999 resultados para Jeunesse--Québec (Province)--Obedjiwan (Réserve indienne)--Attitudes--Enquêtes


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Lundi matin. Le réveil claironne. Il faut rassembler toutes ses énergies pour s'attaquer à une autre semaine et ses quarante heures de boulot, et cette perspective sourira aux uns et affligera les autres, selon l'humeur du moment. Après quelques années de participation à la population active, ces habitudes et opinions s'ancrent profondément en nous pour relever finalement de l'automatisme. On pourrait ainsi énumérer une longue liste d'actes et d'attitudes qui sont passés à l'inconscient tellement la routine s'est installée. Cependant, une personne ne naît pas avec des habitudes de travail et des opinions à ce sujet. Elle les acquière au fil des années. En effet, il fût un jour où elle n'avait pas à traiter avec des éléments tels les syndicats, les patrons, le chômage, etc. Elle fréquentait encore l'école, lieu d'apprentissage où, malgré tout, elle possédait sûrement quelques opinions au sujet des éléments précités. Questionnons l'élève pour connaître ses attitudes vis-à-vis la prochaine étape de sa vie, étape qui durera une quarantaine d'années et qui débouchera sur une retraite, active ou non. Connaître les attitudes des élèves - plus précisément celles des finissants du secteur professionnel des paliers secondaire et collégial – à propos du monde du travail, voilà, en gros, la ligne directrice de ce travail de recherche. Pour ce faire, nous nous sommes tournés vers environ 2 000 élèves de l'Estrie qui, en 1983, étaient inscrits aux paliers éducationnels qui forment soit des ouvriers soit des techniciens. L'analyse détaillée des résultats du questionnaire nous offre un regard sur maints éléments sociologiques fort intéressants. Ainsi pourrons-nous découvrir certains éléments de l'idéologie qui sera celle d'une importante composante du bassin démographique québécois de l'avenir. Au Québec, entre autres, plusieurs intervenants politiques, économiques et sociaux ne prennent pas le temps de réfléchir aux répercussions des conditions sociales actuelles sur les jeunes qui s'apprêtent à tenter de trouver une niche au sein du marché du travail Lors de votre première journée à la maternelle, on a mis en oeuvre tous les moyens inimaginables pour que votre intégration se fasse en douceur. En fait-on autant pour la personne qui s'apprête à relever un défi long de quarante ans? Que lui arrivera-t-elle si on la traumatise dès le début? Comment auriez-vous réagi si on vous avait refusé l'accès à la maternelle? Mettez-vous dans la peau du jeune chômeur chronique et les réponses viendront aisément. Enfin, tout ceci pour dire que le finissant possède assurément une idée de ce qui l'attend dans l’«au-delà» de son école polyvalente. Mais cette idée concorde-t-elle avec celle du finissant du collégial? En quels points ces idées se rejoignent-elles? En quels autres divergent-elles? Y a-t-il un fil conducteur? Les questions sont posées. Tentons d'y répondre au moyen de la présente recherche.

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Depuis un certain temps déjà plusieurs études sont effectuées dans les pays industrialisés afin de cerner la situation des jeunes et de l'emploi. Certaines d'entre elles, ont tenté d'expliquer cette problématique, pas nécessairement nouvelle, en redéfinissant dans des termes spécifiques tout le processus mis en branle lorsqu'une personne passe de l'école au marché du travail. Cette transition école-travail est d'autant plus importante, qu'elle est significative d'une partie de l'intégration sociale de l'individu par le travail. Nombreux chercheurs s'entendent pour qualifier de problématique ce processus auquel tous les jeunes se voient confronter lors de leur entrée dans la vie active. Tous les jeunes, mais pas de façon identique cependant. Ici au Québec, il appert que les jeunes provenant des filières du secondaire professionnel vivent une insertion plus perturbée que les autres clientèles. Perturbée, dans le sens où ces jeunes font face soit au chômage soit à des emplois ne leurs offrant guère de bonnes conditions de travail. Par ailleurs, certains prétendront voir le noeud du problème dans le désintéressement des jeunes face au travail. Mais en est-il vraiment question dans la problématique en cause?

