930 resultados para Cytokines -- Receptors
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L’hypertension pulmonaire (HP) est une maladie dont l’étiologie est inconnue et qui entraîne ultimement une défaillance du ventricule droit (VD) et le décès. L’HP peut être induite chez le rat par la la monocrotaline (MCT), un alcaloïde pyrrolizidique extrait de la plante Crotalaria Spectabilis, causant des lésions à l’endothélium des artères pulmonaires, menant à un épaississement de ces dernières et à une augmentation de la résistance vasculaire. Ceci à pour conséquence de causer une hypertrophie du VD, de l’inflammation, une dysfonction endothéliale NO-dépendante des artères coronariennes et une augmentation des peptides natriurétiques circulants. Objectif: Nous avons testé l’hypothèse selon laquelle l’étiopathologie de l’HP impliquerait le récepteur à ocytocine (OTR) dû à son implication fonctionnelle avec les cytokines inflammatoires et la libération du peptide natriurétique atrial (ANP) et du NO. Méthodes: Des rats mâles Sprague-Dawley pesant 220-250g reçurent une seule injection sous-cutanée de MCT (60 mg/kg). 6 à 7 semaines (46±1 jours) suivant l’injection, les rats furent sacrifiés et l’expression génique et protéique fut déterminée par PCR en temps réel et par western blot, respectivement, dans le VD et le ventricule gauche (VG) Résultats: Les rats traités au MCT démontrèrent une augmentation significative du VD. Une hypertrophie du VD était évidente puisque le ratio du VD sur le VG ainsi que le poids du septum étaient près de 77% plus élevés chez les rats traités au MCT que chez les rats contrôles. Le traitement au MCT augmenta l’expression génique d’ANP (3.7-fois dans le VG et 8-fois dans le VD) ainisi que le NP du cerveau (2.7-fois dans le VG et 10-fois dans le VD). Les transcrits de trois récepteurs de NP augmentèrent significativement (0.3-2 fois) seulement dans le VD. L’expression protéique de la NO synthase (iNOS) fut également augmentée de façon sélective dans le VD. Par contre, les transcripts de NOS endothéliale et de NOS neuronale étaient plus élevés (0.5-2 fold) dans le VG. L’ARNm et l’expression protéique d’OTR furent diminués de 50% dans le VD, tandis qu’une augmentation de l’expression des cytokines IL-1β and IL-6 fut observée. L’ARNm de Nab1, un marqueur d’hypertrophie pathologique, fut augmentée de deux-fois dans le VD. Conclusion: L’augmentation d’expression génique de NP dans le VD des rats traités au MCT est associée à une augmentation des transcripts du récepteur NP, suggérant une action locale de NP dans le VD durant l’HP. L’expression d’OTR est atténuée dans le VD, possiblement par des cytokines inflammatoires puisque le promoteur du gène de l’OTR contient de multiples éléments de réponse aux interleukines. Diminuer l’expression d’OTR dans le VD durant l’hypertension pulmonaire pourrait influencer de manière positive la fonction cardiaque car l’OTR régule la contractilité et le rythme cardiaque. Mots clés: hypertension pulmonaire, hypertrophie du ventricule droit monocrotaline, récepteur à ocytocine, inflammation, peptides natriurétiques.
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Les cytokines jouent un rôle fondamental dans la régulation des processus biologiques via la cascade de signalisation JAK-STAT. Les « Suppressors of Cytokine Signalling » (SOCS), protéines intracellulaires, inhibent la voie JAK-STAT. Plusieurs études supportent leur implication dans des maladies immunitaires, mais peu d’informations sont disponibles sur leur expression par les lymphocytes T humains. Nous postulons que les cytokines Interféron-β(IFN-β) et Interleukine-27 (IL-27), dotées d’un potentiel immuno-régulateur, ont des rôles bénéfiques via l’induction des SOCS. L’impact de l’IFN-β et l’IL-27 sur l’expression des SOCS-1 et SOCS-3 par des cellules T CD8 et CD4 humaines a été étudié en utilisant des cellules sanguines de donneurs sains. L’expression de ces régulateurs a été évaluée aux niveaux de l’ARNm par qRT-PCR et protéique par immunocytochimie. Les SOCS-1 et SOCS-3 ont été rapidement induits en ARNm dans les deux types cellulaires en réponse à l’IFN-β ou l’IL-27 et une augmentation de l’expression a été confirmée au niveau protéique. Afin de mimer les thérapies à base d’IFN-β, les cellules T ont été exposées chroniquement à l’IFN-β. Après chaque ajout de cytokine les cellules T ont augmenté l’expression du SOCS-1, sans moduler le SOCS-3. L’IL-27 a induit les SOCS-1 et SOCS-3 préférentiellement dans les cellules T CD8 ; ceci corrèle avec des résultats du laboratoire démontrant une plus petite expression des récepteurs à l’IL-27 par les lymphocytes T CD4 que les CD8. Notre projet a permis d’élucider l’expression des SOCS dans deux populations de cellules T et de clarifier les mécanismes d’actions de l’IFN-β et l’IL-27.
