1000 resultados para Modèle d’évaluation d’actifs
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Une dite faible en sodium donne des rates lors de la dernire semaine de gestation induit une diminution de lexpansion volumique, du diamtre des artres utrines et du poids des placentas comparativement des rates tmoins. Ces perturbations suggrent une diminution de la perfusion placentaire affectant lapport foetal en nutriments. Les ratons naissent avec une restriction de croissance intra-utrine (RCIU). Chez le foetus, le substrat nergtique cardiaque principal est le glucose via la glycolyse. la naissance, la source principale dnergie est lutilisation des acides gras par la -oxydation. Nous mettons lhypothse que dans ce modèle de RCIU, le coeur foetal rpond la diminution dapport nutritionnel due une atteinte maternelle en adaptant son mtabolisme nergtique cardiaque la baisse. Les rates gestantes (tmoins et recevant la dite faible en sodium) sont sacrifies au jour 22 de gestation (sur 23). Les coeurs foetaux sont prlevs afin de caractriser les protines dites limitantes in vitro des voies de la glycolyse et de la -oxydation. Les expressions protiques de GLUT1, GLUT4, HK1, HK2, CPT2, CPT1, cytochrome c, PFK1, PKM1/2, mesures par immunobuvardage de type Western, sont similaires entre les coeurs des foetus RCIU et tmoins, mles et femelles. Lexpression protique de CPT1 est diminue dans les coeurs des femelles RCIU seulement. Il nexiste aucune diffrence significative entre les diffrents groupes quant lactivit enzymatique de PKM1/2. Nos rsultats dressent un profil mtabolique gnral suggrant que le sexe du foetus peut avoir un effet sur la rponse cardiaque foetale une atteinte du volume sanguin maternel cause par la dite restreinte en sodium. Ce profil mtabolique semble dmontrer une atteinte du catabolisme des lipides. Afin de bien caractriser cette rponse du mcanisme nergtique, lactivit enzymatique des autres enzymes principales de la glycolyse (HK1, HK2, PFK1), le flux intra-mitochondrial dacyl CoA travers les CPTs ainsi que la quantit totale dactyl CoA devront tre quantifis.
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Lischmie aige (restriction de la perfusion suite linfarctus du myocarde) induit des changements majeurs des proprits lectrophysiologique du tissu ventriculaire. Dans la zone ischmique, on observe une augmentation du potassium extracellulaire qui provoque llvation du potentiel membranaire et induit un "courant de lsion" circulant entre la zone affecte et saine. Le manque doxygne modifie le mtabolisme des cellules et diminue la production dATP, ce qui entrane louverture de canaux potassique ATP-dpendant. La tachycardie, la fibrillation ventriculaire et la mort subite sont des consquences possibles de lischmie. Cependant les mcanismes responsables de ces complications ne sont pas clairement tablis. La cration de foyer ectopique (automaticit), constitue une hypothse intressante expliquant la cration de ses arythmies. Nous tudions leffet de lischmie sur lautomaticit laide dun modèle mathmatique de la cellule ventriculaire humaine (Ten Tusscher, 2006) et dune analyse exhaustive des bifurcations en fonction de trois paramtres : la concentration de potassium extracellulaire, le "courant de lsion" et louverture de canaux potassiques ATP-dpendant. Dans ce modèle, nous trouvons que seule la prsence du courant de lsion peut entrainer une activit automatique. Les changements de potassium extracellulaire et du courant potassique ATP-dpendant altrent toutefois la structure de bifurcation.
