999 resultados para Cannabis - adverses effect
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Objective: This study investigated patterns of the simultaneous use of alcohol, tobacco and cannabis among young polydrug users, and whether use of one substance might be a cue for use of another and associations with the severity of substance dependence. Methods: The study focused on 3 subsamples from the ongoing Swiss Cohort Study on Substance Use Risk Factors (C-SURF, N=5,990). It used 12 months of data on alcohol/tobacco co-users, alcohol/cannabis co-users and tobacco/cannabis co-users (N=2,660, 1,755 and 1,460 respectively. Simultaneous use, numbers of symptoms of substance dependence, and hazardous use of alcohol, tobacco and cannabis were assessed. The effect of simultaneous polydrug use (SPU) on the numbers of symptoms of substance dependence was tested using analysis of variance. Results: Polydrug use was most common as SPU, and less common as non/occasional SPU. Moreover, when participants started to use one substance while using another, the severity of substance dependence was more strongly associated with the triggered substance than with cue. Conclusions: This study highlights the necessity to take SPU into account. First, SPU rather than separate drug use was the most common pattern for polydrug users. Second, frequent SPU was associated with increased numbers of symptoms of substance dependence compared to non/occasional SPU. Furthermore, SPU may reveal the severity of substance use dependence, when substance use is triggered by a cue substance. For these reasons, SPU should be a serious cause for concern for prevention and intervention purposes.
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A high dose of delta9-tetrahydrocannabinol, the main Cannabis sativa (cannabis) component, induces anxiety and psychotic-like symptoms in healthy volunteers. These effects of delta9-tetrahydrocannabinol are significantly reduced by cannabidiol (CBD), a cannabis constituent which is devoid of the typical effects of the plant. This observation led us to suspect that CBD could have anxiolytic and/or antipsychotic actions. Studies in animal models and in healthy volunteers clearly suggest an anxiolytic-like effect of CBD. The antipsychotic-like properties of CBD have been investigated in animal models using behavioral and neurochemical techniques which suggested that CBD has a pharmacological profile similar to that of atypical antipsychotic drugs. The results of two studies on healthy volunteers using perception of binocular depth inversion and ketamine-induced psychotic symptoms supported the proposal of the antipsychotic-like properties of CBD. In addition, open case reports of schizophrenic patients treated with CBD and a preliminary report of a controlled clinical trial comparing CBD with an atypical antipsychotic drug have confirmed that this cannabinoid can be a safe and well-tolerated alternative treatment for schizophrenia. Future studies of CBD in other psychotic conditions such as bipolar disorder and comparative studies of its antipsychotic effects with those produced by clozapine in schizophrenic patients are clearly indicated.
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La polyconsommation d’alcool et de cannabis est rapportée par un grand nombre de jeunes adultes canadiens (Flight, 2007). Les recherches épidémiologiques suggèrent que le statut de polyconsommateur est associé à certains comportements à risque, dont la consommation excessive d’alcool et la conduite d’un véhicule automobile sous l’influence de l’alcool (Jones et al. 2001; Mohler-Kuo, et al. 2003; Shillington & Clapp, 2006). Les études qui soutiennent le risque accru de comportements à risque pour les polyconsommateurs se focalisent sur l’effet des substances. En rupture avec cette approche, ce mémoire présente une étude situationnelle de la polyconsommation en examinant l’effet du statut de polyconsommateur et, pour ceux-ci l’effet de la consommation simultanée d’alcool et de cannabis, en situant l’action dans son contexte de survenu et en examinant la contribution du contexte. La probabilité d’avoir conduit une voiture sous l’influence de l’alcool et d’avoir consommé excessivement de l’alcool sera examinée auprès d’étudiants universitaires. La contribution respective des substances, des situations et de l’expérience de la vie universitaire sera examinée. La méthodologie employée repose sur la construction de modèles de régression logistique multiniveaux, à la fois chez l’ensemble des buveurs (10 747 occasions, nichées dans 4396 buveurs) et dans le sous-échantillon des polyconsommateurs (2311 occasions de consommation d’alcool, nichées dans 880 polyconsommateurs). Les données sont issues de l’Enquête sur les campus canadiens (2004), menée auprès d’un échantillon représentatif de 6282 étudiants issus de 40 universités. Le statut de polyconsommateur est associé à la consommation excessive d’alcool, mais pas à la conduite d’une voiture suite à la consommation. Cependant, la consommation simultanée d’alcool et de cannabis n’est pas associée à un risque plus élevé de consommer excessivement de l’alcool, et est négativement associée à la conduite d’une voiture après la consommation. Plusieurs caractéristiques situationnelles sont associées aux deux comportements à l’étude et diminuent la force d’association entre ces comportements et le statut de polyconsommateur.
