977 resultados para Follicular dendritic cell sarcoma
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L’asthme est une maladie multifactorielle hétérogène qui engendre une inflammation pulmonaire associée à une variété de manifestations cliniques, dont des difficultés respiratoires graves. Globalement, l’asthme touche environ une personne sur 6 et présente actuellement un sérieux problème de santé publique. Bien que de nombreux traitements soient disponibles pour soulager les symptômes de la maladie, aucun traitement curatif n’est actuellement disponible. La compréhension des mécanismes qui régissent l’état inflammatoire au cours de la maladie est primordiale à la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques efficaces. Les cellules dendritiques captent les allergènes dans les poumons et migrent vers les ganglions drainants pour les présenter aux cellules T et engendrer la réponse inflammatoire pathogénique chez les asthmatiques. Nous avons contribué à l’avancement des connaissances mécanistiques de l’asthme en identifiant chez la souris la sous-population de cellules dendritiques responsable de l’initiation et du maintien de la réponse inflammatoire locale et systémique associée à l’asthme. En effet, nous avons démontré que le SIRPα, récepteur extracellulaire impliqué dans la régulation de la réponse immune, est sélectivement exprimé à la surface des cellules dendritiques immunogéniques. L’interruption de la liaison entre le SIRPα et son ligand, le CD47, interfère avec la migration des cellules dendritiques SIRPα+ et renverse la réponse inflammatoire allergique. Ce mécanisme constitue une avenue thérapeutique prometteuse. D’ailleurs, les molécules de fusion CD47-Fc et SIRPα-Fc se sont avérées efficaces pour inhiber l’asthme allergique dans le modèle murin. Nous avons également démontré l’implication des cellules dendritiques SIRPα dans un modèle d’inflammation pulmonaire sévère. L’administration répétée de ces cellules, localement par la voie intra-trachéale et systémiquement par la voie intra-veineuse, mène au développement d’une réponse inflammatoire mixte, de type Th2-Th17, similaire à celle observée chez les patients atteints d’asthme sévère. La présence de cellules T exprimant à la fois l’IL-17, l’IL-4, l’IL-13 et le GATA3 a été mise en évidence pour la première fois in vitro et in vivo dans les poumons et les ganglions médiastinaux grâce à ce modèle. Nos expériences suggèrent que ces cellules Th2-Th17 exploitent la plasticité des cellules T et sont générées à partir de la conversion de cellules Th17 qui acquièrent un phénotype Th2, et non l’inverse. Ces résultats approfondissent la compréhension des mécanismes impliqués dans l’initiation et le maintien de l’asthme allergique et non allergique, en plus d’ouvrir la voie à l’élaboration d’un traitement spécifique pour les patients asthmatiques, particulièrement ceux pour qui aucun traitement efficace n’est actuellement disponible.
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Les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDC) sont des cellules dendritiques spécialisées, aussi connues sous le nom de cellules productrices d’interféron-α (IFN-α). Les pDC jouent un rôle essentiel dans l’induction de la réponse immunitaire antivirale, en reconnaissant les antigènes viraux via les Toll-like receptors (TLR) 7 et 9. Toutefois, les pDC du sang de cordon sont incapables de produire de l’IFN-α en réponse à une stimulation du TLR9, mais leur maturation en cellules présentatrices d’antigènes est normale. Dans le cadre de ce travail, nous nous sommes intéressés aux effets des facteurs immuno-régulateurs sécrétés par le placenta sur la différenciation et la fonction des pDC. Nous avons analysé l’effet, seules ou en combinaison, de la progestérone (PG), de l'interleukine (IL)-10 et du tumor growth factor (TGF)-β sur la différenciation et la fonction des pDC. Nous démontrons qu’à des niveaux supra-physiologiques ces trois facteurs modulent la différenciation et la production d’IFN-α des pDC. À des niveaux observés dans le sang de cordon, ces facteurs ont peu d’impact sur les pDC lorsque utilisés individuellement. Toutefois lorsque utilisés en combinaison, ils diminuent la production d’IFN-α. Nous avons aussi démontré que la PG, l’IL-10 et le TGF-β n’induisent pas l’expression des micro-ARN 146a et 155 par les pDC. Finalement nous démontrons que les niveaux de ces molécules sont plus élevés dans le sang de cordon que dans le sang d’adulte. Nos résultats révèlent le rôle important des facteurs immuno-régulateurs sécrétés par le placenta sur la fonction des pDC et en conséquence, sur la réponse immunitaire fœtale et néonatale.