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Le diabte est un syndrome mtabolique caractris par une hyperglycmie chronique due un dfaut de scrtion de linsuline, de laction de linsuline (sensibilit), ou une combinaison des deux. Plus d'un million de canadiens vivent actuellement avec le diabte. La prvalence de cette maladie est au moins trois fois plus leve chez les autochtones que dans la population canadienne en gnral. Notre quipe vise tudier les effets potentiellement antidiabtiques de certaines plantes mdicinales utilises par les Cris d'Eeyou Istchee (Baie James, Qubec) o ladhrence aux traitements mdicamenteux est faible, en partie cause de la dconnection culturelle de ces derniers. Grce une approche ethnobotanique, notre quipe a identifi 17 plantes mdicinales utilises par cette population pour traiter des symptmes du diabte. Parmi ces plantes, lextrait thanolique de Rhododendron groenlandicum (Th du Labrador) a montr un fort potentiel antidiabtique chez plusieurs lignes cellulaires, notamment les adipocytes (3T3-L1). Cette plante induit la diffrenciation adipocytaire probablement par lactivation du peroxisome proliferator-activated receptor gamma (PPAR ). Cette stimulation amliore la rsistance linsuline et constitue un mcanisme privilgi pour une classe de mdicaments antidiabtiques, les thiazolidinediones. Le but de la prsente tude est de valider lefficacit et linnocuit de R. groenlandicum in vivo, dans un modèle animal de rsistance linsuline, dlucider les mcanismes par lesquels cet extrait exerce ses effets antidiabtiques et didentifier les principes actifs responsables de son activit. L'isolation et l'identification des constituants actifs ont t ralises laide d'une approche de fractionnement guid par bioessai; en l'occurrence, l'adipognse. Cette approche, ralise dans la ligne adipocytaire 3T3-L1, a pour but de mesurer leur teneur en triglycrides. Des tudes in vivo ont t ralises sur le modèle de souris DIO (diet induced obesity). L'extrait thanolique du R. groenlandicum a t incorpor la nourriture grasse (35% dapport calorique lipidique) trois doses diffrentes (125, 250 et 500 mg / kg) sur une priode de 8 semaines. Des tissus cibles de linsuline (foie, muscle squelettique et tissus adipeux) ont t rcolts afin de faire des analyses dimmunobuvardage de type western. La querctine, la catchine et lpicatchine ont t identifies comme tant les composs actifs responsables de l'effet antidiabtique du R. groenlandicum. Seules la catchine et lpicatchine activent ladipognse uniquement forte concentration (125-150 M), tandis que la querctine linhibe. Ltude in vivo a montr que le traitement avec R. groenlandicum chez les souris DIO rduit le gain de poids de 6%, diminue l'hyperglycmie de 13% et linsulinmie plasmatique de 65% et prvient lapparition des statoses hpatiques (diminution de 42% de triglycride dans le foie) sans tre toxique. Les analyses dimmunobuvardage ont montr que R. groenlandicum stimule la voie de linsuline via la phosphorylation de lAkt et a augment le contenu protique en Glut 4 dans les muscles des souris traites. Par contre, dans le foie, le R. groenlandicum passerait par deux voies diffrentes, soit la voie insulino-dpendante par lactivation de lAKT, soit la voie insulino-indpendante par la stimulation de lAMPK. Lamlioration observe des statoses hpatiques chez les souris DIO traites, a t confirme par une baisse du facteur de transcription, SREBP-1, impliqu dans la lipognse de novo, ainsi quune diminution de linflammation hpatique (diminution de lactivit dIKK /). En conclusion, lensemble de ces rsultats soutiennent le potentiel thrapeutique de Rhododendron groenlandicum et de ses composants actifs dans le traitement et la prvention du diabte de type 2. Nous avons valid l'innocuit et l'efficacit de cette plante issue de la mdecine traditionnelle Cri, qui pourrait tre un traitement alternatif du diabte de type 2 dans une population ayant une faible adhrence au traitement pharmacologique existant.
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Lobjectif tait dvaluer linfluence de la mmoire mlodique sur le chant des personnes souffrant damusie congnitale. Onze amusiques et 11 contrles apparis ont chant une chanson familire sur les paroles originales ainsi que sur la syllabe /la/. Les participants ont dabord chant la mlodie de mmoire et ensuite, ils ont imit la mlodie aprs et lunisson avec un modèle enregistr pralablement. Les rsultats ont illustr que les amusiques ont amlior leur performance en chantant par imitation (soit aprs, soit lunisson avec le modèle). Ceux qui prsentaient une difficult plus importante de la mmoire ont profit davantage du modèle, particulirement lorsquils chantaient sur la syllabe /la/. Ces rsultats suggrent quune mmoire faible pourrait tre une cause des difficults en chant. De plus, cette tude illustre que le chant par imitation semble tre une mthode privilgier pour amliorer la performance chante.
