999 resultados para environnement
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Dans les dernires annes du 20me sicle, l'aluminium a fait l'objet de beaucoup de communications outrancires et divergentes cautionnes par des scientifiques et des organismes faisant autorit. En 1986, la socit PECHINEY le dcrte perptuel tel le mouvement L'aluminium est ternel. Il est recyclable indfiniment sans que ses proprits soient altres , ce qui nous avait alors irrit. Peu de temps aprs, en 1990, une communication tout aussi outrancire et irritante d'une grande organisation environnementale, le World Wild Fund, dcrte que le recyclage de l'aluminium est la pire menace pour l'environnement. Il doit tre abandonn . C'est ensuite partir de la fin des annes 1990, l'explosion des publications relatives au dveloppement durable, le bien mal nomm. Au dveloppement, synonyme de croissance obligatoire, nous prfrons socit ou organisation humaine et durable, mauvaise traduction de l'anglais sustainable , nous prfrons supportable : idalement, nous aurions souhait parler de socit durable, mais, pour tre compris de tous, nous nous sommes limits parler dornavant de dveloppement supportable. Pour l'essentiel, ces publications reconnaissent les trs graves dfauts de la mtallurgie extractive de l'aluminium partir du minerai et aussi les mrites extraordinaires du recyclage de l'aluminium puisqu'il reprsente moins de 10% de la consommation d'nergie de la mtallurgie extractive partir du minerai (on verra que c'est aussi moins de 10% de la pollution et du capital). C'est prcisment sur le recyclage que se fondent les campagnes de promotion de l'emballage boisson, en Suisse en particulier. Cependant, les donnes concernant le recyclage de l'aluminium publies par l'industrie de l'aluminium refltent seulement en partie ces mrites. Dans les annes 1970, les taux de croissance de la production recycle sont devenus plus levs que ceux de la production lectrolytique. Par contre, les taux de recyclage, tablis indicateur identique, sont unanimement tous mdiocres comparativement d'autres matriaux tels le cuivre et le fer. Composante de l'industrie de l'aluminium, le recyclage bnficie d'une image favorable auprs du grand public, dmontrant le succs des campagnes de communication. A l'inverse, l'intrieur de l'industrie de l'aluminium, c'est une image dvalorise. Les opinions mises par tous les acteurs, commerants, techniciens, dirigeants, encore recueillies pendant ce travail, sont les suivantes : mtier de chiffonnier, mtier misrable, mtier peu technique mais trs difficile (un recycleur 15 d'aluminium n'a-t-il pas dit que son mtier tait un mtier d'homme alors que celui du recycleur de cuivre tait un jeu d'enfant). A notre avis ces opinions appartiennent un pass rvolu qu'elles retraduisent cependant fidlement car le recyclage est aujourd'hui reconnu comme une contribution majeure au dveloppement supportable de l'aluminium. C'est bien pour cette raison que, en 2000, l'industrie de l'aluminium mondiale a dcid d'abandonner le qualificatif secondaire jusque l utilis pour dsigner le mtal recycl. C'est en raison de toutes ces donnes discordantes et parfois contradictoires qu'a dbut ce travail encourag par de nombreuses personnalits. Notre engagement a t incontestablement facilit par notre connaissance des savoirs indispensables (mtallurgie, conomie, statistiques) et surtout notre exprience acquise au cours d'une vie professionnelle mene l'chelle mondiale dans (recherche et dveloppement, production), pour (recherche, dveloppement, marketing, stratgie) et autour (marketing, stratgie de produits connexes, les ferro-alliages, et concurrents, le fer) de l'industrie de l'aluminium. Notre objectif est de faire la vrit sur le recyclage de l'aluminium, un matriau qui a trs largement contribu faire le 20me sicle, grce une revue critique embrassant tous les aspects de cette activit mconnue ; ainsi il n'y a pas d'histoire du recyclage de l'aluminium alors qu'il est plus que centenaire. Plus qu'une simple compilation, cette revue critique a t conduite comme une enqute scientifique, technique, conomique, historique, socio-cologique faisant ressortir les faits principaux ayant marqu l'volution du recyclage de l'aluminium. Elle conclut sur l'tat rel du recyclage, qui se rvle globalement satisfaisant avec ses forces et ses faiblesses, et au-del du recyclage sur l'adquation de l'aluminium au dveloppement supportable, adquation largement insuffisante. C'est pourquoi, elle suggre les thmes d'tudes intressant tous ceux scientifiques, techniciens, historiens, conomistes, juristes concerns par une industrie trs reprsentative de notre monde en devenir, un monde o la place de l'aluminium dpendra de son aptitude satisfaire les critres du dveloppement supportable. ABSTRACT Owing to recycling, the aluminium industry's global energetic and environmental prints are much lower than its ore extractive metallurgy's ones. Likewise, recycling will allow the complete use of the expected avalanche of old scraps, consequently to the dramatic explosion of aluminium consumption since the 50's. The recycling state is characterized by: i) raw materials split in two groups :one, the new scrap, internal and prompt, proportional to semi-finished and finished products quantities, exhibits a fairly good and regular quality. The other, the old scrap, proportional to the finished products arrivng at their end-of--life, about 22 years later on an average, exhibits a variable quality depending on the collect mode. ii) a poor recycling rate, near by that of steel. The aluminium industry generates too much new internal scrap and doesn't collect all the availa~e old scrap. About 50% of it is not recycled (when steel is recycling about 70% of the old scrap flow). iii) recycling techniques, all based on melting, are well handled in spite of aluminium atiinty to oxygen and the practical impossibility to purify aluminium from any impurity. Sorting and first collect are critical issues before melting. iv) products and markets of recycled aluminium :New scraps have still been recycled in the production lines from where there are coming (closed loop). Old scraps, mainly those mixed, have been first recycled in different production lines (open loop) :steel deoxidation products followed during the 30's, with the development of the foundry alloys, by foundry pieces of which the main market is the automotive industry. During the 80's, the commercial development of the beverage can in North America has permitted the first old scrap recycling closed loop which is developing. v) an economy with low and erratic margins because the electrolytic aluminium quotation fixes scrap purchasing price and recycled aluminium selling price. vi) an industrial organisation historically based on the scrap group and the loop mode. New scrap is recycled either by the transformation industry itself or by the recycling industry, the remelter, old scrap by the refiner, the other component of the recycling industry. The big companies, the "majors" are often involved in the closed loop recycling and very seldom in the open loop one. To-day, aluminium industry's global energetic and environmental prints are too unbeara~ e and the sustainaЫe development criteria are not fully met. Critical issues for the aluminium industry are to better produce, to better consume and to better recycle in order to become a real sustainaЫe development industry. Specific issues to recycling are a very efficient recycling industry, a "sustainaЫe development" economy, a complete old scrap collect favouring the closed loop. Also, indirectly connected to the recycling, are a very efficient transformation industry generating much less new scrap and a finished products industry delivering only products fulfilling sustainaЫe development criteria.