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La transmission mère-enfant du VIH-1 (TME) représente le principal mode d’infection chez l’enfant et se produit durant la grossesse (in utero, IU), l’accouchement (intrapartum, IP) ou l’allaitement (postpartum, PP). Les mécanismes qui sous-tendent le passage du VIH-1 à travers le placenta et les muqueuses intestinales du nouveau-né sont encore très peu décrits. « Dendritic cell-specific ICAM-grabbing non-integrin » (DC-SIGN) et son homologue DC-SIGN « related » (DC-SIGNR) sont des récepteurs d’antigènes exprimés au niveau du placenta et capables de capter et de transmettre le VIH-1 aux cellules adjacentes. Ils pourraient donc participer au passage trans placentaire du VIH-1 et le polymorphisme génétique affectant l’expression ou modifiant l’interaction avec le virus aurait une influence sur la TME du VIH-1. Afin d’explorer cette hypothèse, nous avons procédé à une analyse exhaustive du polymorphisme de DC-SIGN et DC-SIGNR dans la population du Zimbabwe. Par la suite, nous avons déterminé l’association entre le polymorphisme de DC-SIGN et DC-SIGNR et la TME du VIH-1 dans une cohorte d’enfants nés de mères VIH-positives à Harare, au Zimbabwe. Enfin, nous avons défini l’impact fonctionnel des mutations associées. Les enfants homozygotes pour les haplotypes H1 et H3 dans le gène de DC-SIGNR sont 4 à 6 fois plus à risque de contracter le VIH-1 par voie IU et IP. H1 et H3 contiennent la mutation du promoteur p-198A et la mutation de l’intron 2, int2-180A, et des études fonctionnelles nous ont permis de démontrer que p-198A diminue l’activité transcriptionnelle du promoteur de DC-SIGNR et l’expression des transcrits d’ARNm dans le placenta, alors que int2-180A modifie le répertoire d’isoformes de DC-SIGNR vers une proportion diminuée d’isoformes membranaires. Les enfants porteurs des haplotypes H4 et H6 de DC-SIGN sont 2 à 6 fois plus à risque de contracter le VIH-1 par voie IU. Ces haplotypes contiennent deux mutations du promoteur (p-336T/C et p-201C/A) et quatre mutations codant pour un changement d’acide aminé dans l’exon 4 (R198Q, E214D, R221Q ou L242V) associées à un risque augmenté de transmission IU, IP et PP du VIH-1. Des études fonctionnelles ont démontré que les mutations du promoteur diminuent l’expression de DC-SIGN dans les macrophages placentaires. Toutefois, l’exposition IU au VIH-1 module le niveau d’expression de DC-SIGN, résultant en des niveaux d’expression similaires entre les macrophages des porteurs des allèles sauvages et mutés. Les mutations de l’exon 4 augmentent l’affinité de DC-SIGN pour le VIH-1 et sa capacité à capturer et à transmettre le virus aux lymphocytes T, favorisant possiblement la dissémination du VIH-1 à travers le placenta. L’association entre les mutations de DC-SIGN et la transmission IP et PP du VIH-1 suggèrent qu’il aurait aussi un rôle à jouer dans les muqueuses intestinales de l’enfant. Notre étude démontre pour la première fois l’implication de DC-SIGN et DC-SIGNR dans la TME du VIH-1. L’augmentation des capacités de capture et de transmission de DC-SIGN résulte en une susceptibilité accrue de l’enfant à l’infection au VIH-1 et concorde avec un rôle dans la dissémination transplacentaire. Toutefois, la diminution préférentielle des transcrits membranaires de DC-SIGNR au placenta augmente la TME du VIH-1 et laisse croire à son implication via un autre mécanisme. Ces mécanismes pourraient aussi s’appliquer à d’autres pathogènes reconnus par DC-SIGN et DC-SIGNR et transmis de la mère à l’enfant.
