990 resultados para Dendroctone occidental du pin.
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Introdu????o aos conceitos e evolu????o hist??rica da no????o de pol??ticas p??blicas. Atributos das pol??ticas p??blicas. O Processo de produ????o de pol??ticas p??blicas: forma????o da agenda; formula????o de pol??ticas; implementa????o de pol??ticas p??blicas; a import??ncia da avalia????o. A dimens??o organizacional das pol??ticas p??blicas: redes e atores. Modelos sobre o processo decis??rio nas pol??ticas p??blicas. Outros modelos de an??lise de pol??ticas p??blicas. Introdu????o ao debate sobre crit??rios para an??lise e avalia????o de pol??ticas p??blicas. Indicadores nas Pol??ticas P??blicas
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O objetivo deste trabalho é examinar o processo decisório que culminou na reforma gerencial do orçamento brasileiro (RGO), ocorrida em 2000. Com base na estrutura narrativa - uma técnica desenvolvida por Barzelay e colaboradores (2001) -, são organizados os principais eventos da RGO, a fim de interpretá-los de acordo com o quadro referencial proposto por Allison e Zelikow (1999), que preconizam a existência de três paradigmas, ou "modelos", na análise do processo decisório governamental: o Modelo do Ator Racional (Modelo I), o Modelo do Comportamento Organizacional (Modelo II) e o Modelo da Política Burocrática (Modelo III). Este estudo de caso sugere que o exame do processo decisório do setor público brasileiro, a partir de modelos multiparadigmáticos, fornece uma perspectiva mais rica e mais abrangente dos fatores condicionantes da tomada de decisão e da mudança institucional no governo.
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Peu reconnus par la critique postcoloniale, souvent assimilés sans nuances aux enjeux géopolitiques du Grand Jeu en Asie centrale à la même période, les récits des explorateurs français du Tibet manifestent pourtant des traits culturels spécifiques dont on se propose ici de mener l'archéologie. Missionnaires, aventuriers, nobles bannis, scientifiques républicains, diplomates, officiers coloniaux, intellectuels et orientalistes éclairés indiquent tous que la culture de l'exploration dont, de 1846 à 1912, ils sont les représentants se conçoit intrinsèquement comme une culture paysagère. Aussi révèlent-ils une évolution originale des savoirs sur le Tibet et des représentations du paysage tibétain qui se découvre progressivement à eux. La description du paysage participe ainsi globalement d'une histoire des sensibilités et d'une histoire des sciences, ce que l'on peut appeler une géosensibilité. Mais la description scientifique du paysage, liée à la pratique du voyage et à une confrontation à l'ailleurs, ne doit pas masquer le primat expérientiel qui lui donne sens. C'est ainsi que le paysage, en tant qu'expérience vécue, en vient à jouer le rôle d'une médiation interculturelle invitant à un renouvellement des questionnaires des explorateurs. Par ailleurs, la description scientifique participe tout autant de différents orientalismes, de différentes perceptions d'un Tibet associé par les voyageurs à un « paysage sacré ». La diversité dont ceux-ci témoignent, mais aussi les croisements de représentations issues d'autres cultures de l'exploration du Tibet - la tradition anglo-saxonne en premier lieu -, nous plongent aux origines de l'« image du Tibet » qui, au loin de la rencontre vivante des explorateurs - la Première Guerre, la Convention de Simla et l'avènement du Guomindang marquent le terme de la culture française de l'exploration du Tibet -, se cristallisera et s'unifiera dans l'imaginaire occidental du XXe siècle.
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Contient : Hommage de Béraud, dauphin d'Auvergne, et de Bertrand de La Tour à l'abbé de Cluny (1376-1394), feuillets d'un registre sur papier de la fin du XIVe siècle ; Mémoire donné au roi, le 15 novembre 1694, sur l'illustration de la famille de Bouillon ; Extraits d'une ancienne généalogie des comtes de Boulogne ; Extrait de la chronique généalogique des seigneurs de Chauvigny ; « Extrait du calendrier des tesmoins vieux et valétudinaires produits par M. le duc de Berry... contre Morinot de Tourzel, seigneur d'Alegre, au mois juillet 1414 » ; Extrait des titres de Turenne ; « Extrait des comptes d'Oliergues, commençant en 1329. » ; Listes de titres communiqués à de Bar par Baluze ; Extraits des titres à l'abbaye du Bouchet (1192-1505) ; Extraits des titres et des obituaires de Brioude ; Lettre de M. d'Anfreville (6 sept. 1708) ; Armoiries diverses envoyées à Baluze et (f. 92) lettre de M. Mantaigue, de Vic-le-Comte (9 octobre 1703) ; Lettre de David, prieur de l'abbaye du Bouchet, s. d ; Copie de lettres de [Gui] Allard relatives à la maison de La Tour du Pin (1698) et de la réponse de Baluze ; Lettre de [Gui] Allard (Grenoble, 10 février 1698) ; Lettre de M. Estienne (14 octobre 1701) ; Comptes de gravures d'armoiries par l'histoire de la maison d'Auvergne
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La pierre et l'image. Etude monographique de l'église de Saint-Chef en Dauphiné: L'ancienne abbatiale de Saint-Chef-en-Dauphiné est située dans l'Isère, à 10 km de Bourgoin-Jallieu et à 2 km de l'ancienne voie romaine qui joignait Vienne à Aoste par le col du Petit-Saint-Bernard. L'abbaye dépendait, dès sa fondation, des archevêques de Vienne, dont la cité se trouvait à 70 km plus à l'ouest. Selon le récit de l'archevêque Adon de Vienne, écrit à la fin du IXe siècle, l'abbaye de Saint-Chef aurait été fondée au cours du VIe siècle par saint Theudère sur un territoire appartenant à sa famille, le Val Rupien. D'abord dédié à la Vierge le monastère est placé, dès l'époque carolingienne, sous le double patronage de la Vierge et du saint fondateur, dont les reliques furent déposées dans l'église. Sans doute détruite et abandonnée lors des guerres bosonides qui provoquèrent la ruine de Vienne (882), l'abbaye est restaurée quelques années plus tard par des moines venus de Champagne : en 887 les moines de Montier-en-Der, fuyant leur abbaye menacée par les invasions normandes, trouvent refuge à Saint-Chef. Afin de promouvoir la reconstruction de l'abbaye, l'archevêque Barnoin, soutenu par Louis l'Aveugle, roi de Bourgogne, lui offrent des privilèges d'exemption et plusieurs donations. Signe de la renommée et de la prospérité dont bénéficiait alors le monastère, Hugues, héritier de Louis l'Aveugle, y reçoit son éducation. Vers 925 ou 926, alors que la Champagne est à. nouveau pacifiée, les moines de Montier-en-Der regagnent leur abbaye d'origine après avoir reconstruit, selon les sources, le « petit monastère de Saint-Chef ». L'abbaye dauphinoise n'est pas pour autant abandonnée et reste vraisemblablement en contact avec les moines champenois : en 928, Hugues de Provence fait des donations importantes d l'abbaye qui est alors formellement placée sous la juridiction de l'Eglise de Vienne. En 962, le Viennois est intégré au royaume de Bourgogne puis, en 1032, au domaine impérial. Construction de l'abbaye : Après le départ des moines de Montier-en-Der, l'église dauphinoise a vraisemblablement été reconstruite par saint Thibaud, archevêque de Vienne entre 970 et l'an mil. Ayant peut-être reçu son éducation dans l'abbaye dauphinoise, il est enterré dans l'église qui, selon certaines