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SWILSO-0 est une tude longitudinale sur le grand ge (80 ans et plus). Mene dans deux rgions suisses depuis 1994, elle s'intresse l'autonomie et l'environnement socioculturel des personnes ges, avec pour thmes principaux les aspects sociologiques, mdicaux, psychologiques et la consommation de soins. Aprs avoir dcrit brivement les principales caractristiques de l'tude, cet article se penche sur l'volution de l'chantillon au cours des cinq premires vagues d'interrogation (1994-1999). La particularit de la population enqute (grand ge) explique les changements dans la composition de l'chantillon qui s'oprent au fil des ans en ce qui concerne le genre, la rsidence ou encore les sorties (dcs).
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A ct de la pratique psychothrapique, de la recherche en laboratoire et des travaux classificatoires, nous proposons une approche anthropologique de la dmence. Cette approche combine et coordonne recherche, rhabilitation et transfert des rsultats dans les soins. Les activits de la Lebenswelt nous servent de situation d'observation participante. Elles satisfont les conditions ncessaires pour comprendre le patient souffrant de dmence comme sujet, agent de ses actions et anim d'une motivation qui lui est propre. C'est partir du fonctionnement subjectif, constituant une unit Individu-Environnement, que nous pouvons la fois valuer l'autonomie, la respecter et la promouvoir. L'tude du cas prsent sert illustrer cette approche fonctionnelle et dfinir trois catgories ancres dans la ralisation des activits de la vie quotidienne (AVQ) : articulation, lien intentionnel et transition critique. A partir d'extraits d'observations d'une patiente ralisant deux types d'AVQ (prise du repas et toilette-habillage), nous faisons une analyse qualitative des moments-cls correspondant nos catgories, du point de vue des capacits de la patiente et du point de vue des aides offertes. L'ordre descriptif et catgoriel de notre travail permet de dgager une structure gnrale en deux phases de la ralisation autonome des AVQ dans la dmence.
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En 2004, en Hollande, une souche particulire de Staphylococcus aureus rsistant la mthicilline (MRSA2 pour Methicillin-Resistant Staphylococcus aureus) a t dcouverte chez des personnes en contact avec des porcs. Aprs investigations, il s'est avr que 39 % des porcs hollandais et 23 % des leveurs de porcs taient porteurs (dans leur conduit nasal) de cette souche dont le profil gntique obtenu par la technique MLST3 (ST398) est diffrent des clones MRSA habituellement responsables des infections nosocomiales (Maugat et al. 2009 ; Lucet et al. 2005). Depuis, un nombre croissant d'tudes concernant l'mergence de cette souche dans d'autres pays (Canada, France, Allemagne, Angleterre, Belgique, Italie, Espagne, Danemark et Singapour) et chez d'autres animaux (chevaux, chiens, vaches et poulets) ont t publies. En janvier 2009, une tude rapporte que cette souche vient d'tre isole aux USA lors du contrle de deux trs grands levages de porcs. Les souches MRSA ST398 ont t retrouves chez 70 % des animaux et chez 9 des 14 des employs de l'un des deux levages concerns. En Hollande, la proportion des leveurs de porcs coloniss par ces MRSA est passe de 23 % en 2004 50 % en 2008 (contre 0,03 % dans la population gnrale, c'est--dire sans contact avec des animaux de ferme). Dans plusieurs pays, la possibilit d'une transmission de l'animal l'homme, puis inter-humaine a t confirme par plusieurs tudes et concernerait en premier lieu les leveurs, leur famille et les vtrinaires (Khanna et al. 2008 ; Smith et al. 2008 ; Wulf et al. 2008). Ds lors, les levages de porcs sont susceptibles de constituer un rservoir4 important de MRSA qui peuvent se propager d'autres animaux et l'homme. L'apparition de cette nouvelle zoonose peut avoir de graves impacts sur la sant publique et constitue un risque professionnel mergent pour les leveurs de porcs. En effet, si dans la trs grande majorit des cas, la colonisation nasale de l'homme par ces MRSA reste asymptomatique, l'implication de ces MRSA ST398 dans des complications infectieuses (endocardite, pneumonie, septicmie et infection de la peau) a dj t observe. Les deux articles proposs dans cette note traitent de la problmatique de ces complications infectieuses. [Auteur]
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Rsum : Emotion et cognition sont deux termes gnralement employs pour dsigner des processus psychiques de nature oppose. C'est ainsi que les sciences cognitives se sont longtemps efforces d'carter la composante chaude des processus froids qu'elles visaient, si ce n'est pour montrer l'effet dvastateur de la premire sur les seconds. Pourtant, les processus cognitifs (de collecte, maintien et utilisation d'information) et motioAnels (d'activation subjective, physiologique et comportementale face ce qui est attractif ou aversif) sont indissociables. Par l'approche neuro-thologique, l'interface entre le substrat biologique et les manifestations comportementales, nous nous sommes intresss une fonction cognitive essentielle, la fonction mnsique, classiquement exprime chez le rongeur par l'orientation spatiale. Au niveau du substrat, McDonald et White (1993) ont montr la dissociation de trois systmes de mmoire, avec les rles de l'hippocampe, du nostriatum et de l'amygdale dans l'encodage des informations respectivement pisodiques, procdurales et motionnelles. Nous nous sommes penchs sur l'interaction entre ces systmes en fonction de la dimension motionnelle par l'clairage du comportement. L'tat motionnel de l'animal dpend de plusieurs facteurs, que nous avons tent de contrler indirectement en comparant leurs effets sur l'acquisition, dans diverses conditions, de la tche de Morris (qui ncessite la localisation dans un bassin de la position d'une plate-forme submerge), ainsi que sur le style d'exploration de diverses arnes, ouvertes ou fermes, plus ou moins