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Les immunoglobulines intraveineuses (IVIg) constituent une préparation polyclonale d’IgG isolée et regroupée à partir du plasma sanguin de multiples donneurs. Initialement utilisé comme traitement de remplacement chez les patients souffrant d’immunodéficience primaire ou secondaire, les IVIg sont maintenant largement utilisées dans le traitement de plusieurs conditions auto-immunes, allergiques ou inflammatoires à une dose élevée, dite immunomodulatrice. Différents mécanismes d’action ont été postulés au fil des années pour expliquer l’effet thérapeutique des IVIg dans les maladies auto-immunes et inflammatoires. Entre autre, un nombre grandissant de données issues de modèles expérimentaux chez l’animal et l’humain suggère que les IVIg induisent l’expansion et augmentent l’action suppressive des cellules T régulatrices (Tregs), par un mécanisme qui demeure encore inconnu. Également, les patients atteints de maladies auto-immunes ou inflammatoires présentent souvent un nombre abaissé de Tregs par rapport aux individus sains. Ainsi, une meilleure compréhension des mécanismes par lesquels les IVIg modulent les cellules T régulatrices est requise afin de permettre un usage plus rationnel de ce produit sanguin en tant qu’alternative thérapeutique dans le traitement des maladies auto-immunes et inflammatoires. Par le biais d’un modèle expérimental d’allergie respiratoire induite par un allergène, nous avons démontré que les IVIg diminuaient significativement l’inflammation au niveau des voies aériennes ce, en association avec une différenciation des Tregs à partir des cellules T non régulatrices du tissu pulmonaire. Nous avons également démontré qu’au sein de notre modèle expérimental, l’effet anti-inflammatoire des IVIg était dépendant des cellules dendritiques CD11c+ (CDs) pulmonaires, puisque cet effet pouvait être complètement reproduit par le transfert adoptif de CDs provenant de souris préalablement traitées par les IVIg. À cet effet, il est déjà établi que les IVIg peuvent moduler l’activation et les propriétés des CDs pour favoriser la tolérance immunitaire et que ces cellules seraient cruciales pour l’induction périphérique des Tregs. C’est pourquoi, nous avons cherché à mieux comprendre comment les IVIg exercent leur effet sur ces cellules. Pour la première fois, nous avons démontré que la fraction d’IgG riche en acide sialique (SA-IVIg) (constituant 2-5% de l’ensemble des IgG des donneurs) interagit avec un récepteur dendritique inhibiteur de type lectine C (DCIR) et active une cascade de signalement intracellulaire initiée par la phosphorylation du motif ITIM qui est responsable des changements observés en faveur de la tolérance immunitaire auprès des cellules dendritiques et des Tregs. L’activité anti-inflammatoire de la composante SA-IVIg a déjà été décrite dans des études antérieures, mais encore une fois le mécanisme par lequel ce traitement modifie la fonction des CDs n’a pas été établi. Nous avons finalement démontré que le récepteur DCIR facilite l’internalisation des molécules d’IgG liées au récepteur et que cette étape est cruciale pour permettre l’induction périphérique des Tregs. En tant que produit sanguin, les IVIg constitue un traitement précieux qui existe en quantité limitée. La caractérisation des mécanismes d’action des IVIg permettra une meilleure utilisation de ce traitement dans un vaste éventail de pathologies auto-immunes et inflammatoires.
