842 resultados para human papilloma virus


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Les cellules dendritiques (DC) sont parmi les premières cellules à rencontrer le virus d’immunodéficience humaine (VIH) au niveau des muqueuses. De plus, le fait que les DC sont, de manière directe ou indirecte par le virus et ses composantes, altérées tant par leur nombre, leur phénotype et leur fonction suggère leur implication dans les dérégulations des cellules B. Selon cette hypothèse, des études longitudinales impliquant des individus infectés au VIH-1 présentant différents profils de progression clinique menées dans notre laboratoire ont démontré que les altérations des cellules B sont concomitantes à une augmentation de l’expression de BLyS/BAFF dans le sang ainsi que par les DC myéloïdes (mDC) sanguines. De plus, lors de travaux antérieurs utilisant le modèle murin VIH-transgénique, les altérations des cellules B ont démontré une implication des DC et d’un excès de BLyS/BAFF, et ce, dépendamment du facteur négatif du VIH (Nef). Dans cette optique, nous investiguons dans cette présente étude l’implication de Nef dans la modulation du phénotype des DC ainsi que dans les dérégulations des cellules B. Chez tous les patients virémiques infectés au VIH-1, nous avons détecté la présence de Nef dans le plasma ainsi qu’au niveau des mDC et de leurs précurseurs d’origine monocytaire, tout au long du suivi de la progression clinique et au-delà de la thérapie antirétrovirale (ART). La surexpression de BLyS/BAFF est associée à la présence de Nef au niveau des mDC et de leur précurseur.. Des essais in vitro ont permis de démontrer l’induction d’un phénotype proinflammatoire par des mDC dérivés de monocytes lorsqu’en présence de Nef soluble, via l’augmentation de l’expression de BLyS/BAFF et de TNF-α, et où cet effet est bloqué par l’ajout de l’acide rétinoïque. Nos résultats suggèrent donc que Nef est impliquée dans le déclenchement et la persistance des dérégulations des cellules B retrouvées chez les individus infectés au VIH-1. Basé sur nos observations, une thérapie adjointe impliquant le blocage de BLyS/BAFF et/ou Nef pourrait contribuer au contrôle de l’inflammation et des altérations des cellules B. De plus, la quantification de Nef post-ART pourrait s’avérer utile dans l’évaluation du statut des réservoirs. Précédemment, nous avons démontré que les dérégulations des cellules B sanguines de ces mêmes individus présentant un profil de progression rapide et classique sont accompagnées par l’augmentation de la fréquence d’une population partageant des caractéristiques des cellules B transitionnelles immatures (TI) et des cellules B de la zone marginale (ZM), que nous avons nommé les cellules B précurseur de la ZM. Toutefois, cette population est préservée chez les contrôleurs élites, chez qui nous avons trouvé une diminution significative de la fréquence des cellules B de la ZM présentant des marqueurs phénotypiques plus matures. Récemment, ces cellules ont été associées à un potentiel de fonction régulatrice (Breg), motivant ainsi notre poursuite, dans cette étude, de la caractérisation de ces cellules B. Comme pour les individus non infectés au VIH-1, nous avons démontré que les cellules B matures de la ZM contrôlent leur capacité de production d’IL-10 chez les contrôleurs élites, contrairement à une augmentation chez les progresseurs rapides et classiques. Aussi, les cellules B précurseur de la ZM des contrôleurs élites fournissent une expression importante de LT-α lorsque comparés aux individus non infectés au VIH-1, alors que cet apport de LT-α est attribué aux cellules B TI chez les progresseurs. Le contrôle de la progression clinique semble associé à un ratio en faveur de LT-α vs IL-10 au niveau des cellules B précurseur de la ZM. Nos résultats suggèrent qu’un maintien de l’intégrité du potentiel régulateur ainsi qu’une expression augmentée de LT-α par les cellules B de première ligne, telles les populations de la ZM, sont impliqués dans le contrôle de la progression clinique du VIH-1, possiblement par leur contribution à la modulation et l’homéostasie immunitaire. De telles populations doivent être considérées lors de l’élaboration de vaccins, ces derniers cherchant à générer une réponse protectrice de première ligne et adaptative.

