275 resultados para Chansons arméniennes


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Cette thèse analyse les rappeurs afro-québécois des communautés de Limoilou (Limoilou Starz) et leurs amis de Montcalm comme des acteurs qui s’approprient des éléments identitaires, de lutte sociale et de survie économique, issus des problématiques globales et américaines du hip-hop, au service de leurs défis particuliers. Les divers mérites des luttes menées au moyen de leur art sont acquis par des formes spécifiques de capital. Ainsi les moyens utilisés par les rappeurs sont principalement les paroles de chansons, les prises de parole publique, dans les médias et sur scène, les campagnes d’affichage, l’utilisation des réseaux numériques, l’entreprise économique autonome (photographie, vidéographie, gestion des artistes, vente de vêtements). Ces moyens spécifiques se rattachent à d’autres principes et actions non explicités et sociohistoriquement ancrés. À partir d’une enquête ethnographique menée auprès de 31 participants dans la ville de Québec, j’utilise le concept de « réception différenciée » (Hall, 1980; Morley, 1980) pour décrire le processus de résistance des différents pratiquants et entrepreneurs de la musique aux dominations provenant de groupes divers. Trois principaux groupes de domination sont examinés : les agents d’institutions étatiques (comme les policiers du Service de Police de la Ville de Québec), les agents d’entreprises privées (comme les patrons de grandes boites de nuit et les propriétaires de labels musicaux indépendants) et les groupes et individus du milieu hip-hop, à travers leurs stratégies d’intimidation. La théorie « émergente » ou emergent-fit (Guillemette, 2006; Guillemette et Luckerhoff, 2009) permet d’entrevoir la musique hip-hop en amont comme une structure multidimensionnelle (sociale, identitaire, politique et économique) et intersectionnelle (intersection de plusieurs catégories interreliées, relatives au lieu de résidence, à la race et aux capacités économiques), et en aval comme un champ musical (Bourdieu, 1976 et 1989; Rimmer, 2010) renégocié. Cette structure a pris forme et s’est transformée grâce aux dispositions mentales et physiques (habitus) des acteurs étudiés. Les résultats de cette recherche montrent que certains rappeurs et leurs autres collègues artistes hip-hop— ainsi que quelques entrepreneurs— résistent à plusieurs sortes de domination. D’autres encore acceptent ces dominations sous forme d’idéologies, même en le reconnaissant explicitement. Par contre, une infime partie des acteurs étudiés les rejettent complètement. Ainsi, l’appropriation multidimensionnelle et intersectionnelle des sens dominants à travers le hip-hop mène à plusieurs formes de lecture de la domination et de la résistance.

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L’imagerie musicale involontaire (IMIN) est un phénomène mental extrêmement commun. Il peut être défini en tant que type d’imagerie mentale musicale qui devient consciente sans effort ou intentionnalité et qui n’est pas pathologique. La forme la plus connue d’IMIN est le « ver d’oreille », qui se présente généralement comme un court extrait musical tournant en boucle en tête et dont on se débarrasse difficilement. L’objectif principal de la présente thèse est d’investiguer les mécanismes cognitifs sous-tendant le phénomène puisque, malgré l’intérêt répandu dans les médias populaires, son étude expérimentale est récente et un modèle intégré n’a pas encore été proposé. Dans la première étude, l’induction expérimentale a été tentée et les caractéristiques des images mentales d’épisodes d’IMIN ont été investiguées. Dans le laboratoire, des chansons accrocheuses (versus des proverbes) ont été présentées répétitivement aux participants qui devaient ensuite les chanter le plus fidèlement possible. Ils ont par après quitté le laboratoire, une enregistreuse numérique en mains, avec la consigne d’enregistrer une reproduction vocale la plus fidèle possible de ce qu’ils avaient en tête lors de tous leurs épisodes d’IMIN sur une période de quatre jours, ainsi que de décrire leur timbre. L’expérience a été répétée deux semaines plus tard. Douze des dix-huit participants du groupe expérimental ont rapporté des pièces induites comme épisodes d’IMIN, ce qui confirme l’efficacité de la procédure d’induction. La tonalité et le tempo des productions ont ensuite été analysés et comparés à ceux des pièces originales. Similairement pour les épisodes d’IMIN induits et les autres, les tempi produits et, dans une moindre mesure pour les non-musiciens, les tonalités étaient proches des originaux. Le timbre décrit était généralement une version simplifiée de l’original (un instrument et/ou une voix). Trois études se sont ensuite intéressées au lien entre le potentiel d’IMIN et la mémorabilité. Dans une étude préliminaire, 150 chansons du palmarès francophone radiophonique ont été évaluées en ligne par 164 participants, sur leur niveau de familiarité, d’appréciation et de potentiel d’IMIN. Les pièces ont ensuite été divisées en groupes de stimuli à faible et à fort potentiel d’IMIN, qui ont été utilisés dans une tâche typique de rappel libre/reconnaissance, premièrement avec des francophones (pour qui les pièces étaient familières) et ensuite avec des non-francophones (pour qui les pièces étaient non-familières). Globalement, les pièces à fort potentiel d’IMIN étaient mieux rappelées et reconnues que les pièces à faible potentiel. Une dernière étude a investigué l’impact de la variabilité inter-stimulus du timbre sur les résultats précédents, en demandant à une chanteuse d’enregistrer les lignes vocales des pièces et en répétant l’expérience avec ces nouveaux stimuli. La différence précédemment observée entre les stimuli à fort et à faible potentiel d’IMIN dans la tâche de reconnaissance a ainsi disparu, ce qui suggère que le timbre est une caractéristique importante pour le potentiel d’IMIN. En guise de conclusion, nous suggérons que les phénomènes mentaux et les mécanismes cognitifs jouant un rôle dans les autres types de souvenirs involontaires peuvent aussi s’appliquer à l’IMIN. Dépendamment du contexte, la récupération mnésique des pièces peut résulter de la répétition en mémoire à court terme, de l’amorçage à court et long terme ou de l’indiçage provenant de stimuli dans l’environnement ou les pensées. Une des plus importantes différences observables entre l’IMIN et les autres souvenirs involontaires est la répétition. Nous proposons que la nature même de la musique, qui est définie par la répétition à un niveau micro- et macro-structurel en est responsable.