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Le système ubiquitine-protéasome est le principal mécanisme par lequel les protéines intracellulaires sont dégradées. Le protéasome dit constitutif (PC) est donc essentiel à l’homéostasie mais aussi à la régulation de la majorité des processus cellulaires importants. La découverte d’un deuxième type de protéasome, appelé immunoprotéasome (IP), soulève toutefois de nouvelles questions. Pourquoi existe-t-il plus d’un type de protéasome ? L’IP a-t-il des rôles redondants ou complémentaires avec le PC ? L’IP étant présent principalement dans les cellules immunitaires ou stimulées par des cytokines, plusieurs groupes ont tenté de définir son rôle dans la réponse immunitaire. Or, l’implication de son homologue constitutif dans un éventail de processus non spécifiquement immunitaires nous laisse croire que l’IP pourrait lui aussi avoir un impact beaucoup plus large. L’objectif de cette thèse était donc de caractériser certains rôles cellulaires de l’IP dans les cellules dendritiques. Nous avons d’abord étudié l’impact global de l’IP sur la présentation antigénique de classe I. Ce faisant, nous avons pu déterminer ses deux contributions principales, soit l’augmentation drastique du nombre et de la diversité des peptides présentés sur les complexes majeurs d’histocompatibilité de classe I. Les différences de clivage entre le PC et l’IP pourraient expliquer en partie cette diversité du répertoire peptidique, notamment par l’affinité apparente de l’IP pour les régions protéiques non structurées. Dans un deuxième temps, nous avons dévoilé un nouveau rôle de l’IP sur un processus dépassant le cadre immunitaire : la transcription. Nous avons découvert que l’IP modifie l’abondance des ARNm en agissant principalement au niveau de leur synthèse. L’impact de l’IP sur le transcriptome est majeur et serait dû en partie à une dégradation différente de facteurs de transcription des familles IRF, STAT et NF-kB. Les cellules dendritiques IP-déficientes activent moins efficacement les lymphocytes T CD8+ et nous croyons que cette défaillance est causée (du moins en partie) par la perturbation transcriptomique provoquée par l’absence d’IP. Il importe donc de comprendre les différents rôles moléculaires de l’IP afin de mieux définir sa contribution globale au fonctionnement de la cellule et comprendre l’avantage évolutif, au niveau de l’organisme, procuré par une telle plasticité du système ubiquitine-protéasome.
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Malgré plusieurs chimiothérapies suivies d’une transplantation et d’une immunothérapie, 40% des patients avec un neuroblastome (NB) à haut risque subissent une progression de la maladie ou une rechute. L’échec de ces traitements est attribué à la présence de cellules initiatrices de tumeur (TIC) qui expriment le marqueur CD133 et qui sont souvent résistantes aux agents chimiothérapeutiques. Les cellules Natural Killer (NK), qui possèdent un effet anti-tumoral, peuvent être utilisées dans le cadre du développement de nouvelles approches immuno-thérapeutiques. Nous posons l’hypothèse que les cellules NK activées éliminent efficacement les TIC et contribuent à la réduction des risques de rechute. De plus, il est possible d’augmenter l’effet anti-tumoral des cellules NK contre le NB. L’activité cytotoxique des cellules NK est augmentée par des cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDC) activées. A la suite de la stimulation de leurs récepteurs Toll-like les pDC produisent de grandes quantités d'interféron-alpha (IFN-α). Nous avons étudié les propriétés lytiques des cellules NK contre des lignées cellulaires de NB à la suite de leur activation par l’IFN-α ou des pDC activées. Nos résultats révèlent une augmentation de l’activité cytolytique des cellules NK contre ces lignées en réponse à une stimulation par les pDC activées. De plus, les cellules de NB CD133+ ou celles résistantes à l’immunothérapie dirigée contre le GD2 sont sensibles à la lyse médiée par les cellules NK stimulées par les pDC. Nous avons examiné les mécanismes cellulaires impliqués dans la lyse des cellules de NB. Nous montrons que cette cytotoxicité est médiée en partie par TRAIL induisant l'apoptose et en partie par la libération des granules cytotoxiques. Ainsi, ces résultats permettent de proposer une nouvelle approche immuno-thérapeutique complémentaire au traitement par l’anticorps anti-GD2 pour les patients atteints de NB à haut risque.