sources, associe dès lors son patronage à celui du saint fondateur. Elevée en petit appareil irrégulier, la nef actuelle de l'église de Saint-Chef pourrait appartenir à cette phase de construction de l'église. Fils du comte Hugues de Vienne qui possédait d'importants territoires autour de Saint-Chef, Thibaud était aussi lié aux comtes de Troyes et de Champagne : ce sont ces liens qui expliquent la présence répétée de l'archevêque en Champagne et dans la région de Montier-en-Der. Or, à la même époque, l'église champenoise est reconstruite par le célèbre Adson, abbé de 968 à 992. Des ressemblances entre cette construction et celle de Saint-Chef suggèrent la réalisation, au Xe siècle, de deux églises-soeurs. L'église préromane de Montier-en-Der possédait, à. l'ouest, un massif à double étage et l'est, des tours jumelles s'élevant au-dessus des deux chapelles latérales entourant l'abside. Ce plan présente plusieurs points de comparaison avec l'église actuelle de Saint-Chef : on constate en particulier une équivalence au niveau des dimensions (largeur-longueur des nefs et le diamètre de l'abside), un choix identique pour l'emplacement du choeur et des entrées secondaires : à l'extrémité ouest du bas-côté nord et à l'extrémité orientale du bas-côté sud. Ces analogies nous aident à. restituer le plan de Saint-Chef, tel qu'il pouvait apparaître du temps de Thibaud : la partie orientale de l'église, alors élevée en petit appareil irrégulier comme la nef actuelle, était sans doute dépourvue de transept ; à l'image de l'église champenoise, des tours jumelles pouvaient toutefois s'élever au-dessus des deux chapelles orientales. Si notre hypothèse est exacte, le parti architectural adopté à Saint-Chef comme à Montier¬en-Der correspond au plan des églises monastiques réformées au Xe siècle par les abbayes de Fleury et de Gorze (dès 934). Dans ce type d'églises que l'on rencontre essentiellement dans l'ancienne Lotharingie, mais aussi dans une région proche de Saint-Chef, en Savoie, les tours orientales possédaient, à l'étage, des tribunes qui donnaient sur le choeur. La forme caractéristique de ces églises est déterminée par l'observance de coutumes liturgiques communes aux abbayes réformées. Ainsi, la règle établie par la réforme indiquait la nécessité d'espaces surélevés situés à l'est et à l'ouest de l'église : ces espaces avaient pour fonction d'accueillir les choeurs des moines dont les chants alternaient avec ceux des moines réunis au niveau inférieur, devant le sanctuaire. Par la suite, sans doute en raison de nouvelles pratiques liturgiques, la partie orientale de l'église de Saint-Chef, reconstruite en moyen appareil régulier, est augmentée d'un transept à quatre chapelles latérales. Les deux tours, si elles existaient, sont détruites pour être reconstruites aux extrémités du transept, abritant des chapelles hautes qui donnaient sur les bras du transept et le choeur. La vision latérale entre les deux tribunes est alors favorisée par l'alignement des baies des tribunes et des arcades du transept. Grâce à ce système d'ouverture, les choeurs des moines se voyaient et s'entendaient parfaitement. Ce système de tribunes orientales apparaît dans certaines églises normandes du XIe siècle ou dans d'autres églises contemporaines qui semblent s'en inspirer, telles que la cathédrale du Puy ou l'abbatiale de Saint-Sever-sur-l'Adour. L'importance croissante des chants alternés dans les offices semble avoir favorisé l'émergence d'une telle architecture. L'étude du décor sculpté, et notamment des chapiteaux ornant les différentes parties de l'édifice, permet de dater les étapes de transformation de l'abbatiale. L'aménagement des chapelles orientales semble remonter à la première moitié du XIe siècle ; l'installation des piliers soutenant le transept et les deux tours de l'édifice est datable des années 1060-1080. Par la suite, sans doute du temps de Guillaume de la Tour-du-Pin, archevêque de Vienne entre 1165 et 1170, le transept et la croisée sont surélevés et voûtés et des fenêtres viennent ajourer le mur pignon oriental. Les indices de datation tardives, rassemblés au niveau supérieur du transept, ont été utilisés par les spécialistes de l'architecture, tels Raymond Oursel et Guy Barruol, pour dater l'ensemble de l'église du XIIe siècle. Pourtant, dans d'autres études, Otto Demus, Paul Deschamp et Marcel Thiboud dataient les peintures de Saint-Chef de la seconde moitié du XIe siècle, soit un demi-siècle au moins avant la datation proposée pour l'élévation architecturale. Cette contradiction apparente se trouve désormais résolue par la mise en évidence de phases distinctes de construction et de transformations de l'édifice. Les peintures : Le décor peint de l'abbatiale est conservé dans trois chapelles du transept : dans la chapelle Saint-Theudère, à l'extrémité sud du transept, dans la chapelle Saint-Clément, à son autre extrémité, et dans la chapelle haute s'élevant au-dessus de celle-ci. Selon une dédicace peinte derrière l'autel, cette chapelle est dédiée au Christ, aux archanges et à saint Georges martyr. L'analyse stylistique permet de dater les peintures du troisième ou du dernier quart du XIe siècle : leur réalisation semble donc succéder immédiatement à l'élévation du transept et des deux tours que l'on situe, on l'a vu, dans les années 1060-1080. Au cours de cette étude, on a aussi relevé la parenté des peintures avec des oeuvres normandes et espagnoles : ces ressemblances s'affirment par certaines caractéristiques de style, mais aussi par le traitement de l'espace. Par exemple, l'alignement des anges sur la voûte, ou des élus sur le mur ouest de la chapelle haute de Saint-Chef, rappellent certains Beatus du XIe siècle, tels que celui de Saint-Sever antérieur à 1072. Dans la chapelle haute, la hiérarchie céleste est distribuée par catégories autour du Christ, représenté au centre de la voûte ; cette disposition se retrouve à Saint-Michel d'Aiguilhe au Xe siècle, ainsi que dans le premier quart du XIIe siècle à Maderuelo en Catalogne et à Fenouilla en Roussillon. D'autres rapprochements avec des oeuvres ottoniennes et carolingiennes ont aussi été observés, ainsi qu'avec certaines enluminures d'Ingelard, moine à Saint-Germain des Prés entre 1030 et 1060. L'iconographie: Le sens de l'image avait donné lieu à quelques études ponctuelles. Cette thèse a permis, d'une part, la mise en évidence d'un unique programme iconographique auquel participent les peintures des trois chapelles de l'abbatiale et, d'autre part, la découverte des liens entre le choix iconographique de Saint-Chef et certaines sources littéraires. Ces rapports ont par exemple été relevés pour la figure de l'ange conduisant saint Jean à la Jérusalem céleste, sur le voûtain ouest de la chapelle haute. La figure très soignée de l'ange, portant les mêmes vêtements que le Christ peint au centre de la voûte, présente sur son auréole quelques traces sombres qui devaient à l'origine dessiner une croix : ce détail fait de l'ange une figure du Christ, figure qui apparaît dans certaines exégèses apocalyptiques telles que le Commentaire d'Ambroise Autpert au Ville siècle, celui d'Haymon d'Auxerre au IXe siècle ou, au début du XIIe siècle, de Rupert de Deutz. Pour Ambroise Autpert, l'ange guidant saint Jean est une image du Christ amenant l'Eglise terrestre à la Jérusalem céleste, à