894 resultados para Case Control study
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Objectifs: Examiner les tendances temporelles, les déterminants en lien avec le design des études et la qualité des taux de réponse rapportés dans des études cas-témoins sur le cancer publiées lors des 30 dernières années. Méthodes: Une revue des études cas-témoins sur le cancer a été menée. Les critères d'inclusion étaient la publication (i) dans l’un de 15 grands périodiques ciblés et (ii) lors de quatre périodes de publication (1984-1986, 1995, 2005 et 2013) couvrant trois décennies. 370 études ont été sélectionnées et examinées. La méthodologie en lien avec le recrutement des sujets et la collecte de données, les caractéristiques de la population, les taux de participation et les raisons de la non-participation ont été extraites de ces études. Des statistiques descriptives ont été utilisées pour résumer la qualité des taux de réponse rapportés (en fonction de la quantité d’information disponible), les tendances temporelles et les déterminants des taux de réponse; des modèles de régression linéaire ont été utilisés pour analyser les tendances temporelles et les déterminants des taux de participation. Résultats: Dans l'ensemble, les qualités des taux de réponse rapportés et des raisons de non-participation étaient très faible, particulièrement chez les témoins. La participation a diminué au cours des 30 dernières années, et cette baisse est plus marquée dans les études menées après 2000. Lorsque l'on compare les taux de réponse dans les études récentes a ceux des études menées au cours de 1971 à 1980, il y a une plus grande baisse chez les témoins sélectionnés en population générale ( -17,04%, IC 95%: -23,17%, -10,91%) que chez les cas (-5,99%, IC 95%: -11,50%, -0,48%). Les déterminants statistiquement significatifs du taux de réponse chez les cas étaient: le type de cancer examiné, la localisation géographique de la population de l'étude, et le mode de collecte des données. Le seul déterminant statistiquement significatif du taux de réponse chez les témoins hospitaliers était leur localisation géographique. Le seul déterminant statistiquement significatif du taux de participation chez les témoins sélectionnés en population générale était le type de répondant (sujet uniquement ou accompagné d’une tierce personne). Conclusion: Le taux de participation dans les études cas-témoins sur le cancer semble avoir diminué au cours des 30 dernières années et cette baisse serait plus marquée dans les études récentes. Afin d'évaluer le niveau réel de non-participation et ses déterminants, ainsi que l'impact de la non-participation sur la validité des études, il est nécessaire que les études publiées utilisent une approche normalisée pour calculer leurs taux de participation et qu’elles rapportent ceux-ci de façon transparente.
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Objectifs: Examiner les tendances temporelles, les déterminants en lien avec le design des études et la qualité des taux de réponse rapportés dans des études cas-témoins sur le cancer publiées lors des 30 dernières années. Méthodes: Une revue des études cas-témoins sur le cancer a été menée. Les critères d'inclusion étaient la publication (i) dans l’un de 15 grands périodiques ciblés et (ii) lors de quatre périodes de publication (1984-1986, 1995, 2005 et 2013) couvrant trois décennies. 370 études ont été sélectionnées et examinées. La méthodologie en lien avec le recrutement des sujets et la collecte de données, les caractéristiques de la population, les taux de participation et les raisons de la non-participation ont été extraites de ces études. Des statistiques descriptives ont été utilisées pour résumer la qualité des taux de réponse rapportés (en fonction de la quantité d’information disponible), les tendances temporelles et les déterminants des taux de réponse; des modèles de régression linéaire ont été utilisés pour analyser les tendances temporelles et les déterminants des taux de participation. Résultats: Dans l'ensemble, les qualités des taux de réponse rapportés et des raisons de non-participation étaient très faible, particulièrement chez les témoins. La participation a diminué au cours des 30 dernières années, et cette baisse est plus marquée dans les études menées après 2000. Lorsque l'on compare les taux de réponse dans les études récentes a ceux des études menées au cours de 1971 à 1980, il y a une plus grande baisse chez les témoins sélectionnés en population générale ( -17,04%, IC 95%: -23,17%, -10,91%) que chez les cas (-5,99%, IC 95%: -11,50%, -0,48%). Les déterminants statistiquement significatifs du taux de réponse chez les cas étaient: le type de cancer examiné, la localisation géographique de la population de l'étude, et le mode de collecte des données. Le seul déterminant statistiquement significatif du taux de réponse chez les témoins hospitaliers était leur localisation géographique. Le seul déterminant statistiquement significatif du taux de participation chez les témoins sélectionnés en population générale était le type de répondant (sujet uniquement ou accompagné d’une tierce personne). Conclusion: Le taux de participation dans les études cas-témoins sur le cancer semble avoir diminué au cours des 30 dernières années et cette baisse serait plus marquée dans les études récentes. Afin d'évaluer le niveau réel de non-participation et ses déterminants, ainsi que l'impact de la non-participation sur la validité des études, il est nécessaire que les études publiées utilisent une approche normalisée pour calculer leurs taux de participation et qu’elles rapportent ceux-ci de façon transparente.