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Les enfants présentant un niveau élevé d’agressivité physique sont davantage à risque de commettre des actes criminels à l’âge adulte. Ces enfants sont également plus à risque de consommer des substances psychoactives au cours de leur adolescence. Les études portant sur le lien entre la consommation de substances psychoactives et la criminalité arrivent à des conclusions différentes, dépendamment des substances à l’étude et des comportements criminels ciblés. Un lien positif a été démontré entre la consommation chronique d’alcool et la perpétration d’actes criminels contre la personne et contre la propriété, tandis que la consommation de cannabis a été associée positivement aux actes criminels contre la propriété et négativement aux crimes contre la personne. La présente étude visait à tester l’hypothèse que l’agressivité physique manifestée à l’enfance est associée à une augmentation du nombre de charges criminelles durant l’âge adulte et que cette association est spécifique au type de criminalité et modérée différemment par la consommation d’alcool et de cannabis durant l’adolescence. À cette fin, 887 participants de sexe masculin provenant de milieu défavorisé ont été suivis de 6 à 25 ans. Les analyses de régressions logistiques multinomiales indiquent que les individus cheminant sur une trajectoire modérée ou élevée d’agressivité physique durant l’enfance sont plus à risque de commettre des actes criminels. Cette association reste significative après avoir contrôlé pour l’adversité familiale et de la consommation de substances psychoactives. Les hypothèses des effets modérateurs de la consommation d’alcool et de cannabis sont infirmées. Toutefois, des effets principaux de la consommation d’alcool sur les crimes contre la personne et de la consommation de cannabis sur les crimes contre la propriété sont observés. Les implications de ces résultats sont discutées.
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Le décrochage scolaire est un phénomène touchant une proportion importante d’adolescents au Québec. Les facteurs permettant de prédire ce phénomène peuvent être d’ordre individuel, familial, social, scolaire et sociodémographique. Bien que plusieurs études ont permis d’établir un lien significatif entre la consommation de substances psychoactives et le décrochage scolaire, aucune étude ne s’est attardé sur le possible rôle modérateur protecteur de l’environnement socioéducatif sur le lien existant entre ces deux comportements malgré plusieurs indications soutenant un tel effet. Cette étude vise donc à déterminer, à l’aide d’un devis longitudinal prospectif, si le climat relationnel maître-élève joue un rôle modérateur protecteur sur ce lien. L’échantillon utilisé pour cette étude est tiré de la Stratégie d’Intervention Agir Autrement (SIAA) et comprend 728 adolescents. Les données ont été obtenues à l’aide de questionnaires auto-révélés et des données officielles du Ministère de l’éducation, des loisirs et des sports. Des analyses de régressions logistiques ont été effectuées et ont démontré que le climat relationnel maître-élève semble diminuer les risques de décrochage scolaire pour les élèves consommateurs. Effectivement, le climat relationnel semble être un facteur de protection pour les élèves consommateurs réguliers de cannabis identifiés comme un groupe à risque de décrochage scolaire alors qu’il ne l’est pas pour le groupe des non consommateurs et des faibles consommateurs. En revanche, ces analyses n’ont pas permis de détecter un tel effet pour l’intoxication à l’alcool. Les implications de ces résultats sont discutées.