laquelle elle sera unie à la fin des temps. Les deux figures symboliquement unies par le geste du Christ empoignant la main de saint Jean est une image du corps mystique de Jésus, le corps étant l'Eglise et la tête, le Christ qui enseigne aux fidèles. L'iconographie des peintures de la chapelle haute est centrée autour de l'oeuvre de Rédemption et des moyens pour gagner le salut, la Jérusalem céleste étant le lieu de destination pour les élus. Au centre de la voûte, le Christ présente ses deux bras écartés, en signe d'accueil. Sur le livre ouvert qu'il tient entre les genoux, les mots pax vobis - ego sum renvoient aux paroles prononcées lors de son apparition aux disciples, après sa Résurrection et au terme de son oeuvre de Rédemption. A ses pieds, sur le voûtain oriental, la Vierge en orante, première médiatrice auprès de son Fils, intercède en faveur des humains. Grâce au sacrifice du Christ et à travers la médiation de la Vierge, les hommes peuvent accéder à la Jérusalem céleste : les élus sont ici représentés sur le dernier registre du mur ouest, directement sous la Jérusalem ; un cadre plus sombre y indique symboliquement l'accès à la cité céleste. A l'autre extrémité du voûtain, Adam et Eve sont figurés deux fois autour de l'arbre de la connaissance : chassés du paradis, ils s'éloignent de la cité ; mais une fois accomplie l'oeuvre de Rédemption, ils peuvent à nouveau s'acheminer vers elle. Les peintures de la chapelle inférieure participent elles aussi au projet iconographique de la Rédemption. Sur la voûte de la chapelle, les quatre fleuves paradisiaques entouraient à l'origine une colombe. Selon l'exégèse médiévale, ces fleuves représentent les quatre temps de l'histoire, les vertus ou les quatre évangiles, diffusés aux quatre coins de la terre. Selon une tradition littéraire et iconographique d'origine paléochrétienne, ce sont aussi les eaux paradisiaques qui viennent alimenter les fonts baptismaux : l'association de la colombe, figure du Saint-Esprit et des fleuves du paradis suggère la présence, au centre de la chapelle, des fonts baptismaux. L'image de la colombe se trouve, on l'a vu, dans le prolongement vertical du Christ ressuscité, représenté au centre de la voûte supérieure. Or, selon une tradition qui remonte à Philon et Ambroise de Milan, la source des quatre fleuves, de la Parole divine diffusée par les quatre Evangiles, c'est le Christ. Dans son traité sur le Saint-Esprit, l'évêque de Milan place à la source de l'Esprit saint l'enseignement du Verbe fait homme. Il ajoute que lorsqu'il s'était fait homme, le Saint-Esprit planait au-dessus de lui ; mais depuis la transfiguration de son humanité et sa Résurrection, le Fils de Dieu se tient au-dessus des hommes, à la source du Saint-Esprit : c'est la même logique verticale qui est traduite dans les peintures de Saint-Chef, le Christ ressuscité étant situé au-dessus du Saint-Esprit et des eaux paradisiaques, dans la chapelle haute. Si les grâces divines se diffusent de la source christique aux hommes selon un mouvement descendant, l'image suggère aussi la remontée vers Dieu : en plongeant dans les eaux du baptême, le fidèle initie un parcours qui le ramènera à la source, auprès du Christ. Or, cet ascension ne peut se faire qu'à travers la médiation de l'Eglise : dans la chapelle Saint-Clément, autour de la fenêtre nord, saint Pierre et Paul, princes de l'Eglise, reçoivent la Loi du Christ. Dans la chapelle supérieure, ici aussi autour de la fenêtre septentrionale, deux personnifications déversaient les eaux, sans doute contenues dans un vase, au-dessus d'un prêtre et d'un évêque peints dans les embrasures de la fenêtre : c'est ce dont témoigne une aquarelle du XIXe siècle. Ainsi baignés par l'eau vive de la doctrine, des vertus et des grâces issue de la source divine, les représentants de l'Eglise peuvent eux aussi devenir sources d'enseignement pour les hommes. Ils apparaissent, en tant que transmetteurs de la Parole divine, comme les médiateurs indispensables entre les fidèles et le Christ. C'est par les sacrements et par leur enseignement que les âmes peuvent remonter vers la source divine et jouir de la béatitude. Si l'espace nord est connoté de manière très positive puisqu'il est le lieu de la représentation théophanique et de la Rédemption, les peintures de la chapelle sud renvoient à un sens plus négatif. Sur l'intrados d'arc, des monstres marins sont répartis autour d'un masque barbu aux yeux écarquillés, dont les dents serrées laissent échapper des serpents : ce motif d'origine antique pourrait représenter la source des eaux infernales, dont le « verrou » sera rompu lors du Jugement dernier, à la fin des temps. La peinture située dans la conque absidale est d'ailleurs une allusion au Jugement. On y voit le Christ entouré de deux personnifications en attitude d'intercession, dont Misericordia : elle est, avec Pax, Justifia et Veritas, une des quatre vertus présentes lors du Jugement dernier. Sur le fond de l'absidiole apparaissent des couronnes : elles seront distribuées aux justes en signe de récompense et de vie éternelle. L'allusion au Jugement et à l'enfer est la vision qui s'offre au moine lorsqu'il gagnait l'église en franchissant la porte sud du transept. S'avançant vers le choeur où il rejoignait les stalles, le moine pouvait presque aussitôt, grâce au système ingénieux d'ouvertures que nous avons mentionné plus haut, contempler les peintures situées sur le plafond de la chapelle haute, soit le Christ en attitude d'accueil, les anges et peut-être la Jérusalem céleste ; de là jaillissaient les chants des moines. De façon symbolique, ils se rapprochaient ainsi de leurs modèles, les anges. Dans ce parcours symbolique qui le conduisait de la mer maléfique, représentée dans la chapelle Saint¬Theudère, à Dieu et aux anges, les moines pouvaient compter sur les prières des intercesseurs, de la Vierge, des anges et des saints, tous représentés dans la chapelle haute. A Saint-Chef, l'espace nord peut-être assimilé, pour plusieurs aspects, aux Westwerke carolingiens ou aux galilées clunisiennes. Les massifs occidentaux étaient en effet le lieu de commémoration de l'histoire du salut : sites Westwerke étaient surtout le lieu de la liturgie pascale et abritaient les fonts baptismaux, les galilées clunisiennes étaient réservées à la liturgie des morts, les moines cherchant, par leurs prières, à gagner le salut des défunts. A l'entrée des galilées comme à Saint-Chef, l'image du Christ annonçait le face à face auquel les élus auront droit, à la fin des temps. Elevée au Xe siècle et vraisemblablement transformée dans les années 1060-1080, l'église de Saint-Chef reflète, par son évolution architecturale, celle des pratiques liturgiques ; son programme iconographique, qui unit trois espaces distincts de l'église, traduit d'une manière parfois originale les préoccupations et les aspirations d'une communauté monastique du XIe siècle. On soulignera toutefois que notre compréhension des peintures est limitée par la perte du décor qui, sans doute, ornait l'abside et d'autres parties de l'église ; la disparition de la crypte du choeur nuit aussi à l'appréhension de l'organisation liturgique sur cette partie de l'édifice. Seules des fouilles archéologiques ou la découverte de nouvelles peintures pourront peut-être, à l'avenir, enrichir l'état de nos connaissances.
