1000 resultados para Facteurs de risques précoces
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The use of dietary complements like vitamins, minerals, trace elements, proteins, aminoacids and plant-derived agents is prevalent in the general population, in order to promote health and treat diseases. Dietary complements are considered as safe natural products and are easily available without prescription. However, these can lead to severe renal toxicity, especially in cases of unknown pre-existing chronic kidney disease (CKD). In particular, Chinese herbs including aristolochic acid, high doses of vitamine C, creatine and protein complements may lead to acute and chronic renal failure, sometimes irreversible. Dietary complement toxicity should be suspected in any case of unexplained renal impairement. In the case of pre-existing CKD, the use of potentially nephrotoxic dietary complements should be screened for.
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The so-called < Sandwich Generation > (SG) is characterized by concurrent and competing professional, familial, and informal caregiving workloads. These stressors pose potential health risks. However, the current knowledge about SG characteristics and perceived state of health are insufficient to allow occupational health nurses to develop evidence-based interventions designed for health promotion. We aimed to describe this population and examine the relationships between these coexisting workloads and their perceived health. This study is based on a descriptive, correlational design. Employees of a Swiss public administration completed an electronic questionnaire. Of 844 respondents, 23 % are SG members. Ages of frailed parents or parents-in-law, co-residence with the latters, children still living at home predict that employees could be members of the SG. Perceived physical health status of SG members is rated better than mental health status. The heterogeneity of SG is reflected in three clusters. Finally, physical health score is the only that differs from the other health scores adjusting for clusters and sex. This study provides a foundation for developing preventive interventions targeting the SG.
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Contexte L'hyperthyroïdie infra-clinique est une perturbation de la fonction thyroïdienne, définie par une thyrotropine (TSH) basse et des taux normaux de thyroxine libre (T4L) et triiodothyronine (T3). Cette dysfonction affecte de 1% à 5% des adultes de plus de 65 ans, surtout les femmes, et pourrait être associée avec les maladies cardiovasculaires, la fibrillation auriculaire et l'insuffisance cardiaque. Toutefois, les conclusions des différentes études de cohortes sont contradictoires, avec des limites méthodologiques empêchant leur comparaison de manière formelle. L'objet du travail de thèse était d'estimer le risque de mortalité de toute cause, le risque de mortalité de cause cardiovasculaire, le risque d'événements cardiovasculaires et le risque de fibrillation auriculaire associés à l'hyperthyroïdie infra-clinique dans toutes les grandes études de cohorte prospectives disponibles à ce jour. Méthode et Résultats Les données individuelles de 52'674 participants provenant de 10 études de cohorte prospectives des Etats-Unis, d'Europe, du Brésil et d'Australie ont été analysées pour évaluer les risques à long-terme de l'hyperthyroïdie infra-clinique. L'euthyroïdie était définie par une TSH entre 0.45 et 4.49 mUI/l et l'hyperthyroïdie infra-clinique par une TSH inférieure à 0.45 mUI/l avec un taux normal de T4L, après exclusion des participants prenant des médicaments pouvant perturber la thyroïde. Sur les 52'674 participants, 2188 (4.2%) avaient une hyperthyroïdie infra-clinique. Pendant un suivi de plus de 8 ans, 8527 participants sont décédés (dont 1896 de cause cardiovasculaire), 3653 sur 22'437 ont eu un événement cardiovasculaire et 785 sur 8711 ont développé une fibrillation auriculaire. Dans des analyses ajustées pour l'âge et le sexe, l'hyperthyroïdie infra-clinique était associée à une hausse de la mortalité de toute cause (hazard ratio [HR] 1.24, intervalle de confiance à 95% [IC] 1.06-1.46), de la mortalité cardiovasculaire (HR 1.29, IC 1.02-1.62), des événements cardiovasculaires (HR 1.21, IC 0.99- 1.46) ainsi qu'une hausse de l'incidence de fibrillation auriculaire (HR 1.68, IC 1.16-2.43). Les risques ne différaient pas significativement dans les analyses stratifiées selon l'âge, le sexe ou la présence de maladies cardiovasculaires préexistantes, et étaient similaires après ajustement multiple pour les facteurs de risque cardiovasculaire. Le risque de mortalité cardiovasculaire et de fibrillation auriculaire était plus élevé avec une TSH très basse (< 0.10 Ul/I) comparé à une TSH modérément abaissée (0.10-0.44 mUI/l, valeurs ρ for trend < 0.03). Conclusions et perspectives L'hyperthyroïdie infra-clinique est associée à un risque augmenté de mortalité de toute cause, de cause cardiovasculaire et de fibrillation auriculaire, avec un risque plus élevé quand la TSH est inférieure à 0.10 mUI/l. Ces résultats sont cohérents avec les dernières recommandations internationales conseillant de considérer un traitement de l'hyperthyroïdie infra-clinique pour les adultes de plus de 65 ans ou les patients avec maladie cardiaque, en particulier si la TSH est inférieure à 0.10 mUI/l. Toutefois, des études cliniques randomisées sont encore nécessaires pour prouver l'efficacité du traitement et déterminer si l'on devrait dépister les problèmes de thyroïde dans la population générale.