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Although full-term pregnancies reduce the risk of ovarian cancer, it has not been conclusively established whether incomplete pregnancies also influence risk. We investigated the relationship between a history of incomplete pregnancy and incident epithelial ovarian cancer among over 4,500 women who participated in two large Australian population-based case-control studies in 1990-1993 and 2002-2005. They provided responses to detailed questions about their reproductive histories and other personal factors. Summary odds ratios (OR) and confidence intervals (CI) derived from each study using the same covariates were aggregated. We found no significant associations between the number of incomplete pregnancies and ovarian cancer, for parous (OR = 0.98, 95% CI: 0.89, 1.08) or nulliparous (OR = 1.06, 95% CI: 0.75, 1.48) women, nor for the number of spontaneous or induced abortions and ovarian cancer for parous women (OR = 0.95, 95% CI 0.82, 1.09; OR = 1.08, 95% CI: 0.86, 1.36) or nulliparous women (OR = 1.2, 95% CI: 0.6, 2.4; OR = 0.8, 95% CI: 0.47, 1.38), respectively. A systematic review of 37 previous studies of the topic confirmed our findings that a history of incomplete pregnancy does not influence a woman’s risk of epithelial ovarian cancer.
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Migraine is a common neurological disorder characterised by temporary disabling attacks of severe head pain and associated disturbances. There is significant evidence to suggest a genetic aetiology to the disease however few causal mutations have been conclusively linked to the migraine subtypes Migraine with (MA) or without Aura (MO). The Potassium Channel, Subfamily K, member 18 (KCNK18) gene, coding the potassium channel TRESK, is the first gene in which a rare mutation resulting in a non-functional truncated protein has been identified and causally linked to MA in a multigenerational family. In this study, three common polymorphisms in the KCNK18 gene were analysed for genetic variation in an Australian case-control migraine population consisting of 340 migraine cases and 345 controls. No association was observed for the polymorphisms examined with the migraine phenotype or with any haplotypes across the gene. Therefore even though the KCNK18 gene is the only gene to be causally linked to MA our studies indicate that common genetic variation in the gene is not a contributor to MA.
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BACKGROUND: The excitatory neurotransmitter glutamate has been implicated in both the hyperexcitability required for cortical spreading depression as well as activation of the trigeminovascular system required for the allodynia associated with migraine. Polymorphisms in the glutamate receptor ionotropic amino-3-hydroxy-5-methyl-4-isoxazole-propionin acid 1 (GRIA1) and GRIA3 genes that code for 2 of 4 subunits of the glutamate receptor have been previously associated with migraine in an Italian population. In addition, the GRIA3 gene is coded within a previously identified migraine susceptibility locus at Xq24. This study investigated the previously associated polymorphisms in both genes in an Australian case-control population. METHODS: Variants in GRIA1 and GRIA3 were genotyped in 472 unrelated migraine cases and matched controls, and data were analyzed for association. RESULTS: Analysis showed no association between migraine and the GRIA1 gene. However, association was observed with the GRIA3 single nucleotide polymorphism (SNP) rs3761555 (P = .008). CONCLUSION: The results of this study confirmed the previous report of association at the rs3761555 SNP within the migraine with aura subgroup of migraineurs. However, the study identified association with the inverse allele suggesting that rs3761555 may not be the causative SNP but is more likely in linkage disequilibrium with another causal variant in both populations. This study supports the plethora of evidence suggesting that glutamate dysfunction may contribute to migraine susceptibility, warranting further investigation of the glutamatergic system and particularly of the GRIA3 gene.
