967 resultados para pulse vaccination
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Rapport de synthèseLe syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une pathologie respiratoire fréquente. Sa prévalence est estimée entre 2 et 5% de la population adulte générale. Ses conséquences sont importantes. Notamment, une somnolence diurne, des troubles de la concentration, des troubles de la mémoire et une augmentation du risque d'accident de la route et du travail. Il représente également un facteur de risque cardiovasculaire indépendant.Ce syndrome est caractérisé par la survenue durant le sommeil d'obstructions répétées des voies aériennes supérieures. L'arrêt ou la diminution d'apport en oxygène vers les poumons entraîne des épisodes de diminution de la saturation en oxygène de l'hémoglobine. Les efforts ventilatoires visant à lever l'obstacle présent sur les voies aériennes causent de fréquents réveils à l'origine d'une fragmentation du sommeil.La polysomnographie (PSG) représente le moyen diagnostic de choix. Il consiste en l'enregistrement dans un laboratoire du sommeil et en présence d'un technicien diplômé, du tracé électroencéphalographique (EEG), de l'électrooculogramme (EOG), de l'électromyogramme mentonnier (EMG), du flux respiratoire nasal, de l'oxymétrie de pouls, de la fréquence cardiaque, de l'électrocardiogramme (ECG), des mouvements thoraciques et abdominaux, de la position du corps et des mouvements des jambes. L'examen est filmé par caméra infrarouge et les sons sont enregistrés.Cet examen permet entre autres mesures, de déterminer les événements respiratoires obstructifs nécessaires au diagnostic de syndrome d'apnée du sommeil. On définit une apnée lors d'arrêt complet du débit aérien durant au moins 10 secondes et une hypopnée en cas, soit de diminution franche de l'amplitude du flux respiratoire supérieure à 50% durant au moins 10 secondes, soit de diminution significative (20%) de l'amplitude du flux respiratoire pendant au minimum 10 secondes associée à un micro-éveil ou à une désaturation d'au moins 3% par rapport à la ligne de base. La détection des micro-éveils se fait en utilisant les dérivations électroencéphalographiques, électromyographiques et électrooculographiques. Il existe des critères visuels de reconnaissance de ces éveils transitoire: apparition de rythme alpha (8.1 à 12.0 Hz) ou beta (16 à 30 Hz) d'une durée supérieure à 3 secondes [20-21].Le diagnostic de S AOS est retenu si l'on retrouve plus de 5 événements respiratoires obstructifs par heure de sommeil associés soit à une somnolence diurne évaluée selon le score d'Epworth ou à au moins 2 symptômes parmi les suivants: sommeil non réparateur, étouffements nocturne, éveils multiples, fatigue, troubles de la concentration. Le S AOS est gradué en fonction du nombre d'événements obstructifs par heure de sommeil en léger (5 à 15), modéré (15 à 30) et sévère (>30).La polysomnographie (PSG) comporte plusieurs inconvénients pratiques. En effet, elle doit être réalisée dans un laboratoire du sommeil avec la présence permanente d'un technicien, limitant ainsi son accessibilité et entraînant des délais diagnostiques et thérapeutiques. Pour ces mêmes raisons, il s'agit d'un examen onéreux.La polygraphie respiratoire (PG) représente l'alternative diagnostique au gold standard qu'est l'examen polysomnographique. Cet examen consiste en l'enregistrement en ambulatoire, à savoir au domicile du patient, du flux nasalrespiratoire, de l'oxymétrie de pouls, de la fréquence cardiaque, de la position du corps et du ronflement (par mesure de pression).En raison de sa sensibilité et sa spécificité moindre, la PG reste recommandée uniquement en cas de forte probabilité de SAOS. Il existe deux raisons principales à l'origine de la moindre sensibilité de l'examen polygraphique. D'une part, du fait que l'état de veille ou de sommeil n'est pas déterminé avec précision, il y a dilution des événements respiratoires sur l'ensemble de