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Anti-TNF alpha are immunomodulatory treatments prescribed for some rheumatologic inflammatory diseases (ex: spondylarthropathy, rheumatoid polyarthritis). The randomised studies suggested that anti-TNF alpha therapy is associated with an overall risk of infectious diseases. The results of the observational studies are more reassuring. In this article, we will describe some results of theses studies and propose some practical recommendations in use of the anti-TNF alpha therapy.
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Résumé - Les cannabinoïdes contenus dans la plante de cannabis ont un double usage et possèdent des propriétés opposées suivant les circonstances et les doses employées. Les cannabinoïdes, essentiellement drogue récréative ou d'abus pourraient, pour certains d'entre eux, devenir des médicaments. Selon les conditions d'utilisation, ils peuvent être neurotoxiques ou neuroprotecteurs, carcinogènes ou anticancéreux, hyper-émétiques ou antiémétiques, pro-inflammatoires ou anti-inflammatoires. . . Les techniques de culture sous serre indoor ainsi que la sélection de variétés de cannabis à fort potentiel de production ont conduit à un accroissement notable des taux de THC. Le cannabis est la drogue illégale la plus fréquemment consommée en Suisse et ailleurs dans le monde occidental. Environ la moitié des jeunes ont déjà expérimenté le cannabis. Environ 10 % des consommateurs le fument quotidiennement et en sont devenus dépendants. Un tiers de ces usagers peut être considéré comme chroniquement intoxiqué. Le THC, la principale substance psychoactive du cannabis, interagit avec le « système endocannabinoïde ». Ce système est composé de récepteurs cellulaires, de ligands endogènes et d'un dispositif complexe de synthèse, de dégradation, de régulation et de messagers intra-cellulaires. Le système endocannabinoïde joue un rôle clé dans le réglage fin du système nerveux. Les endocannabinoïdes régulent la mémorisation, l'apprentissage moteur et la plasticité des liaisons nerveuses. À dose psychoactive, le THC réduit les performances psychomotrices et neurocognitives. Les facultés d'apprentissage et de mémorisation sont diminuées. Le risque d'être responsable d'un accident de circulation est augmenté après prise de cannabis, et ceci d'autant plus que de l'alcool aura été consommé parallèlement. À l'exception des jeunes enfants, la consommation de cannabis n'entraîne pas de risque potentiel d'intoxication mortelle. Toutefois, le cannabis pourrait agir comme facteur déclenchant d'accident cardiovasculaire chez de rares individus prédisposés. Les individus jeunes, et/ou vulnérables ont un risque significativement plus élevé de développer une psychose à l'âge adulte ou de devenir dépendant au cannabis. Des études épidémiologiques ont montré que le risque de développer une schizophrénie à l'âge adulte était augmenté pour les consommateurs de cannabis et ceci d'autant plus que l'âge de début de consommation était précoce. Il en va de même pour le risque de dépression. Les troubles respiratoires pourraient être exacerbés par la prise de cannabis. Les femmes enceintes et celles qui allaitent ne devraient pas consommer de cannabis car le THC traverse la barrière hémato-placentaire, en outre, il se concentre dans le lait maternel. La période de la vie la plus sensible aux effets néfastes du cannabis correspond à celle allant du foetus à l'adolescent. Le système endocannabinoïde sur lequel agit le THC serait en effet un acteur majeur orchestrant le développement des réseaux neuronaux dans le cerveau immature. La prise concomitante d'autres psychotropes comme l'alcool, les benzodiazépines ou la cocaïne conduit à des renforcements mutuels de leurs effets délétères. De plus, il a été montré l'existence d'une sensibilité croisée pour la majorité des psychotropes qui agissent sur le système de la récompense, le cannabis y compris, ce qui augmente ainsi le risque de pharmacodépendance. La prise régulière de doses élevées de cannabis entraîne l'apparition d'une tolérance et de symptômes de sevrage discrets à l'arrêt de la consommation. À part les effets négatifs mentionnés auparavant, le cannabis possède des propriétés médicales originales qui sont l'objet d'études attentives. Plusieurs cannabinoïdes mineurs naturels ou synthétiques, comme l'acide ajulémique, pourraient trouver un jour une place dans la pharmacopée. En usage thérapeutique, des variétés particulières de cannabis sont préférées, par exemple celles riches en cannabidiol non psychoactif. Le mode d'administration diffère de celui utilisé en mode récréatif. Par exemple, la vaporisation des cannabinoïdes à basse température est préférée à l'inhalation du « joint »