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Cette thse contribue une thorie gnrale de la conception du projet. Sinscrivant dans une demande marque par les enjeux du dveloppement durable, lobjectif principal de cette recherche est la contribution dun modèle thorique de la conception permettant de mieux situer lutilisation des outils et des normes d’évaluation de la durabilit dun projet. Les principes fondamentaux de ces instruments normatifs sont analyss selon quatre dimensions : ontologique, mthodologique, pistmologique et tlologique. Les indicateurs de certains effets contre-productifs relis, en particulier, la mise en compte de ces normes confirment la ncessit dune thorie du jugement qualitatif. Notre hypothse principale prend appui sur le cadre conceptuel offert par la notion de principe de prcaution dont les premires formulations remontent du dbut des annes 1970, et qui avaient prcisment pour objectif de remdier aux dfaillances des outils et mthodes d’évaluation scientifique traditionnelles. La thse est divise en cinq parties. Commenant par une revue historique des modèles classiques des thories de la conception (design thinking) elle se concentre sur lvolution des modalits de prise en compte de la durabilit. Dans cette perspective, on constate que les thories de la conception verte (green design) datant du dbut des annes 1960 ou encore, les thories de la conception cologique (ecological design) datant des annes 1970 et 1980, ont finalement converg avec les rcentes thories de la conception durable (sustainable design) partir du dbut des annes 1990. Les diffrentes approches du principe de prcaution sont ensuite examines sous langle de la question de la durabilit du projet. Les standards d’évaluation des risques sont compars aux approches utilisant le principe de prcaution, rvlant certaines limites lors de la conception dun projet. Un premier modèle thorique de la conception intgrant les principales dimensions du principe de prcaution est ainsi esquiss. Ce modèle propose une vision globale permettant de juger un projet intgrant des principes de dveloppement durable et se prsente comme une alternative aux approches traditionnelles d’évaluation des risques, la fois dterministes et instrumentales. Lhypothse du principe de prcaution est ds lors propose et examine dans le contexte spcifique du projet architectural. Cette exploration dbute par une prsentation de la notion classique de prudence telle quelle fut historiquement utilise pour guider le jugement architectural. Quen est-il par consquent des dfis prsents par le jugement des projets darchitecture dans la monte en puissance des mthodes d’évaluation standardises (ex. Leadership Energy and Environmental Design; LEED) ? La thse propose une rinterprtation de la thorie de la conception telle que propose par Donald A. Schn comme une faon de prendre en compte les outils d’évaluation tels que LEED. Cet exercice rvle cependant un obstacle pistmologique qui devra tre pris en compte dans une reformulation du modèle. En accord avec lpistmologie constructiviste, un nouveau modèle thorique est alors confront ltude et lillustration de trois concours d'architecture canadienne contemporains ayant adopt la mthode d'valuation de la durabilit normalise par LEED. Une srie prliminaire de tensions est identifie dans le processus de la conception et du jugement des projets. Ces tensions sont ensuite catgorises dans leurs homologues conceptuels, construits lintersection du principe de prcaution et des thories de la conception. Ces tensions se divisent en quatre catgories : (1) conceptualisation - analogique/logique; (2) incertitude - pistmologique/mthodologique; (3) comparabilit - interprtation/analytique, et (4) proposition - universalit/ pertinence contextuelle. Ces tensions conceptuelles sont considres comme autant de vecteurs entrant en corrlation avec le modèle thorique quelles contribuent enrichir sans pour autant constituer des validations au sens positiviste du terme. Ces confrontations au rel permettent de mieux dfinir lobstacle pistmologique identifi prcdemment. Cette thse met donc en vidence les impacts gnralement sous-estims, des normalisations environnementales sur le processus de conception et de jugement des projets. Elle prend pour exemple, de faon non restrictive, lexamen de concours d'architecture canadiens pour btiments publics. La conclusion souligne la ncessit d'une nouvelle forme de prudence rflexive ainsi quune utilisation plus critique des outils actuels d’évaluation de la durabilit. Elle appelle une instrumentalisation fonde sur l'intgration globale, plutt que sur l'opposition des approches environnementales.