l'enregistrement et non sur la période de sommeil uniquement. D'autre part, en l'absence de tracé EEG, la quantification des micro-éveils est impossible. Il n'est donc pas possible dans l'examen poly graphique, de reconnaître une hypopnée en cas de diminution de flux respiratoire de 20 à 50% non associée à un épisode de désaturation de l'hémoglobine de 3% au moins. Alors que dans l'examen polysomnographique, une telle diminution du flux respiratoire pourrait être associée à un micro-éveil et ainsi comptabilisée en tant qu'hypopnée.De ce constat est né la volonté de trouver un équivalent de micro-éveil en polygraphie, en utilisant les signaux à disposition, afin d'augmenter la sensibilité de l'examen polygraphique.Or plusieurs études ont démontrés que les micro-éveils sont associés à des réactions du système nerveux autonome. Lors des micro-éveils, on met en évidence la survenue d'une vasoconstriction périphérique. La variation du tonus sympathique associée aux micro-éveils peut être mesurée par différentes méthodes. Les variations de l'amplitude de l'onde de pouls mesurée par pulsoxymétrie représentant un marqueur fiable de la vasoconstriction périphérique associée aux micro-réveils, il paraît donc opportun d'utiliser ce marqueur autonomique disponible sur le tracé des polygraphies ambulatoires afin de renforcer la sensibilité de cet examen.Le but de l'étude est d'évaluer la sensibilité des variations de l'amplitude de l'onde de pouls pour détecter des micro-réveils corticaux afin de trouver un moyen d'augmenter la sensibilité de l'examen polygraphique et de renforcer ainsi sont pouvoir diagnostic.L'objectif est de démontrer qu'une diminution significative de l'amplitude de l'onde pouls est concomitante à une activation corticale correspondant à un micro¬réveil. Cette constatation pourrait permettre de déterminer une hypopnée, en polygraphie, par une diminution de 20 à 50% du flux respiratoire sans désaturation de 3% mais associée à une baisse significative de l'amplitude de pouls en postulant que l'événement respiratoire a entraîné un micro-réveil. On retrouve par cette méthode les mêmes critères de scoring d'événements respiratoires en polygraphie et en polysomnographie, et l'on renforce la sensibilité de la polygraphie par rapport au gold standard polysomnographique.La méthode consiste à montrer en polysomnographie qu'une diminution significative de l'amplitude de l'onde de pouls mesurée par pulsoxymétrie est associée à une activation du signal électroencéphalographique, en réalisant une analyse spectrale du tracé EEG lors des baisses d'amplitude du signal d'onde de pouls.Pour ce faire nous avons réalisé une étude rétrospective sur plus de 1000 diminutions de l'amplitude de l'onde de pouls sur les tracés de 10 sujets choisis de manière aléatoire parmi les patients référés dans notre centre du sommeil (CIRS) pour suspicion de trouble respiratoire du sommeil avec somnolence ou symptomatologie diurne.Les enregistrements nocturnes ont été effectués de manière standard dans des chambres individuelles en utilisant le système d'acquisition Embla avec l'ensemble des capteurs habituels. Les données ont été par la suite visuellement analysées et mesurées en utilisant le software Somnologica version 5.1, qui fournit un signal de l'amplitude de l'onde de pouls (puise wave amplitude - PWA).Dans un premier temps, un technicien du sommeil a réalisé une analyse visuelle du tracé EEG, en l'absence des données du signal d'amplitude d'onde de pouls. Il a déterminé les phases d'éveil et de sommeil, les stades du sommeil et les micro¬éveils selon les critères standards. Les micro-éveils sont définis lors d'un changement abrupt dans la fréquence de l'EEG avec un pattern d'ondes thêta-alpha et/ou une fréquence supérieure à 16 Hz (en l'absence de fuseau) d'une durée d'au minimum trois secondes. Si cette durée excède quinze secondes, l'événement correspond à un réveil.Puis, deux investigateurs ont analysé le signal d'amplitude