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La prolifération, la différenciation ainsi que les fonctions des cellules du système immunitaire sont contrôlées en partie par les cytokines. Lors de l’infection par le VIH-1, les défauts observés dans les fonctions, la maintenance, ainsi que la consistance des cellules du système immunitaire sont en large partie attribués à une production altérée des cytokines et à un manque d’efficacité au niveau de leurs effets biologiques. Durant ces études, nous nous sommes intéréssés à la régulation et aux fonctions de deux cytokines qui sont l’IL-18 et l’IL-21. Nous avons observé une corrélation inversée significative entre les concentrations sériques d’IL-18 et le nombre des cellules NK chez les patients infectés par le VIH-1. Nos expériences in vitro ont démontré que cette cytokine induit l’apoptose des cellules NK primaires et que cette mort peut être inhibée par des anticorps neutralisants spécifiques pour FasL et TNF-α. Cette mort cellulaire est due à l’expression de FasL sur les cellules NK et à la production de TNF-α par ces cellules. L’IL-18 augmente aussi la susceptibilité à la mort des cellules NK par un stimulus pro-apoptotique, en diminuant l’expression de la protéine anti-apoptotique Bcl-XL. Nous démontrons aussi que, contrairement à l’IL-18, les niveaux d’IL-18BP sont plus faibles dans les sérum de patients infectés. Ceci résulte sur une production non coordonnée de ces deux facteurs, aboutissant à des niveaux élevés d’IL-18 libre et biologiquement active chez les patients infectés. L’infection de macrophages in vitro induit la production d’IL-18 et réduit celle d’IL-18BP. De plus, l’IL-10 et le TGF-β, dont les concentrations sont élevées chez les patients infectés, réduisent la production d’IL-18BP par les macrophages in vitro. Finalement, nous démontrons que l’IL-18 augmente la réplication du VIH-1 dans les lymphocytes T CD4+ infectés. Les niveaux élevés d’IL-18 libres et biologiquement actives chez les patients infectés contribuent donc à l’immuno-pathogénèse induite par le VIH-1 en perturbant l’homéostasie des cellules NK ainsi qu’en augmentant la réplication du virus chez les patients. Ces études suggèrent donc la neutralisation des effets néfastes de l’IL-18 en utilisant son inhibiteur naturel soit de l’IL-18BP exogène. Ceci permettrait de moduler l’activité de l’IL-18 in vivo à des niveaux souhaitables. L’IL-21 joue un rôle clef dans le contrôle des infections virales chroniques. Lors de ces études, nous avons déterminé la dynamique de la production d’IL-21 lors de l’infection par le VIH-1 et sa conséquence sur la survie des cellules T CD4+ et la fréquence des cellules T CD8+ spécifiques au VIH-1. Nous avons démontré que sa production est compromise tôt au cours de l’infection et que les concentrations d’IL-21 corrèlent avec le compte de cellules T CD4+ chez les personnes infectées. Nos études ont démontré que le traitement antirétroviral restaure partiellement la production d’IL-21. De plus, l’infection par le VIH-1 de cellules T CD4+ humaines inhibe sa production en réduisant l’expression du facteur de transcription c-Maf. Nous avons aussi démontré que la fréquence des cellules T CD4+ spécifiques au VIH-1 qui produisent de l’IL-21 est réduite chez les patients virémiques. Selon nos résultats, l’IL-21 empêche l’apoptose spontanée des cellules T CD4+ de patients infectés et l’absence d’IL-21 réduit la fréquence des cellules T CD8+ spécifiques au VIH-1 chez ces patients. Nos