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Lubiquitin-fold modifier (UFM1) fait partie de la classe 1 de la famille de protine ubiquitin-like (Ubl). UFM1 et Ub ont trs peu dhomologie de squence, mais partagent des similarits remarquables au niveau de leur structure tertiaire. Tout comme lUb et la majorit des autres Ubls, UFM1 se lie de faon covalente ses substrats par lintermdiaire dune cascade enzymatique. Il est de plus en plus frquemment rapport que les protines Ubls sont impliques dans des maladies humaines. Le gne Ufm1 est surexprim chez des souris de type MCP dveloppant une ischmie myocardique et dans les lots de Langerhans de patients atteints du diabte de type 2. UFM1 et ses enzymes spcifiques, UBA5, UFL1 et UFC1, sont conservs chez les mtazoaires et les plantes suggrant un rle important pour les organismes multicellulaires. Le Caenorhabditis elegans est le modèle animal le plus simple utilis en biologie. Sa morphologie, ses phnotypes visibles et ses lignes cellulaires ont t dcrits de faon dtaille. De plus, son cycle de vie court permet de rapidement observer les effets de certains gnes sur la longvit. Ce modèle nous permet de facilement manipuler lexpression du gne Ufm1 et de mieux connatre ses fonctions. En diminuant lexpression du gne ufm-1 chez le C.elegans, par la technique de lARN interfrence par alimentation, nous navons observ aucun problme morphologique grave. Les vers ressemblaient aux vers sauvages et possdaient un nombre de progniture normal. Cependant, les vers sauvage exposs lARNi dufm-1 vivent significativement moins longtemps que les contrles et ce, de faon indpendante de la voie de signalisation de linsuline/IGF. Chez le C. elegans la longvit et la rsistance au stress cellulaire sont intimement lies. Nous navons remarqu aucun effet dufm-1 sur le stress thermal, osmotique ou oxydatif, mais il est requis pour la protection contre le stress prototoxique. Il est galement ncessaire au maintien de lintgrit neuronale au cours du vieillissement des animaux. Lensemble de nos donnes nous renseigne sur les fonctions putatives du gne Ufm1.
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Lhpatite autoimmune (HAI) est une maladie grave affectant le foie et prsentant un haut taux de mortalit lorsque non traite. Les traitements disponibles sont efficaces, mais de graves effets secondaires leur sont associs. Ces effets secondaires sont gnralement le rsultat d'une forte immunosuppression et dautres sont spcifiques chaque mdicament. Aucune immunothrapie spcifique nest prsentement disponible pour le traitement de lHAI. Rcemment, un modèle murin dHAI a t dvelopp dans notre laboratoire par xnoimmunisation des souris C57BL/6 avec les antignes humains de l'HAI de type 2. Ce modèle prsente la plupart des caractristiques biochimiques et cliniques retrouves chez les patients atteints d'HAI de type 2. Dans cette tude, nous avons value lefficacit de deux types de traitement pour lHAI de type 2 laide de notre modèle murin. Dans un premier temps, lanticorps anti-CD3 a t tudi en prophylaxie et en traitement. Nous avons montr quune posologie de 5g danti-CD3 i.v. par jour pendant 5 jours conscutifs induit une rmission chez les souris avec HAI de type 2 tablie (traitement). Cette rmission est caractrise par une normalisation des niveaux dalanine aminotransfrase et une diminution significative de linflammation hpatique. Cette rmission semble tre associe une dpltion partielle et transitoire des lymphocytes T CD3+ dans la priphrie et une augmentation des lymphocytes T rgulateurs CD4+, CD25+ et Foxp3+ dans le foie. La mme posologie lorsquelle est applique en prophylaxie na pas russi prvenir lapparition de lHAI de type 2. La deuxime voie de traitement consiste en ladministration par voie intranasale dun forte dose de formiminotransfrase cyclodsaminase murin (mFTCD), un autoantigne reconnu dans lHAI de type 2. Une administration en prophylaxie par voie intranasale de 100g de mFTCD par jour durant 3 jours conscutifs arrive prvenir lHAI de type 2 en diminuant linflammation hpatique au bout de deux semaines post-traitement.
