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Les évidences s'accumulent concernant des problèmes de corrosion touchant les prothèses à col modulaires. Plusieurs études récentes révèlent des taux d'ions métalliques élevés. Le but de cette étude était de comparer les taux d'ions métalliques (Co, Cr, Mo, Ti), dans le sérum, chez des porteurs de prothèses à col modulaire, à tige monobloc, ainsi que sans implant. Méthodes Nous avons recruté 60 patients, dont 50 porteurs d'une PTH, unilatérale, sans aucun autre implant, non-cimentée, avec tête en céramique, à minimum 1 année postopératoire. Quarante avaient une tige SPS (Symbios) (Ti6Al4 V) modulaire (col en CoCr) et 10 une SPS monobloc (non-modulaire). Les cupules étaient toutes en alliage de Ti (Ti6Al4 V) avec insert céramique ou PE. Nous avons constitué un groupe témoin sans aucun implant. Dans le groupe o modulaires O, le col a été choisi en préopératoire sur la base d'une planification 3D et assemblé à sec avant implantation. Nous avons prélevé un échantillon sérique, un autre sanguin, qui ont été analysés par spectrométrie de masse, permettant une détermination atomique quantitative. Le résultat clinique a été estimé à l'aide du o Oxford Hip Score O. Résultats Nous avons trouvé un Co sérique moyen à 1,54 Ig L dans le groupe O modulaires O et à 0,32 Ig L dans le groupe o monobloc O avec un p < 0,001. Pour le Cr, on a 1,12 Ig L (modulaires) vs 0,60 Ig L (monoblocs) avec un p < 0,001, pour le Ti 31 Ig L (modulaires) vs 22 Ig L (monoblocs) avec p < 0,001 et pour le Mo, 0,96 Ig L (modulaires) vs 0,74 (monoblocs) avec p = 0,254. Deux patients avaient des valeurs de Co supérieures à 7 Ig L et 11 étaient au-dessus de 1 Ig L, valeur considérée comme limite. Les valeurs dans le sang complet étaient similaires. Nous n'avons pas trouvé de différence significative selon les types de col modulaires (longs vs courts et rétro vs normaux). Curieusement, le taux de Cr était significativement plus élevé chez les patients sans aucun implant que chez les porteurs de SPS monobloc, par contre les différences n'étaient pas significatives pour les autres éléments. Conclusion Les taux sériques et sanguins de ions Co, Cr et Ti étaient significativement plus élevés dans le groupe des patients avec col modulaire, avec 2 valeurs 40 extrêmement hautes et plus de la moitié (11 40) anormalement hautes. Bien que ces valeurs soient inférieures à celles d'autres études, nous avons arrêter d'utiliser de tiges à cols modulaires, et avons initié un suivi annuel des patients porteurs, similaire à celui instauré pour les grosses têtes métal-métal.
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Résumé De nombreux essais cliniques randomisés ont démontré l'efficacité de l'adalimumab chez les patients atteints de maladie de Crohn modérée à sévère. Néanmoins, l'expérience sur le long terme est très limitée dans la pratique médicale quotidienne. But : Vérifier l'efficacité, la sûreté et l'adéquation de l'adalimumab dans une cohorte suisse multicentrique de patients atteints de maladie de Crohn. Méthode : Nous avons étudié rétrospectivement les dossiers de patients atteints de la maladie de Crohn traités par adalimumab sur une période de 3 ans. L'activité de la maladie a été mesurée par l'Index de Harvey-Bradshaw (HBI). Une rémission correspondant à un score <4 points et une réponse clinique à une diminution du HBI de >3 points par rapport au score pré-traitement. Pour évaluer l'adéquation de l'adalimumab, nous avons utilisé les critères développés par l'European Panel on the Appropriateness of Crohn's disease Therapy (EPACT II). Résultats : Les dossiers de 55 patients ont été analysés. Le taux de rémission et de réponse observés après 4 à 6 semaines était respectivement de 52.7% et 83.6%. La rémission a été maintenue à 12, 24 et 52 semaines chez respectivement 89.6%, 72.4% et 44.7% des patients. La rémission et la réponse clinique au traitement n'étaient pas correlés au status tabagique du patient, à la localisation ou la durée de la maladie, à la dose totale reçue le premier mois ou à un précédent traitement par infliximab. Le taux de rémission après 4 à 6 semaines de traitement était significativement plus élevé chez les patients ayant développés une intolérance à l'infliximab par rapport à ceux devenus réfractaires à ce traitement. L'adalimumab a été globalement bien toléré. 59 % des indications à l'adalimumab ont été adéquates. Conclusion : L'adalimumab peut être considéré comme un traitement efficace et approprié à long terme chez les patients avec une maladie de Crohn modérée à sévère.