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Enjeux La réussite d'une transplantation rénale ou hépatique intègre non seulement le succès de l'acte chirurgical et sa prise en charge médicale post-greffe, mais également pour le patient greffé l'assurance d'une nouvelle qualité de vie dont le retour au travail fait partie. Le retour au travail après greffe est cependant généralement peu étudié dans la littérature et peu discuté semble-t-il au niveau médical que ce soit avant ou après greffe, quand bien même d'un point de vue médico-socio-économique il s'agit d'un sujet important compte tenu des coûts liés à un arrêt de travail prolongé ou à une rente pour incapacité de travail. Contexte Après une greffe réussie, il n'existe théoriquement plus de facteur limitant et peu de contre-indications médicales liées à la greffe pour empêcher une reprise progressive de l'activité professionnelle. Or en réalité le taux de retour au travail après greffe est généralement faible, variant entre 30 et 60% selon la littérature. Ceci a incité l'auteur de cette présente étude à essayer d'en connaître les raisons. Ainsi, l'hypothèse a été que certains facteurs professionnels (« en activité professionnelle ou non avant greffe », « être diplômé ou non»), individuels («âge», «genre», «type d'organe greffé») ou médicaux (« complications médicales aiguës de moins de 6 mois post greffe ») influencent négativement ou positivement le retour au travail des patients greffés. L'étude a porté sur un petit collectif volontaire de patients greffés rénaux et hépatiques opérés entre 1993 et 2003 et suivis depuis lors au centre de transplantation d'organes (CTO) du CHUV. Il leur a été administré en face à face un questionnaire médical spécialement conçu pour l'étude. Conclusion L'étude montre que le taux de retour au travail après greffe rénale ou hépatique s'élève à 39% et qu'il existe effectivement des facteurs pouvant influencer le retour au travail après greffe. Ainsi, être « âgé de moins de 45 ans », être « au bénéfice d'une formation (diplôme) » et « travailler les deux ans précédent la greffe » sont des facteurs significatifs de retour au travail après greffe. Perspective Gage de qualité de vie, le retour au travail après greffe doit être encouragé et favorisé quand il se peut, en s'aidant des facteurs connus qui l'influencent positivement ou négativement. Pour cela, il est indispensable qu'au stade pré greffe déjà s'instaure un dialogue sur le sujet entre patients en attente de greffe et personnel médico-social, afin de mettre en oeuvre le plus précocement possible les mesures socio-professionnelles adéquates comme cela se fait déjà en Allemagne ou aux Etats-Unis par exemple.
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Collection : Actualités scientifiques et industrielles ; 604, 8
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Le recours aux échelles de mesure ou à des questionnaires est fréquent et souvent perçu comme la panacée pour évaluer des risques professionnels qui touchent à la sphère psychosociale. Néanmoins, ces outils doivent être réservés à des étapes très spécifiques d'une démarche de prévention des risques psychosociaux et leur choix parmi les échelles disponibles doit reposer sur des critères précis. Avant d'engager une démarche de prévention il sera possible d'utiliser certaines données existantes dans l'entreprise à l'occasion de l'étape prédiagnostique. L'analyse de ces données permettra de décider d'engager ou non une démarche de prévention qui nécessitera en premier lieu un diagnostic approfondi. Celui-ci devra évaluer d'une part les contraintes vécues au travail, et, d'autre part, l'état de santé des salariés. Le diagnostic des contraintes perçues peut s'appuyer sur des entretiens ou sur des échelles existantes telles que celles de Karasek et de Siegrist. Pour évaluer le niveau de stress chronique, on dispose également de questionnaires validés qui cotent les symptômes physiologiques et/ou psychologiques et, si la situation est déjà détériorée, on peut explorer les atteintes à la santé à travers des échelles de santé mentale. [Auteur]
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Introduction: la biopsie du ganglion sentinelle (GS) est une procédure reconnue et fiable pour établir le stade ganglionnaire du mélanome cutané. Le GS est le facteur pronostique le plus puissant pour la survie des patients atteints d'un mélanome à risque intermédiaire, cliniquement localisé. Celui-ci est métastatique dans environ 15-30% des cas. Lorsque le GS est positif, un curage de l'aire ganglionnaire concernée est généralement entrepris. Néanmoins, seuls 20-25% de ces patients présentent des ganglions non-sentinelles (GNS) métastatiques. Ces données suggèrent que le curage, et les risques opératoires qui y sont associés, n'est peut-être pas nécessaire chez le trois-quarts de ces patients. Un autre aspect est que l'impact