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Abstract The late Neoproterozoic or Ediacaran period, (635 to -543 Ma) is a primordial time in the Earth history corresponding to the beginning of animal life and the most extreme ice ages on Earth. In this dissertation, palaeoenvironmental conditions were reconstructed for Ediacaran, post-Gaskiers shelf deposits in SW- Gondwana and their changes were evaluated according to the diversity of organisms. The present study addresses the question of interactions between biodiversity and environmental change by using the elemental and isotopic geochemistry of sedimentary rocks and associated organic matter, as well as the distribution of hydrocarbon biomarkers. The studied sedimentary sequences are from a large basin extended from the Paraguay belt to the Rio de la Plata craton, including the Corumbâ Group in SW-Brazil (Paraguay belt), the Arroyo del Soldado Group in Uruguay and the Sierras Bayas Group in Argentina (both in the Rio de la Plata craton). Several geochemical signatures of the sediments from Corumbâ and Sierras Bayas groups provides evidence for an euxinic setting in the Ediacaran Ocean: 1) The occurrence of syngenetic pyrite in the Corumbâ Group together with hydrocarbon biomarkers of an anoxic microbial consortium including traces of gammacerane, a distribution of hopanes with maxima at C29 as well as a low pristane/phytane (Pr/Ph) ratio; 2) the occurrence of 34S enrichments within sulfides of the Sierras Bayas Group exceeding the sulfur isotopic composition of coeval carbonate-associated sulfate. In the Arroyo del Soldado Group, an event of reducing conditions was revealed by higher concentrations of redox-sensitive trace elements and negative 513Ccar shifts in all sections. This event is extended to the whole unit in the deepest section and is restricted to tempestites in the two other shallow sections. The persistent negative. ôl3Ccar values recorded at the basinal setting implies strong isotopic gradient between shallow and deep water environments and therefore, a locus of deposition below the redox chemocline. In all studied sections, the excursions, the strong enrichment of authigenic trace-elements, the occurrence of longer chain «-alkanes, gammacerane and low Pr/Ph and Ph/>;-C]a ratios, combined with the previous sedimentological and paleontological observations indicate that the chemistry of the ocean was strongly controlled by the oxygen availability; waters being moderately oxic at the surface and anoxic at depth for much of the Neoproterozoic. This water column stratification was favourable to the storage of large amounts of nutrients in the deep ocean. During upwelling periods, the export of these nutrient-rich waters may have triggered an important bioproductivity in surface waters. Drops in Al3Cc,,.](Cr and positive ôl3Ccllr excursions highlight the increase in primary productivity. Preservation of organic carbon was ensured by reducing conditions at the bottom. The Al3ccar.kcr excursions could also reflect changes in the composition of the primary biomass. New geochemical evidence from SW-Gondwana sections supports a stratified Ediacaran ocean, outside restricted or hypersaline environments, in the aftermath of glaciations. The association of ocean stratification and the appearance of metazoans support the model that the evolution of eukaryotic life was related to the increase of oxygen levels in surface environments due to an efficient recycling of nutrients in the anoxic deep ocean. Résumé Le Néoprotérozoïque terminal, ou Édiacarien (635 à -543 Ma), est un période de première importance dans l'histoire de la Terre, car elle correspond a l'apparition des métazoaires pendant un intervalle de glaciations extrêmes. Le présent mémoire se propose de reconstituer les conditions paléoenvironnementales des dépôts de plateforme mis en place durant l'Édiacarien, au sud-ouest du Gondwana. Les interactions entre changements environnementaux et biodiversité sont évaluées en s'appuyant d'une part sur la composition élémentaire et isotopique des roches sédimentaires et de leur matière organique, et d'autre part sur la distribution moléculaire de biomarqueurs hydrocarbonés. Les séquences sédimentaires étudiées proviennent d'un grand bassin qui s'étend de la chaîne du Paraguay jusqu'au craton du Rio de la Plata. La séquence du Groupe Corumbâ au Sud Ouest du Brésil se situe dans la chaîne du Paraguay, tandis que le Groupe Arroyo del Soldado en Uruguay et le Groupe Sierras Bayas en Argentine sont situés sur le craton du Rio de la Plata. L'étude géochimique des sédiments des groupes Corumbâ et Sierras Bayas révèle de façon claire des conditions euxiniques dans l'océan édiacarien. On trouve ainsi, dans le Groupe Corumbâ, les biomarqueurs d'un cortège microbien anoxique et sulfurique comprenant des bactéries sulfato-réductrices, et dans les sulfures du Groupe Sierras Bayas, des enrichissements en Î4S excédant les rapports isotopiques du soufre dans le sulfate cogénétique associé aux carbonates. Dans la séquence de l'Arroyo del Soldado, un événement réducteur est mis en évidence par des teneurs plus élevées en éléments traces sensibles aux conditions redox et par des excursions négatives du 613Ccardans toutes les coupes. Cet événement affecte la totalité de la section la plus profonde et n'apparaît que dans les tempestites dans les sections les moins profondes. La persistance de valeurs négatives du ô13Ccarau large implique un gradient isotopique prononcé entre les environnements superficiels et profonds, et donc, ta présence d'une chémocline redox. Les excursions du. ôBCcar, l'enrichissement authigène en éléments traces, la présence de gammacérane et de rt-alcanes à longue chaîne, ainsi que de faibles rapports Pr/Ph et Ph/«-Cl8, viennent s'ajouter aux observations préliminaires sur la sédimentologie et la paléontologie pour indiquer que la chimie de l'océan était fortement contrôlée par la disponibilité d'oxygène, les eaux étant modérément oxiques à la surface et anoxiques en profondeur pendant la plus grande partie du Néoprotérozoïque. La stratification de la colonne d'eau était favorable au stockage de grandes quantités de nutriments dans l'océan profond. Dans les zones d'upwelling, la migration d'eaux