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[Table des matières] 1. Contexte, objet et modalités de traitement de la saisine. - 2. Préambule. - 3. Caractérisation des parcs de stationnement couverts et de leurs activités professionnelles en France (enquête Afsset). - 4. Observations de terrain et analyse d'activités professionnelles exercées dans les parcs de stationnement couverts (étude Anact). - 5. Evaluation des risques sanitaires. - 6. Recommandations. - Bibliographie. - Annexe 1 : Lettre de saisine. - Annexe 2 : Présentation des positions divergentes. - Annexe 3 : Synthèse des déclarations publiques d'intérêts des experts par rapport au champ de la saisine. - Annexe 4 : Réglementation et recommandations institutionnelles concernant la qualité de l'air dans les parcs de stationnement couverts, et l'hygiène et la sécurité des travailleurs. - Annexe 5 : Etude de coparly sur la mesure de polluants atmosphériques dans les parcs de stationnement - Informations générales. - Annexe 6 : Dépassement des valeurs cibles Afsset" limitant les risques pour la santé des travailleurs dans les parcs de stationnement (Coparly, 2009). - Annexe 7 : Enquête Asset - Méthode d'identification du code NAF le plus adapté. - Annexe 8 : Enquête Afsset - Questionnaire d'enquête. - Annexe 9 : Enquête Afsset - Villes d'implantation des parcs inclus dans l'étude. - Annexe 10 : Rapport de l'Anact : Activité professionnelle et qualité de l'air dans les parcs couverts de stationnement. - Annexe 11 : Résultats de mesures de la campagne du LCPP utilisés pour les scénarios d'exposition. - Annexe 12 : Résultats issus de l'enquête Afsset sur les activités professionnelles exercées dans les parcs de stationnement couverts. - Annexe 13 : Concentrations ubiquitaires dans différents "micro-environnements" (Afsset, 2007). - Annexe 14 : Facteurs d'abattement entre concentrations dans le local d'exploitation et dans le parc. - Annexe 15 : Limites des valeurs toxicologiques de référence (Afsset, 2007). - Annexe 16 : Exemples de solutions pour améliorer la qualité de l'air et réduire l'exposition des travailleurs.