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Le lien entre le service social et l'objet de cet essai n'est peut-être pas évident à première vue. Mais il ne faut pas oublier que des travailleurs sociaux oeuvrent en milieu scolaire depuis les années '50. De plus, depuis 1973, suite à l'adoption par l’État de la loi sur la Santé et les services sociaux (Loi 65) et suite à la réorganisation des structures qui s'en suit, le Ministère des Affaires sociales a confié aux différents centres de services sociaux le mandat de dispenser dans toutes les écoles du Québec, des programmes de services sociaux. L'expansion des services sociaux scolaires s'est généralisée à la grandeur de la province et la plupart des commissions scolaires requièrent actuellement les services des travailleurs sociaux pour dispenser ces programmes dans leurs écoles. Du fait de leur complémentarité au système scolaire, les services sociaux scolaires sont conditionnés à la fois par les structures organisationnelles par les structures juridiques et du système scolaire, aussi par orientations de l'État qui définissent à la foi l'action sociale et le champ éducatif. […]

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Le monde agricole québécois célèbre cette année deux anniversaires d'importance: le cinquantenaire de la Corporation des agronomes de la province de Québec, fondée à Sherbrooke en 1937, et le centenaire du ministère de l'Agriculture qui existe comme entité administrative distincte depuis 1887. Si la présentation du présent mémoire coïncide avec ces deux anniversaires ce n'est que pur hasard, mais un hasard qui fait bien les choses me semble-t-il. Pourquoi avoir choisi un sujet comme le rôle du ministère de l'Agriculture de la province de Québec dans l'évolution de ce secteur économique entre 1852 et 1929? Une raison personnelle d'abord: je suis mariée à un agronome. L'agriculture est donc une partie intégrante de ma vie. Des raisons professionnelles aussi: l'histoire politique m'intéresse au plus haut point. En faisant le cours d'activité de recherches dirigée intitulé Mercier dans la presse québécoise, 1886-1891, j'ai découvert à ma grande surprise, que le ministère de l'Agriculture existe comme entité distincte depuis 1887 seulement. J'ai donc pensé qu'il serait intéressant de pousser mes recherches un peu plus loin, dans le cadre d'un mémoire de maîtrise, afin d'étudier le rôle qu'a pu jouer le ministère de l'Agriculture dans le processus de spécialisation agricole qui s'est amorcé aux XIX- siècle…

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La toile de fond de notre essai est la transformation du travail social depuis dix (10) ou quinze (15) ans au Québec. Cette transformation est un phénomène inégal suivant les secteurs de travail. Nous l'observons, nous, en Protection de la jeunesse seulement, secteur où elle a été la plus rapide, la plus vive. Secteur aussi qui serait comme un phare pour les autres. C'est aussi un phénomène global et complexe. Il y a des dimensions technocratique [gestion des populations à risques, évaluation épidémiologique, décision centralisée...), juridique [accessibilité à la justice, changements dans les pouvoirs du juge, les Chartes des droits de la personne...), et idéologique [statuts social de l'enfance, primauté de la santé...). Ne pouvant tout aborder dans cet essai nous considérerons deux (2) dimensions qui, ensemble, constitue une systématisation du travail social. La dimension 1: l'institutionnalisation fine du contrôle social sur des situations dites de «protection» et; la dimension 2 la rationalisation du travail concret ou gestion formalisée des opérations. Compte tenu des limites de notre travail, nous ne traiterons pas ces deux (2) dimensions avec une égale énergie. Pour la dimension 1 nous reprendrons les résultats d'autres recherches et nous nous attarderons particulièrement à la dimension 2 en présentant le mouvement de rationalisation dit «Rapport Harvey» et en analysant plus en détail encore son mode d'implantation et ses effets quant à un sous-programme [i.e. l'évaluation-orientation] dans un centre de services sociaux. Avant le Rapport Harvey, il y a eu la mise en oeuvre de la Loi sur la protection de la jeunesse, une «nouvelle façon» de protéger les enfants qu'on appelle institutionnalisation de la Protection de la jeunesse (Chapitre II). Cette institutionnalisation continue comme processus socio-judiciaire global [à preuve Rapport Bouchard et Jasmin aujourd'hui). Quant à nous nous en considérons seulement un aspect particulier: le travail concret ou la définition fine et la mise en forme des opérations. Le tout commence avec la demande du Ministère des services de santé et des services sociaux à un spécialiste en «gestion des opérations».