structures par la prsence de tunnels en plexiglas transparent. Nous avons d'abord explor le rle d'un composant du systme adrnergique dans le rapport la difficult et au stress, l'aide de souris knock-out pour le rcepteur la noradrnaline a-1 B dans un protocole avec 1 ou 4 points de dpart dans un bassin partitionn. Ensuite, nous nous sommes penchs, chez le rat, sur les effets de renforcement intermittent dans diffrentes conditions exprimentales. Dans ces conditions, nous avons galement tent d'analyser en quoi la situation du but dans un paysage donn pouvait interfrer avec les effets de certaines formes de stress. Finalement, nous avons interrog les consquences de perturbations passes, y compris le renforcement partiel, sur l'organisation des dplacements sur sol sec. Nos rsultats montrent la ncessit, pour les souris cont~/es dont l'orientation repose sur l'hippocampe, de pouvoir varier les trajectoires, ce qui favoriserait la constitution d'une carte cognitive. Les souris a->B KO s'avrent plus sensibles au stress et capables de bnficier de la condition de route qui permet des rponses simples et automatises, sous-tendues par l'activit du striatum. Chez les rats en bassin 100% renforc, l'orientation apparat base sur l'hippocampe, relaye par le striatum pour le dveloppement d'approches systmatiques et rapides, avec rorientation efficace en nouvelle position par ractivation dpendant de l'hippocampe. A 50% de renforcement, on observe un effet du type de droulement des sessions, transitoirement attnu par la motivation Lorsque les essais s'enchanent sans pause intrasession, les latences diminuent rgulirement, ce qui suggre une prise en charge possible par des routines S-R dpendant du striatum. L'organisation des mouvements exploratoires apparat dpendante du niveau d'inscurit, avec diffrents profils intermdiaires entre la diffrentiation maximale et la thigmotaxie, qui peuvent tre mis en relation avec diffrents niveaux d'efficacit de l'hippocampe. Ainsi, notre travail encourage la prise en compte de la dimension motionnelle comme modulatrice du traitement d'information, tant en phase d'exploration de l'environnement que d'exploitation des connaissances spatiales. Abstract : Emotion and cognition are terms widely used to refer to opposite mental processes. Hence, cognitive science research has for a long time pushed "hot" components away from "cool" targeted processes, except for assessing devastating effects of the former upon the latter. However, cognitive processes (of information collection, preservation, and utilization) and emotional processes (of subjective, physiological, and behavioral activation roue to attraction or aversion) are inseparable. At the crossing between biological substrate and behavioral expression, we studied a chief cognitive function, memory, classically shown in animals through spatial orientation. At the substrate level, McDonald et White (1993) have shown a dissociation between three memory systems, with the hippocampus, neostriatum, and amygdala, encoding respectively episodic, habit, and emotional information. Through the behavior of laboratory rodents, we targeted the interaction between those systems and the emotional axis. The emotional state of an animal depends on different factors, that we tried to check in a roundabout way by the comparison of their effects on acquisition, in a variety of conditions, of the Morris task (in which the location of a hidden platform in a pool is required), as well as on the exploration profile in different apparatus, open-field and closed mazes, more or less organized by clear Plexiglas tunnels. We first tracked the role, under more or less difficult and stressful conditions, of an adrenergic component, with knock-out mice for the a-1 B receptor in a partitioned water maze with 1 or 4 start positions. With rats, we looked for the consequences of partial reinforcement in the water maze in different experimental conditions. In those conditions, we further analyzed how the situation of the goal in the landscape could interfere with the effect of a given stress. At last, we conducted experiments on solid ground, in an open-field and in radial mazes, in order to analyze the organization of spatial behavior following an aversive life event, such as partial reinforcement training in the water maze. Our results emphasize the reliance of normal mice to be able to vary approach trajectories. One of our leading hypotheses is that such strategies are hippocampus-dependent and are best developed for of a "cognitive map like" representation. Alpha-1 B KO mice appear more sensitive to stress and able to take advantage of the route condition allowing simple and automated responses, most likely striatum based. With rats in 100% reinforced water maze, the orientation strategy is predominantly hippocampus dependent (as illustrated by the impairment induced by lesions of this structure) and becomes progressively striatum dependent for the development of systematic and fast successful approaches. Training towards a new platform position requires a hippocampus based strategy. With a 50% reinforcement rate, we found a clear impairment related to intersession disruption, an effect transitorily minimized by motivation enhancement (cold water). When trials are given without intrasession interruption, latencies consistently diminish, suggesting a possibility for striatum dependent stimulus-response routine to occur. The organization of exploratory movements is shown to depend on the level of subjective security, with different intermediary profiles between maximum differentiation and thigmotaxy, which can be considered in parallel with different efficiency levels of the hippocampus dependent strategies. Thus, our work fosters the consideration of emotion as a cognitive treatment modulator, during spatial exploration as well as spatial learning. It leads to a model in which the predominance of hippocampus based exploration is challenged by training conditions of various nature.
