Difficultés d’ordre grammatical rencontrées chez les immigrants adultes allophones dans l’apprentissage du français langue seconde

La présente étude vise à identifier et classer les difficultés d’ordre grammatical rencontrées chez les immigrants adultes allophones dans l’apprentissage du français langue seconde. Nous avons d’une part analysé les examens finaux de 98 apprenants inscrits dans les cours de francisation à l’Université de Montréal afin de décrire leurs erreurs grammaticales fréquentes commises. Nous avons décrit les erreurs grammaticales fréquentes produites par les apprenants de chaque niveau de francisation d’une manière précise afin que les apprenants puissent bien éviter l’usage de formes erronées et bien développer des compétences linguistiques en français langue seconde. D’autre part, nous avons collecté les opinions personnelles de cinq professeurs principaux de francisation à l’égard de l’importance de l’enseignement de la grammaire dans les cours de langue seconde, du traitement des erreurs grammaticales, et de la persistance des erreurs à travers différents niveaux, etc. En précisant les points grammaticaux à apprendre de chaque niveau de francisation et en fusionnant les résultats des apprenants et des professeurs, nous pouvons offrir aux apprenants adultes allophones des tableaux simples des points grammaticaux et des erreurs grammaticales correspondantes de chaque niveau. Ces derniers pourraient les exploiter pour favoriser la maîtrise du français langue seconde ainsi leur intégration à la société québécoise.

Effets de l’enseignement réciproque sur la compréhension en lecture d’élèves allophones immigrants nouvellement arrivés en situation de grand retard scolaire au secondaire

Le présent mémoire expose les effets de l’enseignement réciproque sur la compréhension en lecture en français langue seconde d’élèves allophones immigrants nouvellement arrivés en situation de grand retard scolaire, scolarisés dans des classes d’accueil au secondaire. Deux groupes expérimentaux et un groupe contrôle ont pris part à la recherche. Deux modèles d’intervention en enseignement réciproque ont été proposés aux groupes expérimentaux, soit une intervention traditionnelle ou une intervention qui favorise l’ouverture aux langues maternelles. Un questionnaire administré en grand groupe ainsi que des entretiens individuels menés auprès de 11 élèves sous forme d’études de cas ont permis de mesurer les effets des interventions et de présenter des portraits de lecteurs. Les résultats au questionnaire valident que les interventions ont eu des effets significatifs sur la compréhension en lecture des élèves des groupes expérimentaux comparativement aux élèves du groupe contrôle. De plus, les 11 études de cas vont dans le même sens et révèlent que les élèves des groupes expérimentaux, au post-test, se sont améliorés dans la mise en place des stratégies cognitives et métacognitives. Finalement, lorsque les deux groupes expérimentaux sont comparés entre eux, les deux présentent des gains significatifs sur le plan de la compréhension en lecture. Cependant, le groupe ayant participé à des interventions avec une ouverture aux langues maternelles présente des changements de perceptions plus positifs et explicites à l’égard de la relation, en lecture, entre les langues.

L’expérience socioscolaire d’élèves montréalais originaires de l’Asie du Sud : dynamiques familiales, communautaires et systémiques