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Cette thse poursuit deux objectifs principaux. Le premier consiste dvelopper un modèle de la compatibilit conjugale fond sur les notions dattachement (vitement de la proximit et anxit dabandon) et de personnalit (nvrotisme). Le deuxime objectif est dexaminer la validit prvisionnelle de ce modèle de compatibilit chez des couples en psychothrapie conjugale. Dans un premier temps, la prsente thse fait brivement tat de la situation des couples au Qubec et des rpercussions de la dtresse conjugale. Par la suite, la recension de la documentation traite du concept de compatibilit entre conjoints en tant qualternative la conceptualisation des dynamiques de couples. Cette analyse thorique montre ensuite la pertinence denrichir les modèles de compatibilit en y introduisant les notions dattachement et de nvrotisme. Lexamen de ce modèle est suivi par une description des enjeux mthodologiques et statistiques prendre en compte pour dterminer les fondements scientifiques des hypothses sur la compatibilit conjugale. Lanalyse de la validit prvisionnelle du modèle de compatibilit propos compose le cur de cette thse. Pour ce faire, des couples effectuant une thrapie conjugale ont complt une srie de questionnaires en dbut de suivi, dont lchelle dajustement dyadique (Spanier, 1976), le Questionnaire sur les expriences dattachement amoureux (Brennan, Clark, & Shaver, 1998) et le NEO-FFI (Costa & McCrae, 1992). Les donnes des 365 couples de lchantillon sont dabord analyses en appliquant une mthode fonde sur les modèles dinterdpendance acteur-partenaire (APIM) (Kashy & Snyder, 1995). Les rsultats dmontrent que la prsence dvitement de la proximit est ngativement lie la satisfaction des conjoints eux-mmes et celle de leur partenaire. La mthode APIM rvle aussi que plus lcart entre les conjoints sur lvitement et le nvrotisme est grand, plus les partenaires rapportent tre insatisfaits de leur relation. Les rsultats sont ensuite examins laide dune technique statistique, lanalyse des regroupements naturels ou des clusters, susceptible de mieux examiner la notion de compatibilit. Cette analyse montre la prsence de sept regroupements naturels de conjoints selon leurs scores dattachement et de nvrotisme. De plus, lorsque ces clusters sont croiss en fonction de la dtresse conjugale, trois grands sous-types de couples qui engendrent des profils de dtresse conjugale distincts mergent des analyses. Ces clusters prsentent enfin des diffrences qualitatives quant la nature des mandats thrapeutiques confis aux thrapeutes. Les implications des rsultats sont discutes en regard de la validation du modèle de compatibilit fond sur les notions dattachement et de nvrotisme. Certaines donnes de la prsente thse suggrent que ce ne sont pas les caractristiques de lun ou de lautre des conjoints prises isolment, mais plutt la combinaison des caractristiques des conjoints qui explique le mieux la nature et la gravit de la dtresse conjugale vcue. Plusieurs dfis conceptuels, thoriques et mthodologiques sont discuts et des pistes de recherches futures sont proposes afin de consolider les assises scientifiques du modèle de compatibilit.