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Rsum : L'insuline est produite et scrte par la cellule -pancratique. Son rle est de rgler le taux de sucre dans le sang. Si ces cellules meurent ou chouent produire suffisamment de l'insuline, les sujets dveloppent le diabte de type 2 (DT2), une des maladies les plus communes dans les pays dvelopps. L'excs chronique des lipoprotines LDL oxyds (oxLDL) et/ou des cytokines pro-inflammatoires comme l'interleukine-1 (IL-1) participent au drglement et la mort des cellules . Nous avons montr qu'une chute des niveaux d'expression de la protine nomme mitogen activated protein kinase 8 interacting protein 1 ou islet brain 1 (IB 1) est en partie responsable des effets provoqus par les oxLDL ou IL-1. IB1 rgule l'expression de l'insuline et la survie cellulaire en inhibant la voie de signalisation c-jun N-terminal Kinase (JNK). La rduction des niveaux d'expression d'IB1 provoque l'activation de la voie JNK en rponse aux facteurs environnementaux, et ainsi initie la rduction de l'expression de l'insuline et l'induction du programme de mort cellulaire. Les mimtiques de l'hormone "Glucagon-like peptide 1", tel que l'exendin-4 (ex-4), sont une nouvelle classe d'agents hypoglycmiants utiliss dans le traitement du DT2. Les effets bnfiques de l'ex-4 sont en partie accomplis en prservant l'expression de l'insuline et la survie des cellules contre les stress associs au DT2. La restauration des niveaux d'expression d'IB1 est un des mcanismes par lequel l'ex-4 prodigue son effet sur la cellule. En effet, cette molcule stimule l'activit du promoteur du gne et ainsi compense la rduction du contenu en IB1 cause par le stress. Outre ce rle anti-apoptotique, dans ce travail de thse nous avons mis en vidence une autre fonction d'IB1 dans la cellule . La rduction de l'activit ou des niveaux d'expression d'IB1 induisent une rduction importante de la scrtion de l'insuline en rponse au glucose. Le mcanisme par lequel IB1 rgule la scrtion de l'insuline implique la fois le mtabolisme du glucose et ventuellement le transport vsiculaire en contrlant l'expression de la protine annexin A2. En rsum, IB 1 est une molcule cl travers laquelle l'environnement du diabtique pourrait exercer un effet dltre sur la cellule . L'amlioration de l'activit d'IB1 et/ou de son expression devrait tre considre dans les approches thrapeutiques futures visant limiter la perte des cellules dans le diabte. Abstract : -cells of the pancreatic islets of Langerhans produce and secrete insulin when blood glucose rises. In turn, insulin ensures that plasma glucose concentrations return within a relatively narrow physiological range. If -cells die or fail to produce enough insulin, individuals develop one of the most common diseases in Western countries, namely type 2 diabetes (T2D). Chronic excess of oxidized low density lipoproteins (oxLDL) and/or pro-inflammatory cytokines such as interleukin 1- (IL-1) contribute to decline of -cells and thereby are thought to accelerate progression of the disease overtime. We showed that profound reduction in the levels of the mitogen activated protein kinase 8 interacting protein 1 also called islet brain 1 (IB1) causes -cell failure accomplished by oxLDL or IL-1 . IB1 regulates insulin expression and cell survivals by inhibiting the c-Jun N-terminal Kinase pathway. Diminution in IB 1 levels leads to an increase in activation of the JNK pathway induced by environmental stressors, and thus initiates loss of insulin expression and programmed cell death. The mimetic agents of the glucoincretin glucagon-like peptide 1 such as exendin-4 (ex-4) are new class of hypoglycaemic medicines for treatment of T2D. The beneficial property is in part achieved by preserving insulin expression and -cell survival against stressors related to diabetes. Restored levels in IB 1 account for the cytoprotective effect of the ex-4. In fact, the latter molecule .stimulates the promoter activity of the gene and thus compensates loss of IB1 content triggered by stress. Beside of the anti-apoptotic role, an additional leading function for IB 1 in -cells was highlighted in this thesis. Impairment in IB1 activity or silencing of the gene in -cells revealed a major reduction in insulin secretion elicited by glucose. The mechanisms whereby IB 1 couples glucose to insulin release involve glucose metabolism and potentially, vesicles trafficking by maintaining the levels of annexin A2. IB 1 is therefore a key molecule through which environmental factors related to diabetes may exert harmful effects on -cells. Improvement in IB 1 activity and/or expression should be considered as a target for therapeutic purpose.
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Traumatic origin of disc herniation, remains as a relevant Medico-Legal problem. The present paper makes a disc protrusion/ herniation revision, mainly about mechanic and traumatic factors involved in their origin. A multifactorial (genetic, bio-antropometric, environnement, metabolic, etc.) causation is concluded to explain etiology of disc herniation. Pure disc herniation (occurring in a healthy non degenerated disc) is considered an exceptional phenomenon. Clinical and radiological spine degeneration sings are revised, along with others that can point to a traumatic origin. Dealing with a disc herniation after an accident, Medical Expert has always to consider the possibility of a precedent disc damage status, assessing the role of a worsening of such antecedent condition in each case. A classification of degree of causation accident-herniation, and antecedent disc damage decompensation are proposed.