profondes riches en nutriment vers la surface a pu provoquer une bioproductivité prononcée dans les eaux de surface. La conservation du carbone organique était assurée par les conditions anoxiques prévalant au fond. Les excursions du A13Ccar.kt.r pourraient aussi refléter des changements dans la biomasse primaire. Le présent travail apporte donc de nouvelles preuves qu'un océan stratifié s'est maintenu à la suite des glaciations néoprotérozoïques dans le Sud Ouest du Gondwana. L'association d'un océan stratifié et de l'apparition de la vie animale est en accord avec le modèle stipulant que l'évolution de la vie est associée à une meilleure oxygénation des environnements de surface. Résumé pour le grand public La période Ediacarienne (635 à -543 Ma) à la fin du Précambrien est l'une de plus énigmatiques dans l'histoire de la Terre, car elle est caractérisée par la diversification de la vie multicellulaire (eucaryote) pendant un intervalle de glaciations extrêmes. Dans ce travail de thèse, nous cherchons à déceler l'existence éventuelle d'un lien entre ces changements environnementaux et l'évolution de la vie eucaryote à travers une étude biogéochimique. La biogéochimie est l'étude des activités biologiques dans la géosphère, telles que celles intervenant dans les cycles des éléments chimiques (y compris les isotopes stables) et celles de production de composés carbonés caractérisant certains groups d'organismes ou taxons. La recherche des signatures paléoenvironnementales dans les roches précambriennes a été fortement facilitée par l'utilisation des biomarqueurs ou fossiles moléculaires. Ces composés, provenant des lipides biologiques (molécules avec des fonctions spécifiques dans les organismes), peuvent être reliés à des taxons spécifiques ou à des voies métaboliques. La transformation d'un biolipide en fossile moléculaire intervient lorsque des restes organiques déposés dans un substrat subissent un enfouissement et une augmentation de la pression (diagenèse). Ce processus mène à la formation de kérogène, un grand agrégat chimique de matière organique insoluble dans des solvants organiques, et de bitume ou fraction soluble (extractible) de la matière organique. L'analyse intégrée du kérogène et du bitume fournit des indications précieuses pour les reconstitutions paléoenvironnementales. Des conditions paléoenvironnementales ont ainsi été déterminées pour une plateforme marine Ediacarienne située dans la partie sud-américaine du bloc occidental du paléocontinent Gondwana. Les séquences sédimentaires étudiées appartiennent au même bassin qui s'étend de la ceinture du Paraguay (Groupe Corumbâ, Brésil) au craton du Rio de la Plata (Groupes Arroyo del Soldado, Uruguay et Sierras Bayas, Argentina). Nous nous sommes intéressés aux isotopes stables de carbonates et de la matière organique associée (kérogène et bitume), aux éléments majeurs et traces, ainsi qu'aux biomarqueurs caractérisant ces roches. Les résultats de cette dissertation suggèrent qu'au cours de l'Édiacarien, suite aux glaciations néoprotérozoïques dans le bloc occidental du Gondwana, l'océan était stratifié en zones spécifiques d'eaux riches en sulfures et dépourvues d'oxygène (euxiniques). L'association d'un océan stratifié et de l'apparition de la vie animale est en accord avec le modèle stipulant que l'évolution de la vie est associée à une meilleure oxygénation des environnements de surface. Les excursions isotopiques (tendance à des valeurs positives ou négatives) en constante fluctuation pour le carbone et très positives pour le soufre des sulfures, l'enrichissement en éléments trace et la présence de certains composés (e.g. gammacerane; Pr/Ph et Ph/«-Ci8 en basse proportion) conjugués aux observations sédimentologiques et paléontologiques des différents profils étudiés indiquent que la chimie de l'océan était fortement contrôlée par la disponibilité d'oxygène, avec des eaux modérément oxygénées en surface et euxiniques en profondeur pour la plupart du Néoprotérozoïque.
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Contient : Titres de Chatillon-sur-Loing ; Trésor des chartes de Muret ; Chartes de l'abbaye de Coulombs ; Notes sur les hommages de Touraine ; Trésor des chartes de Sedan ; Registre des chartes de Guise ; Titres de la maison de Béthune ; Archives de Notre-Dame de Laon ; Notes sur la maison de Vendeui ; Inventaires de titres de la maison de Nevers ; Maison de Hercées ; Chronique de Grancey, dite La Roue de Fortune (ouvrage apocryphe ; voy. Hist. litt. de la France, t. XXXII, p. 264) ; Titres de la maison de Cravant ; Pièces relatives à la Champagne ; Accord entre Guillaume de Vienne et Philibert de Montaigu ; Maison de Rochefort ; Accord entre Marguerite de Beaujeu, princesse de Morée, et Édouard de Beaujeu ; Extraits concernant la Champagne ; Seigneurs de Bourbon ; Maison de Bastarnay ; Seigneurs de Mézières en Brenne ; Titres de la maison de Mauny ; Titres de la seigneurie de Châteauroux ; Maison de Boesse en Périgord ; Lettre de Claude de Resmeul à A. Duchesne ; Notes généalogiques sur les Chasteïgners, etc ; Maison de La Tour-du-Pin ; Maison de Coligny ; Famille de Challudet ; Seigneurs de Baugy et de Beaujeu en Berry ; Extraits de titres communiqués par divers avocats ; Épitaphes de l'abbaye d'Ourscamp ; « Genealogia dominorum Bellismensium » ; Extraits de mémoires sur l'abbaye de Perseigne ; Titres des maisons du Perche, de Bellesme et d'Alençon ; Extraits du cartulaire de Saint-Vincent du Mans ; Extraits de l'inventaire des titres d'Armagnac au château de Lectoure ; Titres de Chappes, Cléry, etc ; Inventaires de la Chambre des comptes d'Angoulême ; Extraits de catalogues abbatiaux, etc ; Titres de la maison d'Albret ; Accord entre Amédée, comte de Savoie, et Frédéric, marquis de Saluces ; Titres de la maison de Sorbière ; Maison de Linière ; Maison de Fontenay-Ysoré ; Maison de Bussy en Bresse ; Titres de Pleumartin ; Maison d'Hervault ; Titres de Mondonville ; « Extraits d'anciens titres » ; Titres du château de Denonville ; Famille de Brizay ; Titres de M. Laisné ; Extraits des registres du chapitre de Chartres ; Titres de La Coudraye près Châteauneuf ; Extraits concernant le pays chartrain ; Titres de Vendôme ; Extraits de l'inventaire des titres de Bretagne conservés à Nantes