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Depuis la fin du XXème siècle, les soins palliatifs se sont développés essentiellement autour de patients souffrant de cancer en phase terminale. Or depuis une dizaine d'années, un nombre croissant d'études rapporte que les patients souffrant de maladies non cancéreuses avancées expérimentent également une variété de problèmes, de dimension physique, psychosociale ou spirituelle. Ces problèmes peuvent avoir un fort impact sur leur qualité de vie. Malheureusement, seule une minorité de patients non cancéreux en phase terminale a accès à des soins palliatifs. Le but de cette étude est de mieux comprendre les similitudes et les différences entre les patients cancéreux et non cancéreux lorsqu'ils sont encore hospitalisés dans un hôpital universitaire de soins aigus et réferrés à une équipe mobile de soins palliatifs intrahospitalière. Méthodologie : Dans cette étude rétrospective, les dossiers des 100 premiers patients non cancéreux adressés à l'équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) ont été comparés avec ceux de 506 patients cancéreux, durant la même période (2000-2001). Nous avons répertorié leurs profils démographiques, les types de demandes des professionnels de 1ère ligne s'adressant à l'EMSP, les symptômes ainsi que la médication des patients. Conclusions : Dans les deux groupes de patients, nous avons retrouvé de manière égale un haut taux de symptômes : 79% de patients non cancéreux et 71% de patients cancéreux expérimentent au moins 3 symptômes ou plus. Cependant, malgré cette similitude en termes d'inconfort, l'équipe de soins palliatifs est appelée plus tardivement pour les patients non cancéreux. Au vu des problèmes de communication verbale chez les patients non cancéreux, les demandes d'évaluation formulées auprès de l'EMSP sont plus orientées vers « une évaluation globale » au lieu d'une aide sur un problème spécifique. Nous retrouvons également une différence en termes d'analgésie entre les deux populations de patients, les patients non cancéreux sont plus fréquemment en surdosage. Selon nos données, un plus grand taux de décès survient à l'hôpital auprès des patients non cancéreux. Dans les limites de cette étude, les résultats permettent de confirmer que les patients non cancéreux hospitalisés dans un hôpital de soins aigus sont encore peu référés à une EMSP et très tardivement. Pour y rémédier, il serait nécessaire de contourner ces obstacles au vu des problèmes d'évaluation et d'identification exposés dans cette étude, d'améliorer la collaboration avec les professionnels de 1ère ligne et peut-être de mettre en place des guidelines institutionnels afin que tous les patients palliatifs puissent avoir la meilleure qualité de vie possible, et ce, jusqu'au bout de leur trajectoire hospitalière.
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Objectifs: Evaluer la faisabilité et l'évolution de la pratique ambulatoire des procédures endovasculaires pour traitement des artériopathies des membres inférieurs . Matériels et méthodes: 89 patients ont bénéficié d'une procédure endovasculaire ambulatoire (séjour hospitalier de moins de 24 heures) pour traitement d'une artériopathie desmembres inférieurs entre janvier 2005 et décembre 2005. Sont étudiés, le stade de l'artériopathie, la complexité des lésions, le type de procédure, lesco-morbidités, les complications, la reconversion en hospitalisation. Résultats: La majorité des patients présentait une artériopathie de stade de II (95%). Les lésions des artères fémorales superficielles représentaient 45% des procédures etcelles des axes iliaques 41%. La majorité des lésions étaient des sténoses (83%) de TASC a ou B. Cependant, l'évolution au court du temps montre que deslésions de plus en plus complexes étaient traitées en ambulatoire. La taille de l'introducteur était de 6 F dans 82% des cas. Le succès technique était de 98% et letaux des complications de 4,2%. Le taux de reconversion en hospitalisation était de 5,2%. Conclusion: Les procédures endovasculaires pour artériopathies des membres inférieurs de stade II peuvent être faites en ambulatoire y compris pour des lésions complexesavec un taux de complication et un taux de reconversion faibles.
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Ce texte présente une réflexion sur les émotions et résonances émotionnelles dans les réseaux qui réunissent des praticiens de différentes institutions autour des patients qui fréquentent les Hôpitaux de Jour. La question des émotions autour des patients dans le cadre des synthèses internes à une institution est relativement bien connue sous l'angle des transferts et contre-transferts et des questions sur la dynamique de groupe (Anzieu: Le groupe et l'inconscient). Nous tentons ici d'élargir la réflexion aux pratiques en réseaux de plus en plus fréquentes mais encore peu pensées et codifiées.
