998 resultados para Guerre mondiale (1914-1918) -- Destruction et pillage -- France -- Noyon (Oise)


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

La fête nationale française, décrétée en 1880, vise à consolider l’adhésion à la Troisième République, régime né dix ans auparavant et toujours en déficit de légitimité. Malgré les efforts du gouvernement pour rejoindre les Français de toutes allégeances, des discordes idéologiques persistent et la fête nationale du 14-Juillet ne parvient pas à faire l'unanimité. Telle est la situation sociale et politique de la France à l’aube de la Grande Guerre. Alors que se multiplient les batailles et les pertes militaires, la conviction d'une guerre courte fait place à la réalité d'une guerre aussi destructrice qu’interminable. Les 14-Juillet de ces années-là démontrent la nécessité d'adapter les célébrations nationales à la réalité de la guerre totale et des besoins qu'elle engendre. Parallèlement, le deuil et la souffrance de la guerre ravivent les oppositions sociales et politiques d'avant-guerre, remettant en question les capacités du gouvernement à faire face à la situation, menaçant tant l'Union Sacrée que la République. L'entrée en guerre des États-Unis, en avril 1917, offre l'occasion à quelques hommes politiques prévoyants de rétablir la cohésion sociale autour des valeurs républicaines. En 1917, puis en 1918, le gouvernement mise sur l'union des fêtes nationales républicaines française et américaine pour ranimer l'espoir, le courage et le patriotisme de tous les Français. Au-delà de l'hommage rendu à un allié que l'on espérait plus, l'union des deux fêtes devient le symbole de la solidarité et de la fraternité qui unit les deux Républiques-sœurs, et réaffirme la force et la légitimité du régime français en place. Le 14-Juillet, emblème du parcours social et politique français, connaît donc, à l’occasion de la Grande Guerre, une mutation, une redéfinition de sens. À l'image de la France, « moderne », le 14-Juillet tel que développé lors du conflit, ne cesse de s'adapter aux besoins et à l'image d'une société en constante évolution.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