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Vieillir, réalité existentielle reliée à la condition humaine. Le fait de vieillir bouscule, répugne, effraie. On en parle beaucoup, comme pour conjurer le mauvais sort, l'éloigner de soi; rarement pour se l'approprier, pour en sonder la richesse. Les médias et les spécialistes de tout acabit nous bombardent quotidiennement d'information sur le sujet. Mais la vraie nature du vieillissement humain n'est jamais apparue aussi mystérieuse. La vieillesse est perçue avant tout comme un problème et non comme une phase normale du développement humain, avec toute sa richesse et ses mille et une possibilités. Les informations véhiculées sur son sujet, particulièrement par les médias, agissent souvent comme un prisme grossissant ce qui vieillit plutôt mal en nous, mais camouflant ce qui vieillit plutôt bien. C'est bien connu, les gens heureux n'ont pas d'histoire. Or être vieux, pour une société axée sur le rendement et l'efficacité, c'est être perçu comme un problème et, par conséquent, c'est être malheureux. Ce sont ces stéréotypes et les attitudes auxquels ils donnent naissance qui nous ont incités à entreprendre cette étude. Quel médium de masse, sinon celui de la télévision, se prêtait le mieux à une intervention visant à changer ces stéréotypes et les attitudes négatives vis-à-vis le vieillissement et les personnes âgées? Comme une nouvelle série d'émissions s'adressant à des personnes de 55 ans et plus venait d'être mise sur pied à Radio-Québec, nous y avons vu une occasion unique d'évaluer l'impact de ce médium par le message véhiculé sur les perceptions et les attitudes de la population ciblée concernant son propre vieillissement. Bref, cette recherche tente de vérifier s'il est possible de modifier les perceptions, les attitudes et les stéréotypes de la société actuelle face au vieillissement et particulièrement auprès des premiers concernés. Elle s'adresse à ceux et celles pour qui la vieillesse pourrait aussi devenir un symbole d'épanouissement et de richesse collective autant qu'individuelle.

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L'historique de l'Institut Val du Lac est avant tout l'histoire du premier centre de rééducation spécialisé pour enfants déficients mentaux au Québec. Bien que sa clientèle du début ait été constituée majoritairement d'enfants illégitimes pseudo-déficients, Val du Lac se présente comme la première alternative aux hôpitaux psychiatriques de la province qui vers le milieu du 20e siècle reçoivent le trop plein d'enfants des crèches surpeuplées. Ces jeunes qui présentent des caractéristiques de déficience intellectuelle légère du fait d'un trop long séjour en institution et du manque de stimulis qui en découle, Val du Lac les accueillera pour les aider tant au plan affectif qu'intellectuel et pour tenter de les réintégrer dans la société. L'Institut, malgré des débuts difficiles, est avant-gardiste. Elle crée de nouvelles méthodes thérapeutiques de rééducation et collabore avec plusieurs centres européens et américains. Toute l'organisation de la vie des jeunes est inspirée d'une réelle pensée clinique qui vise à l'épanouissement dans un cadre de vie le plus normalisant possible en vue d'une réintégration future dans la société. L'aspect physique de Val du Lac se présente même comme un petit village: on y retrouve une école, une église, une ferme, des pavillons d'enfants et d'éducateurs, etc. Comme toile de fond, on voit le développement des services offerts aux enfants déficients mentaux qui s'améliore graduellement grâce, entre autres, à l'intervention grandissante de l'État dans le domaine social, à l'éclosion des connaissances en sciences sociales, spécialement en psychoéducation, et aussi à la distinction qui sera établie entre la déficience mentale et la mésadaptation sociale.