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In vascular plants, the endodermis establishes a protective diffusion barrier surrounding the vasculature preventing the passive, uncontrolled entry of nutrients absorbed by the plant. It does so by means of a differentiation feature, the "Casparian Strip" (CS), a highly localized cell wall impregnation made of lignin, which seals the extracellular space. Although the existence of this differentiation feature has been intensively described, the mechanisms establishing this hallmark remain obscure. In this work I report, the developmental sequence of events that leads to a differentiated endodermis, in the plant model Arabidopsis thaliana. In addition, my descriptive approach gave important insights as to how these cells define membrane domains involved in the directional transport of nutrients. I also participated in characterizing a new transmembrane protein family, the CASPs, localized to the membrane domain underlying the CS, which we accordingly named the Casparian Strip membrane Domain (CSD). Our molecular analysis indicates that these proteins drive CS establishment. To identify more molecular factors of CS establishment, I performed a forward genetic screen. This screen led to the identification of 11 endodermis permissive mutants, which we named schengen (sgn) mutants. The causative mutations have been mapped to 5 independent loci: SGN1 to SGN5. SGN1 and SGN3 encode Receptor Like Kinases involved in the correct establishment of the CSD. A lack of those kinases leads to an incomplete CSD, which gives rise to interrupted CS barriers. Interestingly, SGN1 seems to also regulate CSD positioning to the middle of endodermal transversal walls. SGN4 encodes an NADPH oxidase involved in lignin polymerization essential for CS formation. The sgn5 mutant induces extra divisions of cortical cells strongly affecting the cell identity, but also leading to incorrect differentiation. A thorough characterization of the sgn2 mutant will follow elsewhere, yet preliminary results indicate that SGN2 encodes an Acyl-CoA N-acyltransferase. . In summary, with my work I have contributed a first set of molecular players of Casparian strip formation and initiated their characterization. Eventually, this might lead to an understanding of the molecular mechanisms of CS establishment in A.thaliana . This in turn will hopefully help to better understand nutrient uptake in higher plants and their response to environmental stresses. - Au sein des plantes vasculaires, l'endoderme reprsente un tissu protecteur mettant en place une barrire impermable, empchant n'importe quel lment de rejoindre les tissus conducteurs par simple diffusion. Cette barrire, appele Cadre de Caspary , correspond une lignification de la paroi de l'endoderme et donne lieu un cloisonnement de l'espace intercellulaire. Bien que cet lment de diffrenciation soit dcrit en dtail, sa mise en place reste incomprise. Cette tude indique la suite d'vnements aboutissant l'tablissement du cadre de Caspary chez la plante modle Arabidopsis thaliana. De plus, ce travail apporte de nouvelles connaissances expliquant comment ces cellules dfinissent des domaines membranaires importants pour le transport des nutriments. Nous dcrivons une nouvelle famille de protines membranaires, les CASPs ( CAparian Strip membrane domain Proteins ), localises dans un domaine membranaire longeant le cadre de Caspary : le domaine de Caspary (CSD). L'analyse molculaire des CASPs indique qu'elles dirigent la formation du cadre de Caspary. Par ailleurs, une approche gntique directe nous a permis d'identifier 11 mutants ayant un endoderme permable. Nous avons nomm ces mutants Schengen, en rfrence la zone de libre change europenne. Les mutations impliques dans ces mutants affectent 5 gnes dsigns de SGN1 SGN5. SGN1 et SGN3 produisent des protines de type kinases ( Receptor-like Kinases , RLK) qui participent la dlimitation du CSD. L'absence de ces kinases aboutit un domaine CSD incomplet, se traduisant par un cadre de Caspary discontinu. De plus, SGN1 semble rguler le positionnement du CSD au milieu de la paroi transversale de l'endoderme. SGN4 produit une enzyme de type NADPH oxydase implique dans la polymrisation du cadre de Caspary. Dans le mutant sgn5, on observe une division anormale des cellules du cortex crant ainsi une nouvelle couche cellulaire incapable d'achever sa diffrenciation en endoderme. Quant la mutation sgn2, bien que nous pensons qu'elle affecte une Acyl-CoA N-acyltransferase, sa caractrisation ne sera ralise que prochainement. Au final, ce travail procure de nouveaux lments sur l'tablissement du cadre de Caspary qui pourraient tre importants afin de comprendre comment les plantes slectionnent leurs nutriments et rsistent des conditions environnementales parfois hostiles. - De par leur immobilit, les plantes terrestres n'ont pas d'autre choix que de puiser leurs ressources dans leur environnement direct. La plante extrait du sol les nutriments qui lui sont ncessaires et les redistribue grce des tissus conducteurs. Afin de ne pas s'intoxiquer, il est donc essentiel de pouvoir slectionner les lments entrant dans la racine. Etonnement, ce n'est pas la surface des racines qui permet ce contrle mais un tissu interne appel endoderme. Ce dernier forme une barrire impermable qui entoure chaque cellule et cre une jointure permettant de bloquer le passage des lments entre les cellules. Cette structure, appele cadre de Caspary , oblige les lments entrer dans les cellules de l'endoderme et tre ainsi slectionns. Bien que cette structure soit dcrite en dtail, sa mise en place reste incomprise. Cette tude indique la suite d'vnements qui aboutit la formation du cadre de Caspary chez la plante modle Arabidopsis thaliana. Ce travail apporte galement de nouvelles connaissances expliquant comment ces cellules dfinissent, organisent et dirigent le transport des nutriments. Nous dcrivons comment certains lments de la cellule, les protines CASPs (CAsparian Strip membrane domain Proteins), sont organises un domaine particulier des membranes afin de crer une plateforme de construction longeant le cadre de Caspary : le domaine de Caspary (CSD). Afin de dterminer ce qu'il se passerait si une plante ne possdait pas de cadre de Caspary, nous avons ralis une mutagnse, ou approche gntique directe, et identifi 11 mutants (individu ayant un gne dfectueux conduisant la perte d'une fonction) ayant un endoderme permable. Nous avons nomm ces mutants schengen, en rfrence la zone de libre change europenne. Les mutations impliques dans ces mutants affectent 5 gnes dsigns de SGN1 SGN5. Les gnes SGN1 et SGN3 produisent des protines de type kinases ( Receptor-like Kinases , RLK) servant l'tablissement de la plateforme de construction. L'absence de ces kinases aboutit une base incomplte, se traduisant par un cadre de Caspary discontinu. Qui plus est, la kinase SGN1 semble rguler le positionnement de la plateforme au milieu de l'endoderme. Le gne SGN4 est par contre, impliqu dans la construction proprement dite du cadre de Caspary. Dans le mutant sgn5, on observe une nouvelle couche de cellules ressemblant de l'endoderme mais incapable de former correctement une barrire identique au cadre de Caspary. Quant au dernier mutant, sgn2, bien que cette tude fournisse des indices permettant de comprendre pourquoi le mutant sgn2 est dfectueux, nous n'expliquerons ce cas que prochainement. En rsum, ce travail procure de nouvelles connaissances sur l'tablissement du cadre de Caspary qui pourraient tre importantes afin de comprendre comment les plantes slectionnent leurs nutriments et rsistent des conditions environnementales parfois hostiles.