résultats démontrent que l'IL-21R est exprimé de façon égale sur tous les sous-types de cellules NK chez les donneurs sains et chez les patients infectés. L’IL-21 active les protéines STAT-3, MAPK et Akt afin d'augmenter les fonctions effectrices des cellules NK. L'activation de STAT-3 joue un rôle clef dans ces fonctions avec ou sans un traitement avec de l'IL-21. L'IL-21 augmente l'expression des protéines anti-apoptotiques Bcl-2 et Bcl-XL, augmente la viabilité des cellules NK, mais ne possède aucun effet sur leur prolifération. Nous démontrons de plus que l'IL-21 augmente l'ADCC, les fonctions sécrétrices et cytotoxiques ainsi que la viabilité des cellules NK provenant de patients chroniquement infectés par le VIH-1. De plus, cette cytokine semble présenter ces effets sans augmenter en contrepartie la réplication du VIH-1. Elle permet donc d'inhiber la réplication virale lors de co-cultures autologues de cellules NK avec des cellules T CD4+ infectées d'une manière dépendante à l'expression de perforine et à l'utilisation de la protéine LFA-1. Les niveaux d’IL-21 pourraient donc servir de marqueurs biologiques pour accompagner les informations sur le taux de cellules T CD4+ circulantes en nous donnant des informations sur l’état de fonctionnalité de ce compartiment cellulaire. De plus, ces résultats suggèrent l’utilisation de cette cytokine en tant qu’agent immunothérapeutique pour restaurer les niveaux normaux d’IL-21 et augmenter la réponse antivirale chez les patients infectés par le VIH-1.
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Introduction: L’activation des cellules stellaires hépatiques (CSHs) est un point clé du processus de fibrose hépatique. Les lymphocytes T CD4+ intra-hépatiques sont une source majeure de cytokines anti-inflammatoires comme l’IL-10 et pro-inflammatoire (IL-17A), hépatoprotectrice (IL-22) produites par les Th17. Les Th17 sont impliqués dans de nombreuses pathologies inflammatoires mais l’effet de ces cellules sur les CSHs n’est pas encore élucidé. Objectif: Comprendre le rôle des cytokines de type Th17 dans le processus d’activation des CSHs. Méthodes: La lignée de CSHs humaine LX2 a été stimulée par l’IL-17A ou l’IL-22 puis comparée à des cellules traitées par le TGF-b et le tampon phosphate salin (PBS). L’activation des CSHs a été évaluée en examinant les molécules profibrotique alpha-smooth muscle actin (a-SMA), collagène de type I (COL1A1) et inhibiteur produits par les tissus des métalloprotéases matricielles I (TIMP-I) par q-PCR. L’expression protéique a été validée par immunobuvardage ou coloration au rouge de picro Sirius. L’expression membranaire de l’IL-10Rb, du TGF-b-RII et de l’IL-17RA a été mesurée par cytométrie en flux. Résultats: L’IL-17A et l’IL-22 n’activent pas les cellules LX2, car aucune induction d’a-SMA, de COL1A1 et de TIMP-I n’a été observée. Cependant, l’IL-17A et l’IL-22 sensibilisent les CSHs à l’action du TGF-b, tel que démontré par une forte expression et production d’a-SMA, collagène type I et TIMP-I. L’IL-17A, mais pas l’IL-22, induit la surexpression à la surface cellulaire du TGF-b-RII et inhibe partiellement la baisse d’expression du TGF--RII après stimulation au TGF-b. Conclusion: Nos résultats démontrent une fonction pro-fibrotique de l’IL-17A et de l’IL-22, car les deux cytokines sensibilisent les CSHs à l’action du TGF-b. L’IL-17A agit via la surexpression et la stabilisation du TGF-b-RII tandis que l’IL-22 agit probablement par des mécanismes intracellulaires.