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Investigations into migraine genetics have suggested that susceptibility loci exist on the X chromosome. These reports are supported by evidence that demonstrates male probands as having a higher proportion of affected first-degree relatives as well as the female preponderance of 3:1 that the disorder displays. We have previously implicated the Xq24-28 locus in migraine using two independent multigenerational Australian pedigrees that demonstrated excess allele sharing at the Xq24, Xq27 and Xq28 loci. Here, we expand this work to investigate a further six independent migraine pedigrees using 11 microsatellite markers spanning the Xq27–28 region. Furthermore, 11 candidate genes are investigated in an Australian case-control cohort consisting of 500 cases and 500 controls. Microsatellite analysis showed evidence of excess allele sharing to the Xq27 marker DXS8043 (LOD* 1.38 P = 0.005) in MF879 whilst a second independent pedigree showed excess allele sharing to DXS8061 at Xq28 (LOD* 1.5 P = 0.004). Furthermore, analysis of these key markers in a case control cohort showed significant association to migraine in females at the DXS8043 marker (T1 P = 0.009) and association with MO at DXS8061 (T1 P = 0.05). Further analysis of 11 key genes across these regions showed significant association of a three-marker risk haplotype in the NSDHL gene at Xq28 (P = 0.0082). The results of this study add further support to the presence of migraine susceptibility loci on chromosome Xq27 and Xq28 as well as point to potential candidate genes in the regions that warrant further investigation.
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Migraine is a painful and debilitating disorder with a significant genetic component. Steroid hormones, in particular estrogen, have long been considered to play a role in migraine, as variations in hormone levels are associated with migraine onset in many sufferers of the disorder. Steroid hormones mediate their activity via hormone receptors, which have a wide tissue distribution. Estrogen receptors have been localized to the brain in regions considered to be involved in migraine pathogenesis. Hence it is possible that genetic variation in the estrogen receptor gene may play a role in migraine susceptibility. This study thus examined the estrogen receptor 1 (ESRα) gene for a potential role in migraine pathogenesis and susceptibility. A population-based cohort of 224 migraine sufferers and 224 matched controls were genotyped for the G594A polymorphism located in exon 8 of the ESR1 gene. Statistical analysis indicated a significant difference between migraineurs and non-migraineurs in both the allele frequencies (P=0.003) and genotype distributions (P=0.008) in this sample. An independent follow-up study was then undertaken using this marker in an additional population-based cohort of 260 migraine sufferers and 260 matched controls. This resulted in a significant association between the two groups with regard to allele frequencies (P=8×10−6) and genotype distributions (P=4×10−5). Our findings support the hypothesis that genetic variation in hormone receptors, in particular the ESR1 gene, may play a role in migraine.
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Fluorinated surfactant-based aqueous film-forming foams (AFFFs) are made up of per- and polyfluorinated alkyl substances (PFAS) and are used to extinguish fires involving highly flammable liquids. The use of perfluorooctanesulfonic acid (PFOS) and other perfluoroalkyl acids (PFAAs) in some AFFF formulations has been linked to substantial environmental contamination. Recent studies have identified a large number of novel and infrequently reported fluorinated surfactants in different AFFF formulations. In this study, a strategy based on a case-control approach using quadrupole time-of-flight tandem mass spectrometry (QTOF-MS/MS) and advanced statistical methods has been used to extract and identify known and unknown PFAS in human serum associated with AFFF-exposed firefighters. Two target sulfonic acids [PFOS and perfluorohexanesulfonic acid (PFHxS)], three non-target acids [perfluoropentanesulfonic acid (PFPeS), perfluoroheptanesulfonic acid (PFHpS), and perfluorononanesulfonic acid (PFNS)], and four unknown sulfonic acids (Cl-PFOS, ketone-PFOS, ether-PFHxS, and Cl-PFHxS) were exclusively or significantly more frequently detected at higher levels in firefighters compared to controls. The application of this strategy has allowed for identification of previously unreported fluorinated chemicals in a timely and cost-efficient way.