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La transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques (ASCT) est couramment utilisée pour traiter différents cancers hématologiques. Malheureusement, l’effet bénéfique de cette technique est limité par la réaction du greffon contre l’hôte (GVHD) qui demeure la cause principale de mortalité post-greffe. La GVHD endommage différents organes et retarde la reconstitution immunitaire des lymphocytes T (LT) ce qui augmente les risques d’infection et de rechute. Le développement de nouveaux traitements permettant d’accélérer la reconstitution immunitaire augmenterait donc les chances de survie des patients greffés. Il existe deux façons de régénérer des LT: via la thymopoïèse qui consiste à produire de nouveaux LT, ou par la prolifération homéostatique (PH) qui implique l’expansion rapide des LT matures retrouvés dans le greffon. La PH requiert deux signaux essentiels: l’interleukine-7 (IL-7) et la présentation d’antigènes du soi par les cellules dendritiques (DC) via le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) I pour les LT CD8+ et le CMH II pour les LT CD4+. Dans un contexte d’ASCT, la chimiothérapie et la GVHD endommagent le thymus rendant la thymopoïèse inefficace. Par conséquent, la reconstitution immunitaire repose presque entièrement sur la PH des LT. L’objectif de cette thèse était de comprendre comment la GVHD affecte la reconstitution des LT. Grâce à un modèle murin, nous avons démontré que la PH des LT CD4+ est absente durant la GVHD et ce, dû à de faibles niveaux d’IL-7 et une diminution du nombre de DC. La perte des DC est en grande partie causée par des niveaux réduits de stromal derived factor-1α (SDF-1α) et par l’absence de progéniteurs de DC dans la moelle osseuse des souris en GVHD. Le traitement des souris en GVHD avec du SDF-1α permet d’augmenter le nombre de DC, et lorsqu’administré avec l’IL-7, améliore significativement la PH des LT CD4+. Contrairement aux LT CD4+, l’administration d’IL-7 seule est suffisante pour restaurer la PH des LT CD8+ durant la GVHD et ce, même en absence des DC. Ces différences s’expliquent pour deux raisons : 1) l’expression du CMH I, contrairement au CMH II, n’est pas limitée aux DC mais est également exprimée par les cellules stromales du receveur ce qui est suffisant pour induire la PH des LT CD8+ et 2) les LT CD8+ répondent à des concentrations plus faibles d’IL-7 systémique comparativement aux LT CD4+. En conclusion, l’ensemble de ces résultats permettra de mettre en place des études translationnelles sur le potentiel thérapeutique du SDF-1α et de l’IL-7 dans la reconstitution immunitaire des patients greffés.
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Background: Expression microarrays are increasingly used to obtain large scale transcriptomic information on a wide range of biological samples. Nevertheless, there is still much debate on the best ways to process data, to design experiments and analyse the output. Furthermore, many of the more sophisticated mathematical approaches to data analysis in the literature remain inaccessible to much of the biological research community. In this study we examine ways of extracting and analysing a large data set obtained using the Agilent long oligonucleotide transcriptomics platform, applied to a set of human macrophage and dendritic cell samples. Results: We describe and validate a series of data extraction, transformation and normalisation steps which are implemented via a new R function. Analysis of replicate normalised reference data demonstrate that intrarray variability is small (only around 2 of the mean log signal), while interarray variability from replicate array measurements has a standard deviation (SD) of around 0.5 log(2) units (6 of mean). The common practise of working with ratios of Cy5/Cy3 signal offers little further improvement in terms of reducing error. Comparison to expression data obtained using Arabidopsis samples demonstrates that the large number of genes in each sample showing a low level of transcription reflect the real complexity of the cellular transcriptome. Multidimensional scaling is used to show that the processed data identifies an underlying structure which reflect some of the key biological variables which define the data set. This structure is robust, allowing reliable comparison of samples collected over a number of years and collected by a variety of operators. Conclusions: This study outlines a robust and easily implemented pipeline for extracting, transforming normalising and visualising transcriptomic array data from Agilent expression platform. The analysis is used to obtain quantitative estimates of the SD arising from experimental (non biological) intra- and interarray variability, and for a lower threshold for determining whether an individual gene is expressed. The study provides a reliable basis for further more extensive studies of the systems biology of eukaryotic cells.