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Le virus de l’hépatite C (VHC) est un virus à ARN simple brin positif (ssARN) qui se replique dans le foie. Deux cents millions de personnes sont infectées par le virus dans le monde et environ 80% d’entre elles progresseront vers un stade chronique de l’infection. Les thérapies anti-virales actuelles comme l’interféron (IFN) ou la ribavirin sont de plus en plus utilisées mais ne sont efficaces que dans la moitié des individus traités et sont souvent accompagnées d’une toxicité ou d’effets secondaires indésirables. Le système immunitaire inné est essentiel au contrôle des infections virales. Les réponses immunitaires innées sont activées suite à la reconnaissance par les Pathogen Recognition Receptors (PRRs), de motifs macromoléculaires dérivés du virus appelés Pathogen-Associated Molecular Patterns (PAMPs). Bien que l'activation du système immunitaire par l'ARN ou les protéines du VHC ait été largement étudiée, très peu de choses sont actuellement connues concernant la détection du virus par le système immunitaire inné. Et même si l’on peut très rapidement déceler des réponses immunes in vivo après infection par le VHC, l’augmentation progressive et continue de la charge virale met en évidence une incapacité du système immunitaire à contrôler l’infection virale. Une meilleure compréhension des mécanismes d’activation du système immunitaire par le VHC semble, par conséquent, essentielle au développement de stratégies antivirales plus efficaces. Dans le présent travail nous montrons, dans un modèle de cellule primaire, que le génome ARN du VHC contient des séquences riches en GU capables de stimuler spécifiquement les récepteurs de type Toll (TLR) 7 et 8. Cette stimulation a pour conséquence la maturation des cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDCs), le production d’interféron de type I (IFN) ainsi que l’induction de chémokines et cytokines inflammatoires par les différentes types de cellules présentatrices d’antigènes (APCs). Les cytokines produites après stimulation de monocytes ou de pDCs par ces séquences ssARN virales, inhibent la production du virus de façon dépendante de l’IFN. En revanche, les cytokines produites après stimulation de cellules dendritiques myéloïdes (mDCs) ou de macrophages par ces mêmes séquences n’ont pas d’effet inhibiteur sur la production virale car les séquences ssARN virales n’induisent pas la production d’IFN par ces cellules. Les cytokines produites après stimulation des TLR 7/8 ont également pour effet de diminuer, de façon indépendante de l’IFN, l’expression du récepteur au VHC (CD81) sur la lignée cellulaire Huh7.5, ce qui pourrait avoir pour conséquence de restreindre l’infection par le VHC. Quoiqu’il en soit, même si les récepteurs au VHC comme le CD81 sont largement exprimés à la surface de différentes sous populations lymphocytaires, les DCs et les monocytes ne répondent pas aux VHC, Nos résultats indiquent que seuls les macrophages sont capables de reconnaître le VHC et de produire des cytokines inflammatoires en réponse à ce dernier. La reconnaissance du VHC par les macrophages est liée à l’expression membranaire de DC-SIGN et l’engagement des TLR 7/8 qui en résulte. Comme d’autres agonistes du TLR 7/8, le VHC stimule la production de cytokines inflammatoires (TNF-α, IL-8, IL-6 et IL-1b) mais n’induit pas la production d’interféron-beta par les macrophages. De manière attendue, la production de cytokines par des macrophages stimulés par les ligands du TLR 7/8 ou les séquences ssARN virales n’inhibent pas la réplication virale. Nos résultats mettent en évidence la capacité des séquences ssARN dérivées du VHC à stimuler les TLR 7/8 dans différentes populations de DC et à initier une réponse immunitaire innée qui aboutit à la suppression de la réplication virale de façon dépendante de l’IFN. Quoiqu’il en soit, le VHC est capable d’échapper à sa reconnaissance par les monocytes et les DCs qui ont le potentiel pour produire de l’IFN et inhiber la réplication virale après engagement des TLR 7/8. Les macrophages possèdent quant à eux la capacité de reconnaître le VHC grâce en partie à l’expression de DC-SIGN à leur surface, mais n’inhibent pas la réplication du virus car ils ne produisent pas d’IFN. L’échappement du VHC aux défenses antivirales pourrait ainsi expliquer l’échec du système immunitaire inné à contrôler l’infection par le VHC. De plus, la production de cytokines inflammatoires observée après stimulation in vitro des macrophages par le VHC suggère leur potentielle contribution dans l’inflammation que l’on retrouve chez les individus infectés par le VHC.