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La consommation de substances psychoactives débute généralement à l’adolescence. Cette pratique, bien qu’illégale, est répandue à cet âge. Toutefois, elle peut avoir de graves répercussions sur le développement de l’individu. Il est important de mieux connaître les facteurs pouvant influencer sa fréquence d’utilisation afin d’en diminuer les risques. Ce mémoire vise à examiner le rôle des amis déviants et de la pratique d’un sport organisé dans le développement de l’intoxication à l’alcool et la consommation de cannabis à l’adolescence. Plus précisément, l’étude vise à déterminer si la pratique d’un sport organisé a des effets modérateurs sur la relation entre les amis déviants et l’intoxication à l’alcool et la consommation de cannabis. Les analyses ont été réalisées séparément pour l’alcool et le cannabis. L’échantillon utilisé provient de l’étude longitudinale de la Stratégie d’Intervention Agir Autrement et comprend 4219 adolescents. Des régressions probit ont été effectuées. Tel qu’attendu, les résultats montrent que la fréquentation d’amis déviants est associée au risque d’intoxication à l’alcool et de consommation de cannabis. De plus, les résultats ont démontré le rôle modérateur protecteur de la pratique d’un sport organisé pour l’alcool. Un jeune qui a des amis déviants et qui participe à un sport organisé consommerait généralement moins d’alcool qu’un jeune qui a des amis déviants et qui ne participe pas une activité sportive organisée. Les implications de ces résultats pour la recherche sont discutées.
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Exposé de la situation : Des études menées sur les animaux démontrent que le système endocannabinoide est important dans le maintien de l’homéostasie de l’énergie et que les effets de sa modulation sont différents selon le sexe et l’exposition à la nicotine. Deux études longitudinales ont étudié l’association entre l’usage du cannabis (UC) et le changement de poids et ont obtenus des résultats contradictoires. L’objectif de ce mémoire est de décrire la modification de l’association entre l’UC et le changement de poids par la cigarette chez les jeunes hommes et femmes. Méthodes : Des donnés de 271 hommes et 319 femmes ont été obtenues dans le cadre de l’étude NICO, une cohorte prospective (1999-2013). L’indice de masse corporelle (IMC) et la circonférence de taille (CT) ont été mesurés à l’âge de 17 et 25 ans. L’UC dans la dernière année et de cigarette dans les derniers trois mois ont été auto-rapportées à 21 ans. Les associations entre l’UC et le changement d’IMC et de CT ont été modélisées dans une régression polynomiale stratifiée par sexe avec ajustement pour l’activité physique, la sédentarité et la consommation d’alcool. Résultats : Uniquement, chez les hommes, l’interaction de l’UC et cigarettes était statistiquement significative dans le model de changement IMC (p=0.004) et celui de changement de CT (p=0.043). L’UC était associé au changement d’adiposité dans une association en forme de U chez les homes non-fumeurs et chez les femmes, et dans une association en forme de U-inversé chez les hommes fumeurs. Conclusion : La cigarette semble modifier l’effet du cannabis sur le changement d’IMC et CT chez les hommes, mais pas chez les femmes.