La recherche explore les dynamiques influençant la réussite scolaire des élèves montréalais originaires de l’Asie du Sud (Inde, Pakistan, Sri Lanka et Bangladesh) à l’école secondaire publique de langue française. En effet, au Québec, à cet ordre d’enseignement, parmi tous les élèves immigrants de différentes origines ethniques, ces élèves présentent le plus fort taux de décrochage et ce, même si l’on tient compte de leur départ élevé de la province avant l’âge de 15 ans et de leur fréquentation importante du secteur de l’éducation des adultes. Cette recherche vise, d’une part, à fournir une meilleure connaissance des dynamiques familiales, communautaires et scolaires qui influencent l’expérience socioscolaire et plus particulièrement, la réussite scolaire de ces élèves et, d’autre part, à identifier les moyens les plus appropriés et les plus efficaces pour amoindrir leurs difficultés. Les données ont été recueillies par le biais d’une méthode mixte, consistant en des entretiens approfondis auprès d’élèves d’origine sud-asiatique et de différents acteurs du paradigme éducatif (les parents, les intervenants scolaires et communautaires), et en un questionnaire anonyme adressé exclusivement aux parents sud-asiatiques. Les données ont été analysées selon un cadre où l’élève d’origine immigrée réussit plus ou moins à l’école sous l’influence de cinq types de facteurs : socioéconomiques, linguistiques, culturels, sociostructurels et systémiques. Les résultats de la recherche soulignent le rôle de l’élève comme acteur de sa réussite, tout en insistant sur l’impact des différents milieux qu’il fréquente. La famille est particulièrement interpellée quant à son projet migratoire, ses valeurs et ses pratiques, ainsi que ses ressources linguistiques, socioéconomiques et relationnelles. La communauté ethnique est aussi interpellée quant à son niveau de complétude institutionnelle. La recherche souligne également l’influence du système scolaire quant à ses politiques, programmes et encadrements éducatifs, mais aussi quant aux pratiques et dynamiques au sein de l’école. L’impact du contexte d’accueil et d’intégration des nouveaux arrivants et du climat des relations interethniques au sein de la société d’accueil sont également mis en relief. « Ça prend tout un village pour éduquer un enfant »! Plus précisément, selon les résultats de notre recherche, les défis des parents sud-asiatiques face à l’insertion au marché de l’emploi, leur méconnaissance du français et le fait que certaines valeurs sud-asiatiques soient parfois en contradiction avec les valeurs québécoises sont les principales dynamiques familiales qui nuisent à la réussite scolaire des élèves d’origine sud-asiatique à l’école québécoise de langue française. En ce qui concerne les dynamiques communautaires, la faiblesse institutionnelle de la communauté sud-asiatique et le petit nombre d’organismes à vocation scolaire ont également un impact important à cet égard. De plus, le classement problématique des élèves à leur arrivée dans le système scolaire québécois, les relations presque inexistantes entre l’école et les parents ainsi que certaines pratiques inadaptées à la réalité des élèves (liées aux services d’accueil et d’orientation) sont les principales dynamiques systémiques qui défavorisent l’intégration socioscolaire des élèves d’origine sud-asiatique, mais aussi celle de l’ensemble des élèves issus de l’immigration.

Effets de l’écriture de textes identitaires, soutenue par des ateliers d’expression théâtrale plurilingues, sur le rapport à l’écrit d’élèves immigrants allophones en situation de grand retard scolaire

Le présent mémoire expose les effets de pratiques d’écriture de textes identitaires plurilingues, soutenues par des ateliers d’expression théâtrale plurilingues, sur le rapport à l’écrit d’élèves immigrants allophones nouvellement arrivés en situation de grand retard scolaire au secondaire, et ce, tout au long d’une recherche-action visant le développement de l’écriture. Puis, ces effets sont comparés avec ceux de pratiques traditionnelles d’enseignement de l’écriture. Un groupe expérimental et un groupe contrôle ont participé à cette étude de cas multiples. Des observations participantes et des entretiens individuels semi-dirigés ont permis de dresser le portrait du rapport à l’écrit des huit élèves participant à notre recherche. Dans ce rapport à l’écrit est considéré l’engagement dans la littératie des élèves, un concept clé à prendre en compte en didactique des langues secondes. Nous proposons ainsi l’étude d’une nouvelle notion : le rapport à l’écrit teinté du concept d’engagement (RÉ+). Les résultats de ce mémoire confirment la pertinence de l’approche novatrice mise en place, qui agit sur les quatre dimensions du RÉ+ (affective, praxéologique, conceptuelle et axiologique). Elle permet notamment aux élèves d’associer l’écriture à des sentiments positifs et les amène à poser un regard réflexif sur la langue associé au développement d’habiletés métacognitives. De tels effets sont différents de ceux de pratiques traditionnelles d’enseignement de l’écriture, qui ne paraissent pas en mesure d’engager pleinement, affectivement et cognitivement, les élèves dans les tâches d’écriture.

L’évolution des représentations sur les langues d’élèves plurilingues du 3e cycle du primaire lors de l’implantation d’un projet d’Éveil aux langues