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Foyer du catholicisme en Amérique du Nord, le Québec des années 1930 connaît, principalement à cause de la crise économique, un tel fourmillement d'idées que le sociologue Fernand Dumont a pu qualifier cette période de "première résolution tranquille". Le catholicisme qui jouit alors d'une "domination tranquille" depuis près d'un siècle dans la société canadienne-française, se voit contesté et remis en cause principalement par des mouvements révolutionnaires d'inspiration marxiste: le socialisme et le communisme. Reposant sur un modèle de société où le spirituel n'a pas de place, le communisme est vivement combattu par l'Église catholique tant au Québec que sur le plan mondial. Il existe déjà d'excellentes études sur les mouvements de gauche au Québec dans les années 1930 comme le livre de Marcel Fournier: Communisme et anticommunisme au Québec (1920-1950) et celui d'Andrée Lévesque: Virage à gauche interdit (1929-1939). Il en est cependant autrement en ce qui concerne une autre forme politique qui connaît également beaucoup de succès dans les années 30: il s'agit du fascisme, face auquel subsistent encore bien des questions quant à l'appui qu'il avait reçu de la part des catholiques du Québec. Parler de fascisme au Québec fait tout de suite penser ou bien au Parti National Social Chrétien (P.N.S.C.) d'Adrien Arcand, ou bien à une Église catholique réactionnaire qui, pour lutter contre la menace communiste, va appuyer sans réserve l'extrême-droite au niveau international tout en encourageant le développement de mouvements de ce genre au Québec. Cette opinion se retrouve surtout au Canada anglais comme le démontre Eugene Forsey avec son article "Clérical Fascism in Quebec", publié en 1937 dans Canadian Forum. Mais qu'en est-il vraiment de l'attitude des catholiques du Québec face au fascisme? Disons d'abord que le terme "fasciste" est aujourd'hui lourdement hypothéqué. Il évoque l'État totalitaire, le racisme, le recours à la terreur, la suppression de toute liberté et des procédés inhumains tels que la torture et les camps de concentration. Largement associé et identifié aux horreurs nazies, le fascisme s'est chargé après la Seconde Guerre mondiale d'un contenu très négatif qu'il n'avait pas dans les années 30 où il ne désignait que le régime autoritaire mis en place par Mussolini en Italie. En tout cas un bref examen des publications d'époque suffit pour nous convaincre que l'expérience italienne est suivie très attentivement au Québec dès ses débuts en 1922 et qu'elle ne cesse d'attirer l'attention des Québécois tout le long des années 1930. Parmi ceux qui vont s'intéresser le plus au phénomène fasciste, nous retrouvons les catholiques pour qui le fascisme pourrait constituer une façon efficace de lutter contre le communisme. Mais nous ne disposons que de très peu de recherches sur la perception des régimes et des idéologies d'extrême-droite par les Québécois. Si les années 1930 au Québec sont une période qui a déjà commencé à être étudiée par les historiens, ceux-ci ne se sont intéressés au phénomène fasciste que d'une façon mineure et indirecte. Pour s'en rendre compte il suffit d'ouvrir les ouvrages d'André J. Bélanger : L'apolitisme des idéologies québécoises (1934-1936) ou de Femand Dumont et al. : Idéologies au Canada français, 1930-1939. La perception de l'étranger par les Québécois ne semble pas être l'une de leurs grandes préoccupations. C'est une partie de ce vide que notre étude se propose de combler en essayant de découvrir quelle fut réellement la vision que les catholiques francophones du Québec ont eu du régime fasciste en Italie durant les années 30. Par l'analyse du contenu de publications catholiques ou d'esprit catholique, nous verrons quelle opinion ceux-ci se font du régime mussolinien et surtout nous capterons l’évolution de cette opinion à mesure que le monde avance vers la Seconde Guerre mondiale. Nous tenterons également de voir dans quelle mesure les jugements portés sur le fascisme peuvent être révélateurs de la vision que les catholiques entre tiennent de la société québécoise et de son avenir. Bien qu'elle fasse souvent allusion à des événements qui se sont déroulés dans les années 1920, notre étude porte d'abord sur les années 30 et s'arrête au moment où débute la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il devient évident que tout le monde prend position contre le fascisme. [...]