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La majorité des adolescents québécois auront consommé une substance psychoactive avant la fin de leurs études secondaires. Parmi les facteurs ayant une influence sur cette consommation, on retrouve les normes sociales, dont les normes descriptives. Ce mémoire vise à évaluer l’impact des normes descriptives du milieu scolaire sur les comportements d’usage de cannabis chez les adolescents québécois, ainsi que sur les méfaits attribués à cette consommation. Cette étude examine les liens entre l’écart de perception de prévalence de consommation de cannabis au sein d’une école et la consommation ainsi que les conséquences attribuées à cet usage par les élèves. De plus, elle examine le rôle modérateur des écarts de perception de la prévalence de consommation sur la progression de la consommation, ainsi que sur le lien entre la consommation de cannabis en secondaire 4 et des conséquences attribuées à cette consommation un an plus tard. Provenant de la Stratégie d’Intervention Agir Autrement, l’échantillon de cette étude est constitué de 1601 élèves suivis de secondaire 2 à secondaire 5. Des analyses de régression logistique multinomiale ont été conduites et ont montré que plus les élèves surestiment la prévalence de consommation de cannabis au sein de leur école, plus ils ont de chance de consommer du cannabis et d’attribuer des conséquences négatives à leur consommation un an plus tard. Les résultats ont également montré un effet modérateur positif de l’écart de perception de la prévalence sur la progression de la consommation de cannabis de secondaire 4 à 5, spécifiquement chez les élèves ayant une faible consommation en secondaire 4. Finalement, les résultats ont montré un deuxième effet modérateur de l’écart de perception de prévalence, celui-ci sur le lien entre la consommation de cannabis en secondaire 4 et l’attribution de conséquences négatives à cette consommation un an plus tard. Précisément, les élèves ayant une faible consommation et qui surestiment la prévalence de consommation de cannabis au sein de leur école auront plus de chance d’attribuer plusieurs méfaits à leur consommation en secondaire 5 que d’en attribuer aucun. Par contre, les élèves ayant une consommation de cannabis élevée en secondaire 4 ne rapportent pas plus ni moins de conséquences selon leur estimation de prévalence. Les implications de ces résultats sont discutées.
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La dépression est une psychopathologie répandue qui débute fréquemment au cours de l’adolescence. Maintes répercussions tant personnelles qu’économiques et sociales ont été associées à ce trouble. Plusieurs facteurs, dont la consommation de cannabis, ont été identifiés comme étant susceptibles d’influencer l’apparition et le développement de symptômes dépressifs. Il existe toutefois une absence de consensus par rapport au lien entre la consommation de cannabis et les symptômes dépressifs à l’adolescence, qui pourrait notamment résulter de différences méthodologiques telles que le contrôle de tierces variables. Parmi ces variables, la relation parent-adolescent pourrait modérer la relation entre la consommation de cannabis et les symptômes dépressifs. Ce mémoire vise d’une part à vérifier la relation entre la consommation de cannabis et la manifestation de symptômes dépressifs à l’adolescence et, d’autre part, le rôle modérateur de la relation parent-adolescent sur ce lien. L’échantillon compte 1 740 adolescents québécois suivis longitudinalement du secondaire II au secondaire IV. Des analyses de régression multiple hiérarchique ont été effectuées afin de tester les hypothèses à l’étude. Les résultats démontrent une faible relation positive entre la consommation de cannabis en secondaire II et les symptômes dépressifs évalués deux ans plus tard. Par ailleurs, une seule dimension de la relation parent-adolescent, soit le faible soutien parental, a été identifiée comme ayant un pouvoir prédictif sur les symptômes dépressifs. Cet effet d’interaction explique néanmoins une variance insuffisante pour être significatif d’un point de vue clinique. Les implications de ces résultats pour la recherche sont discutées.