La présente recherche documente l’évolution des représentations sur les langues de cinq cas d’élèves plurilingues et immigrants ou issus de l’immigration, scolarisés en fin de cycle du primaire en milieu pluriethnique à Montréal, tout au long de l’implantation d’un projet d’Éveil aux langues, sur une période de deux ans. La méthodologie adoptée permet de décrire en profondeur et de façon nuancée, l’évolution des représentations des élèves sur les langues de leur répertoire plurilingue d’une part, et plus largement, sur les langues et de la diversité linguistique d’autre part. Les résultats de la recherche ont permis de mettre en évidence que l’implantation d’un projet d’Éveil aux langues sur deux ans : 1) a des effets positifs sur les représentations sur la diversité linguistique de ces élèves; 2) permet de soutenir le développement de représentations positives sur les langues du répertoire linguistique des élèves qui passe par l’acceptation de compétences partielles dans l’une ou l’autre des langues de leur répertoire et par l’expression d’un sentiment de fierté à propos de leur répertoire plurilingue; 3) permet le développement, chez les élèves, de diverses stratégies pour légitimer l’intégration de langues dans lesquelles ils ont des compétences partielles au sein de leur répertoire linguistique : apporter un jugement de valeur sur leurs compétences, spécifier leur domaine de compétence (expression orale ou écrite, compréhension orale ou écrite), qualifier, étiqueter leurs langues (langue maternelle, langue d’origine, langue seconde), adapter les définitions formelles présentées dans le projet sur le plurilinguisme à leur situation; 4) les représentations sur les langues par les élèves peuvent être marquées par le poids des représentations sociales; toutefois, cette tendance se lénifie au fur et à mesure de l’implantation du projet et une majorité d’élèves partage des représentations plus individualisées et moins marquées par des stéréotypes en fin de projet; 5) permet, pour les élèves de niveau scolaire fort et moyen, le développement d’un vocabulaire de haut niveau ainsi que le développement d’une curiosité envers la langue de l’Autre; 6) permet, pour les élèves de niveau scolaire faible, et à partir de la seconde année d’implantation, le développement d’un engagement dans les activités qui passe par une participation accrue au projet et le développement de compétence langagière (meilleure qualité argumentative); 7) offre la possibilité aux élèves de se connaître les uns les autres, d’être à l’écoute de l’Autre et d’exprimer de la curiosité envers la langue de l’autre et de reconnaître l’expertise de l’Autre, ceci participant à la mise en place d’une dynamique relationnelle propice aux apprentissages

A tale of two Montreal communities: parental perspectives on their children's multi-lingual and multi-literate development

This comparative inquiry examines the multi-/bilingual nature and cultural diversity of two distinctly different linguistic and ethnic communities in Montreal – English speakers and Chinese speakers – with a focus on the multi/bilingual and multi/biliterate development of children from these two communities who attend French-language schools, by choice in one case and by law in the other. In both of these communities, children traditionally achieve academic success. The authors approach this investigation from the perspective of the parents’ aspirations and expectations for, and their support of and involvement in, their children’s education. These two communities share key similarities and differences that, when considered together, help to clarify a number of issues involving multi/biliteracy development, socio-economic and linguistic capital, minority/majority language status, mother-tongue support, home–school continuities, and linguistic identity.

O aluno surdo no ensino médio da escola pública: o professor fluente em libras atuando como intérprete

Pós-graduação em Educação Escolar - FCLAR

Influências do Projeto Baja SAE no ensino da engenharia e no desenvolvimento do aluno

This work aims to show the importance of Baja SAE Project in engineering education, as well as the development of the student, being an outstanding tool for the engineering student has an education that meets the objectives of the pedagogical university and also the guidelines Ministry of Education curriculum for engineering courses. The Baja SAE Project provides the engineering students the chance to apply in practice the knowledge acquired in the classroom, to enhance their preparation for the labor market. The student becomes involved with a real case of project development, from concept design, detailed design and construction. The Baja SAE Project redefines the position of the student as an active element in the learning process engineering, leaving behind the simple condition of receiving information. Values procedures that provide students the opportunity to learn in contexts of professional practice, while offering the opportunity to contextualize the execution of a project. From an analysis to develop personal skills, Baja SAE Project has its own characteristics and essential for professional practice, however, not specific to the engineering course. For example, capacity for teamwork, communication skills written and oral, ethical behavior, critical, overview, entrepreneurial spirit, leadership, etc

Making Learning Visible: Peer Review and the Scholarship of Teaching

This is the promotional brochure from the March 2004 national conference, Making Learning Visible: Peer Review and the Scholarship of Teaching. This conference was hosted by the UNL Peer Review of Teaching project and the University of Nebraska-Lincoln.

Muscular development and physical activity as major determinants of femoral bone mass acquisition during growth

[EN] OBJECTIVES: To investigate to what extent bone mass accrual is determined by physical activity and changes in lean, fat, and total body mass during growth. METHODS: Twenty six physically active and 16 age matched control boys were followed up for three years. All subjects were prepubertal at the start of the survey (mean (SEM) age 9.4 (0.3) years). The weekly physical activity of the active boys included compulsory physical education sessions (80-90 minutes a week), three hours a week of extracurricular sports participation, and occasional sports competitions at weekends. The physical activity of the control group was limited to the compulsory physical education curriculum. Bone mineral content (BMC) and areal density (BMD), lean mass, and fat mass were measured by dual energy x ray absorptiometry. RESULTS: The effect of sports participation on femoral bone mass accrual was remarkable. Femoral BMC and BMD increased twice as much in the active group as in the controls over the three year period (p < 0.05). The greatest correlation was found between the increment in femoral bone mass and the increment in lean mass (BMC r = 0.67 and BMD r = 0.69, both p < 0.001). Multiple regression analysis revealed enhancement in lean mass as the best predictor of the increment in femoral bone BMC (R = 0.65) and BMD (R = 0.69). CONCLUSIONS: Long term sports participation during early adolescence results in greater accrual of bone mass. Enhancement of lean mass seems to be the best predictor of this bone mass accumulation. However, for a given muscle mass, a greater level of physical activity is associated with greater bone mass and density in peripubertal boys.