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La transmission mère-enfant (TME) du virus de l’hépatite C (VHC) est la première cause d’acquisition de l’infection chez les enfants des pays développés. Celle-ci prend place dans <10% des cas. Toutefois, dans le cas d’une coinfection maternelle avec le virus de l’immunodéficience de type 1 (VIH-1), ce taux est accru alors qu’il n’existe aucune intervention préventive de la TME du VHC. Le VHC arbore une diversité importante qui est le résultat d’une réplication exempte de mécanisme de correction. Il est donc retrouvé chez son hôte sous la forme d’un spectre de virions génétiquement apparentés mais différents qu’on appelle quasiespèce. Lorsque le VHC est transmis entre adultes, seulement un nombre limité de variantes sont responsables de l’infection, c’est ce qu’on appelle un goulot d’étranglement génétique. L’existence d’un tel profil de transmission lors de la TME du VHC restait, jusqu’à maintenant, à confirmer. En se basant sur la détection par RT-PCR de la virémie à la naissance, la TME du VHC est réputée prendre place in utero et peripartum, une dynamique de transmission qui reste à démontrer. Ici, nous rapportons une analyse longitudinale de la TME du VHC par séquençage de nouvelle génération chez 5 paires mère-enfant dont 3 mères sont également coinfectées avec le VIH-1. L’analyse de l’identité des variantes virales basée sur la séquence nucléotidique des régions hypervariables 1-2 de la glycoprotéine E2 (positions 1491-1787 de l’isolat H77) révèle qu’un nombre limité de variantes virales sont transmises de la mère à l’enfant lorsque la mère est seulement infectée par le VHC (n = 1-4 variantes transmises). Dans le cas de la coinfection maternelle avec le VIH-1, ce nombre est toutefois drastiquement plus important (n = 111-118). La détection de variantes retrouvées chez la mère au deuxième trimestre et l’enfant mais non détectées subséquemment chez la mère témoigne que la TME du VHC peut prendre place aussi tôt que lors du deuxième trimestre de grossesse. Finalement, nous montrons que la dynamique d’infection chez l’enfant implique une augmentation transitoire de la virémie concomitante avec une perte de diversité de la quasiespèce. Dans l’ensemble ces résultats sont les premiers à démontrer directement l’existence d’un goulot d’étranglement lors de la TME du VHC. Celui-ci serait moins restringent dans le cas de la coinfection maternelle avec le VIH-1. Cette transmission peut prendre place aussi tôt que lors du deuxième trimestre de grossesse et il semblerait qu’un spectre limité de variantes soit responsable pour l’établissement de l’essentiel de la production virale chez le jeune enfant.