Influence of nitric oxide during maturation on bovine oocyte meiosis and embryo development in vitro
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The effect of s-nitroso-N-acetyl-1,1-penicillamine (SNAP, a nitric oxide donor) during in vitro maturation (IVM) on nuclear maturation and embryo development was investigated. The effect of increasing nitric oxide (NO) during prematuration or maturation, or both, on embryo development was also assessed. 10(-3) M SNAP nearly blocked oocytes reaching metaphase II (MII) (7%, P < 0.05) while 10(-5) M SNAP showed intermediate proportions (55%). For 10(-7) M SNAP and controls (without SNAP), MII percentages were similar (72% for both, P > 0.05), but superior to the other treatment groups (P < 0.05). Blastocyst development, however, was not affected (38% for all treatments, P < 0.05). TUNEL-positive cells in hatched blastocysts (Day 9) increased when IVM included 10(-5) M SNAP (8 v. 3 to 4 cells in the other treatments, P > 0.05), without affecting total cell numbers (240 to 291 cells, P > 0.05). When oocytes were prematured followed by IVM with or without 10(-7) M SNAP, during either culture period or both, blastocyst development was similar (26 to 40%, P > 0.05). When SNAP was included during both prematuration and IVM, the proportion of Day 9 hatched embryos increased (28% v. 14 to 19% in the other treatments, P < 0.05). Apoptotic cells, however, increased when SNAP was included (6 to 10 cells) in comparison to prematuration and maturation without SNAP (3 cells, P < 0.05). NO may be involved in meiotic progression and apoptosis during embryo development.
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A unusually large tumor of the left breast diagnosed as a cystosarcoma phyllodes with multiple malignant sarcomatous changes of the stroma, consisting of liposarcoma, myxoid fibrosarcoma, anaplastic, and giant cell sarcoma is described. The weight of 6200 g (13.5 lb) seems to be the largest so far presented in the literature reviewed by the authors. © 1986.
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Natural killer cells constitute a population of lymphocytes able to non-specifically destroy virus-infected and some kinds of tumor cells. Since this lytic activity was shown by non-immunized animals the phenomenon is denominated natural killer (NK) activity and contrasts with specific cytotoxicity performed by cytolytic T lymphocytes (CTLs) because it does not depends on MHC-restricted peptides recognition. In fact, the main feature of most functional receptors of NK cells (NKRs) is their ability to be inhibited by different kinds of class I MHC antigens. In the middle of the 1950's, Burnet & Thomas forged the concept of tumor immunosurveillance and NK cells can be considered one of the main figures in this phenomenon both for effector and regulatory functions. In the present review the early studies on the biology of NK cells were revisited and both their antitumor activity and dependence on the activation by cytokines are discussed.
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Background: Cytosine-phosphate-guanosine oligodeoxynucleotide (CpG-ODN) has been used successfully to induce immune responses against viral and intracellular organisms in mammals. The main objective of this study was to test the effect of CpG-ODN on antigen presenting cells of young foals. Methods: Peripheral blood monocytes of foals (n = 7) were isolated in the first day of life and monthly thereafter up to 3 months of life. Adult horse (n = 7) monocytes were isolated and tested once for comparison. Isolated monocytes were stimulated with IL-4 and GM-CSF (to obtain dendritic cells, DC) or not stimulated (to obtain macrophages). Macrophages and DCs were stimulated for 14-16 hours with either CpG-ODN, LPS or not stimulated. The stimulated and non-stimulated cells were tested for cell surface markers (CD86 and MHC class II) using flow cytometry, mRNA expression of cytokines (IL-12, IFNα, IL-10) and TLR-9 using real time quantitative RT-PCR, and for the activation of the transcription factor NF-κB p65 using a chemiluminescence assay. Results: The median fluorescence of the MHC class II molecule in non-stimulated foal macrophages and DCs at birth were 12.5 times and 11.2 times inferior, respectively, than adult horse cells (p = 0.009). That difference subsided at 3 months of life (p = 0.3). The expression of the CD86 co-stimulatory molecule was comparable in adult horse and foal macrophages and DCs, independent of treatment. CpG-ODN stimulation induced IL-12p40 (53 times) and IFNα (23 times) mRNA expression in CpG-ODN-treated adult horse DCs (p = 0.078), but not macrophages, in comparison to non-stimulated cells. In contrast, foal APCs did not respond to CpG-ODN stimulation with increased cytokine mRNA expression up to 3 months of age. TLR-9 mRNA expression and NF-kB activation (NF-kB p65) in foal DCs and macrophages were comparable (p > 0.05) to adult horse cells. Conclusion: CpG-ODN treatment did not induce specific maturation and cytokine expression in foal macrophages and DCs. Nevertheless, adult horse DCs, but not macrophages, increased their expression of IL-12 and IFNα cytokines upon CpG-ODN stimulation. Importantly, foals presented an age-dependent limitation in the expression of MHC class II in macrophages and DCs, independent of treatment. © 2007 Flaminio et al; licensee BioMed Central Ltd.