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Les maladies chroniques représentent un fardeau important pour la société, en termes de morbidité, dépendance, qualité de vie, mortalité et coûts de la santé. La prise en charge des maladies chroniques constitue ainsi une priorité des systèmes de santé. Tandis que des programmes de prévention et prise en charge des maladies chroniques («prevention and chronic disease management») ont été mis sur pieds depuis plus d'une décennie d'abord en Amérique du Nord puis en Europe, leur développement en Suisse est récent. Ces programmes sont explicitement structurés et organisés, centrés sur les patients et comportent constamment un élément d'éducation thérapeutique. De plus, ils impliquent un travail en équipe ainsi que des prises en charge stratifiées en fonction de la sévérité de la maladie et des besoins des patients, et basées sur les preuves de leur efficacité. Il est important que les médecins et autres professionnels de la santé, ainsi que tous les autres acteurs du système sanitaire reconnaissent la nécessité de mettre en place des modalités adéquates et efficaces de prise en charge des patients présentant des maladies chroniques, participent à leur développement et les soutiennent.
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La dépression majeure est fréquente chez les patients qui consultent un cabinet de médecine générale. Elle reste toutefois difficile à diagnostiquer car elle est souvent masquée par une ou plusieurs plaintes physiques qui sont l'unique motif de consultation. Pour aider le médecin généraliste à démasquer ce trouble, un test de dépistage composé de deux questions a été développé et validé. Ce test indique une probabilité accrue de dépression si le patient répond positivement à au moins une des deux questions suivantes : « Est-ce que, durant le mois qui a précédé, vous vous êtes senti(e) triste, déprimé(e), désespéré(e) ? » et « Durant le mois qui a précédé, avez-vous ressenti un manque d'intérêt et de plaisir dans la plupart des activités que d'habitude vous appréciez ? ». Une troisième question, ajoutée aux deux questions ci-dessus, a été proposée récemment afin d'améliorer les performances de ce test de dépistage. Cette troisième question rend le test négatif si le patient répond négativement à la question suivante : « Souhaitez-vous de l'aide pour cela ? ». Une étude avait indiqué que l'ajout de la question supplémentaire améliorait la spécificité du test sans réduire sa sensibilité. Objectifs Il s'agissait de décrire la performance de deux tests de dépistage de la dépression majeure, composés, respectivement, de deux et de trois questions, dans une population de patients consultant dans un cabinet de médecine générale pour une plainte physique, et de les valider. Méthode Les réponses aux questions des tests de dépistage de la dépression dans la population de la cohorte SODA (Somatisation, Depression, Anxiety) ont été utilisées. Il s'agissait de patients de plus de 18 ans, sélectionnés aléatoirement, consultant pour au moins une plainte physique auprès de 24 médecins généralistes de Suisse Romande, réexaminés une année après l'inclusion dans la cohorte. Le questionnaire validé « Full Patient Health Questionnaire » a été utilisé, le même jour, pour diagnostiquer une dépression majeure. Ce résultat a été utilisé pour évaluer les performances des deux tests de dépistage en calculant la sensibilité et la spécificité, notamment. Résultats Les données de 724 / 937 patients inclus ont pu être utilisées. Un diagnostic de dépression majeure a été posé chez 9.5% des patients (n = 69). La sensibilité et la spécificité des deux questions de dépistage étaient de 91.3% (IC95% : 81.4-96.4%) et 65.0% (IC95% : 61.2-68.6%), respectivement. En ajoutant la troisième question, la sensibilité des deux questions de dépistage a diminué à 59.4% (IC95% : 47.0-70.9%) et la spécificité a augmenté à 88.2% (IC95% : 85.4-90.5%). Conclusions L'utilisation des deux questions pour le dépistage de la dépression majeure est associée à une haute sensibilité et à une basse spécificité chez des patients se présentant en cabinet de médecine générale pour une plainte physique. En ajoutant la troisième question, la spécificité augmente, mais la sensibilité diminue. Ainsi, en ajoutant la troisième question, quatre patients dépressifs majeurs sur dix ne sont pas détectés, alors que seulement un patient sur dix n'est pas détecté avec les deux questions de dépistage. Notre étude montre que le test composé de deux questions reste une méthode de choix pour le dépistage de la dépression majeure et que l'ajout de la troisième question n'est pas recommandée. Celle-ci reste toutefois pertinente dans l'incitation au dialogue sur le sujet de la dépression entre le médecin et son patient.