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Contient : 1° « La Reigle » et les « Establissemens de la sainte maison de l'ospital Saint Jehan de Jherusalem », par les maîtres dont les noms suivent : « RAMOND DU PUY, JOBERT, ROGIER DES MOLINS, ALPHONS DE PORTUGAL, HUGUES REVEL, NICOLE LORGUE, JEHAN DE VILLERS, ODDE DU PIN, GUILLAUME DE VILLARET, ELYON DE VILLENEUFVE, DORDE DE GOUSON, PIERRE CORNILHAN, ROGIER DU PIN, RAMOND BERENGER, BERTRAND FLOTE, JEHAN DE HEREDIE, PHILIBERT DE NAILHAC, ANTHOINE DE FLUVIAN » ; 2° Les « Esgars » et les « anciennes coustumes de la saincte maison de l'ospital de Saint Jehan de Jherusalem » ; 3° Fragment de chronique des Hospitaliers, série des grands maîtres au XVIe siècle ; 4° « La Forme et maniere par laquelle sont receuz et vestuz les religieux Freres de la saincte maison de l'ospital Sainct Jehan de Jherusalem »
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Contient : 1 Lettre close « de par le roy... LOYS [XI]... Donné à Arras, le XIIIIe jour d'avril » ; 2 Lettre close « de par le roy... CHARLES [VIII]... Donné à Rouen, le XXVIe jour de novembre » ; 3 Lettre du roi « FRANÇOYS [Ier]... à monseigneur Du Bouchaige,... Escript à la Coste St André, le XVIe jour de juillet » ; 4 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE [DE SEMBLANÇAY]... à monseigneur Du Bouchaige,... De St Germain, le VIIIe jour de feuvrier » ; 5 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE [DE SEMBLANÇAY]... à... monseigneur Du Bouchaige,... De Paris, le XIIe jour de feuvrier » ; 6 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur [Du] Bouchaige,... Escript à Paris, le XVIIIe jour de feuvrier » ; 7 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à... monseigneur Du Bouchaige,... Escript à Paris, le XXVe jour de feuvrier » ; 8 Lettre de JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript à St Mor, le deuxiesme de mars » ; 9 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Paris... ce IIIe de mars » ; 10 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript à Paris, le Vme jour de mars » ; 11 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... [Du Bouchaige]... De Paris, le XVIe jour de mars » ; 12 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript à Paris, le XXXe jour de mars » ; 13 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De St Mor pres Paris, ce samedi au soir IIIIe d'avril » ; 14 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... De Paris, le XVIIe jour de avril » ; 15 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Paris, samedi au soir XVIIIe d'avril » ; 16 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... Escript à St Mor des Fossez pres Paris, le XIXe jour d'avril » ; 17 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript de Paris, le XXIe d'avril » ; 18 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur Du Bouchaige,... De St Germain, le VIIe jour de may » ; 19 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Paris, le VIIe de may » ; 20 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Paris, le VIIIe jour de may » ; 21 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur de Laubepin,... De St Germain, le VIIIe. jour de may » ; 22 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Lyon, le Xe jour de may » ; 23 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur de Laubepin,... De St Germain, le XIIIme jour de may » ; 24 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE » à « monseigneur de Laubepin,... Escript de St Germain, le XIIIIe jour de may » ; 25 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur de Laubepin,... D'Orleans, ce mercredi XXe de may » ; 26 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... De Paris, le XXI jour de may » ; 27 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Compiegne, ce XXVIIe de may » ; 28 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE » à « monseigneur de Laubepin,... De Tours, se vendredi XXIXe jour de may » ; 29 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur de Laubepin,... De Bleré, le IIme jour de juing » ; 30 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur de Laubepin,... De Tours, le IIIIme jour de juing » ; 31 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... au seigneur Du Bouchaige,... Escript à la Tour Du Pin, le VIIIe jour de juing » ; 32 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à messrs de Laubepin et eleu de Loches, Me Ysaac Maron,... De Bloys, le VIIIme jour de juing » ; 33 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur de Laubepin,... De Paris, le XIIme jour de juing » ; 34 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript à St Quentin, le XIIIe jour de jung » ; 35 Reçu d'une « quictance... de monseigneur Du Bouchaige, messire Ymbert de Baternay,... » par « Jaques de Beaune,... Le XVIIme jour de juing, l'an mil cinq cens et quinze » ; 36 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE » au Sr Du Bouchage. « De Amyens, le XVIIIe jour de juing » ; 37 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Monstereul, ce samedi matin... XXVIIe jour de juing » ; 38 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript à Monstereul, ce derrenier jour de jung » ; 39 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript de Abeville, ce VIIe jour de juillet » ; 40 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... Escript d'Abeville, se Xe jour de juillet » ; 41 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript à Lyon, ce XIIe jour de juillet » ; 42 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... De Abev[i]lle, ce XIIIe jour de juillet » ; 43 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript de Arques, ce XVIIIe jour de juillet » ; 44 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Arcques, se dimanche au soir XIXe de juillet » ; 45 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur de Laubepin,... De St Germain, le XVIIIe jour de juillet » ; 46 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... D'Amboyse, ce lundi XXe de juillet » ; 47 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Diepe, le XXIIIe jour de juillet » ; 48 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Diepe, XXIIIIe jour de juillet » ; 49 