En effet, on observe une diminution de ces transporteurs dans divers tissus impliqués dans le métabolisme du glucose tel que le foie (≈ 0.60 fois, p < 0.01) et le muscle (GLUT1 0.73 fois, p < 0.05; GLUT4 0.69 fois, p < 0.01). En conséquence, une diminution significative du transport insulinodépendant du glucose est observable dans le muscle des rats atteint d’IRC (≈ 0.63 fois, p < 0.0001). Puisque les muscles sont responsables de la majorité de la captation insulinodépendante du glucose, la diminution de l’expression du GLUT4 pourrait être associée à la résistance à l’insuline observée en IRC. La modulation de l’expression des transporteurs de glucose pourrait être à l’origine de la résistance à l’insuline en IRC. Cela dit, d’autres mécanismes peuvent aussi être impliqués. En dépit de cette importante perturbation du transport du glucose, nous n’avons pas observé de cas de diabète de type II chez le rat CD atteint d’IRC. Dans un modèle de rat atteint d’un syndrome métabolique, le rat Zucker Leprfa/fa, l’IRC provoque une forte hyperglycémie à jeun (1.5 fois, p < 0.0001). De plus, l’IRC chez le rat Zucker provoque une réponse glycémique (AUC 1.80 fois, p < 0.0001) exagérée lors d’un test de tolérance au glucose. Une forte résistance à l’insuline est mesurée au niveau des muscles puisque la dose usuelle d’insuline (2mU/mL) n’est pas suffisante pour stimuler la captation du glucose chez le rat Zucker atteint d’IRC. De plus, une modulation similaire des transporteurs de glucose peut être observée chez ces deux espèces. Par contre, environ 30% (p < 0.001) des rats Zucker atteints d’IRC avaient une glycosurie. L’IRC en soi ne mènerait donc pas au développement d’un diabète de type II. Par contre, lorsqu’une résistance à l’insuline est présente antérieurement au développement d’une IRC, cela pourrait précipiter l’apparition d’un diabète de type II chez ces patients prédisposés.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

L’insuffisance rénale chronique (IRC) est caractérisée par de multiples déséquilibres homéostatiques tels que la résistance à l’insuline. Peu d’études se sont intéressées aux mécanismes sous-jacents à cette résistance à l’insuline en IRC. De plus, il est méconnu si cette résistance à l’insuline peut mener au développement d’un diabète de type II chez des patients prédisposés. Dans un modèle d’IRC, le rat Sprague-Dawley (CD) néphrectomisé 5/6e, on observe une corrélation entre la gravité de l’atteinte rénale, évaluée par la créatinine sérique, et l’hyperglycémie, évaluée par la fructosamine sérique (R2 = 0.6982, p < 0.0001). Cependant, cet état hyperglycémique n’est pas observable lors d’une glycémie à jeun. Lors d’un test de tolérance au glucose, on observe une plus grande élévation de la glycémie (AUC 1.25 fois, p < 0.0001) chez le rat atteint d’IRC. Par contre, la sécrétion d’insuline au cours de ce même test n’augmente pas significativement (AUC ≈ 1.30 fois, N.S.) en comparaison aux rats témoins. Malgré une élévation des taux d’insuline en IRC suivant un bolus de glucose, les tissus périphériques ne montrent pas d’augmentation de la captation du glucose sanguin suggérant un défaut d’expression et/ou de fonction des transporteurs de glucose chez ces rats. En effet, on observe une diminution de ces transporteurs dans divers tissus impliqués dans le métabolisme du glucose tel que le foie (≈ 0.60 fois, p < 0.01) et le muscle (GLUT1 0.73 fois, p < 0.05; GLUT4 0.69 fois, p < 0.01). En conséquence, une diminution significative du transport insulinodépendant du glucose est observable dans le muscle des rats atteint d’IRC (≈ 0.63 fois, p < 0.0001). Puisque les muscles sont responsables de la majorité de la captation insulinodépendante du glucose, la diminution de l’expression du GLUT4 pourrait être associée à la résistance à l’insuline observée en IRC. La modulation de l’expression des transporteurs de glucose pourrait être à l’origine de la résistance à l’insuline en IRC. Cela dit, d’autres mécanismes peuvent aussi être impliqués. En dépit de cette importante perturbation du transport du glucose, nous n’avons pas observé de cas de diabète de type II chez le rat CD atteint d’IRC. Dans un modèle de rat atteint d’un syndrome métabolique, le rat Zucker Leprfa/fa, l’IRC provoque une forte