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A bien des égards, comme le philosophe Emmanuel Kant l'avait déjà signalé, la manière dont nous traitons les animaux nous renvoie en miroir notre propre attitude envers nos compagnons humains. La maladie de la vache folle n'est-elle pas le résultat d'une rationalité industrielle déraisonnable et, par là même, le révélateur des dérives de la rationalité instrumentale et des menaces qui pèsent sur l'éthique ? Les perspectives ouvertes par le génie génétique et par les xénotransplantations n'annoncent-elles pas une fuite en avant dans les illusions d'une technoscience sans conscience et sans précaution ? Comment trouver un équilibre entre les intérêts des patients, les finalités de la médecine, le respect de l'animal et les réalités de l'économie ou de la politique ? Pour promouvoir une éthique à la hauteur de ces questions, faut-il abandonner tout anthropocentrisme, adopter une philosophie centrée sur la vie et le vivant (biocentrisme) prenant uniquement en compte le critère de la souffrance humaine et animale (pathocentrisme) ?Fruit d'un colloque interdisciplinaire tenu à Lausanne en mai 1999, cet ouvrage donne la parole à des chercheurs d'horizon très variés : des spécialistes de la zoologie, de l'étude du comportement animal, de la douleur animale et humaine et de l'anthropologie culturelle, des juristes, des médecins, des philosophes et des théologiens.
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Background. Des études précédentes ont démontré l'efficacité et la tolérance de l'adalimumab chez les patients avec maladie de Crohn modérée ou sévère. Les patients qu'on rencontre dans la pratique quotidienne peuvent être différents des patients rigoureusement sélectionnés dans les études contrôlées.But. Dans ce travail, nous résumons notre expérience avec l'adalimumab durant une période de 3 ans.Méthodes. Nous avons analysé rétrospectivement les dossiers de 55 patients atteints d'une maladie de Crohn modérée ou sévère et traités par adalimumab dans les hôpitaux universitaires de Bâle, Zurich, Genève et Lausanne, ainsi que dans un cabinet médical à Olten. Les informations collectées étaient les suivantes : données démographiques, localisation, phénotype et durée de la maladie, traitements chirurgicaux précédents, traitements précédents par anti-TNF alpha ou immunosuppresseur, le traitement concomitant et l'activité de la maladie à la « baseline » et durant le traitement. La sévérité de la maladie à l'inclusion a été établie en utilisant le score Harvey- Bradshaw Index (HBI). Durant le traitement, la rémission a été définie avec un HBI<4 et la réponse comme une réduction de l'HBI de plus de 3 points. L'analyse de régression logistique univariée a été utilisée pour déterminer si les variables étudiées étaient associées à la réponse ou à la rémission durant le traitement.Résultats. L'âge moyen des patients a été de 37.5 ± 11.4 ans et la durée moyenne de maladie à été de 12.7 ans. 29 des 55 patients étaient des fumeurs. Le traitement d'induction a été effectué chez 31 patients avec l'adalimumab en sous-cutané 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 et chez 24 patients avec 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. Le traitement d'entretien a été de 40 mg en sous-cutané toutes les 2 semaines. 13 patients (23.6%) ont nécessité l'augmentation de la dose d'adalimumab pour maintenir la rémission ou la réponse.Le taux de rémission et de réponse à la semaine 4-6 était de 52.7%, respectivement 83.6%. La rémission a été maintenue aux semaines 12, 24 et 52 chez 89.6%, 72.4%, respectivement 44.7% des patients. Le taux de rémission et de réponse n'a pas été influencé par le tabagisme, la location ou la durée de la maladie, la dose totale donnée durant le premier mois de traitement, la dose d'adalimumab par kilogramme-corps ou par le traitement précédent par infliximab. La rémission à la semaine 4-6 a été significativement plus élevée chez les patients intolérants à l'infliximab comparativement à ceux qui avaient perdu la réponse à l'infliximab (78.9% vs 42.1%, p=0.02). Le traitement par adalimumab a été bien toléré. Les effets secondaires les plus signalés ont été : la douleur au site d'injection (10.9%), l'asthénie (9%) et des infections (7.2%).Conclusions. L'adalimumab a démontré une bonne efficacité et tolérance dans la pratique quotidienne chez les patients avec une maladie de Crohn modérée ou sévère.
