1000 resultados para Valeur démocratique


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Si Jakobson, par ailleurs si critique relativement à l’apport saussurien, s’inscrit, quant à la notion de valeur, dans la filiation de Saussure, il nous semble que cette filiation revendiquée par Jakobson repose sur un malentendu. La redéfinition jakobsonienne de la notion de valeur est en effet inséparable d’une disjonction des différentes dimensions constitutives du concept saussurien de valeur. Par ailleurs et corrélativement, la valeur jakobsonienne se caractérise d’emblée par sa positivité, qui se déploie sur deux plans : celui de la consistance objectale, qui répond à une problématique des rapports forme/substance et celui de la sémioticité, qui répond à une problématique des rapports son/sens, deux problématiques aussi étrangères l’une que l’autre à la linguistique saussurienne. A la définition saussurienne de la langue comme un fonctionnement dont son et sens apparaissent comme des effets, fonctionnement qu’est la division-combinaison des deux masses amorphes de la pensée et du son, se substitue la construction jakobsonienne d’une langue structure d’appariement du son et du sens, construction fondée sur l’évidence d’une définition de la langue comme instrument de communication. On peut cependant penser que cette substitution, ce malentendu, sont tout à fait révélateurs de la spécificité de l’objet de la linguistique, particulièrement résistant à la théorisation.

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Dans les années 1930, les femmes membres du Parti communiste espagnol (PCE) collaborent avec des représentantes du féminisme et réclament une égalité pour les femmes sans pour autant se déclarer féministes. Pendant la guerre civile, elles ne remettent pas en question l’attribution de tâches maternelles aux femmes, mais elles revendiquent une participation politique dans les mêmes conditions que les hommes. Au cours des années 1970 cependant, la culture politique communiste traditionnelle, qui repose sur une relation de genre inégale, est remplacée par une nouvelle culture, dans laquelle socialisme et égalité vont de pair. Pendant la transition démocratique, les militantes se considèrent comme féministes et demandent que les fondements théoriques du féminisme soient assumés par le Parti.

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La présente étude s’intéresse aux choix de filières de formation des filles comparées aux garçons. La présence des filles dans les filières de formation dans le domaine des sciences, de la technologie, du génie et de la mathématique (STGM) est moins importante que celle des garçons. Ce fait est documenté dans la plupart des pays industrialisés (OCDE, 2013). Les décideurs sont préoccupés par cette sous-représentation des filles et des femmes dans ces domaines et s’affairent à comprendre le phénomène, dans le but d’agir pour changer la situation (Drouin et al., 2008; MCCCF, 2011). Or, les facteurs d’influence pour expliquer cet écart entre les garçons et les filles sont nombreux et ne font pas l’objet d’un consensus dans la littérature (Ceci et al., 2009). Toutefois, plusieurs s’entendent pour dire que les mathématiques, importantes dans les profils de formation en STGM, et la façon dont les filles les perçoivent pourraient expliquer, en partie, leurs choix (Rowan-Kenyon et al., 2012 et Wang et al., 2013). Ces auteurs ont aussi suggéré que le contexte social et les croyances des filles au sujet des mathématiques seraient déterminants dans le processus de choix impliquant cette discipline. Un modèle théorique sociocognitif, inspiré par les travaux de Lent et al, (1994-2006), expliquant le processus de choix scolaires et professionnels a permis de conceptualiser les liens entre les déterminants socio-motivationnels spécifiques aux mathématiques. L’objectif général de la présente étude était de mieux documenter l’importance des mathématiques dans les choix de filières de formation menant aux carrières en STGM. Spécifiquement, nous avons examiné les relations entre le rendement en mathématiques, la perception des élèves quant au contexte social (soutien des parents et enseignants), leurs attentes de réussite, la valeur qu’ils accordent aux mathématiques (sentiment d’autoefficacité, anxiété, perception de l’utilité et intérêt) et les choix de filières de formation générale après leur secondaire (sciences humaines sans mathématiques, sciences humaines avec mathématiques, sciences de la santé et sciences pures). Nous avons exploré les distinctions entre les filles et les garçons. Pour ce faire, 1129 élèves finissants ont été questionnés au sujet de leurs motivations en mathématiques et de leurs intentions de formation post-secondaire. Par la suite, une comparaison entre les 583 filles et les 543 garçons a été réalisée par des analyses de régression logistiques multinomiales. Les résultats montrent que plusieurs déterminants permettent de dégager des similitudes et des différences quant aux choix de filières de formation des filles et des garçons. D’abord, il semble que pour la plupart des élèves, filles ou garçons, un rendement élevé et un important soutien des enseignants tel que perçu par les élèves à la fin du secondaire est davantage lié aux choix de filières en sciences pures et en sciences de la santé qu’en sciences humaines avec ou sans mathématiques. Toutefois, le soutien des parents perçu est plus déterminant pour les filles qui choisissent les sciences de la santé que pour les garçons. Le soutien des enseignants perçu est plus déterminant pour les garçons qui choisissent les sciences humaines que pour les filles. Aussi, un faible sentiment d’autoefficacité en mathématiques serait associé au choix de filières en sciences humaines, alors qu’une forte anxiété en mathématiques chez les filles serait associée aux filières en sciences de la santé. Pour les garçons, c’est davantage l’intérêt en mathématiques qui est déterminant pour choisir la filière des sciences pures. La perception de l’utilité des mathématiques est déterminante à la fois pour les garçons et pour les filles qui choisissent les filières de sciences les menant à des carrières en STGM. En somme, nos résultats suggèrent que le soutien en mathématiques de la part des adultes significatifs, tel que perçu par les élèves, est moins prépondérant que les attentes de réussite (sentiment d’autoefficacité et anxiété) et la valeur accordée aux mathématiques (intérêt et utilité perçue) pour comparer les garçons et les filles dans leurs choix de filières. À la lumière des résultats obtenus, il nous semble que l’implantation de mesures, dans les milieux scolaires, pour renforcer le sentiment d’autoefficacité des jeunes filles en mathématiques et surtout pour diminuer leur taux d’anxiété dans cette matière serait une voie prometteuse pour atteindre la parité entre les garçons et les filles dans les filières en STGM.