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... Escript de Fontaine le Bourg, le XXVIIIe jour de juillet » ; 50 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript à Tours, le XXVIIIe jour de juillet » ; 51 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript à Tours, le derrenier jour de juillet » ; 52 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript à Rouam, le deuxiesme jour d'aoust » ; 53 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... Escript à Rouam, le VIIe jour d'aoust » ; 54 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à messrs de Laubepin et de Vitray,... Escript de Blois, le XIIe jour d'aoust » ; 55 Lettre de « JA[CQUES] DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Lyon, le XIIe d'aoust » ; 56 Lettre de « JACQUES DE BEAUNE,... D'Amboise, le XXVe d'aoust » ; 57 Lettre de « JA[CQUES] DE BEAUNE,... De Rouam, le XXVIIe d'aoust » ; 58 Lettre de « JACQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... D'Evreux, ce VIIe jour de septembre » ; 59 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... [Du] Bouchaige,... Escript d'Evreux, ce samedi au soir XIIme jour de septembre » ; 60 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript de Beaumont, le XXVIIIe jour de septembre » ; 61 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... Escript à Tuny pres Argenten, ce jour St Michel » ; 62 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... D'Argenten, le VIIe jour d'octobre » ; 63 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... D'Amboise, ce IXe d'octobre » ; 64 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... D'Amboise, ce XIe d'octobre » ; 65 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Vendosme, ce jeudi matin XVe jour d'octobre » ; 66 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... De Amboise, ce XXIIe jour de novembre » ; 67 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... Escript à Amboise, ce XXVIIe de novembre » ; 68 « Double de la quittance de par monseigneur le general de Beaune [Sr de Semblançay] à monseigneur de Forges,... Fait à Tours, ce dernier jour de novembre, l'an mil cincq cens et dix » ; 69 « Recepissé de monseigneur de Samblançay,... Jacques de Beaune », délivré à « monseigneur Du Bouchaige, messire Ymbert de Batarnay », pour « une quictance... Le XIme jour de decembre, l'an mil cinq cens et dix neuf » ; 70 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... à monseigneur... Du Bouchaige,... De Tours, ce derrenier jour de decembre » ; 71 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... De Tours, le XXVIIIe jour de decembre » ; 72 Lettre de « JAQUES DE BEAUNE,... De Tours, le XIXe de decembre »
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Contient : 1 Lettre de « MARIE,... royne de Hongrye... au roy » ; 2 Lettre de « MARGUERITE,... royne de Navarre... à monseigneur de Villandry, secretaire des finances du roy... septembre » ; 3 Lettre de « FRANÇOYS [Ier]... A l'abbaie de Long Pont, le deuxiesme jour de may mil V.C.XXXIIII » ; 4 Lettre de « CLAUDE DE LORRAINE,... au roy... De Joimville, le XIIIIe jour de febvrier » ; 5 Lettre de « FRANÇOYS [DE BOURBON, comte] DE ST POL,... à monseigneur le grant maistre... Au camp de Loca, le Ve de septembre... V.C.XXVIII » ; 6 « Roolle des dons, voyages, recompences et menuz plaisirs de monseigneur le duc d'Orleans. Du mois de juillet l'an mil cinq cens quarente quatre » ; 7 Lettre, en italien, de « el cardinale TRIVULTIO,... al re... Di Roma, X agosto M.D.XXXIIII » ; 8 Lettre de « FRANÇOYS [DE BOURBON, comte]... DE SAINT POL », à « monseigneur de Barbezieulx,... A Vallence, ce dimenche matin XVIIIe d'octobre » ; 9 Lettre de « LOYS, cardinal DE BOURBON,... à monseigneur de Villandry,... A Paris, se XVIIIe decembre » ; 10 Lettre de « MARAVELIA,... au roy... De Lyon, le IXme jour de novembre » ; 11 Lettre de « POMPONIO TRIVULTIO,... au roy... A Lyon, le IIIIme jour d'apvril mil V.C.XXIX » ; 12 Lettre de « POMPONIO TRIVULTIO,... au roy... A Lyon, le XXIXme jour d'octobre mil V.C.XXVIII » ; 13 « Copie » de « lettres de NICOLAS RAINCE,... à monseigneur de Lautrec,... De Viterbe, ce mardi XXIIIe jour de juin mil V.C.XXVIII » ; 14 Lettre du « president des comptes de Provence, JOACHIN,... à monseigneur... le grant maistre... De Viterbe, ce XXIIIIe jour d'aoust M.V.C.XXVIII » ; 15 Lettre de « DE BAYF,... à monseigneur... de Villandry,... De Venize, ce XXXe jour d'octobre... 1532 » ; 16 Lettre de « BREZE,... au roy... A Rouen, le XXme jour d'octobre » ; 17 Lettre de « POMPONIO TRIVULTIO,... au roy... A Lyon, le XIIIIme jour de may » ; 18 Lettre de « GALEAS VISCONTE,... au roy... De Chambery, ce XXVIe de may » ; 19 Lettre du roi FRANÇOIS Ier « à la royne de Honguerye, par monseigneur Helyn. De Chantilly, le XXVIe jour de novembre 1538 ». Double ; 20 Copie d'une lettre du roi FRANÇOIS Ier à « monseigneur de Vaulx » ; 21 Lettre, en italien, de « GALEATIO VESCONTE,... al re... In Alexandria, a lo penultimo de mazo » ; 22 Lettre de « POMPONIO TRIVULTIO,... au roy... A Lyon, le Xme jour d'aoust... 1528 » ; 23 Lettre, en italien, de « GALEATIO VESCONTE,... al... re... De Lyone, alli XXX di maggio » ; 24 Lettre, en italien, de « GALEAZ VESCONTE » à « Angelo Bolano,... Da Alexandria, a li XII de ottobre 1528 » ; 25 « Lettre de monseigneur l'evesque d'Ast à N. Raince,... Dal Campo, alli XXVII di jugno M.V.C.XXVIII ». En italien. Copie ; 26 Lettre de « messieurs DE GRIGNAN et » du « juge mage de Nismes... au roy... De Suze, ce Xme d'octobre ». En italien ; 27 Mémoire, en italien, à Louise de Savoie, sur l'armée française en Lombardie. « Della Tor du Pin, XII februarii » ; 28 Lettre de « POMPONIO TRIVULTIO,... au roy... A Lyon, le Xme jour d'aoust » ; 29 Lettre, avec chiffre, de ROBERT CENALIS, « evesque d'Avranches... au roy... A Venyse, le XIIIe d'octobre » ; 30 Lettre de « NICOLAS RAINCE,... au roy... De Rome, ce mardi XIIIe jour de juillet M.V.C.XXXV » ; 31 Lettre de GEORGES « DE SELVE, evesque de Lavaur... au roy... A Venise, ce cinquiesme de juillet mil cinq cent XXXVI » ; 32 Lettre de « JACQUES DE ROHAN,... au roy... A Yheric, ce dixme de juign » ; 33 Lettre de « P[IERRE FILLEUL], arcevesque d'Aix... à monseigneur... de Bury,... A Paris, le XXVIIIe jour d'aoust » ; 34 Lettre de « MYCHEL