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Le support nutritionnel en soins intensifs est désormais basé sur des études de niveau A et B. La participation du SMIA au «Nutrition Day 2008» avait mis en évidence des déviations par rapport aux recommandations. Cette étude a pour objectif de réaliser une analyse approfondie sur un mois. Méthodes: Analyse des patients sortis ayant séjourné plus de 3 jours en mars 2008 dans un service de 32 lits bénéficiant d'une diététicienne à 60% et du Protocole NUTSIA depuis 2006. Extraction de la database: variables démographiques, nutrition risk score (NRS), jours de démarrage et voie de nutrition, bilan calorique cumulé. Résultats: 69 patients âgés de 60 ± 17 ans ont séjourné 9 ± 10 jours. Le NRS est réalisé tardivement dans 29% des cas. A 48h, le support nutritionnel est défini chez 67% des patients avec 43% de nutrition artificielle, une prédominance de NE (73%) sur PN (27%). Seuls 3 patients ont un bilan cumulé < -10000 kcal. La couverture des séjours par la diététicienne est de 50%. Conclusion: Comparé à l'EBM, les pratiques nutritionnelles sont globalement satisfaisantes, mais l'évaluation systématique est insuffisante. L'introduction de la NE est tardive et sa progression trop lente comparé au protocole. Les remèdes proposés sont une administration de NE par défaut, une augmentation de la présence de la diététicienne et son «empowerment» sur la prescription.
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Résumé Ce travail s'inscrit dans un programme de recherche centré sur la pharmacovigilance en psychiatrie. Buts de l'étude Les nouveaux antipsychotiques atypiques sont prescrits avec beaucoup de succès, parce qu'ils présentent une sécurité dans leur emploi bien supérieure à celle des antipsychotiques classiques. Cette situation a conduit à une large prescription «off-label» (hors indication admise). Le but de ce travail a été d'étudier la pratique en matière de prescription des psychiatres hospitaliers en ce qui concerne les antipsychotiques en comparant des patients traités pour des psychoses ou d'autres indications officielles aux patients recevant un traitement antipsychotique «off-label». Méthode Dans le cadre d'un programme de pharmacovigilance - pharmacoépidemiologie, tous les médicaments prescrits à 5 jours de référence (entre 1999 et 2001) à l'hôpital psychiatrique universitaire de Lausanne (98 lits) ont été enregistrés, avec des données sur l'âge, le sexe et le diagnostic des patients. Les prescriptions de 202 patients ont été évaluées. Les patients ont été classés dans 3 groupes diagnostiques : (1) patient présentant des troubles psychotiques, (2) patient présentant des épisodes maniaques et des épisodes dépressifs avec des symptômes psychotiques, et (3) patient présentant d'autres troubles. Les groupes (1) et (2) forment une classe de patients recevant un antipsychotique pour une indication officielle, et les prescriptions dans le groupe (3) ont été considérées comme «off-label». Résultats principaux Moins de patients psychotiques ont reçu un antidépresseur (p<0.05) ou des hypnotiques non-benzodiazepine (p<0.001) comparés aux patients des deux autres groupes. Les patients présentant des troubles affectifs recevaient seulement exceptionnellement une combinaison d'un antipsychotique atypique et conventionnel, tandis qu'un nombre inférieur de patients avec des indications « off-label » ont reçu moins .souvent des antipsychotiques atypiques que ceux des deux groupes de comparaison (p<0.05). L'analyse statistique (stepwise logistic regression) a révélé que les patients présentant des troubles psychotiques avaient un risque plus élevé de recevoir un médicament antipsychotique d'une dose moyenne ou élevée, (p<0.001) en comparaison aux deux autres groupes. Conclusion Les nouveaux médicaments antipsychotiques semblent être prescrits avec moins d'hésitation principalement pour des indications admises. Les médecins prescrivent de nouveaux médicaments « off-label » seulement