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Au cours d'un de nos séminaires de recherche sous la direction d'un spécialiste en histoire administrative de l'Université de Sherbrooke, Marc Vallières, certains sujets inédits étaient offerts aux étudiants comme hypothèses de travail. Parmi ces sujets figurait celui désigné sous le titre lapidaire « Le partage de la dette et des actifs de la province du Canada ». N'ayant aucune notion précise sur ce thème, nous avons dû dépouiller les documents de la session, fédéraux et provinciaux, pour au moins prendre connaissance des faits essentiels. Ces faits se résumaient alors comme suit : à la suite de la mise en application de la nouvelle constitution sanctionnée à Londres en I867 et nommée l'Acte de l'Amérique du Nord Britannique, deux commissions d'arbitrage furent mises sur pied pour diviser entre l'Ontario et le Québec les dettes et les actifs accumulés de 1841 à 1867 alors que les deux provinces ne formaient qu'une seule colonie, la province du Canada, Ces quelques recherches préliminaires n'ont cependant pas assouvi notre curiosité sur cet épisode mouvementé des relations fédérales-provinciales et interprovinciales au début de la Confédération, Les problèmes auxquels nous ferons allusion sont très mal connus des historiens eux-mêmes et certains sont mis à jour pour la première fois. Le résultat de ces recherches, que nous exposons ici, démontre que nous avons eu raison de poursuivre nos travaux dans cette voie et éclaire des conflits constitutionnels et financiers actuels à la lumière de leur mise-en-scène originelle. [...]

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À partir du 19e siècle, les femmes demeurent très largement confinées à la seule sphère domestique. Toutefois, depuis la seconde guerre mondiale, cette situation a passablement évolué, de sorte qu'elles ont fait depuis ce temps une incursion de plus en plus remarquée dans le domaine public. Leur entrée dans la profession juridique, qui est le sujet de notre mémoire, en est un exemple éloquent. Nous nous proposons d'examiner la place des femmes en droit au Québec entre 1911 et 1985 sous l'angle de l'opposition entre les champs du privé et du public. En ce sens, notre analyse de la présence des femmes dans la profession légale s'élabore à partir d'une grille d'analyse féministe. Notre mémoire est composé de quatre sections. Tout d'abord, le premier chapitre sert de cadre théorique général à notre étude. Nous présentons, dans un premier temps, un bilan historiographique afin de mieux situer notre travail par rapport à ce qui s'est publié au Québec et au Canada sur le sujet. Dans un deuxième temps, nous proposons une analyse détaillée de la problématique qui a alimenté notre mémoire. Finalement, nous abordons la question des sources et des problèmes méthodologiques auxquels nous nous sommes heurtée lors de nos recherches. Le deuxième chapitre présente une mise en situation de l'entrée des femmes dans la profession juridique par une démarche thématique. Nous verrons comment l'opposition privé/public a influencé les élites Québécoises en ce qui a trait à la condition juridique des femmes du Québec, à leurs droits politiques, à leur droit à une éducation supérieure ainsi qu'à leur droit au travail salarié. Ensuite, le troisième chapitre est consacré à l'accès des femmes au Barreau du Québec et il s'étend de 1911, date à laquelle une femme fait pour la première fois son entrée dans une Faculté de droit, à 1941, année où les femmes sont légalement admises à la pratique du droit au Québec. Cette partie de notre travail retrace en fait les jalons de la longue lutte qu'a menée d'abord Annie Mac Donald Langstaff pour pouvoir exercer le droit au Québec et ensuite, celle de La ligue des droits de la femme qui a fait de l'accession des femmes au Barreau, un de ses principaux cheval de bataille. Nous verrons comment la dichotomie entre l'espace du privé et l'espace du public a servi de toile de fond au débat qui a eu lieu à cette époque autour de la question de la pratique du droit par les Québécoises. Enfin, le quatrième et dernier chapitre est voué à l'entrée des femmes dans la profession légale et il s'échelonne de 1942 à 1985. Il examine la progression numérique des femmes en droit, leurs conditions de pratique et les écueils qu'elles rencontrent en exerçant une profession qui est restée fort longtemps réservée exclusivement aux hommes. Le cadre chronologique dans lequel est circonscrit cette partie du mémoire, nous permet de constater que l'opposition entre le privé et le public, même si elle est moins nette qu'à la période précédente et s'articule différemment, empêche la complète intégration des femmes en droit.