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Objectives: We sought to replicate the association between the kinesin-like protein 6 (KIF6) Trp719Arg polymorphism (rs20455), and clinical coronary artery disease (CAD).
Background: Recent prospective studies suggest that carriers of the 719Arg allele in KIF6 are at increased risk of clinical CAD compared with noncarriers.
Methods: The KIF6 Trp719Arg polymorphism (rs20455) was genotyped in 19 case-control studies of nonfatal CAD either as part of a genome-wide association study or in a formal attempt to replicate the initial positive reports.
Results: A total of 17,000 cases and 39,369 controls of European descent as well as a modest number of South Asians, African Americans, Hispanics, East Asians, and admixed cases and controls were successfully genotyped. None of the 19 studies demonstrated an increased risk of CAD in carriers of the 719Arg allele compared with noncarriers. Regression analyses and fixed-effects meta-analyses ruled out with high degree of confidence an increase of <2% in the risk of CAD among European 719Arg carriers. We also observed no increase in the risk of CAD among 719Arg carriers in the subset of Europeans with early-onset disease (younger than 50 years of age for men and younger than 60 years of age for women) compared with similarly aged controls as well as all non-European subgroups.
Conclusions: The KIF6 Trp719Arg polymorphism was not associated with the risk of clinical CAD in this large replication study.
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Robust associations between the dysbindin gene (DTNBP1) and schizophrenia have been demonstrated in many but not all samples, and evidence that this gene particularly predisposes to negative symptoms in this illness has been presented. The current study sought to replicate the previously reported negative symptom associations in an Irish case-control sample. Association between dysbindin and schizophrenia has been established in this cohort, and a factor analysis of the assessed symptoms yielded three factors, Positive, Negative, and Schneiderian. The sequential addition method was applied using UNPHASED to assess the relationship between these symptom factors and the high-risk haplotype. No associations were detected for any of the symptom factors indicating that the dysbindin risk haplotype does not predispose to a particular group of symptoms in this sample. Several possibilities, such as differing risk haplotypes, may explain this finding. (C) 2009 Wiley-Liss, Inc.
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We formed the GEnetics of Nephropathy–an International Effort (GENIE) consortium to examine previously reported genetic associations with diabetic nephropathy (DN) in type 1 diabetes. GENIE consists of 6,366 similarly ascertained participants of European ancestry with type 1 diabetes, with and without DN, from the All Ireland-Warren 3-Genetics of Kidneys in Diabetes U.K. and Republic of Ireland (U.K.-R.O.I.) collection and the Finnish Diabetic Nephropathy Study (FinnDiane), combined with reanalyzed data from the Genetics of Kidneys in Diabetes U.S. Study (U.S. GoKinD). We found little evidence for the association of the EPO promoter polymorphism, rs161740, with the combined phenotype of proliferative retinopathy and end-stage renal disease in U.K.-R.O.I. (odds ratio [OR] 1.14, P = 0.19) or FinnDiane (OR 1.06, P = 0.60). However, a fixed-effects meta-analysis that included the previously reported cohorts retained a genome-wide significant association with that phenotype (OR 1.31, P = 2 × 10-9). An expanded investigation of the ELMO1 locus and genetic regions reported to be associated with DN in the U.S. GoKinD yielded only nominal statistical significance for these loci. Finally, top candidates identified in a recent meta-analysis failed to reach genome-wide significance. In conclusion, we were unable to replicate most of the previously reported genetic associations for DN, and significance for the EPO promoter association was attenuated.