d'onde de pouls, en masquant les données du tracé EEG qui inclut les micro-éveils. L'amplitude d'onde de pouls est calculée comme la différence de valeur entre le zénith et le nadir de l'onde pour chaque cycle cardiaque. Pour chaque baisse de l'amplitude d'onde de pouls, la plus grande et la plus petite amplitude sont déterminées et le pourcentage de baisse est calculé comme le rapport entre ces deux amplitudes. On retient de manière arbitraire une baisse d'au moins 20% comme étant significative. Cette limite a été choisie pour des raisons pratiques et cliniques, dès lors qu'elle représentait, à notre sens, la baisse minimale identifiable à l'inspection visuelle. Chaque baisse de PWA retenue est divisée en 5 périodes contiguës de cinq secondes chacune. Deux avant, une pendant et deux après la baisse de PWA.Pour chaque période de cinq secondes, on a pratiqué une analyse spectrale du tracé EEG correspondant. Le canal EEG C4-A1 est analysé en utilisant la transformée rapide de Fourier (FFT) pour chaque baisse de PWA et pour chaque période de cinq secondes avec une résolution de 0.2 Hz. La distribution spectrale est catégorisée dans chaque bande de fréquence: delta (0.5 à 4.0 Hz); thêta (4.1 à 8.0Hz); alpha (8.1 à 12.0 Hz); sigma (12.1 à 16 Hz) et beta (16.1 à 30.0 Hz). La densité de puissance (power density, en μΥ2 ) pour chaque bande de fréquence a été calculée et normalisée en tant que pourcentage de la puissance totale. On a déterminé, ensuite, la différence de densité de puissance entre les 5 périodes par ANOVA on the rank. Un test post hoc Tukey est été utilisé pour déterminer si les différences de densité de puissance étaient significatives. Les calculs ont été effectués à l'aide du software Sigmastat version 3.0 (Systat Software San Jose, California, USA).Le principal résultat obtenu dans cette étude est d'avoir montré une augmentation significative de la densité de puissance de l'EEG pour toutes les bandes de fréquence durant la baisse de l'amplitude de l'onde de pouls par rapport à la période avant et après la baisse. Cette augmentation est par ailleurs retrouvée dans la plupart des bande de fréquence en l'absence de micro-réveil visuellement identifié.Ce résultat témoigné donc d'une activation corticale significative associée à la diminution de l'onde de pouls. Ce résulat pourrait permettre d'utiliser les variations de l'onde de pouls dans les tracés de polygraphie comme marqueur d'une activation corticale. Cependant on peut dire que ce marqueur est plus sensible que l'analyse visuelle du tracé EEG par un technicien puisque qu'on notait une augmentation de lactivité corticale y compris en l'absence de micro-réveil visuellement identifié. L'application pratique de ces résultats nécessite donc une étude prospective complémentaire.
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Yearly administration of the influenza vaccine is the main strategy to prevent influenza in immunocompromised patients. Here, we reviewed the recent literature regarding the clinical significance of the influenza virus infection, as well as the immunogenicity and safety of the influenza vaccine in HIV‑infected individuals, solid-organ and stem-cell transplant recipients and patients receiving biological agents. Epidemiological data produced during the 2009 influenza pandemic have confirmed that immunocompromised patients remain at high risk of influenza-associated complications, namely viral and bacterial pneumonia, hospitalization and even death. The immunogenicity of the influenza vaccine is overall reduced in immunocompromised patients, although a significant clinical protection from influenza is expected to be obtained with vaccination. Influenza vaccination is safe in immunocompromised patients. The efficacy of novel strategies to improve the immunogenicity to the vaccine, such as the use of adjuvanted vaccines, boosting doses and intradermal vaccination, needs to be validated in appropriately powered clinical trials.