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Neuropathic pain is an important clinical problem and it is usually resistant to the current therapy. We have recently characterized a novel analgesic peptide, crotalphine, from the venom of the South American rattlesnake Crotalus durissus terrificus. In the present work, the antinociceptive effect of crotalphine was evaluated in an experimental model of neuropathic pain induced in rats by chronic constriction, of sciatic nerve. The effect of the peptide was compared to that induced by the crude venom, which confirmed that crotalphine is responsible for the antinociceptive effect of the crotalid venom on neuropathic pain. For characterization of neuropathic pain, the presence of hyperalgesia, allodynia and spontaneous pain was assessed at different times after nerve constriction. These phenomena were detected 24 h after surgery and persisted at least for 14 days. The pharmacological treatments were performed on day 14 after surgery. Crotalphine (0.2-5 mu g/kg) and the crude venom (400-1600 mu g/kg) administered p.o. inhibited hyperalgesia, allodynia and spontaneous pain induced by nerve constriction. The antinociceptive effect of the peptide and crude venom was long lasting, since it was detected up to 3 days after treatment. Intraplantar injection of naloxone (1 mu g/paw) blocked the antinociceptive effect, indicating the involvement of opioid receptors in this phenomenon. Gabapentin (200 mg/kg, p.o.), and morphine (5 mg/kg, s.c.), used as positive controls, blocked hyperalgesia and partially inhibited allodynia induced by nerve constriction. These data indicate that crotalphine induces a potent and long lasting opioid antinociceptive effect in neuropathic pain that surpasses that observed with standard analgesic drugs. (C) 2008 Elsevier B.V. All rights reserved.
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Periodontal disease (PD) is characterized by the inflammatory bone resorption in response to the bacterial challenge, in a host response that involves a series of chemokines supposed to control cell influx into periodontal tissues and determine disease outcome. In this study, we investigated the role of chemokines and its receptors in the immunoregulation of experimental PD in mice. Aggregatibacter actinomycetemcomitans-infected C57BI/6 (WT) mice developed an intense inflammatory reaction and severe alveolar bone resorption, associated with a high expression of CCL3 and the migration of CCR5+, CCR1+ and RANKL+ cells to periodontal tissues. However, CCL3KO-infected mice developed a similar disease phenotype than WT strain, characterized by the similar expression of cytokines (TNF-alpha, IFN-gamma and IL-10), osteoclastogenic factors (RANKL and OPG) and MMPs (MMP-1, MMP-2, MMP-3, TIMP-1 and TIMP-3), and similar patterns of CCR1+, CCR5+ and RANKL+ cell migration. The apparent lack of function for CCL3 is possible due the relative redundancy of chemokine system, since chemokines such as CCL4 and CCL5, which share the receptors CCR1 and CCR5 with CCL3, present a similar kinetics of expression than CCL3. Accordingly, CCL4 and CCL5 kinetics of expression after experimental periodontal infection remain unaltered regardless the presence/absence of CCL3. Conversely, the individual absence of CCR1 and CCR5 resulted in a decrease of leukocyte infiltration and alveolar bone loss. When CCR1 and CCR5 were simultaneously inhibited by met-RANTES treatment a significantly more effective attenuation of periodontitis progression was verified, associated with lower values of bone loss and decreased counts of leukocytes in periodontal tissues. Our results suggest that the absence of CCL3 does not affect the development of experimental PD in mice, probably due to the presence of homologous chemokines CCL4 and CCL5 that overcome the absence of this chemokine. In addition, our data demonstrate that the absence of chemokine receptors CCR1+ and CCR5+ attenuate of inflammatory bone resorption. Finally, our data shows data the simultaneous blockade of CCR1 and CCR5 with MetRANTEs presents a more pronounced effect in the arrest of disease progression, demonstrating the cooperative role of such receptors in the inflammatory bone resorption process throughout experimental PD. (C) 2009 Elsevier Inc. All rights reserved.
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Toll-like receptors (TLRs) recognise pathogen-derived molecules and influence immunity to control parasite infections. This study aimed to evaluate the mRNA expression of TLRs 2 and 4, the expression and production of the cytokines interleukin (IL)-12, interferon (IFN)-γ, tumor necrosis factor (TNF)-α, IL-17, IL-10 and transforming growth factor (TGF)-β and the production of nitric oxide (NO) in the spleen of mice infected with Leishmania chagasi. It also aimed to evaluate any correlations between mRNA expression TLR2 and 4 and cytokines and NO production. Infection resulted in increased TLR2-4, IL-17, TNF-α and TGF-β mRNA expression during early infection, with decreased expression during late infection correlating with parasite load. IFN-γ and IL-12 mRNA expression decreased at the peak of parasitism. IL-10 mRNA expression increased throughout the entire time period analysed. Although TGF-β, TNF-α and IL-17 were highly produced during the initial phase of infection, IFN-γ and IL-12 exhibited high production during the final phase of infection. IL-10 and NO showed increased production throughout the evaluated time period. In the acute phase of infection, there was a positive correlation between TLR2-4, TNF-α, IL-17, NO, IL-10 and TGF-β expression and parasite load. During the chronic phase of infection, there was a positive correlation between TLR2-4, TNF-α, IL-17 and TGF-β expression and parasite load. Our data suggest that infection by L. chagasi resulted in modulation of TLRs 2 and 4 and cytokines.