Indigenous knowledge related to climate variability and change: insights from droughts in semi-arid areas of former Makueni District, Kenya

This article describes the indigenous knowledge (IK) that agro-pastoralists in larger Makueni District, Kenya hold and how they use it to monitor, mitigate and adapt to drought. It examines ways of integrating IK into formal monitoring, how to enhance its value and acceptability. Data was collected through target interviews, group discussions and questionnaires covering 127 households in eight villages. Daily rainfall data from 1961–2003 were analysed. Results show that agro-pastoralists hold IK on indicators of rainfall variability; they believe in IK efficacy and they rely on them. Because agro-pastoralists consult additional sources, the authors interpret that IK forms a basic knowledge frame within which agro-pastoralists position and interpret meteorological forecasts. Only a few agro-pastoralists adapt their practices in anticipation of IK-based forecasts partly due to the conditioning of the actors to the high rainfall variability characteristic of the area and partly due to lack of resources. Non-drought factors such as poverty, inadequate resources and lack of preparedness expose agro-pastoralists to drought impacts and limit their adaptive capacity. These factors need to be understood and effectively addressed to increase agro-pastoralists’ decision options and the influence of IK-based forecasts on their decision-making patterns. The limited intergenerational transfer of IK currently threatens its existence in the longer term. One way to ensure its continued existence and use is to integrate IK into the education curriculum and to link IK with formal climate change research through the participation of the local people. However, further studies are necessary to address the reliability and validity of the identified IK indicators of climate variability and change.

Community College Student Participation in Undergraduate Research: An Explanatory Case Study for Faculty and Research Mentors

This study adapted the current model of science undergraduate research experiences (URE's) and applied this novel modification to include community college students. Numerous researchers have examined the efficacy of URE's in improving undergraduate retention and graduation rates, as well as matriculation rates for graduate programs. However, none have detailed the experience for community college students, and few have employed qualitative methodologies to gather relevant descriptive data from URE participants. This study included perspectives elicited from both non-traditional student participants and the established laboratory community. The purpose of this study was to determine the effectiveness of the traditional model for a non-traditional student population. The research effort described here utilized a qualitative design and an explanatory case study methodology. Six non-traditional students from the Maine Community College System participated in this study. Student participants were placed in six academic research laboratories located throughout the state. Student participants were interviewed three times during their ten-week internship and asked to record their personal reflections in electronic format. Participants from the established research community were also interviewed. These included both faculty mentors and other student laboratory personnel. Ongoing comparative analysis of the textual data revealed that laboratory organizational structure and social climate significantly influence acculturation outcomes for non-traditional URE participants. Student participants experienced a range of acculturation outcomes from full integration to marginalization. URE acculturation outcomes influenced development of non-traditional students? professional and academic self-concepts. Positive changes in students? self-concepts resulted in greater commitment to individual professional goals and academic aspirations. The findings from this study suggest that traditional science URE models can be successfully adapted to meet the unique needs of a non-traditional student population – community college students. These interpretations may encourage post-secondary educators, administrators, and policy makers to consider expanded access and support for non-traditional students seeking science URE opportunities.

Multiple-Choice Testing in Science and Technology Courses

Wide spread and continuing use of multiple-choice testing in technical subjects is leading to a mindset amongst students which is antithetical with actual use of intellect.

A case study of teachers' mathematics content knowledge and attitudes toward mathematics and teaching

This study intended to measure teacher mathematical content knowledge both before and after the first year of teaching and taking graduate teacher education courses in the Teach for America (TFA) program, as well as measure attitudes toward mathematics and teaching both before and after TFA teachers’ first year. There was a significant increase in both mathematical content knowledge and attitudes toward mathematics over the TFA teachers’ first year teaching. Additionally, several significant correlations were found between attitudes toward mathematics and content knowledge. Finally, after a year of teaching, TFA teachers had significantly better attitudes toward mathematics and teaching than neutral.

Cognition and Student Learning Through the Arts

An increasing number of recent research studies suggest connections between cognition, social and emotional development, and the arts. Some studies indicate that students in schools where the arts are an integral part of the academic program tend to do better in school than those students where that is not the case. This study examines home/school factors that contribute most to variance in student learning and achievement and the arts from over 8,000 students in grade 5. The findings suggest in-school arts programs may have less of an impact on student achievement than proposed by previous research.