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Cette thse a pour but de documenter la rorganisation des services effectue au programme Enfants et adolescents (PEA) du Centre de radaptation Estrie, Sherbrooke. Une dmarche de recherche-action participative (RAP) est utilise afin de collaborer au dveloppement, limplantation et lvaluation dun nouveau modèle de services visant accrotre laccessibilit et la qualit des services de radaptation offerts aux enfants ayant une dficience physique. Spcifiquement, les objectifs sont : 1) de documenter les retombes de la rorganisation des services; 2) de raliser une analyse critique du processus de changement. Des mthodes quantitatives et qualitatives sont utilises afin datteindre ces objectifs. Tout dabord, la Mesure des processus de soins (MPOC) documente la perception de la qualit avant (2007), pendant (2008) et aprs (2009) limplantation du nouveau modèle de services. Au total, cet outil est employ auprs de 222 familles et 129 intervenants. quatre reprises, les intervenants et les gestionnaires rpondent galement un questionnaire sur leurs perceptions des forces, des faiblesses, des opportunits et des menaces au PEA. En 2008 et en 2009, des focus groups et des entrevues tlphoniques sont ralises auprs des familles (n=5), des intervenants (n=19) et des gestionnaires (n=13) afin de documenter leurs perceptions sur le processus de changement et sur les retombes de la rorganisation des services. Quant lobservation participante, elle permet de recueillir de linformation sur le processus de rorganisation des services tout au long de ces trois annes. Enfin, les informations recueillies sont analyses laide de diffrentes approches, dont des tests statistiques et des analyses de contenu utilisant une grille de codification inspire de la thorie des systmes dactions organises. Les rsultats indiquent que davantage denfants reoivent des services en 2009 en comparaison 2007. De plus, la qualit des services sest maintenue selon les perceptions values par la MPOC (article 1). Lutilisation dinterventions de groupe contribue fort probablement augmenter le nombre denfants qui reoivent des services, mais plusieurs dfis doivent tre adresss afin que cette modalit dintervention soit rellement efficiente (article 2). Les rsultats font ressortir que le processus de rorganisation des services est complexe. Lvaluation des forces, des faiblesses, des opportunits et des menaces dun programme, de mme que limplication des acteurs dans le processus de dveloppement dun nouveau modèle de services, favorisent lamlioration continue de la qualit (article 3). Or, les facilitateurs et les obstacles limplantation du nouveau modèle de services voluent durant la rorganisation des services. Considrant cela, il est important de poser les actions ncessaires afin de soutenir le changement tout au long du processus (article 4). En rsum, cette thse contribue lavancement des connaissances en radaptation en comblant une lacune dans les crits scientifiques. En effet, peu de projets visant le dveloppement et limplantation de nouveaux modèles de services sont valus et documents. Pourtant, des modèles tels que celui dvelopp par le PEA semblent prometteurs afin damliorer laccessibilit, et ventuellement, la qualit des services de radaptation chez lenfant.
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Lcole ne semble plus en mesure de rpondre par elle-mme aux besoins multidimensionnels des lves en difficult qui sont maintenant intgrs dans la classe ordinaire. (Cooper, 1999; Deslandes & Bertrand, 2001; Dryfoos, 1994; Greenberg, 2004; Ministre de l'ducation du Loisir et du Sport, 2005; Paavola, 1995; Riddle & Tett, 2001; The Learning Partnership, 2004). Les quipes de soutien lenseignant semblent un moyen efficace dappuyer lenseignant et llve, mais cette approche est trs peu utilise dans les milieux ducatifs au Canada. Certains lves prsentant des problmes complexes ne reoivent pas lappui ncessaire faute dun manque de spcialiste lintrieur du cadre scolaire. Dans cette perspective, les services intgrs pourraient tre une voie propice pour le travail de partenariat mais plusieurs obstacles semblent empcher la collaboration et la coopration entre les intervenants scolaires et les partenaires de la communaut. La prsente recherche a identifi un modèle qui permet dappuyer lenseignant dans sa pratique afin daider llve en difficult et de le maintenir dans la classe ordinaire. Le modèle dquipe de soutien lenseignant mis en uvre dans les coles dun conseil francophone scolaire de lOntario est un modèle driv de Chalfant, Pysh et Moultrie (1979). Vers les annes 1970, ces quipes ont t formes en vue doffrir un appui lenseignant de classe ordinaire pour viter les placements d'lves en ducation spciale lintention est encore la mme en 2010. Par ce modèle, nous favorisons lentre des services intgrs lintrieur du cadre scolaire et les partenaires travaillent en quipe afin de favoriser le succs scolaire des lves. Un coordonnateur du milieu scolaire est le lien qui assure la coordination et les suivis des diffrentes recommandations proposes par lquipe. Le travail de collaboration et de coopration est essentiel pour assurer le succs scolaire de llve. Les rsultats de cette mise en uvre nous ont permis de constater que le modèle est efficace dans latteinte de ses buts. Dune faon gnrale, les intervenants scolaires affirment se sentir effectivement appuys par les quipes de soutien tant dans la formation, les changes et les discussions que dans les ressources matrielles. Ce qui ressort le plus souvent de leurs propos est quils apprcient la relle collaboration et la concertation qui existent entre tous les intervenants qui assurent les suivis. Quatre-vingt-treize pour cent des rpondants qui ont particip aux quipes de soutien affirment quil y a eu des changements positifs chez les lves. Diffrents dfis ont aussi t relevs. Mentionnons entre autre, la lourdeur du rle du coordonnateur, la grandeur du territoire du Conseil (perte de temps sur la route), des cas de conflits existants entre les parents et lcole. Indpendamment de ces dfis, lapplication du modèle dquipe de soutien lenseignant rpond lobjectif dinclusion scolaire des lves en difficult tout en permettant aux enseignants de ne pas se sentir seuls ni dtre effectivement seuls assumer ce mandat.