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Introduction. Le VIH-1 évolue en fonction de la réponse immunitaire spécifique de l’hôte. La pression sélective exercée par la réponse immunitaire VIH-spécifique de l’hôte entraine l’évolution des gènes viraux et à terme détermine l’évolution de la maladie. Cette évolution du virus à l’échelle d’un individu façonne également l’évolution du virus à l’échelle de la population et détermine le devenir de l’épidémie. Le VIH utilise les corécepteurs d’entrée CCR5 (virus R5) et CXCR4 (virus X4) afin d’infecter la cellule cible, et l’évolution du tropisme du virus de R5 vers X4, appelé switch du tropisme, est associé à la progression de la maladie. Les virus R5 sont rencontrés en début d’infection tandis que les virus X4 apparaissent en fin de maladie chez un certain de nombre de patients et sont considérés comme plus virulents. La pression sélective immunitaire exercée sur le gène de l’enveloppe (env) peut donc entrainer l’évolution du tropisme du VIH. La grossesse est un état immunitaire particulier considéré comme étant principalement caractérisé par un biais Th2 nécessaire à l’établissement de la tolérance materno-fétale. Le switch de tropisme de R5 vers X4 en grossesse n’a jamais été documenté, de même que l’évolution des déterminants du tropisme à l’échelle de la population. Hypothèses. Les changements immunitaires associés à l’initiation et la progression de la grossesse engendrent des changements dans la pression immunitaire exercée sur l’enveloppe et peuvent favoriser le switch du tropisme. L’évolution du tropisme du VIH-1 peut être observé à l’échelle de la population au même titre que l’évolution de l’enveloppe virale. Objectifs. Analyser l’évolution du tropisme et décrire la pression sélective sur l’enveloppe des femmes enceintes infectées par le VIH-1. Analyser l’évolution des déterminants du tropisme à l’échelle de la population. Méthodes. Nous avons dans un premier temps analysé l’évolution des déterminants du tropisme et déterminé le génotype et phénotype du VIH-1 chez 19 femmes enceintes issues de la cohorte du centre maternel et infantile sur le SIDA de l’hôpital Sainte-Justine (CMIS). Nous avons ensuite caractérisé et comparé la pression sélective exercée sur env, par une méthode bayésienne, chez 31 femmes enceinte et 29 femmes non-enceintes. Enfin, nous avons analysé et comparé des déterminants du tropisme entre des séquences d’enveloppe contemporaines et anciennes, issues des bases de données du NCBI. Résultats. Nos résultats montrent la présence de virus X4 chez la moitié de notre cohorte, et un switch de tropisme de R5 vers X4 chez 5/19 sujets. Les séquences des femmes enceintes présentaient des taux de substitutions plus élevées que celles des femmes non-enceintes. La pression sélective dans la région C2 était plus faible chez les femmes enceintes que chez les femmes non-enceintes, et différait dans 4 positions entre ces 2 groupes. Cette sélection diminuait au cours de la grossesse chez les patientes traitées. Enfin, une accumulation de mutations X4 a été observée dans les séquences R5 contemporaines par rapport aux séquences R5 anciennes. Conclusion. Les changements immunitaires associés à la grossesse semblent induire des modifications subtiles dans la pression sélective exercée sur env, suffisant à influencer l’évolution du tropisme de R5 vers X4. Un switch du tropisme à l’échelle de la population impliquerait une épidémie évoluant vers une plus grande virulence du virus. Nos résultats sont d’importance en ce qui concerne la prophylaxie antirétrovirale pour la santé de la mère et la prévention de la transmission mère-enfant du VIH-1. Ils sont aussi importants concernant l’avenir de la thérapie antirétrovirale dans le contexte d’une épidémie évoluant vers une plus grande virulence

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La dérégulation du compartiment de cellules B est une conséquence importante de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1). On observe notamment une diminution des nombres de lymphocytes B sanguins ainsi qu’une variation des fréquences relatives des différentes populations de lymphocytes B chez les individus infectés par rapport aux contrôles sains. Notre laboratoire a précédemment démontré l’implication des cellules dendritiques dans la dérégulation des lymphocytes B via la roduction excessive de BLyS/BAFF, un stimulateur des cellules B. De plus, lors l’études menées chez la souris transgénique présentant une maladie semblable au SIDA, et chez la souris BLyS/BAFF transgénique, l’infection au VIH-1 fut associée à une expansion de la zone marginale (MZ) de la rate. De façon intéressante, nous observons chez les contrôleurs élites une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ. Il s’agit du seul changement important chez les contrôleurs élites et reflète possiblement un recrutement de ces cellules vers la périphérie ainsi qu’une implication dans des mécanismes de contrôle de l’infection. Pour tenter d’expliquer et de mieux comprendre ces variations dans les fréquences des populations B, nous avons analysé les axes chimiotactiques CXCL13-CXCR5, CXCL12-CXCR4/CXCR7, CCL20-CCR6 et CCL25-CCR9. L’étude longitudinale de cohortes de patients avec différents types de progression clinique ou de contrôle de l’infection démontre une modulation des niveaux plasmatiques de la majorité des chimiokines analysées chez les progresseurs rapides et classiques. Au contraire, les contrôleurs élites conservent des niveaux normaux de chimiokines, démontrant leur capacité à maintenir l’homéostasie. La migration des populations de cellules B semble être modulée selon la progression ou le contrôle de l’infection. Les contrôleurs élites présentent une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ et une augmentation de la fréquence d’expression du récepteur CXCR7 associé à la MZ chez la souris, suggérant un rôle important des cellules de la MZ dans le contrôle de l’infection au VIH-1. De façon générale, les résultats dans cette étude viennent enrichir nos connaissances du compartiment de cellules B dans le contexte de l’infection au VIH-1 et pourront contribuer à élaborer des stratégies préventives et thérapeutiques contre ce virus.