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Cannabis is a potential treatment for epilepsy, although the few human studies supporting this use have proved inconclusive. Previously, we showed that a standardized cannabis extract (SCE), isolated Delta(9)-tetrahydrocannabinol (Delta(9)-THC), and even Delta(9)-THC-free SCE inhibited muscarinic agonist-induced epileptiform bursting in rat olfactory cortical brain slices, acting via CB1 receptors. The present work demonstrates that although Delta(9)-THC (1microM) significantly depressed evoked depolarizing postsynaptic potentials (PSPs) in rat olfactory cortex neurones, both SCE and Delta(9)-THC-free SCE significantly potentiated evoked PSPs (all results were fully reversed by the CB1 receptor antagonist SR141716A, 1microM); interestingly, the potentiation by Delta(9)-THC-free SCE was greater than that produced by SCE. On comparing the effects of Delta(9)-THC-free SCE upon evoked PSPs and artificial PSPs (aPSPs; evoked electrotonically following brief intracellular current injection), PSPs were enhanced, whereas aPSPs were unaffected, suggesting that the effect was not due to changes in background input resistance. Similar recordings made using CB1 receptor-deficient knockout mice (CB1(-/-)) and wild-type littermate controls revealed cannabinoid or extract-induced changes in membrane resistance, cell excitability and synaptic transmission in wild-type mice that were similar to those seen in rat neurones, but no effect on these properties were seen in CB1(-/-) cells. It appears that the unknown extract constituent(s) effects over-rode the suppressive effects of Delta(9)-THC on excitatory neurotransmitter release, which may explain some patients' preference for herbal cannabis rather than isolated Delta(9)-THC (due to attenuation of some of the central Delta(9)-THC side effects) and possibly account for the rare incidence of seizures in some individuals taking cannabis recreationally
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Cannabis is under clinical investigation to assess its potential for medicinal use, but the question arises as to whether there is any advantage in using cannabis extracts compared with isolated Delta9-trans-tetrahydrocannabinol (Delta9THC), the major psychoactive component. We have compared the effect of a standardized cannabis extract (SCE) with pure Delta9THC, at matched concentrations of Delta9THC, and also with a Delta9THC-free extract (Delta9THC-free SCE), using two cannabinoid-sensitive models, a mouse model of multiple sclerosis (MS), and an in-vitro rat brain slice model of epilepsy. Whilst SCE inhibited spasticity in the mouse model of MS to a comparable level, it caused a more rapid onset of muscle relaxation, and a reduction in the time to maximum effect compared with Delta9THC alone. The Delta9THC-free extract or cannabidiol (CBD) caused no inhibition of spasticity. However, in the in-vitro epilepsy model, in which sustained epileptiform seizures were induced by the muscarinic receptor agonist oxotremorine-M in immature rat piriform cortical brain slices, SCE was a more potent and again more rapidly-acting anticonvulsant than isolated Delta9THC, but in this model, the Delta9THC-free extract also exhibited anticonvulsant activity. Cannabidiol did not inhibit seizures, nor did it modulate the activity of Delta9THC in this model. Therefore, as far as some actions of cannabis were concerned (e.g. antispasticity), Delta9THC was the active constituent, which might be modified by the presence of other components. However, for other effects (e.g. anticonvulsant properties) Delta9THC, although active, might not be necessary for the observed effect. Above all, these results demonstrated that not all of the therapeutic actions of cannabis herb might be due to the Delta9THC content
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Remediation of soil pollution is one of the many current environmental challenges. Anthropogenic activity has resulted in the contamination of extended areas of land, the remediation of which is both invasive and expensive by conventional means. Phytoextraction of heavy metals from contaminated soils has the prospect of being a more economic in situ alternative. In addition, phytoextraction targets ecotoxicologically the most relevant soil fraction of these metals, i.e. the bioavailable fraction. Greenhouse experiments were carried out to evaluate the potential of four high biomass crop species in their potential for phytoextraction of heavy metals, with or without with the use of soil amendments (EDTA or EDDS). A calcareous dredged sediment derived surface soil, with high organic matter and clay content and moderate levels of heavy metal pollution, was used in the experiments. No growth depression was observed in EDTA or EDDS treated pots in comparison to untreated controls. Metal accumulation was considered to be low for phytoextraction purposes, despite the use of chelating agents. The low observed shoot concentrations of heavy metals were attributed to the low phytoavailability of heavy metals in this particular soil substrate. The mobilising effects induced by EDTA in the soil were found to be too long-lived for application as a soil amendment in phytoextraction. Although EDDS was found to be more biodegradable, higher effect half lives were observed than reported in literature or observed in previous experiments. These findings caution against the use of any amendment, biodegradable or otherwise, without proper investigation of its effects and the longevity thereof. (C) 2005 Elsevier Ltd. All rights reserved.