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Rapport danalyse de pratique prsent la Facult des tudes suprieures en vue de lobtention du grade de Matrise s sciences (M.Sc) en service social
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Ce mmoire sinscrit dans le cadre dune recherche de dveloppement pdagogique dobjet, destine des enseignants du secondaire. Lobjectif porte sur la conception, et la validation auprs dun groupe dexperts, dune grille visant lanalyse de la qualit de situations dapprentissage et d’évaluation en lecture (GASAEL) conues pour des lves de niveau secondaire en difficult dapprentissage, notamment ceux du parcours de formation axe sur lemploi (PFAE). La problmatique expose la ncessit chez les enseignants de trouver des rponses ajustes aux besoins dapprentissage des lves cibls, dans un contexte de programmes labors par comptences. La situation dapprentissage et d’évaluation (SAE) est une instrumentation pertinente, mais demeure sous-utilise. Le cadre conceptuel, guid par le modèle de la situation pdagogique de Legendre (2005), assure lanalyse du contexte de la SAE et permet didentifier ses caractristiques. Ce cadre est suivi par la mthodologie de lAnalyse de la valeur pdagogique de Roque, Langevin et Riopel (1998) exposant la procdure danalyse des fonctions du produit, au regard des besoins des utilisateurs. Linnovation de ce produit pdagogique tient en son caractre pragmatique; il propose la fois lanalyse de la qualit des SAE, et une rfrence rapide propos des concepts porteurs dune SAE, fournis par des exemples ou des explications.
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Plusieurs tudes ont confirm que certains traits de personnalit des enfants et certaines attitudes et pratiques ducatives de leurs parents constituaient des prdicteurs des comportements perturbateurs ladolescence. Toutefois, la majorit des recherches ont adopt un modèle postulant des relations directes et indpendantes entre ces facteurs de risque et des comportements perturbateurs. Le modèle transactionnel est plus raliste parce quil postule des relations bidirectionnelles travers le temps entre ces deux facteurs de risque. Cette tude visait vrifier lexistence de relations bidirectionnelles entre les traits de personnalit des enfants et les attitudes parentales de leur mre mesurs deux reprises durant lenfance ( 6 et 7 ans), pour ensuite vrifier si les comportements perturbateurs des enfants mesurs ladolescence (15 ans) pouvaient tre prdits par les traits de personnalit et les attitudes parentales. Les donnes utilises proviennent dune tude longitudinale prospective de 1000 garons et 1000 filles valus plusieurs reprises de la maternelle ladolescence. Six traits de personnalit des enfants et deux attitudes parentales ont t valus par les mres 6 et 7 ans, alors que les diagnostics de troubles perturbateurs (trouble des conduites, trouble oppositionnel avec provocation, trouble de dficit de lattention/hyperactivit) ont t valus par les adolescents et les mres 15 ans. Afin de tester les hypothses de recherche, des analyses de cheminement ( path analysis ) multi-groupes bases sur la modlisation par quations structurales ont t utilises. Les rsultats ont confirm la prsence de relations bidirectionnelles entre les traits de personnalit de lenfant et les attitudes parentales durant lenfance. Toutefois, peu de relations taient significatives et celles qui ltaient taient de faible magnitude. Les modèles multi-groupes ont par ailleurs confirm la prsence de relations bidirectionnelles diffrentes selon le sexe. En ce qui concerne la prdiction des comportements perturbateurs, de faon gnrale, surtout les traits de personnalit et les attitudes parentales 6 ans (plutt qu 7 ans) ont permis de les prdire. Nanmoins, peu de relations prdictives se sont avres significatives. En somme, cette tude est une des rares avoir dmontr la prsence de relations bidirectionnelles entre la personnalit de lenfant et les attitudes parentales avec des donnes longitudinales. Ces rsultats pourraient avoir des implications thoriques pour les modèles explicatifs des comportements perturbateurs, de mme que des implications pratiques pour le dpistage des enfants risque.