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Los datos existentes sobre el progresivo incremento de la infección con el virus de inmunodeficiencia humana (VIH) entre los adictos a las drogas por via parenteral (ADVP) y sus parejas e hijos, plantean la necesidad urgente de elaborar programas preventivos con el mayor grado de eficacia posible. En el presente trabajo nos proponemos tres objetivos: 1) Poner de manifiesto algunas insuficiencias observadas en los modelos deprevención que se aplican al caso del SIDA. 2) Conferir un énfasis especial a la influencia sobre los comportamientos preventivos frente al SIDA, de ciertos factores que, en general, no se tienen 10 bastante en cuenta en los modelos actuales como son: la magnitud del reforzamiento contingente a un determinado comportamiento y la demora con la que éste se recibe. 3) Exponer los resultados de una investigación realizada con drogadictos por via parenteral (Planes, 1991), cuyos objetivos eran conocer las relaciones existentes entre la magnitud y la demora del reforzamiento contingente a los comportamientos sexuales preventivos y la frecuencia de dichos comportamientos

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Many viruses, including human influenza A virus, have developed strategies for counteracting the host type I interferon (IFN) response. We have explored whether avian influenza viruses were less capable of combating the type I IFN response in mammalian cells, as this might be a determinant of host range restriction. A panel of avian influenza viruses isolated between 1927 and 1997 was assembled. The selected viruses showed variation in their ability to activate the expression of a reporter gene under the control of the IFN-beta promoter and in the levels of IFN induced in mammalian cells. Surprisingly, the avian NS1 proteins expressed alone or in the genetic background of a human influenza virus controlled IFN-beta induction in a manner similar to the NS1 protein of human strains. There was no direct correlation between the IFN-beta induction and replication of avian influenza viruses in human A549 cells. Nevertheless, human cells deficient in the type I IFN system showed enhanced replication of the avian viruses studied, implying that the human type I IFN response limits avian influenza viruses and can contribute to host range restriction.

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Human D-2Long (D-2L) and D-2Short (D-2S) dopamine receptor isoforms were modified at their N-terminus by the addition of a human immunodeficiency virus (HIV) or a FLAG epitope tag. The receptors were then expressed in Spodoptera frugiperda 9 (Sf9) cells using the baculovirus system, and their oligomerization was investigated by means of co-immunoprecipitation and time-resolved fluorescence resonance energy transfer (FRET). [H-3] Spiperone labelled D-2 receptors in membranes prepared from Sf9 cells expressing epitope-tagged D-2L or D-2S receptors, with a pK(d) value of approximate to 10. Co-immunoprecipitation using antibodies specific for the tags showed constitutive homo-oligomerization of D-2L and D-2S receptors in Sf9 cells. When the FLAG-tagged D-2S and HIV-tagged D-2L receptors were co-expressed, co-immunoprecipitation showed that the two isoforms can also form hetero-oligomers in Sf9 cells. Time-resolved FRET with europium and XL665-labelled antibodies was applied to whole Sf9 cells and to membranes from Sf9 cells expressing epitope-tagged D-2 receptors. In both cases, constitutive homo-oligomers were revealed for D-2L and D-2S isoforms. Time-resolved FRET also revealed constitutive homo-oligomers in HEK293 cells expressing FLAG-tagged D-2S receptors. The D-2 receptor ligands dopamine, R-(-) propylnorapomorphine, and raclopride did not affect oligomerization of D-2L and D-2S in Sf9 and HEK293 cells. Human D-2 dopamine receptors can therefore form constitutive oligomers in Sf9 cells and in HEK293 cells that can be detected by different approaches, and D-2 oligomerization in these cells is not regulated by ligands.