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La France possde le plus grand cheptel bovin d'Europe, dont environ la moiti de vaches laitires (82 000 exploitations de vaches laitires avec 45 vaches en moyenne (RGA 2010, agreste)). La forte densit des animaux, l'utilisation de litire d'origine organique (copeaux de bois, paille), la distribution de fourrage sec (foin, grain) et l'accumulation d'excrments gnrent d'normes quantits de poussires organiques. De plus, la taille des exploitations a tendance s'agrandir avec une mise l'herbe des animaux de moins en moins importante et donc une exposition des travailleurs plus importante la poussire organique. Cette poussire peut tre trs riche en endotoxines(1) issues de la membrane cellulaire de certaines bactries. Les effets sur la sant d'une exposition chronique aux endotoxines sont bien connus et concernent principalement des atteintes du systme respiratoire (1-4) ainsi que des atteintessystmiques, avec l'apparition d'un tat fbrile, lors d'exposition aigu de fortes concentrations. La plupart du temps, les tudes ayant mesur l'exposition des fermiers aux endotoxines n'ont pas dtermin prcisment quelle(s) tche(s) spcifique(s) ou quelles caractristiques de l'levage taient associes avec la plus forte exposition. Pourtant, une meilleure identification de ces tches est essentielle la mise en place de mesures de prvention cible. La premire tude prsente a analys, l'aide d'outils statistiques performants, les dterminants de l'exposition personnelle la poussire inhalable et aux endotoxines des travailleurs de fermes de vaches laitires. La seconde tude s'est intresse l'exposition aux bioarosols lors des tapes de maturation du fromage. En effet, celle-ci ncessite l'utilisation dlibre de bactries et de moisissures spcifiques qui sont facilement arosolises. L'exposition des travailleurs ces microorganismes peut tre responsable de maladies respiratoires de type allergique (5-7) dont la maladie des laveurs de fromages.
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Lautor exposa el mtode de treball que va emprar per a la realitzaci de la seva tesi doctoral, titulada Geografa humanista y paisaje: Una lectura humanista del paisaje de la Garrotxa a travs de la literatura y de cinco grupos de experiencia ambiental. La major part de lestudi segueix una metodologia clarament fenomenolgica qu permet explorar, a partir de lentrevista personal, els fenmens del mn viscut en relaci al paisatge, de cinc grups dexperincia ambiental de La Garrotxa: estiuejants, excursionistes, pintors paisatgistes, neorurals i agricultors
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CONTEXTE: Les slectines sont une famille de trois protines qui rglent la capture et le roulement des leucocytes et qui initient la cascade d'adhsion. Elles contrlent galement la migration des leucocytes en rponse un stimulus physiologique ou inflammatoire pour atteindre un organe cible. Le rle des slectines et des leurs ligands est bien connu dans l'adhsion des leucocytes normaux l'endothlium; en revanche, la nature des ligands des slectines exprims par les cellules leucmiques et le mylome multiple est peu connue. La rcente dcouverte que la E- et la P-slectine sont exprimes par les cellules endothliales et du stroma de la moelle osseuse, nous a incit examiner leur rle dans les interactions des cellules malignes avec leur environnement mdullaire. RSULTATS: Les analyses ont t conduites sur les cellules du sang ou de la moelle osseuse prleves des patients atteints de leucmie aigu ou de mylome multiple et sur des lignes cellulaires. Les ligands des slectines qui ont t identifis sur les blastes leucmiques ou les plasmocytes, sont P-selectin glycoprotein ligand-1 (PSGL-1), CD44, CD43 et l'endoglycan (EGC), ainsi que les saccharides fucosyls sLex et CLA. Nous avons vrifi dans des expriences d'adhsion cellulaire effectues dans des conditions de flux que ces ligands sont fonctionnels, tant porteurs des sucres mentionns, et qu'ils sont capables de supporter le roulement cellulaire dpendant des slectines. De plus, nous avons montr que la liaison de ces ligands gnre des signaux intracellulaires favorisant la prolifration et la survie des cellules de mylome. CONCLUSION. Les donnes prsentes ici montrent que la E- et la P- slectine du microenvironnement mdullaire interagissent avec les cellules leucmiques et de mylome multiple, et que ces interactions activent des voies de signalisation contrlant la prolifration et la survie cellulaire. Ces effets protecteurs sont impliqus dans la persistance de clones cellulaires malins rsistant aux traitements et peuvent conduire la rcidive de la maladie. L'inhibition de ces interactions pourrait fournir de nouvelles options thrapeutiques pour le traitement de ces maladies de mauvais pronostic. - BACKGROUND: Selectins are a family of glycoproteins involved in the first steps of the adhesion cascade, tethering and rolling, during which leukocytes sense tissue specific signals and commit the cells to enter in a particular organ or inflammation site. While the role of selectins and their ligands is well established in supporting normal leukocyte adhesion to vascular endothelium, our knowledge of selectin ligands in two hematological malignancies, acute leukemia and multiple myeloma, is incomplete. The recent discovery that E- and P- selectin are also expressed on bone marrow (BM) endothelial and stromal cells, prompted us to investigate a potential role in selectin-mediated interaction of malignant cells with its protective BM microenvironment. RESULTS. Using cells obtained from blood or BM of patients affected by acute myeloid or lymphoblastic leukemia, or multiple myeloma, as well as cell lines, we characterized the expression of selectin ligands on blasts and plasma cells and identified P-selectin glycoprotein ligand-1 (PSGL-1), CD44, CD43 and endoglycan (EGC), as well as sLex/CLA determinants. Rolling assays under flow conditions allowed us to verify that these ligands are functional, i.e. correctly glycosylated and able to support selectin-mediated rolling. Moreover, we demonstrated that these ligands trigger proliferation and pro-survival signals upon engagement on myeloma cells. CONCLUSIONS. Data presented here demonstrate that E- and P-selectin in the BM microenvironment interact with leukemia and myeloma cells, and