289 resultados para Derrida


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Si le rapport entre Derrida et Bergson n’a pas fait l’objet de nombreuses études, les commentaires existants témoignent à peu près tous d’une vision commune : entre les deux philosophes, les divergences peuvent être atténuées, voire dissoutes, par la considération de convergences plus fondamentales. Les pages qui suivent seront l’occasion pour nous de faire contrepoids à cette vulgate interprétative. Sans nier l’existence de points de contact entre Derrida et Bergson, nous voudrions en effet montrer qu’un important désaccord subsiste entre eux au sujet de la possibilité de l’intuition. Alors que Derrida met en cause les doctrines intuitionnistes, Bergson érige l’intuition en méthode philosophique. Le présent mémoire prendra pour fil conducteur les motifs de cette discorde. Réduit à sa plus simple expression, l’objectif que nous y poursuivrons sera de montrer que les pensées bergsonienne et derridienne, lorsque mises en dialogue, révèlent un désaccord partiel qui permet de réfléchir de façon féconde sur la possibilité de l’intuition. Pour être plus exact, nous caresserons ici une triple ambition : i/ cerner étroitement l’objet du litige entre Derrida et Bergson, trop peu souligné par les commentateurs, et dont nous montrons qu’il s’articule à une entente partielle ; ii/ tirer au clair les diverses raisons qui amènent l’un à s’en prendre à l’intuition, l’autre à embrasser la méthode intuitive ; iii/ établir que certains arguments de Bergson, bien qu’ils connaissent un regain d’intérêt depuis quelques années, paraissent lacunaires lorsqu’on les confronte à différentes objections.

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Jacques Derrida n’a écrit qu’un seul ouvrage sur Baudelaire : Donner le temps I. La fausse monnaie (1991). Dans cette étude, il s’agit de préciser, notamment autour de la question de la perversité, les liens unissant le poète au philosophe en accordant une attention particulière aux textes « Le mauvais vitrier » (Baudelaire), « The Imp of the Perverse » (Edgar Poe), « La fausse monnaie » (Baudelaire) et Mémoires d’aveugle (Derrida). Imbriquées dans une logique de l’événement, les deux notions de perversité et de don peuvent s’éclairer mutuellement et ont des répercussions jusque dans les textes et pour la littérature elle-même.

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Pour exprimer ou définir une idée nouvelle, Derrida détourne souvent le sens d’un mot en se l’appropriant. La relation de Derrida avec les idées est telle que leur transmission passe par un vocabulaire spécifique, notamment l’analyse de l’étymologie (vraie et fausse). Mais quelle est sa conception du mot ? Quelles en sont les implications et les conséquences ? Pour répondre à ces questions, l’approche la plus féconde consiste à suivre au plus près celle que Derrida utilise en abordant la langue par rapport à la grammaire au sens large (c’est-à-dire tout ce qui fait événement dans la langue). En effet, la relation entre le mot et l’idée prend tout son sens dans l’analyse de certaines scènes bibliques, telles celles de la Genèse ou encore du mythe de Babel. Le fameux énoncé inaugural de l’Évangile de Jean, « Au commencement était la parole... », fait retour dans l’œuvre de Derrida, où il connaît plusieurs variations : il mérite examen, dans la perspective d’une déconstruction du logos et des origines de la langue. Le corpus de notre étude porte principalement sur trois textes de Jacques Derrida : « Des tours de Babel » (L’art des confins, PUF, 1979), Schibboleth – Pour Paul Celan (Galilée, 1986) et Donner la mort (Galilée, 1999), ces textes permettant tous une interrogation de l’« intention » divine dans le langage. Notre visée, en privilégiant dans l’œuvre derridienne ces « exemples » bibliques, est d’étudier la démarche de Derrida dans la « création » d’une langue, aspect qui a toujours été inséparable de l’élaboration de sa philosophie et auquel il a accordé la plus grande attention. À terme, ce travail se veut une contribution à la pensée du philosophe, portant sur un aspect capital de son travail et battant en brèche l’idée que son écriture est « absconse » ou « hermétique », alors qu’il y va pour lui de la mise en œuvre de sa manière même de concevoir la langue.

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El artículo examina las relaciones entre filosofía y literatura, partir de un examen de la noción de Archipiélago de Lyotard. Lyotard propone una comprensión del lenguaje como la multitud de las formas de constitución de los discursos. La obra literaria se toma como la posibilidad de la convivencia de la multitud de los discursos. Entonces se examinan las propuestas de Bajtín y Derrida, para mostrar cómo la filosofía se apropia del texto literario. Bajtín habla de una polifonía de la obra literaria, en la cual diversas voces confluyen al interior del texto. Derrida se apropia de esta polifonía, y su filosofía es una construcción de espacios para la convivencia de muchas y contradictorias escrituras al interior de sus obras. De esta forma, la literatura se entiende como una manera de habitar el lenguaje, que pretende abrirse hacia diferentes voces, diferentes otredades. La filosofía, al aproximarse a estas escrituras, se abre ella misma hacia la experiencia de un afuera en el que residen multitudes de otros.

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This article engages with the claims of Anne Brubaker that “[n]ow that the dust has settled after the so-called ‘Science Wars’ […] it is an opportune time to reassess the ways in which poststructural theory both argues persuasively for mathematics as a culturally embedded practice – a method as opposed to a metaphysics – and, at the same time, reinscribes realist notions of mathematics as a noise-free description of a mind independent reality.” Through a close re-reading of Jacques Derrida’s work I argue, in alliance with Vicki Kirby’s critique of the work of Brian Rotman, not only that Brubaker misunderstands Derrida’s “writing” but also that her argument constitutes a typical instance of much wider misreadings of Derrida and “poststructuralism” across a range of disciplines in terms of the ways in which her text re-institutes the very stabilities it itself attributes to Derrida’s texts.

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I am experimenting with ‘exemplification’ (Massumi, 2002) and ‘deconstrucitve writing’ (Maclure, 2010) by applying them to selected data from research for my doctoral thesis. Central to both is the power of examples to expose detail and divergence that lead to new and different possibilities and connections. I have been inspired by Derrida’s (Maclure, 2003; Spitzer, 2011) notion of the fabric of a text with ‘tears’, ‘cuts’, ‘knots or aporias’. Therefore, I have created a fabric of text with tears and aporias: one that encourages readers to think and read doubly (Derrida, cited in Spitzer, 2011). I write in an ‘inattentive’ way (Massumi, 2002): juxtaposing examples (narratives) with the identities of the narrators, my responses to their narratives, and theoretical and other musings to play with the ambiguity of reality and identity. The interplay of inattention, exemplification, and deconstructive writing allows for interpretation, reinterpretation, affective responses, and new and different impressions and possibilities. My aim in writing this paper is threefold: (1) to explore the application of a Derridean perspective to some of my research, (2) to practise exemplification and deconstructive writing, and (3) to write in an inattentive and creative way.