L’Action française fut un mouvement idéologique et intellectuel marquant de l’histoire politique et culturelle de la Troisième république. Elle défendait, au moyen d’une rhétorique nationaliste et antirépublicaine, ainsi que d’un militantisme tapageur et d’un journal quotidien, l’idée d’une restauration de la monarchie en France sur les ruines d’une démocratie qu’elle estimait viciée et délétère. Durant la Grande Guerre, elle mit cependant en veilleuse son combat royaliste et se recentra sur son patriotisme. Cette approche la mena à appuyer pendant tout le conflit les gouvernements de défense nationale issus d’une Union sacrée résolument républicaine et à se poser comme l’un des principaux remparts contre les menaces à la nation, qu’elles soient intérieures ou extérieures. À l’issue du conflit, l’Action française était ainsi devenue un acteur politique reconnu et elle avait acquis une notoriété intellectuelle inédite. Cette volte-face notable n’a néanmoins été que très peu abordée de front dans l’historiographie du mouvement. Le présent mémoire vise à y remédier par l’examen du parcours politique et de l’évolution idéologique de l’Action française à partir de l’analyse des chroniques à saveur politique publiées dans son quotidien entre 1914 et 1918, ainsi que de rapports d’enquêtes de la Sûreté générale du ministère de l’Intérieur. Cette étude dresse un portrait plutôt bigarré de ce parcours et de cette évolution. En effet, au moment où le journal et les maîtres de l’Action française attinrent une renommée singulière grâce à leur discours et leurs campagnes guidés par l’intérêt national, son militantisme fut en contrepartie pratiquement annihilé par la mobilisation militaire. De même, malgré son adhésion de principe à la trêve politique que fut l’Union sacrée, l’Action française ne délaissa pas pour autant son procès idéologique du régime républicain et la valorisation de son projet royaliste. La façon dont l’Action française a commenté et pris part à la vie politique de la Grande Guerre révèle également cette équivoque, tout en offrant un portrait singulier des grands débats de cette période.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Alsace.--La Guyenne & Bordeaux.--Angoumois.--Aunis & Saintonge.--Ardennes.--Bourgogne.--Marseille & La Provence.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Cet article analyse le processus qui mène à la légalisation des organisations Freies Deutschland en France et en Suisse. Celles-ci ont été fondées en automne 1943, à la suite du National Komitee « Freies Deutschland », leur organisation mère créée par des prisonniers de guerre de la Wehrmacht et des réfugiés politiques allemands. Le but de ces organisations est d'abattre le régime nazi et de rassembler les exilés et militaires allemands qui partagent ses buts. L'article analyse également comment les gouvernements français et suisse ont reçu ces organisations et dans quelle mesure ils leur ont permis d'exister et de développer leurs activités dans les deux pays. Leurs réactions face à ces organisations sont en grande partie déterminées par leur propre politique dans les domaines dans lesquels Freies Deutschland se propose également d'intervenir.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Pendant la Première Guerre mondiale, les puissances occidentales étaient obligées d’utiliser toutes leurs ressources afin de vaincre. Dans les colonies allemandes, les troupes coloniales, la Schutztruppe, la plupart étant des Africains noirs, avaient la responsabilité de défendre les colonies contre tout envahisseur. Pour sa part, la France craignait, depuis la fin de la guerre franco-allemande, l’écart démographique vis-à-vis de l’Allemagne. Elle a finalement pris la décision de renforcer ses troupes par des soldats africains, les Tirailleurs sénégalais étant les plus nombreux. Ce mémoire vise à analyser et à comparer le recrutement et le déploiement dans les deux cas, particulièrement l’idéologie qui soutenait ce recrutement, les relations entre Africains et Européens pendant la guerre, la contribution des Africains à l’effort de guerre, ainsi que les conséquences de la visibilité accrue des Africains dans la société européenne. En général, nous pouvons remarquer d’importantes ressemblances entre les deux cas, en particulier le fait que l’utilisation de troupes coloniales a eu pour fonction de justifier leurs politiques coloniales et de condamner celles de leur adversaire.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de certains documents visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Mode of access: Internet.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Includes bibliographical references.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Lorsque la guerre européenne éclate en août 1914, les États-Unis adoptent officiellement une position de stricte neutralité. Le pays n’en est pas moins tiraillé de l’intérieur pour autant. Au cours des quelque deux années et demi de neutralité, plusieurs moments forts et thématiques ont redéfini le rapport des États-Unis à la guerre européenne, jusqu’à justifier l’entrée en guerre en avril 1917, et propulsant par le fait même le pays à l’avant de la scène internationale. Cependant, les analyses relatives à la couverture de la guerre par la presse américaine pendant cette période sont pratiquement inexistantes. En se penchant sur les articles en une et les éditoriaux du quotidien The New York Times, il est possible de suivre l’évolution des thématiques liées au conflit et de comparer certains évènements que l’historiographie a ciblés comme étant à l’origine de l’entrée en guerre. Le but est de voir comment le NYT présente le conflit européen, de quelles façons le journal cherche à influencer son lectorat et, surtout, comment il « voit » peu à peu le conflit s’immiscer dans la vie des Américains. Certains thèmes comme le mouvement du preparedness et le traitement de la communauté germano-américaine nous renseignent sur les changements de perception qui s’opèrent dans la couverture du NYT. L’historiographie classique présente le torpillage du paquebot Lusitania le 7 mai 1915 comme le point à l’origine de la rupture officieuse de la neutralité américaine, au profit d’un sentiment proallié. Notre analyse tend à nuancer fortement cette affirmation. D’autres moments-clés et thématiques présentées dans le NYT ont eu plus d’impact sur la neutralité américaine. Nos résultats de recherche questionnent en fait la nature et la temporalité de la « neutralité » américaine. Est-ce réellement, comme le souhaitait au départ le président américain Wilson une « neutralité bienveillante », ou de la poudre aux yeux?

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Cet article analyse la gestion par les autorités fédérales des réfugiés politiques d'extrême gauche, principalement communistes, en Suisse pendant la Deuxième Guerre mondiale. Ceux-ci posent un double problème à la Confédération. D'une part, en tant qu'opposants politiques, ils risquent de nuire aux relations diplomatiques et à la neutralité helvétique ; d'autre part, ils sont considérés comme une menace pour la sécurité intérieure de la Suisse.