DE LUPPE,... au roy... A Troyes en Champaigne, le XVIe jour de juing » ; 35 Lettre du « baron DE MONTMOREAU,... au roy... A Troyes en Champaigne, le XVIe jour de juing » ; 36 Lettre de « ROBERT GEDOYN » à « monseigneur d'Alluye,... A Calays, le derrenier jour de septembre » ; 37 Lettre de « DE PONTHIER » à « monseigneur [d'A]lluye,... A Paris, le XXVIIIme d'aoust » ; 38 Lettre de « LA FAYETE,... au roy... A Boullongne, ce XXe jour de septembre » ; 39 Lettre de « LA FAYETE,... au roy... A Boullongne, ce XVIe jour de septembre » ; 40 Placet au roi concernant « les terres... de Gournay et Gaillefontennes... et... le duché de Longueville ». Copie ; 41 Lettre de « JAQUES OLIVIER,... à... monseigneur d'Alluye,... A Paris, le XXIIIe jour d'aoust » ; 42 Lettre de « LA FAYETE,... au roy... A Boullongne, ce lundy XVIIe jour de juuing » ; 43 Lettre de « JAQUES OLIVIER,... à monseigneur... d'Alluye,... A Paris, le XXVIme juillet » ; 44 Lettre de « JEHAN MARTELLI » à « monseigneur de [C]ourcelles,... De Rome, ce IIe jour de decembre » ; 45 Lettre de « JAQUES OLIVIER,... à monseigneur... d'Alluye,... A Paris, ce dernier jour d'aoust » ; 46 Lettre des « gens des comptes en Bretaigne », signée : « Burillon,... à monseigneur... d'Aluye,... A Nantes, en la chambre des comptes, le tiers jour de decembre » ; 47 Lettre des habitants « de Tournay » au roi. « A Tournay, ce XXIIe jour de septembre » ; 48 Fragment d'un traité d'alliance offensive et défensive entre le « roy tres chrestien » et ses « alliez » ; 49 Lettre de « THOMAS BOHIER » au trésorier Robertet. « A Mylan, ce mercredi XIe jour d'avril » ; 50 Copic de lettre avertissant le roi François Ier que « les differens qui estoient entre l'Empereur et » lui « ont esté vuydez, appoinctez et paciffiez » ; 51 Lettre, en latin, de LOUIS DE BOURBON, « laudunensis cardinalis », au roi François Ier. « Rome, ex palatio apostolico, die XX martii M.D.XXI » ; 52 Lettre du baron de « SAINT BLANCARD » à la reine. « A Marseille, ce penultime jour de may » ; 53 Lettre de « JAQUES DE MUILLY » au roy. « Devant Saulce, ce IIIe jour d'octobre » ; 54 Lettre de « CHARLES [HEMART-DENONVILLE], evesque de Mascon... à monseigneur... de Villandry,... De Rome, le Vme jour de febvreier 1535 » ; 55 Lettre de « POMPONIO TRIVULTIO,... au roy... A Lyon, le XXIme jour de juillet 1528 » ; 56 Lettre, en italien, de « GIULIANO DE LA SPEZA,... al... principe de Orangio... In La Mirandola, a X de giugno 1528 ». Copie ; 57 Lettre de « NICOLAS RAINCE,... à monseigneur... de Villandry,... De Rome, ce mercredi XIe jour de may M.V.C.XXX » ; 58 Lettre de « NICOLAS RAINCE,... à monseigneur... de Villandry,... De Rome, ce mercredi XIe jour de may 1530 » ; 59 Inventaire des munitions de l'artillerie demandées par Lautrec en Italie ; 60 Lettre de « PIERRE [CASTELNAU DE] CLERMONT [LODEVE] à monseigneur de Vilandry,... De Bayonne, le IIIme de juing » ; 61 Lettre de « GUY DE LAVAL,... à monseigneur de Villeandry,... De Viterbe, ce XXIIIIe de may » ; 62 Lettre, en italien, de « BONAVENTURA PISTOPHILUS », secrétaire du duc de Ferrare ; 63 Mémoire adressé au roi par un ambassadeur de l'Empereur, concernant la délivrance des corsaires sujets de l'Empereur ; 64 Lettre de « l'abbé de Chesau Benoist,... au roy... De Chesau Benoist » ; 65 Lettre de « DE GRIGNAN,... à monseigneur... de Vilandry,... De Romme, ce XXIIIe jour de novembre 1588 » ; 66 Lettre, en italien, d'« il vescovo di Lodi... a... monsignore... di Villandry,... Di Venetia a Murano, a di XIX di settembre M.D.XXX » ; 67 Lettre de « NICOLAS DE BOUSSUT, [Sr DE] LONGUEVAL, au roy... Au camp, à Anconne, le XXVIIIe janvier » ; 68 Lettre de « GLAUDE DURRE,... au roy... D'Aix, ce XXVIe d'aoust » ; 69 Lettre de « POMPONIO TRIVULTIO,... au roy... A Lyon, le VIIIme jour de septembre... V.C.XXVIII » ; 70 Lettre de « LAMBERT MEIGRET,... à monseigneur... le legat... De Salleurre, le IIme jour de novembre » ; 71 Lettre de « NICOLAS RAINCE,... à monseigneur... de Villandry,... De Bolongne, ce lundi soir XXVIIIe jour de novembre 1530 » ; 72 « Copie des lettres mandées par la court de parlement de Grenoble à monseigneur de Savoye,... A Grenoble, le XVIe de janvier mil cinq centz trente quatre » ; 73 Minute d'une lettre de FRANÇOIS Ier à « monseigneur du Puy Sainct Martin,... A Angolesme, juillet mil V.C.XXX » ; 74 Lettre de « GALEAS VISCONTE,... au roy... A Lion, ce XXVIe de fevrier » ; 75 Lettre du « cappitaine LA CLAYETE,... à monseigneur... le trésorier Robertet,... A Bayonne, le XXe jour d'aoust »
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Ce projet porte sur la reconstitution paléo-écologique d'un environnement forestier fossile retrouvé sur un plateau au sud-ouest de l'île Bylot. Il a comme objectifs 1) de préciser la chrono-stratigraphie du site; 2) d’établir une liste et une succession des différents taxons polliniques retrouvés dans les différentes unités stratigraphiques du site; 3) d’estimer leur âge et 4) d’en inférer des conditions climatiques (température et précipitations). Plusieurs coupes stratigraphiques ont été excavées puis échantillonnées afin de réaliser des analyses stratigraphiques, paléomagnétiques et polliniques. Un GPS différentiel fut également utilisé afin de caractériser à petite et grande échelle les unités stratigraphiques associées aux unités organiques fossiles. Les résultats des analyses granulométriques indiquent la séquence de dépôt suivante au sein d’une dépression dans la roche en place (schiste tertiaire) : 1) un diamicton glaciaire local ; 2) un sédiment limoneux d’origine glacio-lacustre ; 3) une unité organique tourbeuse; 4) une unité de type alluvial ; 5) un sédiment fluvio-glaciaire et 6) un diamicton glaciaire d’origine allochtone. Les analyses polliniques suggèrent une végétation similaire à celle présente près de la limite des arbres actuelle, environ 2000 km plus au sud. Les conditions climatiques plus humides et plus chaudes permettaient notamment la croissance du pin (Pinus type strobus et banksiana), de l’épinette (Picea cf. mariana), de l’aulne (type crispa et incana) et du mélèze (Larix, indifférencié). Enfin, les études paléomagnétiques et la présence d’espèces éteintes suggèrent un âge pour les dépôts organiques fossiles situé entre 2,14 et 2,15 Ma ou entre 2,581 et 3,040 Ma.