hyperglycémie à jeun (1.5 fois, p < 0.0001). De plus, l’IRC chez le rat Zucker provoque une réponse glycémique (AUC 1.80 fois, p < 0.0001) exagérée lors d’un test de tolérance au glucose. Une forte résistance à l’insuline est mesurée au niveau des muscles puisque la dose usuelle d’insuline (2mU/mL) n’est pas suffisante pour stimuler la captation du glucose chez le rat Zucker atteint d’IRC. De plus, une modulation similaire des transporteurs de glucose peut être observée chez ces deux espèces. Par contre, environ 30% (p < 0.001) des rats Zucker atteints d’IRC avaient une glycosurie. L’IRC en soi ne mènerait donc pas au développement d’un diabète de type II. Par contre, lorsqu’une résistance à l’insuline est présente antérieurement au développement d’une IRC, cela pourrait précipiter l’apparition d’un diabète de type II chez ces patients prédisposés.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Neurodegenerative disorders are heterogenous in nature and include a range of ataxias with oculomotor apraxia, which are characterised by a wide variety of neurological and ophthalmological features. This family includes recessive and dominant disorders. A subfamily of autosomal recessive cerebellar ataxias are characterised by defects in the cellular response to DNA damage. These include the well characterised disorders Ataxia-Telangiectasia (A-T) and Ataxia-Telangiectasia Like Disorder (A-TLD) as well as the recently identified diseases Spinocerebellar ataxia with axonal neuropathy Type 1 (SCAN1), Ataxia with Oculomotor Apraxia Type 2 (AOA2), as well as the subject of this thesis, Ataxia with Oculomotor Apraxia Type 1 (AOA1). AOA1 is caused by mutations in the APTX gene, which is located at chromosomal locus 9p13. This gene codes for the 342 amino acid protein Aprataxin. Mutations in APTX cause destabilization of Aprataxin, thus AOA1 is a result of Aprataxin deficiency. Aprataxin has three functional domains, an N-terminal Forkhead Associated (FHA) phosphoprotein interaction domain, a central Histidine Triad (HIT) nucleotide hydrolase domain and a C-terminal C2H2 zinc finger. Aprataxins FHA domain has homology to FHA domain of the DNA repair protein 5’ polynucleotide kinase 3’ phosphatase (PNKP). PNKP interacts with a range of DNA repair proteins via its FHA domain and plays a critical role in processing damaged DNA termini. The presence of this domain with a nucleotide hydrolase domain and a DNA binding motif implicated that Aprataxin may be involved in DNA repair and that AOA1 may be caused by a DNA repair deficit. This was substantiated by the interaction of Aprataxin with proteins involved in the repair of both single and double strand DNA breaks (XRay Cross-Complementing 1, XRCC4 and Poly-ADP Ribose Polymerase-1) and the hypersensitivity of AOA1 patient cell lines to single and double strand break inducing agents. At the commencement of this study little was known about the in vitro and in vivo properties of Aprataxin. Initially this study focused on generation of recombinant Aprataxin proteins to facilitate examination of the in vitro properties of Aprataxin. Using recombinant Aprataxin proteins I found that Aprataxin binds to double stranded DNA. Consistent with a role for Aprataxin as a DNA repair enzyme, this binding is not sequence specific. I also report that the HIT domain of Aprataxin hydrolyses adenosine derivatives and interestingly found that this activity is competitively inhibited by DNA. This provided initial evidence that DNA binds to the HIT domain of Aprataxin. The interaction of DNA with the nucleotide hydrolase domain of Aprataxin provided initial evidence that Aprataxin may be a DNA-processing factor. Following these studies, Aprataxin was found to hydrolyse 5’adenylated DNA, which can be generated by unscheduled ligation at DNA breaks with non-standard termini. I found that cell extracts from AOA1 patients do not have DNA-adenylate hydrolase activity indicating that Aprataxin is the only DNA-adenylate hydrolase in mammalian cells. I further characterised this activity by examining the contribution of the zinc finger and FHA domains to DNA-adenylate hydrolysis by the HIT domain. I found that deletion of the zinc finger ablated the activity of the HIT domain against adenylated