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Le 23 octobre 1950, M. Paul Villeneuve fondait la Caisse d'établissement de Vaudreuil-Soulanges, coopérative d'épargne et crédit, première institution du genre au Canada. Cette formule séduisante allait entraîner dans son orbite l'ensemble des régions de la belle province et donnerait naissance à la Fédération des Caisses d'établissement du Québec. Jusqu'ici, personne n'avait entrepris de retracer la vie de M. Paul Villeneuve. D'ailleurs, sa vie active fut courte puisqu'une grave maladie, survenue au tout début de la cinquantaine, freinait la course de ce bâtisseur. La rareté des documents dépeignant celui-ci frappe dès l'abord. Son maniement habile des précautions oratoires transparaît dans l'unique copie qui nous soit restée de l'un de ses nombreux discours (Il s'agit de l'allocution présentée lors du 50e anniversaire de la Caisse populaire de Lévis). On repère d'autres traces de son passage dans quelques périodiques comme La Terre de chez nous et dans des procès-verbaux de l'Union catholique des cultivateurs, de la Caisse populaire de Vaudreuil et des trois Caisses d'établissement qu'il a fondées. M. Paul-Émile Doré mentionne sa contribution dans son essai de maîtrise en coopération intitulé: Les Caisses d'établissement et le crédit agricole (1986). Malheureusement, aucune correspondance ou article de journal n'émanait de cet homme au charisme remarquable; aussi, les personnes l'ayant connu s'avéraient des plus susceptibles de nous renseigner de manière pertinente sur ce captivant personnage. Quelques-unes se sont rendues à l'invitation: c'est le cas de ses enfants Marguerite, Jeanne, François et de son gendre, M. Edgar Marcoux. De précieux collaborateurs de M. Villeneuve, MM. Joseph-Edouard Carrière et Lazare Rozon, nous ont gracieusement accordé de leur temps, tout comme M. Paul-Emile Doré, membre fondateur de la Caisse d'établissement du Saguenay-Lac St-Jean (la plus vieille Caisse d'établissement à l'heure actuelle, celle de Vaudreuil-Soulanges s'étant fusionnée à la Caisse populaire de Vaudreuil).