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Cancer du poumon associé à l’exposition au nickel, au chrome VI et au cadmium dans le milieu de travail utilisant deux études populationnelles cas-témoins à Montréal. Au début des années 1990, le nickel, le chrome VI et le cadmium ont été classés en tant qu’agents cancérigènes de classe 1 par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer). Cependant, les résultats des études ayant permis la classification de ces métaux n’ont pas toujours été reproduits, et d’importantes questions demeurent quant aux effets de ces métaux à de faibles niveaux d’exposition. Un plus grand nombre de recherches empiriques est donc nécessaire afin de réaffirmer la cancérogénicité de ces agents, et d’identifier les circonstances dans lesquelles ils peuvent être néfastes. L'objectif de cette étude était d'explorer la relation entre l’exposition à un des métaux (soit le nickel, le chrome VI, ou le cadmium) et les risques subséquents de développer un cancer du poumon chez des travailleurs provenant de différents milieux de travail qui sont exposés à ces métaux à de différents degrés. Deux études cas-témoins de base populationnelle menées à Montréal ont fourni les données nécessaires pour examiner la cancérogénicité de ces métaux. La première étude était menée entre 1979 et 1986 chez des hommes âgés de 35 à 70 ans ayant un cancer dans l’un de 19 sites anatomiques de cancer sélectionnés. La seconde étude était menée entre 1996 et 2001 chez des hommes et des femmes âgés de 35 à 75 ans, avec un diagnostic de tumeur maligne au poumon. Dans ces deux études, les cas ont été recensés dans tous les hôpitaux de l'île de Montréal, tandis que les contrôles populationnels appariés par âge et stratifiés par sexe, ont été sélectionnés des listes électorales. Une entrevue avec chaque sujet a permis d'obtenir un historique d'emploi détaillé ainsi que des informations précises sur les facteurs de risques socio-économiques et personnels. Les descriptions de poste ont été évaluées par une équipe d'experts chimistes et hygiénistes afin de déterminer si le sujet a été exposé à chaque agent, et pour mesurer à la fois la concentration et la durée de chaque exposition, ainsi que l’exposition cumulative tout au long de la vie de chaque participant. Pour déterminer si une exposition à l’un des trois métaux en cause était associée à une augmentation de l'incidence du cancer du poumon, des données ont été analysées par régression logistique : des ajustements ont été effectués pour des facteurs de confusion pertinents incluant un historique détaillé du tabagisme. Des mesures catégoriques d'exposition cumulée ont été également analysées, ainsi que la modification des effets par le tabagisme. Les deux études ont été analysées séparément, puis par la suite combinées afin d'augmenter la puissance statistique. Les niveaux d'exposition mesurés dans cette population ne semblaient pas poser un excès de risque de cancer du poumon pour les travailleurs exposés au chrome VI. Cependant, ceux qui ont été exposés au nickel ont subi une augmentation significative du risque, et ce, quel que soit leur niveau d'exposition. Le risque de développer un cancer du poumon suite à une exposition au cadmium était élevé, mais pas de manière significative. Pour chacun des trois métaux, le risque de cancer du poumon était très élevé parmi les non-fumeurs, mais pas parmi les fumeurs. L’effet combiné du tabagisme et de l’exposition aux métaux était compatible avec un excès de risque additif. Cependant, les intervalles de confiance dans cette étude tendaient à être larges, et une faiblesse de puissance statistique peut limiter l’interprétation de certains résultats. Cette étude est unique dans la mesure où elle a fourni des preuves empiriques sur les risques de développer le cancer du poumon liés aux faibles niveaux d’exposition au nickel, au chrome VI, ou au cadmium provenant de divers contextes de travail. Dans la plupart des autres études, la majorité des expositions pertinentes n’ont pas été bien contrôlées. À l'inverse, cette étude a bénéficié de la collecte et de la disponibilité d'information détaillée concernant le tabagisme et d’autres facteurs de risque. Les résultats de cette étude ont d'importantes conséquences pour la santé publique, tant au niveau de la détermination des risques pour les travailleurs actuellement exposés à ces métaux, qu'au niveau de l’évaluation des risques pour la population en général, elle-même exposée à ces métaux par le biais de la pollution et de la fumée de cigarette. Cette analyse contribuera fort probablement à une réévaluation par le CIRC de la cancérogénicité de ces métaux. L'exploration de la relation entre les risques de cancer du poumon et l'exposition au nickel, au chrome VI et au cadmium est donc opportune et pertinente.