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Chemokines are important chemotactic cytokines that play a fundamental role in the trafficking of leukocytes to sites of inflammation. They are also potent cell-activating factors, inducing cytokine and histamine release and free radical production, a fact that makes them particularly important in the pathogenesis of allergic inflammation. The action of chemokines is regulated at the level of agonist production and processing as well as at the level of receptor expression and coupling. Therefore, an analysis of the ligands must necessarily consider receptors. Eosinophils are target cells involved in the allergic inflammatory response since they are able to release a wide variety of mediators including CC and CXC chemokines and express their receptors. These mediators could damage the airway epithelial cells and might be important to stimulate other cells inducing an amplification of the allergic response. This review focuses on recently emerging data pertaining to the importance of chemokines and chemokine receptors in promoting eosinophil activation and migration during the allergic inflammatory process. The analysis of the function of eosinophils and their chemokine receptors during allergic inflammation might be a good approach to understanding the determinants of asthma severity and to developing novel therapies.
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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
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Highly active antiretroviral therapy (HAART) has lead to a dramatic decrease in the morbidity of patients infected with HIV. However, metabolic side effects, including lipodystrophy and dyslipidemia, have been reported in patients treated with antiretroviral therapy (HAART). The aim of this study was to analyze the clinical and metabolic alterations and the cytokines TNF-α, IFN-γ, IL-2, IL-10 and TNF-II receptors profile in the serum of treated HIV-1-infected individuals with or without lipodystrophy. Eighty-four adult patients were analyzed, 42 females and 42 males, their mean age was 37 years old, and they received HAART for at least 15 months. These patients were ambulatory outpatients from the Infectious and Parasitary Disease Area of Botucatu School of Medicine, UNESP. Subsequently the individuals were distributed into 2 groups, G1: 42 HIV-infected individuals with lipodystrophy, and G2: 42 HIV-infected individuals without lipodystrophy. Among the antiretrovirals used, stavudine was more associated to the lipodystrophy group and zidovudine to the group without lipodystrophy. CD4, CD8, viral load, glucose, albumin, and the circulating lipid did not present any difference in the group comparison, except for triglyceride that was elevated in the lipodystrophy group and HDL which was present in low concentration in more patients of G1. The cytokines TNF-α, TNF-RII, and IL-10 profile presented high levels in the lipodystrophy group; also it was positively correlated with this group. On the other hand, IL-2 and IFN-γ presented low levels in this group. High levels of TNF-α and its receptor seem to be associated to the development of lipodystrophy in patients receiving HAART.
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Background and Purpose Bone resorption induced by interleukin-1β (IL-1β) and tumour necrosis factor (TNF-α) is synergistically potentiated by kinins, partially due to enhanced kinin receptor expression. Inflammation-induced bone resorption can be impaired by IL-4 and IL-13. The aim was to investigate if expression of B1 and B2 kinin receptors can be affected by IL-4 and IL-13. Experimental Approach We examined effects in a human osteoblastic cell line (MG-63), primary human gingival fibroblasts and mouse bones by IL-4 and IL-13 on mRNA and protein expression of the B1 and B2 kinin receptors. We also examined the role of STAT6 by RNA interference and using Stat6-/- mice. Key Results IL-4 and IL-13 decreased the mRNA expression of B1 and B2 kinin receptors induced by either IL-1β or TNF-α in MG-63 cells, intact mouse calvarial bones or primary human gingival fibroblasts. The burst of intracellular calcium induced by either bradykinin (B2 agonist) or des-Arg10-Lys-bradykinin (B1 agonist) in gingival fibroblasts pretreated with IL-1β was impaired by IL-4. Similarly, the increased binding of B1 and B2 ligands induced by IL-1β was decreased by IL-4. In calvarial bones from Stat6-deficient mice, and in fibroblasts in which STAT6 was knocked down by siRNA, the effect of IL-4 was decreased. Conclusions and Implications These data show, for the first time, that IL-4 and IL-13 decrease kinin receptors in a STAT6-dependent mechanism, which can be one important mechanism by which these cytokines exert their anti-inflammatory effects and impair bone resorption. © 2013 The Authors. British Journal of Pharmacology © 2013 The British Pharmacological Society.
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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
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