sur la survie des curages basé sur le résultat du GS n'est pas clairement démontré. La nécessité de ce curage d'emblé est actuellement en cours d'évaluation par un protocole international (Multicenter Selective Lymphadenectomy Trial II : MSLT II). Plusieurs auteurs ont essayé de classifier la charge tumorale du GS afin d'évaluer s'il était possible d'épargner le curage à certains patients et de mieux affiner ce facteur pronostic sans succès. En 2009, le Groupe Mélanome de l'EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer) a recommandé un protocole d'évaluation anatomopathologique du GS-positif en trois items: (1) la localisation micro-anatomique des métastases à l'intérieur du ganglion selon Dewar (A = sous-capsulaire, B = combinée sous-capsulaire and parenchymateuse, C = parenchymateuse, D = multifocale, and'E = extensive) ; (2) la mesure de la taille tumorale dans le ganglion selon les critères de Rotterdam pour le diamètre maximal. Le diamètre de la plus grande métastase est exprimé en nombre absolu et (3) la taille tumorale stratifiée par catégories : <0.1mm, 0.1-1.0mm et >1.0 mm. Le but de cette étude rétrospective d'une cohorte de patients, était d'investiguer les résultats des GS-positifs et d'analyser les facteurs pronostiques de la survie à la lumière des recommandations de l'EORTC. Ainsi que de comparer les sous-groupes du GS-positif avec une invasion minimale (taille tumorale <0.1mm et/ou atteinte sous-capsulaire) avec le GS-négatif. Les facteurs pouvant prédire la présence de GNS- positif ont également été analysés. Matériel et méthode : une étude des dossiers a été réalisée pour les 499 patients consécutifs entre 1997 et 2008 qui ont eu une biopsie du GS dans notre institution. Le dégrée d'envahissement du GS-positif a été entièrement revue par l'équipe référente de l'Institut de Pathologie (Dresse E. Saiji et Dresse H. Bouzourène) selon les recommandations de l'EORTC. Des analyses univariées et multivariées des potentiels facteuis pronostics ont été réalisées. Des analyses de survie ont également été effectuées avec des courbes d'estimation de Kaplan-Meier combinées à une régression de Cox. Le protocole a été accepté par la Commission d'Ethique. Résultats: un GS-positif a été trouvé chez 123 (25%) patients panni les 499 qui ont bénéficié d'une biopsie. Avec un suivi médian de 52 mois, la survie à 5 ans sans récidive (SSR), spécifique à la maladie (SS) et globale (SG) étaient de 88%, 94%, et 90% respectivement pour les patients avec GS-négatif. Concernant les GS avec invasion minimale, 21 patients étaient dans le sous-groupe <0.1 mm selon les critères de Rotterdam et 52 patients dans le sous-groupe sous-capsulaire selon Dewar. La survie dans ces deux sous-groupes était de 80% et 57% pour la SSR, 87% et 70% pour la SS, 87% et 68% pour la SG, respectivement. L'analyse multivariée des GS-positifs a montré que les facteuis suivants influençaient significativement la survie (SSR, SS et SG): l'épaisseur selon Breslow de la tumeur primaire (p=0.002, 0.006, 0.004), la taille tumorale du GS-positif >0.1 mm (p= 0.01, 0.04, 0.03), le genre masculin (p=0.06, 0.005, 0.002) et l'ulcération de la tumeur primaire (p=0.05, 0.03, 0.007). L'analyse des sous-groupes avec invasion minimale n'a pas permis d'établir de facteur pour prédire la négativité des GNSs. Conclusion: La classification du GS-positif par la taille tumorale selon les critères de Rotterdam est un facteur pronostique simple et utile pour évaluer la survie des patients atteints de mélanome. Nous avons observé une tendance (non statistiquement significative) d'une survie diminuée pour le sous-groupe des patients avec GS-positif et une taille de la métastase <0.1 mm comparée à celle des patients avec GS-négatif. Ceci nous incite à conclure que ce sous-groupe de patients ne devrait pas être assimilé et traité comme ceux qui ont un GS-négatif. D'autre part nos résultats montrent que la localisation micro-anatomique selon Dewar n'est pas un outil pronostique utile pour évaluer la survie, ni pour prédire le status des GNSs.
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While the development of early psychosis intervention programs have improved outcome of such disorders, primary prevention strategies are still out of reach. The elaboration, over the last 15 years, of scales and criteria to identify populations at high risk for psychosis is a real progress, but their low specificity is still a major obstacle to their use outside of research projects. For this reason, even if "ultra high risk", subjects present with real psychiatric disorders and sometimes significant decrease in functioning level, the fact that only a small proportion will eventually develop full blown psychosis will probably lead to the rejection of a "psychosis risk syndrom" from the future DSM-V classification.