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Objective: To determine the risk of lung cancer associated with exposure at home to the radioactive disintegration products of naturally Occurring radon gas. Design: Collaborative analysis of individual data from 13 case-control studies of residential radon and lung cancer. Setting Nine European countries. Subjects 7148 cases Of lung cancer and 14 208 controls. Main outcome measures: Relative risks of lung cancer and radon gas concentrations in homes inhabited during the previous 5-34 years measured in becquerels (radon disintegrations per second) per cubic incite (Bq/m(3)) Of household air. Results: The mean measured radon concentration in homes of people in tire control group was 97 Bq/m(3), with 11% measuring > 200 and 4% measuring > 400 Bq/m(3). For cases of lung cancer the mean concentration was 104 Bq/m(3). The risk of lung cancer increased by 8.4% (95% confidence interval 3.0% to 15.8%) per 100 Bq/m(3) increase in measured radon (P = 0.0007). This corresponds to an increase of 16% (5% to 31%) per 100 Bq/m(3) increase in usual radon-that is, after correction for the dilution caused by random uncertainties in measuring radon concentrations. The dose-response relation seemed to be linear with no threshold and remained significant (P=0.04) in analyses limited to individuals from homes with measured radon < 200 Bq/m(3). The proportionate excess risk did not differ significantly with study, age, sex, or smoking. In the absence of other causes of death, the absolute risks of lung cancer by age 75 years at usual radon concentrations of 0, 100, and 400 Bq/m(3) would be about 0.4%, 0.5%, and 0.7%, respectively, for lifelong non-smokers, and about 25 times greater (10%, 12%, and 16%) for cigarette smokers. Conclusions: Collectively, though not separately, these studies show appreciable hazards from residential radon, particularly for smokers and recent ex-smokers, and indicate that it is responsible for about 2% of all deaths from cancer in Europe.
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Aberrant methylation of seven potential binding sites of the CTCF factor in the differentially methylated region upstream of the H19 gene (H19-DMR) has been suggested as critical for the regulation of IGF2 and H19 imprinted genes. In this study, we analyzed the allele-specific methylation pattern of CTCF binding sites 5 and 6 using methylationsensitive restriction enzyme PCR followed by RFLP analysis in matched tumoral and lymphocyte DNA from head-and-neck squamous cell carcinoma (HNSCC) patients, as well as in lymphocyte DNA from control individuals who were cancer-free. The monoallelic methylation pattern was maintained in CTCF binding site 5 in 22 heterozygous out of 91 samples analyzed. Nevertheless, a biallelic methylation pattern was detected in CTCF binding site 6 in a subgroup of HNSCC patients as a somatic acquired feature of tumor cells. An atypical biallelic methylation was also observed in both tumor and lymphocyte DNA from two patients, and at a high frequency in the control group (29 out of 64 informative controls). Additionally, we found that the C/T transition detected by HhaI RFLP suppressed one dinucleotide CpG in critical CTCF binding site 6, of a mutation showing polymorphic frequencies. Although a heterogeneous methylation pattern was observed after DNA sequencing modified by sodium bisulfite, the biallelic methylation pattern was confirmed in 9 out of 10 HNSCCs. These findings are likely to be relevant in the epigenetic regulation of the DMR, especially in pathological conditions in which the imprinting of IGF2 and H19 genes is disrupted.