DNA, indicating that the zinc finger may be required for the formation of a stable enzyme-substrate complex. Deletion of the FHA domain stimulated DNA-adenylate hydrolysis, which indicated that the activity of the HIT domain may be regulated by the FHA domain. Given that the FHA domain is involved in protein-protein interactions I propose that the activity of Aprataxins HIT domain may be regulated by proteins which interact with its FHA domain. We examined this possibility by measuring the DNA-adenylate hydrolase activity of extracts from cells deficient for the Aprataxin-interacting DNA repair proteins XRCC1 and PARP-1. XRCC1 deficiency did not affect Aprataxin activity but I found that Aprataxin is destabilized in the absence of PARP-1, resulting in a deficiency of DNA-adenylate hydrolase activity in PARP-1 knockout cells. This implies a critical role for PARP-1 in the stabilization of Aprataxin. Conversely I found that PARP-1 is destabilized in the absence of Aprataxin. PARP-1 is a central player in a number of DNA repair mechanisms and this implies that not only do AOA1 cells lack Aprataxin, they may also have defects in PARP-1 dependant cellular functions. Based on this I identified a defect in a PARP-1 dependant DNA repair mechanism in AOA1 cells. Additionally, I identified elevated levels of oxidized DNA in AOA1 cells, which is indicative of a defect in Base Excision Repair (BER). I attribute this to the reduced level of the BER protein Apurinic Endonuclease 1 (APE1) I identified in Aprataxin deficient cells. This study has identified and characterised multiple DNA repair defects in AOA1 cells, indicating that Aprataxin deficiency has far-reaching cellular consequences. Consistent with the literature, I show that Aprataxin is a nuclear protein with nucleoplasmic and nucleolar distribution. Previous studies have shown that Aprataxin interacts with the nucleolar rRNA processing factor nucleolin and that AOA1 cells appear to have a mild defect in rRNA synthesis. Given the nucleolar localization of Aprataxin I examined the protein-protein interactions of Aprataxin and found that Aprataxin interacts with a number of rRNA transcription and processing factors. Based on this and the nucleolar localization of Aprataxin I proposed that Aprataxin may have an alternative role in the nucleolus. I therefore examined the transcriptional activity of Aprataxin deficient cells using nucleotide analogue incorporation. I found that AOA1 cells do not display a defect in basal levels of RNA synthesis, however they display defective transcriptional responses to DNA damage. In summary, this thesis demonstrates that Aprataxin is a DNA repair enzyme responsible for the repair of adenylated DNA termini and that it is required for stabilization of at least two other DNA repair proteins. Thus not only do AOA1 cells have no Aprataxin protein or activity, they have additional deficiencies in PolyADP Ribose Polymerase-1 and Apurinic Endonuclease 1 dependant DNA repair mechanisms. I additionally demonstrate DNA-damage inducible transcriptional defects in AOA1 cells, indicating that Aprataxin deficiency confers a broad range of cellular defects and highlighting the complexity of the cellular response to DNA damage and the multiple defects which result from Aprataxin deficiency. My detailed characterization of the cellular consequences of Aprataxin deficiency provides an important contribution to our understanding of interlinking DNA repair processes.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Since 2000-2001, dengue virus type 1 has circulated in the Pacific region. However, in 2007, type 4 reemerged and has almost completely displaced the strains of type 1. If only 1 serotype circulates at any time and is replaced approximately every 5 years, DENV-3 may reappear in 2012.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