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J Clin Hypertens (Greenwich). 2012;14:773-778. ©2012 Wiley Periodicals, Inc. Postmenopausal women are at greater risk for hypertension-related cardiovascular disease. Antihypertensive therapy may help alleviate arterial stiffness that represents a potential modifiable risk factor of hypertension. This randomized controlled study investigated the difference between an angiotensin receptor blocker and a calcium channel blocker in reducing arterial stiffness. Overall, 125 postmenopausal hypertensive women (age, 61.4±6 years; systolic blood pressure/diastolic blood pressure [SBP/DBP], 158±11/92±9 mm Hg) were randomized to valsartan 320 mg±hydrochlorothiazide (HCTZ) (n=63) or amlodipine 10 mg±HCTZ (n=62). The primary outcome was carotid-to-femoral pulse wave velocity (PWV) changes after 38 weeks of treatment. Both treatments lowered peripheral blood pressure (BP) (-22.9/-10.9 mm Hg for valsartan and -25.2/-11.7 mm Hg for amlodipine, P=not significant) and central BP (-15.7/-7.6 mm Hg for valsartan and -19.2/-10.3 mm Hg for amlodipine, P<.05 for central DBP). Both treatments similarly reduced the carotid-femoral PWV (-1.9 vs -1.7 m/s; P=not significant). Amlodipine was associated with a higher incidence of peripheral edema compared with the valsartan group (77% vs 14%, P<.001). BP lowering in postmenopausal women led to a reduction in arterial stiffness as assessed by PWV measurement. Both regimens reduced PWV to a similar degree after 38 weeks of treatment despite differences in central BP lowering, suggesting that the effect of valsartan on PWV is mediated through nonhemodynamic effects.
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Flood effectiveness observations imply that two families of processes describe the formation of debris flow volume. One is related to the rainfall?erosion relationship, and can be seen as a gradual process, and one is related to additional geological/geotechnical events, those named hereafter extraordinary events. In order to discuss the hypothesis of coexistence of two modes of volume formation, some methodologies are applied. Firstly, classical approaches consisting in relating volume to catchments characteristics are considered. These approaches raise questions about the quality of the data rather than providing answers concerning the controlling processes. Secondly, we consider statistical approaches (cumulative number of events distribution and cluster analysis) and these suggest the possibility of having two distinct families of processes. However the quantitative evaluation of the threshold differs from the one that could be obtained from the first approach, but they all agree in the sense of the coexistence of two families of events. Thirdly, a conceptual model is built exploring how and why debris flow volume in alpine catchments changes with time. Depending on the initial condition (sediment production), the model shows that large debris flows (i.e. with important volume) are observed in the beginning period, before a steady-state is reached. During this second period debris flow volume such as is observed in the beginning period is not observed again. Integrating the results of the three approaches, two case studies are presented showing: (1) the possibility to observe in a catchment large volumes that will never happen again due to a drastic decrease in the sediment availability, supporting its difference from gradual erosion processes; (2) that following a rejuvenation of the sediment storage (by a rock avalanche) the magnitude?frequency relationship of a torrent can be differentiated into two phases, the beginning one with large and frequent debris flow and a later one with debris flow less intense and frequent, supporting the results of the conceptual model. Although the results obtained cannot identify a clear threshold between the two families of processes, they show that some debris flows can be seen as pulse of sediment differing from that expected from gradual erosion.