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Some modifying factors may determine the risk of brain tumors. Until now, it could not be attempted to identify people at risk and also to improve significantly disease progression. Current therapy consists of surgical resection, followed by radiation therapy and chemotherapy. Despite of these treatments, the prognosis for patients is poor. In this review, we highlight general aspects concerning genetic alterations in brain tumors, namely astrocytomas, glioblastomas, oligodendrogliomas, medulloblastomas and ependymomas. The influence of these genetic alterations in patients' prognosis is discussed. Mutagen sensivity is associated with cancer risk. The convincing studies that linked DNA damages and DNA repair alterations with brain tumors are also described. Another important modifying factor is immunity. General immune response against cancer, tumor microenvironment and immune response, mechanisms of tumor escape, CNS tumor immunology, immune defects that impair anti-tumor systemic immunity in brain tumor patients and local immunosuppressive factors within CNS are also reviewed. New hope to treatment perspectives, as dendritic-cell-based vaccines is summarized too. Concluding, it seems well established that there is association between brain tumor risk and mutagen sensivity, which is highly heritable. Primary brain tumors cause depression in systemic host immunity; local immunosuppressive factors and immunological characteristics of tumor cells may explain the poor prognosis and DNA damages responses can alert immune system. However, it is necessary to clarify if individuals with both constitutional defects in immune functions and genetic instability have higher risk of developing brain tumors. Cytogenetic prospective studies and gene copy number variations analysis also must be performed in peripheral lymphocytes from brain tumor patients. © 2011 Bentham Science Publishers Ltd.
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Ganoderma lucidum is an edible medicinal mushroom with immunomodulatory and antitumor properties, which are mainly attributed to polysaccharides and triterpenes that can be isolated from mycelia, fruiting bodies and spores. G. lucidum has been us d in a powdered form, as a medicinal beverage and a nutraceutical food (usually dried). In the present review we report some historical facts and the experimental evidence that polysaccharides and triterpenes obtained from this mushroom present potential antitumor activity. Direct effects on tumor cells include induction of apoptosis and interference in the cell cycle, whereas indirect effects are based on the modulation of immune response, usually impaired by cancer cells. Data indicate that G. lucidum can be used as a complementary tool for treatment of cancer patients. © by São Paulo State University.
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Context - Several paradoxical cases of infliximab-induced or-exacerbated psoriatic lesions have been described in the recent years. There is disagreement regarding the need to discontinue infliximab in order to achieve the resolution of these adverse cutaneous reactions specifically in inflammatory bowel disease (IBD) patients. Objective - To systematically review the literature to collect information on IBD patients that showed this adverse cutaneous reaction, focusing mainly on the therapeutic approach. Methods - A systematic literature review was performed utilizing Medline, Embase, SciELO and Lilacs databases. Published studies were identified, reviewed and the data were extracted. Results - Thirty-four studies (69 IBD patients) met inclusion criteria for review. There was inconsistency in reporting of some clinical and therapeutic aspects. Most patients included had Crohn's disease (89.86%), was female (47.83%), had an average age of 27.11 years, and no reported history of psoriasis (84.05%). The patients developed primarily plaque-type psoriasis (40.58%). There was complete remission of psoriatic lesions in 86.96% of IBD patients, existing differences in the therapeutic approaches; cessation of infliximab therapy led to resolution in 47.83% of cases and 43.48% of patients were able to continue infliximab therapy. Conclusion - As increasing numbers of IBD patients with psoriasis induced or exacerbated by infliximab, physicians should be aware of its clinical manifestations so that appropriate diagnosis and treatment are properly established. The decision whether to continue or discontinue infliximab should be individualized.