suggest that they have an impact on proliferation and survival of malignant plasma cells. These protective effects may induce drug resistance in malignant clones, leading to disease relapse. Interfering with these interactions could provide new therapeutic options. - Le corps humain dpend du systme immunitaire pour sa protection face aux agressions, notamment des bactries ou des virus, ou face une dysfonction de l'organisme. Ce systme est compos de plusieurs types cellulaires, regroups sous le nom de leucocytes, qui participent son fonctionnement. Ces cellules se dveloppent partir d'une cellule souche hmatopo'itique commune qui rside dans la moelle osseuse. Comme c'est le cas dans les autres tissus, les cellules du systme immunitaire peuvent aussi dvelopper des cancers, appels tumeurs hmatopotiques ou tumeurs du sang. Bien que ces maladies puissent tre traites avec succs grce de fortes doses de chimiothrapies ou d'autres moyens comme les greffes, les patients connaissent un fort taux de rechute. La raison de ces rcidives est la survie d'une partie des cellules malignes dans la moelle osseuse, o elles reoivent une protection au traitement par le biais de l'interaction avec d'autres cellules. Les slectines (E-, P- et L-slectine) rgulent l'interaction des leucocytes avec l'endothlium (la paroi des vaisseaux sanguins), d'autres leucocytes et les plaquettes ; ces interactions surviennent quand les leucocytes atteignent un site d'inflammation ou un organe cible. Dans la moelle osseuse, la E- et la P-slectine se trouvent sur les cellules de l'endothlium et sur les macrophages, qui sont d'autres leucocytes faisant partie du stroma de la moelle. Elles pourraient tre impliques dans la protection des cellules cancreuses voque plus haut. Les molcules d'adhsion avec lesquelles les slectines s'associent, autrement dit les ligands des slectines, sont des glycoprotines. Ces protines ont besoin de sucres spcifiques pour acqurir une telle capacit d'adhsion. Dans le cadre de cette thse, nous avons tudi deux types de cellules extraites du sang et de la moelle osseuse des patients atteints d'une leucmie aigu (les blastes) ou de mylome multiple (les plasmocytes), et leur capacit se lier aux slectines. Nous avons dmontr une interaction entre ces cellules malignes et la E- et/ou la P-slectine, condition que les ligands soient correctement dcors. De plus, lors que les plasmocytes se lient aux slectines, une cascade de signaux l'intrieur des cellules stimule leur prolifration et leur survie. L'ensemble de ces rsultats permet l'identification de nouvelles cibles thrapeutiques potentielles de ces hmopathies de mauvais pronostic.
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Introduction.- La brylliose chronique est une granulomatose pulmonaire pour laquelle le diagnostic est rarement pos en raison d'une mconnaissance du risque d'exposition professionnelle au bryllium.En outre, le tableau clinique, les signes radiologiques et les symptmes ressemblent a` une sarcodose. Ainsi, la frquence de la maladie est probablement sous-estime malgr l'utilisation de bryllium dans la fabrication de nombreux produits industriels et techniques en Suisse, tels que ressorts, prothses dentaires, micro-lectronique... Comme aide au diagnostic, un test de prolifration lymphocytaire au bryllium (BeLPT) a t dvelopp pour valuer la rponse immunocellulaire spcifique au bryllium. Mais celui-ci prsente des inconvnients : utilisation de produits radioactifs, variabilit interlaboratoire importante, valeur prdictive conteste. L'utilisation de l'Elispot, valuant galement la rponse lymphocytaire pourrait tre une alternative au BeLPT. Objectifs.- Les objectifs de l'tude sont, d'une part, de dceler parmi les cas de sarcodose du registre SIOLD (Swiss Group for Interstitial and Orphan Lung Diseases) des cas de brylliose sous-diagnostiqus et, d'autre part, d'amliorer les tests de depistage (questionnaire et test immunologique) de sensibilisation et de diagnostic. Mthode.- Cent soixante autoquestionnaires valuant l'exposition professionnelle au bryllium ont t adresss des patients rfrencs dans le registre SIOLD, souffrant de sarcodose. Les patients relatant dans l'autoquestionnaire un contact professionnel avec le bryllium ont bnfici d'une visite mdicale l'Institut universitaire romand de sant au travail (IST) comportant une anamnse professionnelle, un questionnaire spcifique l'exposition au bryllium (questionnaire de Cherry) et une prise de sang. Par la suite, le sang a t analys par Elispot pour valuer la possibilit d'une sensibilisation au bryllium. En parallle, des patients dj diagnostiqus pour une brylliose par un BeLPT ont servi de cas contrle positifs pour la mise en place du test. Rsultats.- Cinquante pour cents des autoquestionnaires adresss aux patients du registre SIOLD ont t renvoys. Parmi ceux-ci, 33 %(26 personnes) rapportaient une exposition professionnelle possible au bryllium et ont t reus a` l'IST pour complter l'anamnse professionnelle et rpondre au questionnaire adapt de Cherry. Il ressort de ce questionnaire que 3 personnes ont effectivement travaill avec du bryllium au cours de leur carrire professionnelle et que 4 ont potentiellement t exposes dans le contexte de leur environnement professionnel. Tous les patients ont t tests par Elispot, mais aucun n'a montr de prolifration voquant une sensibilisation au bryllium. Des rsultats supplmentaires devraient tre disponibles ds fvrier. Conclusion.- Au vu de ces rsultats o seules 7 personnes sur les 80 ayant rpondu au questionnaire (8 %) sont suspectes d'avoir t exposes directement ou indirectement au bryllium au cours de leur activit professionnelle, il est possible que le risque d'exposition au bryllium soit anecdotique, malgr une utilisation importante de ce mtal dans certaines rgions de Suisse. Une hypothse envisageable est que la population de l'tude ne soit pas reprsentative de la population expose. En outre, le fait que les tests lymphocytaires effectus sur les 7 personnes ayant rapport une exposition au bryllium soient revenus ngatifs peut tre expliqu de 2 manires : soit que chez ces personnes, la maladie pulmonaire n'est pas due au bryllium, mme si l'anamnse professionnelle est positive et qu'il s'agit bien d'une sarcodose, soit que la prise de corticodes modifie la rponse immunitaire, soit que le test n'est pas suffisamment sensible.