OBJECTIVE: Childhood-onset type 1 diabetes is associated with neurocognitive deficits, but there is limited evidence to date regarding associated neuroanatomical brain changes and their relationship to illness variables such as age at disease onset. This report examines age-related changes in volume and T2 relaxation time (a fundamental parameter of magnetic resonance imaging that reflects tissue health) across the whole brain. RESEARCH DESIGN AND METHODS: Type 1 diabetes, N = 79 (mean age 20.32 ± 4.24 years), and healthy control participants, N = 50 (mean age 20.53 ± 3.60 years). There were no substantial group differences on socioeconomic status, sex ratio, or intelligence quotient. RESULTS: Regression analyses revealed a negative correlation between age and brain changes, with decreasing gray matter volume and T2 relaxation time with age in multiple brain regions in the type 1 diabetes group. In comparison, the age-related decline in the control group was small. Examination of the interaction of group and age confirmed a group difference (type 1 diabetes vs. control) in the relationship between age and brain volume/T2 relaxation time. CONCLUSIONS: We demonstrated an interaction between age and group in predicting brain volumes and T2 relaxation time such that there was a decline in these outcomes in type 1 diabetic participants that was much less evident in control subjects. Findings suggest the neurodevelopmental pathways of youth with type 1 diabetes have diverged from those of their healthy peers by late adolescence and early adulthood but the explanation for this phenomenon remains to be clarified.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Background Screening tests of basic cognitive status or ‘mental state’ have been shown to predict mortality and functional outcomes in adults. This study examined the relationship between mental state and outcomes in children with type 1 diabetes. Objective We aimed to determine whether mental state at diagnosis predicts longer term cognitive function of children with a new diagnosis of type 1 diabetes. Methods Mental state of 87 patients presenting with newly diagnosed type 1 diabetes was assessed using the School-Years Screening Test for the Evaluation of Mental Status. Cognitive abilities were assessed 1 wk and 6 months postdiagnosis using standardized tests of attention, memory, and intelligence. Results Thirty-seven children (42.5%) had reduced mental state at diagnosis. Children with impaired mental state had poorer attention and memory in the week following diagnosis, and, after controlling for possible confounding factors, significantly lower IQ at 6 months compared to those with unimpaired mental state (p < 0.05). Conclusions Cognition is impaired acutely in a significant number of children presenting with newly diagnosed type 1 diabetes. Mental state screening is an effective method of identifying children at risk of ongoing cognitive difficulties in the days and months following diagnosis. Clinicians may consider mental state screening for all newly diagnosed diabetic children to identify those at risk of cognitive sequelae.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Background Type 1 Neurofibromatosis (NF1) is a genetic disorder linked to mutations of the NF1 gene. Clinical symptoms are varied, but hallmark features of the disease include skin pigmentation anomalies (café au lait macules, skinfold freckling) and dermal neurofibromas. Method These dermal manifestations of NF1 have previously been reported in a mouse model where Nf1+/− mice are topically treated with dimethylbenz[a]anthracene (DMBA) and 12-O-tetradecanoylphorbol-13-acetate (TPA). We adopted this mouse model to test the protective effects of a nitroxide antioxidant, 5-carboxy-1,1,3,3-tetramethylisoindolin-2-yloxyl (CTMIO). Antioxidants have previously been shown to increase longevity in nf1-deficient fruitflies. Doses of 4 μM and 40 μM CTMIO provided ad libitum in drinking water were given to Nf1-deficient mice. Results Consistent with previous reports, Nf1-deficient mice showed a 4.7-fold increase in papilloma formation (P < 0.036). However, neither dose of CTMIO had any significant affect on papilloma formation. A non-significant decrease in skin pigmentation abnormalities was seen with 4 μM but not 40 μM CTMIO. Subsequent analysis of genomic DNA isolated from papillomas indicated that DMBA/TPA induced tumors did not exhibit a local loss of heterozygosity (LOH) at the Nf1 locus. Conclusion These data reveal that oral antioxidant therapy with CTMIO does not reduce tumor formation in a multistage cancer model, but also that this model does not feature LOH for Nf1.