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Rationale The hyperphagic effect of ∆9-tetrahydrocannabinol (∆9THC) in humans and rodents is well known. However, no studies have investigated the importance of ∆9THC composition and any influence other non-∆9THC cannabinoids present in Cannabis sativa may have. We therefore compared the effects of purified ∆9THC, synthetic ∆9THC (dronabinol), and ∆9THC botanical drug substance (∆9THC-BDS), a ∆9THC-rich standardized extract comparable in composition to recreationally used cannabis. Methods Adult male rats were orally dosed with purified ∆9THC, synthetic ∆9THC, or ∆9THC-BDS, matched for ∆9THC content (0.34–2.68 mg/kg). Prior to dosing, subjects were satiated, and food intake was recorded following ∆9THC administration. Data were then analyzed in terms of hourly intake and meal patterns. Results All three ∆9THC substances tested induced significant hyperphagic effects at doses ≥0.67 mg/kg. These effects included increased intake during hour one, a shorter latency to onset of feeding and a greater duration and consumption in the first meal. However, while some differences in vehicle control intakes were observed, there were significant, albeit subtle, differences in pattern of effects between the purified ∆9THC and ∆9THC-BDS. Conclusion All ∆9THC compounds displayed classical ∆9THC effects on feeding, significantly increasing short-term intake whilst decreasing latency to the first meal. We propose that the subtle adjustment to the meal patterns seen between the purified ∆9THC and ∆9THC-BDS are due to non-∆9THC cannabinoids present in ∆9THC-BDS. These compounds and other non-cannabinoids have an emerging and diverse pharmacology and can modulate ∆9THC-induced hyperphagia, making them worth further investigation for their therapeutic potential.
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Appetite stimulation via partial agonism of cannabinoid type 1 receptors by Δ9tetrahydrocannabinol (Δ9THC) is well documented and can be modulated by non-Δ9THC phytocannabinoids. Δ9THC concentrations sufficient to elicit hyperphagia induce changes to both appetitive (reduced latency to feed) and consummatory (increased meal one size and duration) behaviours. Here, we show that a cannabis extract containing too little Δ9THC to stimulate appetite can induce hyperphagia solely by increasing appetitive behaviours. Twelve, male Lister hooded rats were presatiated before treatment with a low-Δ9THC cannabis extract (0.5, 1.0, 2.0 and 4.0 mg/kg). Hourly intake and meal pattern data were recorded and analyzed using one-way analyses of variance followed by Bonferroni post-hoc tests. The cannabis extract significantly increased food intake during the first hour of testing (at 4.0 mg/kg) and significantly reduced the latency to feed versus vehicle treatments (at doses ≥1.0 mg/kg). Meal size and duration were unaffected. These results show only the increase in appetitive behaviours, which could be attributed to non-Δ9THC phytocannabinoids in the extract rather than Δ9THC. Although further study is required to determine the constituents responsible for these effects, these results support the presence of non-Δ9THC cannabis constituent(s) that exert a stimulatory effect on appetite and likely lack the detrimental psychoactive effects of Δ9THC.
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The aim of this paper is to study the feasibility of using cellulose fibers obtained from an agricultural waste, hemp core (Cannabis Sativa L), through different new environmental friendly cooking processes for fiber-cement production. The physical and mechanical properties of the fiber reinforced concrete, which depend on the nature and morphology of the fibers, matrix properties and the interactions between them, must be kept between the limits required for its application. Therefore, the morphology of the fibers and how its use affects the flocculation, retention and drainage processes in the fiber-cement manufacture, and the mechanical and physical properties of the fiber-cement product have been studied. The use of pulp obtained by means of the hemp core cooking in ethanolamine at 60% concentration at 180 degrees C during 90 min resulted in the highest solids retention and the best mechanical properties among the studied hemp core pulps. (C) 2012 Elsevier B.V. All rights reserved.