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Ce mémoire interroge la posture d'adaptateur de Boris Vian, encore fort méconnue. En 1953, il a repris à son compte la littérature arthurienne afin d'écrire – en réponse à une commande de la part du Festival dramatique de Caen – une pièce de théâtre, Le Chevalier de Neige. Par la suite, cette pièce est devenue un opéra, produit à Nancy en 1957. Malgré le succès de ces deux spectacles, le souvenir de cette œuvre n'a pas dépassé la mort de son auteur. Il n'en reste aujourd'hui que les textes et les partitions musicales, puisqu'aucun des spectacles n'a été enregistré. L'objectif de ce mémoire est de mettre en lumière ce travail d'adaptation et de réécriture d'un auteur phare du XXème siècle, connu principalement pour ses romans et ses chansons, et qui a consacré ses dernières années à la création d'une œuvre globale alliant texte, musique et art de la scène. Qu'est-il possible de savoir sur l'entreprise du Chevalier de Neige? Quel est le poids de l'intertexte médiéval et contemporain dans ces deux réécritures? Quels furent les procédés d'adaptation mis en œuvre dans l'élaboration de cette pièce, puis de cet opéra? C'est à toutes ces questions que nous nous proposons de répondre, afin de découvrir l'importance et l'intérêt du Chevalier de Neige dans le parcours littéraire de Boris Vian.

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Ce mémoire interroge la posture d'adaptateur de Boris Vian, encore fort méconnue. En 1953, il a repris à son compte la littérature arthurienne afin d'écrire – en réponse à une commande de la part du Festival dramatique de Caen – une pièce de théâtre, Le Chevalier de Neige. Par la suite, cette pièce est devenue un opéra, produit à Nancy en 1957. Malgré le succès de ces deux spectacles, le souvenir de cette œuvre n'a pas dépassé la mort de son auteur. Il n'en reste aujourd'hui que les textes et les partitions musicales, puisqu'aucun des spectacles n'a été enregistré. L'objectif de ce mémoire est de mettre en lumière ce travail d'adaptation et de réécriture d'un auteur phare du XXème siècle, connu principalement pour ses romans et ses chansons, et qui a consacré ses dernières années à la création d'une œuvre globale alliant texte, musique et art de la scène. Qu'est-il possible de savoir sur l'entreprise du Chevalier de Neige? Quel est le poids de l'intertexte médiéval et contemporain dans ces deux réécritures? Quels furent les procédés d'adaptation mis en œuvre dans l'élaboration de cette pièce, puis de cet opéra? C'est à toutes ces questions que nous nous proposons de répondre, afin de découvrir l'importance et l'intérêt du Chevalier de Neige dans le parcours littéraire de Boris Vian.

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En la “Storia di Ugho da Vernia de Andrea da Barberino: Edición crítica” se ha querido replantear el estudio de un escritor toscano a caballo entre los siglos XIV y XV cuya producción tuvo mucha difusión y aceptación en su tiempo, y del que algunas de sus obras siguen interesando en nuestros días. Para ello el objetivo principal ha sido el de esbozar un análisis de una de sus obras más peculiares, la Storia di Ugho da Vernia, peculiar porque en ella se reúnen aspectos importantes de las chansons de geste francesas, de las novelas caballerescas y de los libros de caballerías; especialmente de la chanson se puede destacar que el protagonista pertenece al linaje de Garin de Monglane le fier o narbonnais que, como sus parientes, lucha contra los sarracenos y es un buen vasallo ―no se rebela ante la absurda petición de su señor de ir al infierno e incluso soporta las burlas de este―; de los libros de caballería podrían proceder los seres irreales contra los que se enfrenta como dragones, serpientes enormes, gigantes, etc., a los que indefectiblemente vence y, por último, de las novelas caballerescas, la pátina de realidad que se desprende del modo de narrar y de algunos lugares evocados en los que se desarrolla la acción, como Santiago de Compostela, Roma, Jerusalén, Calabria, Grecia, etc., donde los tres primeros son los principales puntos de peregrinación occidentales. En lo que concierne al texto, se ha tratado de ofrecer una edición crítica que dé inicio a posteriores investigaciones desde las distintas perspectivas de análisis que el texto exige; hay que tener en cuenta que en 1882 F. Zambrini y A. Bacchi della Lega editaron la obra, pero se limitaron a transcribirla, como ellos mismos comentan en la introducción; es más, siguieron la copia que había transcrito un bibliotecario de la Biblioteca Magliabechiana. En 1968 se realizó una reimpresión del texto sin aportar nada nuevo y en 2013 se ha incorporado a la red siguiendo los formatos MLA y APA, cuya diferencia radica en la forma de presentar los textos...