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La biodiversité et les écosystèmes font parties d’un ensemble qui confère des biens et services essentiels à la survie et au bien-être des populations. L’action humaine et ses interactions avec l’environnement génèrent des pressions qui le poussent vers sa dégradation. Afin d’éviter la perte irrémédiable d’éléments de cet environnement, des aires protégées viennent réduire de manière importante l’impact de ces pressions sur le territoire qu’elles couvrent. Le réseau d’aires protégées du Québec conserve actuellement 9,32 % du territoire, et cherche à atteindre 12 % d’ici 2020. Basé sur le Cadre écologique de référence du Québec, il vise à représenter l’ensemble de la biodiversité de la province et à réduire les pressions exercées sur ses écosystèmes. À ce jour, la majorité des aires protégées sont développées dans le nord du Québec et en terres publiques. Or, le Sud est principalement composé de territoires privés, et recèle de la plus grande biodiversité de la province. Afin de corriger cette problématique, les outils de planification du réseau doivent être repensés pour rendre compte de l’urgence de protéger les territoires du Sud et recréer une connectivité dans le paysage fragmenté, tout en conservant les principes de représentativité et d’efficacité qui font leur force. Pour y parvenir, la mission et les paramètres de suivi du réseau doivent être également revus. Les acteurs locaux, dont les municipalités régionales de comtés et les municipalités, doivent être mis à profit pour considérer les enjeux propres aux terres privées du sud de la province. Ces derniers possèdent déjà plusieurs outils légaux et administratifs pour participer activement à la protection du territoire, qui sont cependant souvent mal connus ou mal compris. Un effort doit être fait pour agencer ces actions avec celles du gouvernement provincial de manière à agir dans une logique d’ensemble. De même, tous les intervenants gagneraient à disposer de meilleurs outils concernant la diffusion des données sur la connaissance du territoire, notamment d’une plateforme centralisée, de protocoles d’acquisition de données standardisés et d’une saine gestion du cycle de vie de ces données. L’application de la géomatique dans la planification et le suivi du réseau d’aires protégées, de même que dans l’aménagement général du territoire pour la conservation et pour la diffusion des données, présente des avantages qui devraient être intégrés plus largement au Québec, notamment par les acteurs locaux du sud de la province.

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Le système financier, agricole, économique et social est en crise. Le bilan pessimiste qui se dresse devant nous requiert une attention accrue de la part des dirigeants, mais d’abord et avant tout, de la population. Présentement, les efforts sont mis dans l’atténuation des risques sur l’environnement, dans l’occultation des symptômes et finalement, à dissimuler le problème. Devant la nécessité d’engager une transition vers un nouveau système aux valeurs basées sur le bien commun, l’innovation et les générations futures, où se situe le Québec? L’objectif général de cet essai est de proposer un développement économique alternatif et positif pour pallier les lacunes du système capitaliste actuel. De cette manière, le Québec pourra réellement s’engager dans la voie de la viabilité. Pour ce faire, cet essai convaincra de l’inaptitude du Produit intérieur brut comme seule mesure de progrès des sociétés. Les indicateurs alternatifs permettent de peindre un portrait plus clair et plus fidèle de ce qui se trame en termes de progrès social, économique et naturel. Les bases de l’économie écologique comme les théories de la décroissance et de l’économie stationnaire sont d’une grande aide pour comprendre ce que ces indicateurs essaient de mesurer. C’est pour cela que les indicateurs de développement durable au Québec deviennent un bon champ d’analyse pour la province. Ceux-ci permettent de déterminer où se situe le Québec sur la voie de la viabilité. Les conclusions quantitatives de cette analyse permettent le développement d’une liste d’indicateurs alternatifs qui peuvent réellement dépeindre un portrait adéquat de la société québécoise en terme de viabilité. Les résultats de ces analyses permettent de conclure que le Québec se situe dans la même impasse que beaucoup de sociétés occidentales : l’économie de marché a réussi à empiéter et intégrer des concepts tels que le développement durable pour se transformer en capitalisme vert. C’est ainsi que le pouvoir du changement revient dans les mains de la population qui fait face à cette absorption capitaliste de la politique, de son développement et de la croissance verte. Les nouvelles approches de développement doivent être par le bas, inclusives, positives, collectives, concertées, organisées et par-dessus tout, communiquées et partagées. Il est temps que le Québec fonde son développement sur son capital humain, et le grand potentiel de sa population pour ainsi permettre la croissance de l’économie dite vernaculaire.