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Cette recherche porte sur des questions relatives la conception des interfaces humain-ordinateur. Elle sinscrit dans le courant des recherches sur lutilisabilit et elle sintresse particulirement aux approches centres sur lutilisateur. Nous avons t trs souvent tmoin des difficults prouves par les utilisateurs dans lusage de certaines interfaces interactives et nous considrons que ces difficults dcoulent dun problme de design. Le design dinterface doit tre bas sur les besoins de lutilisateur dans le cadre de ses activits, dont les caractristiques devaient tre bien comprises et bien prises en considration pour mener la conception dinterfaces qui respectent les critres dutilisabilit. De plus, la communaut des chercheurs ainsi que lindustrie admettent maintenant que pour amliorer le design, il est crucial de dvelopper les interfaces humain-ordinateur au sein dune quipe multidisciplinaire. Malgr les avances significatives dans le domaine du design centres sur lutilisateur, les vises annonces sont rarement ralises. La problmatique tudie nous a conduit poser la question suivante : En tant que designer dune quipe multidisciplinaire de conception, comment modifier la dynamique de collaboration et crer les conditions dune conception vritablement centre sur linteraction humain-ordinateur ? Notre dmarche de recherche a t guide par lhypothse voulant que lactivit de design puisse tre le moyen de faciliter la cration dun langage commun, des changes constructifs entre les disciplines, et une rflexion commune centre sur lutilisateur. La formulation de cette hypothse nous a men rflchir sur le rle du designer. Pour mener cette recherche, nous avons adopt une mthodologie mixte. Dans un premier temps, nous avons utilis une approche de recherche par projet (recherche-projet) et notre fonction tait celle de designer-chercheur. La recherche-projet est particulirement approprie pour les recherches en design. Elle privilgie les mthodes qualitatives et interprtatives ; elle tudie la situation dans sa complexit et de faon engage. Nous avons effectu trois tudes de cas successives. Lobjectif de la premire tude tait dobserver notre propre rle et nos interactions avec les autres membres de lquipe de projet pendant le processus de design. Dans la seconde tude, notre attention a t porte sur les interactions et la collaboration de lquipe. Nous avons utilis le processus de design comme mthode pour la construction dun langage commun entre les intervenants, pour enrichir les rflexions et pour favoriser leur collaboration menant redfinir les objectifs du projet. Les limites de ces deux cas nous ont conduit une intervention diffrente que nous avons mise en uvre dans la troisime tude de cas. Cette intervention est constitue par la mise en place dun atelier intensif de conception o les intervenants au projet se sont engags dvelopper une attitude interdisciplinaire permettant la copratique rflexive pour atteindre les objectifs dun projet de construction dun site web complexe centr sur lutilisateur. Lanalyse et linterprtation des donnes collectes de ces trois tudes de cas nous ont conduit crer un modèle thorique de conception dinterface humain-ordinateur. Ce modèle qui informe et structure le processus de design impliquant une quipe multidisciplinaire a pour objectif damliorer lapproche centre sur lutilisateur. Dans le cadre de ce modèle, le designer endosse le rle de mdiateur en assurant lefficacit de la collaboration de lquipe. Dans un deuxime temps, afin de valider le modèle et ventuellement le perfectionner, nous avons utilis une approche ethnographique comportant des entrevues avec trois experts dans le domaine. Les donnes des entrevues confirment la validit du modèle ainsi que son potentiel de transfrabilit dautres contextes. Lapplication de ce modèle de conception permet dobtenir des rsultats plus performants, plus durables, et dans un dlai plus court.