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Little is known about clinical differences associated with cytomegalovirus (CMV) infection by distinct strains in renal transplant patients. Different clinical pictures may be associated with specific viral genotypes. viral load, as well as host factors. The objective of this study was to identify CMV strains to determine viral load (antigenemia), and their correlation with clinical data in renal transplant recipients. Seventy-one patients were enrolled, comprising 91 samples. After selection, polymorphonuclear cells were used to amplify and sequence the gB region of CMV DNA. The sequences were analyzed to ascertain the frequency of different genotypes. Additionally, the results of this Study showed that the gB coding gene presents a great variability, revealing a variety of patterns: classical gB (1.4%), gB1V (46.4%), classical gB2 (35.2%), gB2V (2.8%), gB3 (1.4%), classical gB4 (4.9%) and gB4V (4.9%). The mean viral load in kidney transplant patient was 75.1 positive cells (1-1000). A higher viral load was observed in patients with genotype 4 infection. Statistically significant differences were detected between gB1 and gB4 (p=0.010), and between gB2 and gB4 (p=0.021). The average numbers of positive cells in relation to clinical presentation were: 34.5 in asymptomatic, 49.5 in CMV associated syndrome and 120.7 in patients with invasive disease (p=0.048). As a group, gB1 was the most frequent strain and revealed a potential risk for developing invasive disease. Viral load also seemed to be important as a marker associated with clinical presentation of the disease. (C) 2008 Elsevier B.V. All rights reserved.

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Objectives: Human papillomavirus (HPV) infection is a major risk factor for cervical disease. Using baseline data from the HIV-infected cohort of Evandro Chagas Clinical Research Institute at Fiocruz, Rio de Janeiro, Brazil, factors associated with an increased prevalence of HPV were assessed. Methods: Samples from 634 HIV-infected women were tested for the presence of HPV infection using hybrid capture 11 and polymerase chain reaction. Prevalence ratios (PR) were estimated using Poisson regression analysis with robust variance. Results: The overall prevalence of HPV infection was 48%, of which 94% were infected with a high-risk HPV. In multivariate analysis, factors independently associated with infection with high-risk HPV type were: younger age (<30 years of age; PR 1.5, 95% confidence interval (CI) 1.1-2.1), current or prior drug use (PR 1.3, 95% CI 1.0-1.6), self-reported history of HPV infection (PR 1.2, 95% CI 0.96-1.6), condom use in the last sexual intercourse (PR 1.3, 95% CI 1.1-1.7), and nadir CD4+ T-cell count <100 cells/mm(3) (PR 1.6, 95% CI 1.2-2.1). Conclusions: The estimated prevalence of high-risk HPV-infection among HIV-infected women from Rio de Janeiro, Brazil, was high. Close monitoring of HPV-related effects is warranted in all HIV-infected women, in particular those of younger age and advanced immunosuppression. (C) 2008 International Society for Infectious Diseases. Published by Elsevier Ltd. All rights reserved.

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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

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Introduction: HLA-G and HLA-E are two nonclassical class I molecules, which have been well recognized as modulators of innate and adaptive immune responses, and the expression of these molecules in virus infected cells has been associated with subversion of the immune response. Objective: In this study we performed a cross-sectional study, systematically comparing the expression of HLA-G and HLA-E in benign, premalignant and malignant laryngeal lesions, correlating with demographic and clinical variables and with the presence of high-risk and low-risk HPV types. Materials and methods: Laryngeal lesions were collected from 109 patients and stratified into 27 laryngeal papillomas, 17 dysplasias, 10 in situ laryngeal carcinomas, 27 laryngeal carcinomas without metastases, 28 laryngeal carcinomas with metastasis along with their respective draining cervical lymph nodes, and 10 normal larynx specimens. The expression of HLA-G and HLA-E molecules was determined by immunohistochemistry. HPV DNA detection and typing was performed using generic and specific primers. Results: HLA nonclassical molecules showed a distinct distribution pattern, according to the larynx lesion grade. HLA-G expression increased in benign and premalignant lesions, and gradually decreased in invasive carcinomas and in respective draining cervical lymph nodes. Conversely, HLA-E expression increased as far as lesion grade increased, including increased molecule expression in the draining lymph nodes of malignant lesions. Only 17 (15.6%) patients were HPV DNA positive. Conclusions: Overexpression of HLA-E and underexpression of HLAG appear to be good markers for malignant larynx lesion.

