257 resultados para licenciements collectifs


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L’objectif de cette étude est d’examiner le discours des deux commissaires européens sur Twitter. L’étude se concentre à déterminer les langues principales du discours, la présence du dialogue multilingue et quelques caractéristiques des ressources utilisées par les participants. La recherche examine également les sujets du discours et le rôle des hashtags. Le corpus de l’étude consiste en 20 tweets par commissaire et ses réactions. La méthode de recherche est ethnographique. Le cadre théorique de l’étude se base sur la sociolinguistique de la globalisation (Blommaert, Heller) et les théories sur la communication médiée par l’ordinateur (Androutsopoulos). Les résultats de l’analyse montrent que les deux commissaires communiquent en plusieurs langues et les participants en introduisent encore plus dans leurs réactions. Il n’y a pas d’interaction entre les politiciens et les participants. La réflexivité métalinguistique est présente dans les réactions – les participants critiquent le choix de langue des commissaires. Ainsi, le choix de la langue des politiciens devient le sujet de la discussion. L’utilisation des pronoms je et nous dans le discours des politiciens fait également l’objet de la recherche. Les nous collectifs du corpus expriment surtout une collectivité professionnelle mais également une collectivité idéologique. Les sujets du discours des politiciens sont principalement liés à l’actualité de l’UE tandis que les participants introduisent surtout des sujets où les politiciens sont critiqués. En ce qui concerne les hashtags, deux catégories ont été identifiées : les hashtags qui ont comme objectif de faire le concept visible ou bien les hashtags qui ont comme but de guider les participants à interpréter le message d’une façon spécifique. L’étude montre également que le principe du multilinguisme n’est pas respecté par les politiciens sur Twitter. Pourtant, Twitter peut fournir une plate-forme égalitaire pour la discussion. Ainsi, il serait intéressant d’étudier Twitter du point de vue de l’égalité linguistique.

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Au cours des dernières décennies, le monde du travail a subi de grands bouleversements qui se manifestent aujourd’hui par une augmentation des problèmes de santé psychologique en milieu de travail. Pour prévenir les problèmes de santé mentale au travail, il est désormais reconnu que les interventions préventives visant à modifier l’organisation du travail et, par la même occasion, les différentes contraintes de l’environnement psychosocial (EPS) de travail sont les plus efficaces. Dans le cadre de ces interventions organisationnelles, les superviseurs jouent un rôle crucial pour agir en prévention auprès des employés, notamment en raison de leur position centrale au sein de la hiérarchie organisationnelle. Leurs comportements ainsi que leurs actions peuvent donc avoir un impact aussi bien positif que négatif sur l’environnement psychosocial de leurs subordonnés. Toutefois, les superviseurs sont également soumis à des conditions de travail difficiles, telles qu’une charge de travail élevée ou de longues heures de travail consécutives, par exemple. Face à un tel paradoxe, il est pertinent d’approfondir les connaissances concernant ce qu’il leur est possible de faire pour améliorer l’EPS de leurs subordonnés et comment ils s’y prennent. Ainsi, le présent mémoire cherche à répondre à la question de recherche suivante : Comment les superviseurs agissent-ils pour améliorer l’EPS du travail des employés? Cette étude vise à documenter les risques visés par les actions entreprises par les superviseurs ainsi que les leviers et les obstacles qu’ils rencontrent. Afin de comprendre comment les déterminants de l’ensemble du milieu de travail influencent l’action des superviseurs sur l’EPS des employés, les résultats de cette recherche, provenant de quatre entretiens collectifs tenus dans deux municipalités de tailles différentes et impliquées dans la démarche « Entreprise en santé », ont été examinés sous l’angle du modèle théorique de l’activité réelle de travail, utilisé en ergonomie. Un répertoire de 33 types d’actions favorables à l’amélioration de l’EPS des employés a été obtenu, permettant de comprendre comment les superviseurs opérationnalisent les principes de prévention. La latitude décisionnelle est d’ailleurs le facteur de risque sur lequel le plus de participants ont rapporté au moins une action. En tout, 23 leviers ainsi que 34 obstacles ont été rapportés. L’utilisation de la marge de manoeuvre par les superviseurs est ressortie comme un moyen important de pallier leur manque de latitude décisionnelle formelle. Pour conclure, cette étude met en évidence que les interventions organisationnelles visant la prévention en santé mentale doivent être adaptées au contexte organisationnel (climat organisationnel, changements à l’organisation du travail, ressources et contraintes des acteurs). Il a aussi été constaté que les superviseurs récupèrent les occasions de changement à l’organisation du travail pour y intégrer leurs objectifs de gestion des risques à la santé mentale, même s’ils ont été initiés dans un autre but (souvent pour des motifs économiques). Notre étude met également en lumière que pour agir positivement sur l’EPS des employés, les superviseurs doivent avoir de la latitude décisionnelle ainsi que de la marge de manoeuvre, être soutenus et formés adéquatement.