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L’objectif de cet essai est d’analyser et d’évaluer les documents en lien avec l’aménagement du territoire et la gestion de l’eau (lois, plans et politiques et règlements) afin de déterminer dans quelle mesure le partage des compétences favorise (ou non) la gestion de l’eau intégrée au développement du territoire au Québec. L’aménagement du territoire est implicitement lié à la gestion de l’eau. Cette dernière doit se faire de façon intégrée à l’environnement qui l’entoure afin d’optimiser la ressource ainsi que sa protection. Cela assure un développement efficient fait en parallèle avec les instances et dans le respect des sphères économique, sociale et environnementale. Pourtant, malgré toutes les dispositions mises en place et la conscientisation exprimée par les autorités et la population, le Québec se retrouve au sein d’une situation complexe où le partage de compétences et l’aménagement du territoire ne semblent pas répondre adéquatement aux dispositions nécessaires à une gestion de l’eau intégrée. Les conclusions de l’analyse démontrent que le partage actuel des compétences au sein de la province n’est pas optimal afin d’assurer une intégration des ressources en eaux au sein de l’aménagement du territoire. Il a des forces et des faiblesses au sein de chacun de documents analysés et les recommandations établies ont pour objectif de s’approcher d’une gestion de l’eau intégrée répondant aux besoins de la province en aménagement du territoire, mais aussi en terme de protection de l’environnement et de la ressource. On note, dans cette situation particulière au Québec, que, dans la majorité des situations, la gestion de l’eau n’est pas du tout adaptée. Certaines municipalités régionales de comté sont très avancées et proactives alors que d’autres se laissent porter par le courant. Le rôle du gouvernement et la prépondérance de ses outils se doivent d’être optimisés afin que les paliers de gouvernance inférieurs soient en mesure de se doter des instruments nécessaire à une gestion de l’eau intégrée à l’aménagement du territoire. Les éléments d’analyse, les constats et les recommandations qui ont été établis ont été repris et exposé dans un exemple concret présentant la situation de cette ville albertaine où la gestion de l’eau a été intégrée de façon dynamique à l’aménagement du territoire, faisant de cette municipalité une pionnière dans le domaine.

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Résumé : La gestion des ressources humaines dans les écoles situées au sein de communautés autochtones est marquée par différents enjeux d’ordres social, culturel, ethnoculturel, économique et administratif qui impactent les pratiques de leurs directions. Ceux-ci touchent à tous les aspects de la gestion des écoles et peuvent être révélateurs d’un malaise dans l’encadrement des actrices et des acteurs à travers des structures administratives, juridiques, éducatives ou de gouvernance qui comportent des défis relationnels et interactionnels majeurs. Ce type de malaise peut moduler les actions des actrices et des acteurs des établissements et peut entrainer des impacts dans leurs relations, notamment au niveau de leurs relations de confiance, essentielles à la qualité de leurs actions communes. L’approfondissement de cette problématique porte essentiellement sur les conditions associées à la construction de la confiance qui sont de différents ordres, c’est-à-dire contextuel, institutionnel, organisationnel, relationnel ou individuel. Utilisant une approche qualitative, cette recherche repose sur vingt-trois entrevues semi-dirigées avec des directions d’établissement provenant de dix-sept communautés et de trois nations autochtones différentes. L’analyse est menée à partir d’une approche exploratoire constructiviste et interprétativiste. Les conclusions permettent de dégager que la construction de relations de confiance entre des actrices et des acteurs sont tributaires de conditions dans lesquelles s’inscrivent des dynamiques interactionnelles particulières. Influencées par le contexte autochtone singulier, ces conditions sont préalables aux actrices et aux acteurs ou associées à leurs comportements, attitudes, actions ou pratiques. Il apparait que ces dynamiques s’inscrivent dans une configuration des équipes-écoles se caractérisant par six catégories-types d’individus qui se déclinent selon leur origine et leur appartenance ou leur identité ethnique, à savoir les voyageurs autochtones et allochtones, les étrangers autochtones et allochtones et les natifs autochtones et allochtones. La meilleure compréhension de cette organisation conduit à une conception large de la configuration des dynamiques interactionnelles entre des individus et des groupes et entre des communautés d’individus. Ces individus s’affilient spécifiquement selon des identités ou des appartenances individuelles ou de groupe qui peuvent être de différents ordres soit particulièrement, mais non exclusivement, ethnique, linguistique, familial ou se rapportant à des croyances particulières.