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Feline immunodeficiency virus (FIV) infection has been the focus of several studies because this virus exhibits genetic and pathogenic characteristics that are similar to those of the human immunodeficiency virus (HIV). FIV causes acquired immunodeficiency syndrome (AIDS) in cats, nevertheless, a large fraction of infected cats remain asymptomatic throughout life despite of persistent chronic infection. This slow disease progression may be due to the presence of factors that are involved in the natural resistance to infection and the immune response that is mounted by the animals, as well as due to the adaptation of the virus to the host. Therefore, the study of virus-host interaction is essential to the understanding of the different patterns of disease course and the virus persistence in the host, and to help with the development of effective vaccines and perhaps the cure of FIV and HIV infections. © 2013 Elsevier Ltd. All rights reserved.

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Report of an experience of nursing students in providing care to a patient with epidermodysplasia verruciformis, during the internship in the discipline Nursing in Transmittable Diseases, at the dermatology ward of a teaching hospital, located in the state of São Paulo, Brazil, in 2009. This is a rare genodermatosis, susceptible to infection with different types of human papilloma viruses, that cause exacerbated physical changes that impact the psyche of the affected individual. Care delivery was based on the assistance complexity indicated by the application of the Patient Classification System proposed by Perroca. The experience allowed students to learn how to cope with a patient affected by a rare and complex disease, of difficult resolution, and to provide integral care to this individual, perceiving him beyond the lesions. One conclude that the experience has greatly contributed to the growth of the students as future professionals.

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Introduction: Several presentations of neurologic complications caused by JC virus (JCV) in human immunodeficiency virus (HIV)-infected patients have been described and need to be distinguished from the "classic" form of progressive multifocal leukoencephalopathy (PML). The objectives of this study were: 1) to describe the spectrum and frequency of presentations of JCV-associated central nervous system (CNS) diseases; 2) identify factors associated with in-hospital mortality of patients with JCV-associated CNS disease; and 3) to estimate the overall mortality of this population. Material and methods: This was a retrospective study of HIV-infected patients admitted consecutively for JCV-associated CNS diseases in a referral teaching center in Sao Paulo, Brazil, from 2002 to 2007. All patients with laboratory confirmed JCV-associated CNS diseases were included using the following criteria: compatible clinical and radiological features associated with the presence of JCV DNA in the cerebrospinal fluid. JCV-associated CNS diseases were classified as follows: 1) classic PML; 2) inflammatory PML; and 3) JC virus granule cell neuronopathy (GCN). Results: We included 47 cases. JCV-associated CNS diseases were classified as follows: 1) classic PML: 42 (89%); 2) inflammatory PML: three (6%); and 3) JC virus GCN: four (9%). Nosocomial pneumonia (p = 0.003), previous diagnosis of HIV infection (p = 0.03), and imaging showing cerebellar and/or brainstem involvement (p = 0.02) were associated with in-hospital mortality. Overall mortality during hospitalization was 34%. Conclusions: Novel presentations of JCV-associated CNS diseases were observed in our setting; nosocomial pneumonia, previous diagnosis of HIV infection, and cerebellar and/or brainstem involvement were associated with in-hospital mortality; and overall mortality was high. (C) 2012 Elsevier Editora Ltda. All rights reserved.

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Chronic liver disease in human immunodeficiency virus (HIV)-infected patients is mostly caused by hepatitis virus co-infection. Other reasons for chronic alanine aminotransferase (ALT) elevation are more difficult to diagnose.