après avoir acquis une certaine expérience dans le domaine des indications approuvées, et ils étaient plus prudents en ce qui concerne la dose en traitant sur la base «off-label». Abstract Objective The new brands of atypical antipsychotics are very successfully prescribed because of their enhanced safety profiles and their larger pharmacological profile in comparison to the conventional antipsychotic. This has led to broad off-label utilisation. The aim of the present survey was to study the prescription practice of hospital psychiatrists with regard to antipsychotic drugs, comparing patients treated for psychoses or other registered indications to patients receiving an off-label antipsychotic treatment. Method As part of a pharmacovigilance/pharmacoepidemiology program, all drugs given on 5 reference days (1999 - 2001) in the 98-bed psychiatric hospital of the University of Lausanne, Switzerland, were recorded along with age, sex and diagnosis. The prescriptions of 202 patients were assessed. Patients were classified in 3 diagnostic groups: (1) patient with psychotic disorders, (2) patients with manic episodes and depressive episodes with psychotic symptoms, and (3) patients with other disorders. Group (1) and (2) formed the class of patients receiving an antipsychotic for a registered indication, and the prescriptions in group (3) were considered as off-label. Main results A lesser number of psychotic patients received antidepressant (p<0.05) and nonbenzodiazepine hypnotics (p<0.001) compared to the patients of the other two groups. The patients with affective disorders received only exceptionally a combination of an atypical and a conventional antipsychotic, whereas a lesser number of patients with off-label indications received less often atypical antipsychotics than those of the two comparison groups (p<0.05). Stepwise logistic regression revealed that patients with psychotic disorder were at higher risk of receiving an antipsychotic medication in medium or high dose (p<0.001), in comparison to the two other groups. Conclusions The new antipsychotic drugs seem to be prescribed with less hesitation mainly for approved indications. Physicians prescribe new drugs on off-label application only after having gained some experience in the field of the approved indications, and were more cautious with regard to dose when treating on an off-label basis.
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Résumé En Suisse, les programmes de désaccoutumance au tabac se réfèrent généralement au modèle de préparation au changement de Prochaska et DiClemente (1983), Les patients atteints de maladies somatiques liées au tabagisme comme les pathologies cardiovasculaires ou pulmonaires accèdent facilement à ces programmes, contrairement aux patients présentant une dépendance à des drogues illicites. La prévalence de fumeurs dans cette population est pourtant élevée et les problèmes engendrés par le tabac sont importants, non seulement d'un point de vue individuel mais aussi en terme de santé publique. Il est par conséquent intéressant d'évaluer la motivation concernant la désaccoutumance au tabac de patients toxicomanes entreprenant un sevrage de drogues illicites. Dans cette étude, nous avons évalué les stades de préparation au changement concernant la dépendance au tabac chez 100 patients toxicomanes hospitalisés sur un mode volontaire dans le cadre d'un programme de sevrage à des drogues illégales. L'évaluation s'est faite à l'aide d'un auto-questionnaire dont les résultats indiquent qu'une minorité de patients sont décidés à interrompre la consommation de tabac. En effet, seul 15% des patients se trouvaient aux stades de contemplation ou de décision. De plus, 93% des sujets considéraient l'arrêt du tabac comme difficile ou très difficile. Ces données montrent qu'il existe un décalage important entre la motivation relative au sevrage de drogues illégales et la motivation liées à l'arrêt du tabac. En effet, malgré leur motivation