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Pathogens represent a threat to all organisms, which generates a coevolutionary arms race. Social insects provide an interesting system to study host-pathogen interactions, because their defences depend on both the individual and collective responses, and involve genetic, physiological, behavioral and organizational mechanisms. In this thesis, I studied the evolutionary ecology of the resistance of ant queens and workers to natural fungal pathogens. Mechanisms that increase within-colony genetic diversity, like polyandry and polygyny, decrease relatedness among colony mates, which reduces the strength of selection for the evolution and maintenance of altruistic behavior. A leading hypothesis posits that intracolonial genetic diversity is adaptive because it reduces the risk of pathogen transmission. In chapter 1, I examine individual resistance in ant workers of Formica selysi, a species that shows natural variation in colony queen number. I discuss how this variation might be beneficial to resist natural fungal pathogens in groups. Overall my results indicate that there is genetic variation for fungal resistance in workers, a requirement for the 'genetic diversity for pathogen resistance' hypothesis. However I was not able to detect direct evidence that group diversity improves the survival of focal ants or reduces pathogen transmission. Thus, although the coexistence of multiple queens increases the within-colony variance in worker resistance, it remains unclear whether it protects ant colonies from pathogens and whether it is comparable to polyandry in other social insects. Traditionally, it was thought that the immune system of invertebrates lacked memory and specificity. In chapter 2, I investigate individual immunity in ant queens and show that they may be able to adjust their pathogen defences in response to their current environment by means of immune priming, which bears similarities with the adaptive immunity of vertebrates. However, my results indicate that the expression of immune priming in ant queens may be influenced by factors like mating status, mating conditions or host species. In addition, I showed that mating increases pathogen resistance in he two ant species that I studied (F. selysi and Lasius niger). This raises the question of how ant queens invest heavily in both maintenance and reproduction, which I discuss in the context of the evolution of social organization. In chapter 3,1 investigate if transgenerational priming against a fungal pathogen protects the queen progeny. I failed to detect this effect, and discuss why the detection of transgenerational immune priming in ants is a difficult task. Overall, this thesis illustrates some of the individual and collective mechanisms that likely played a role in allowing ants to become one of the most diverse and ecologically successful groups of organisms. -- Les pathognes reprsentent une menace pour tous les organismes, ce qui a engendr l'volution d'une course aux armements. Les insectes sociaux sont un systme intressant permettant d'tudier les interactions htes-pathognes, car leurs dfenses dpendent de rponses aussi bien individuelles que collectives, et impliquent des mcanismes gntiques, physiologiques, comportementaux et organisationnels. Dans cette thse, j'ai tudi l'cologie volutive de la rsistance des reines et des ouvrires de fourmis exposes des champignons pathognes. Les facteurs augmentant la diversit gntique l'intrieur de la colonie, comme la polyandrie et la polygynie, diminuent la parent, ce qui rduit la pression de slection pour l'volution et la maintenance des comportements altruistes. Une hypothse dominante stipule que la diversit gntique l'intrieur de la colonie est adaptative car elle rduit le risque de transmission des pathognes. Dans le chapitre 1, nous examinons la rsistance individuelle des pathognes fongiques chez les ouvrires de Formica selysi, une espce prsentant une variation naturelle dans le nombre de reines par colonie. Nous discutons aussi de la possibilit que ces variations individuelles augmentent la capacit du groupe rsister des champignons pathognes. Dans l'ensemble, nos rsultats indiquent une variation gntique dans la rsistance aux champignons chez les ouvrires, un prrequis l'hypothse que la diversit gntique du groupe augmente la rsistance aux pathognes. Cependant, nous n'avons pas pu dtecter une preuve directe que la diversit du groupe augmente la survie de fourmis focales ou rduise la transmission des pathognes. Ainsi, bien que la coexistence de plusieurs reines augmente la variance dans la rsistance des ouvrires l'intrieur de la colonie, la question de savoir si cela protge les colonies de fourmis contre les pathognes et si cela est comparable la polyandrie chez d'autres insectes sociaux reste ouverte. Traditionnellement, il tait admis que le systme immunitaire des invertbrs ne possdait pas de mmoire et tait non-spcifique. Dans le chapitre 2, nous avons tudi l'immunit individuelle chez des reines de fourmis. Nous avons montr que les reines pourraient tre capables d'ajuster leurs dfenses contre les pathognes en rponse leur environnement, grce une pr-activation du systme immunitaire ( immune priming ) ressemblant l'immunit adaptative des vertbrs. Cependant, nos rsultats indiquent que cette pr-activation du systme immunitaire chez les reines dpend du fait d'tre accouple ou non, des conditions d'accouplement, ou de l'espce. De plus, nous avons montr que l'accouplement augmente la rsistance aux pathognes chez les deux espces que nous avons tudi (F. selysi et Lasius niger). Ceci pose la question de la capacit des reines investir fortement aussi bien dans la maintenance que dans la reproduction, ce que nous discutons dans le contexte de l'volution de l'organisation sociale. Dans le chapitre 3, nous tudions si la pr-activation trans-gnrationelle du systme immunitaire [ trans-generational immune priming ) protge la progniture de la reine contre un champignon pathogne. Nous n'avons par russi dtecter cet effet, et discutons des raisons pour lesquelles la dtection de la pr-activation trans-gnrationelle du systme immunitaire chez les fourmis est une tche difficile. Dans l'ensemble, cette thse illustre quelques-uns des mcanismes individuels et collectifs qui ont probablement contribu la diversit et l'important succs cologique des fourmis.