élevée pour se sevrer de drogues illicites, la proportion de patients restant au stade de précontemplation concernant la désaccoutumance au tabac reste élevée. Diverses hypothèses permettent d'expliquer ces résultats, notamment la perception que la désaccoutumance au tabac est plus difficile à réaliser que le sevrage de substances illicites. Abstract Nicotine cessation programmes in Switzerland, which are commonly based on the stage of change model of Prochaska and DiClemente (1983), are rarely offered to patients with illicit drug dependence. This stands in contrast to the high smoking rates and the heavy burden of tobacco-related problems in these patients. The stage of change was therefore assessed by self-administered questionnaire in 100 inpatients attending an illegal drug withdrawal programme. Only 15% of the patients were in the contemplation or decision stage. 93% considered smoking cessation to be difficult or very difficult. These data show a discrepancy between the motivation to change illegal drug consumption habits and the motivation for smoking cessation. The high pro-portion of patients remaining in the precontemplation stage for smoking cessation, in spite of their motivation for illicit drug detoxification, may be due to the perception that cessation of smoking is more difficult than illicit drug abuse cessation.
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Résumé Objectif : Décrire l'alexithymie chez des patientsnouvellement diagnostiqués de cancer.Méthode : Les données sociodémographiques, médicales etpsychométriques (HADS, SCL-90, EORTC-QLQ-C30 etTAS-20) ont été enregistrées chez des patients récemment(< 4 mois) pris en charge pour un cancer.Résultats : Chez 70% des 419 patients inclus dans l'étude, unscore qualifiant pour un diagnostic d'alexithymie (TAS > 56)a été observé avec une corrélation négative avec les symptômespsychiatriques, qui par ailleurs ne dépassaient pas lesseuils d'anxiété et de dépression mesurés avec le HADS,et une corrélation positive avec la qualité de vie.Conclusion : La haute prévalence de l'alexithymie, considéréecomme une protection, questionne la nécessité et letype d'éventuelles interventions psycho-oncologiques.Pour citer cette revue : Psycho-Oncol. 5 (2011).
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[TABLE DES MATIERES] 1 Résumé des travaux effectues ( Méthode. - Résultats. - Conclusion). - 2 Introduction. - 3 But et objectifs. - 4 Contexte. - 5 Méthode (Type d'étude. - Bases de données consultées. - Base des missions engagées par la Centrale 144 Vaud (référencée sous « base 144 »). - Base des missions ambulancières effectuées sur territoire vaudois (référencée sous « base AMB »). - Base des missions SMUR effectuées par les SMUR du Canton de Vaud (référencée sous « base SMUR »). - Définitions et descriptions des variables. - Analyses statistiques). - 6 Résultats (Préambule - difficultés rencontrées. - Evaluation du processus d'enregistrement. - Couverture d'enregistrement des missions. - Evaluation de la qualité du remplissage des fiches de missions. - Indicateurs de l'activité des services d'urgence pré hospitalière terrestres - évolution sur la période 2000-2010. - APPELS AU 144. - Volume d'activité des ambulances et des SMUR. - Démographie de la population prise en charge par les ambulances et par les SMUR. - Types de missions ambulances et SMUR. - Chronologie des missions ambulances et SMUR. - Lieux de prise en charge et orientation des missions ambulances et SMUR. - Devenir immédiat des patients pris en charge par le SMUR. - Devenir a 48h des patients pris en charge par les SMUR). - 7 Suite des analyses (Etude de l'adéquation de l'utilisation des services d'urgence pré hospitalière. - Etude de l'adéquation des soins prodigués sur le lieu de la mission. - Etude de l'adéquation de la durée des interventions pour les prises en charges de maladies cardio-vasculaires et cérébro-vasculaires). - 8 Discussion. - conclusions. - propositions . - 9 Références