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Rôle du génotype 3 du virus de l'hépatite C dans la progression de la fibrose hépatique, une revue systématique avec méta-analyse. On estime à 170 millions le nombre de personnes atteintes d'hépatite C chronique dans le monde. La principale conséquence de cette maladie est la fibrose du foie, qui évolue plus ou moins rapidement, pour aboutir au développement d'une cirrhose et/ou d'un hépatocarcinome. Certains des facteurs accélérateurs de la fibrose, comme l'âge avancé au moment de l'infection, le sexe masculin, la consommation d'alcool, sont bien connus. On a longtemps considéré que les six différents génotypes viraux n'influençaient pas la progression de la fibrose. Des études récentes ont cependant suggéré que certains génotypes, en particulier ie génotype 3, pouvaient entraîner une fibrose plus rapide. Le but de ce travail de thèse était de déterminer à l'aide d'une méta-analyse le rôle du génotype viral dans la progression de la fibrose dans l'infection chronique au virus de l'hépatite C. Les études ont été sélectionnées dans la littérature médicale à partir d'une série de mots-clés. Le degré de fibrose a été estimé par biopsie, en utilisant le score Metavir. Deux types d'études ont décrits de manière différente la durée d'infection. Les premières ont calculé la progression de la fibrose depuis le moment estimée de l'infection (« études avec une biopsie »), les secondes ont exprimés cette durée comme étant l'intervalle entre deux biopsies (« études avec deux biopsies »). L'analyse a permis d'identifier 8 études avec une biopsie pour un collectif total de 3182 patients ainsi que 8 études avec deux biopsies pour un collectif de 896 patients. Dans une méta-analyse de type « random effect », le rapport de cote pour l'association du génotype 3 avec une fibrose accélérée est de 1.52 (95% IC 1.12-2.07, p=0.007) pour les études à une biopsie. Pour les études à deux biopsies, le rapport de cote pour cette association est de 1.37 (95% IC 0.87-2.17, P=0.17). Cette étude montre que les patients avec une hépatite C chronique due au génotype 3 ont une progression de fibrose plus rapide que ceux qui sont infectés par les autres génotypes. Alors que la méta-analyse des études avec une biopsie est clairement significative, celle des études avec deux biopsies est au-dessous du seuil de significativité. Les études à deux biopsies peuvent être limitées par plusieurs facteurs, comprenant un « biais d'indication » (seuls les patients évoluant rapidement vers la cirrhose ont plus de risque d'avoir une deuxième biopsie), une durée d'observation très courte (5 années comparée à 13 années pour les études à 2 biopsies), et un nombre de patient limité (896 pour le études à 2 biopsies comparé à 3182 pour les études à 1 biopsie). Impact d'un programme de vaccination sur l'immunité contre l'hépatite Β dans une clinique suisse du VIH Le virus de l'hépatite Β cause une infection aigûe dont la symptomatologie varie d'une présentation subclinique à une progression fulminante. Dans une minorité de cas, l'infection aigiie est suivie d'une infection chronique pouvant évoluer vers une cirrhose hépatique et/ou un hépatocarcinome. La prévalence de l'hépatite Β aiguë et chronique chez les personnes vivant avec le virus d'immunodéficience humaine (VIH) est supérieure à celle de la population générale. Par ailleurs la co-infection avec le virus du VIH entraine une progression plus rapide de l'hépatite B. Dès lors, l'immunité pour le virus de l'hépatite Β représente un facteur primordial de prévention dans la population infectée par le virus de l'HIV. Bien que l'administration d'un vaccin contre l'hépatite Β soit particulièrement recommandée chez tous les individus infectés par le VIH, la couverture vaccinale dans cette population est souvent insuffisante. Le but de cette étude était de déterminer l'état d'immunisation contre le virus de l'hépatite Β dans la population infectée par le VIH de la cohorte Suisse HIV et d'analyser l'efficacité d'un programme de vaccination administré par le personnel soignant. L'immunité avant et après intervention dans notre centre a été comparée aux autres centres de la cohorte HIV en Suisse. L'immunité pour le centre d'intervention a passé de 32% avant intervention à 76% après intervention alors que pour les autres centres, l'immunité n'a progressé que de 33% à 39% dans le même laps de temps (n=2712, P=0.001). Cette étude montre qu'un contrôle systématique de l'immunité par du personnel soignant augmente de manière significative l'immunité pour le vaccin de l'hépatite Β dans la population HIV.
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Optic neuritis is an occasional complication of vaccination. Visual loss can be unilateral or bilateral, and most patients recover substantially without treatment. The presumptive mechanism is an immune-mediated demyelinating injury of the optic nerve. We report two patients who had permanent visual loss following influenza vaccination. Their pattern of visual loss, segmental optic disc changes, and failure of visual recovery were atypical for demyelinating optic neuritis and reminiscent of a primary ischemic injury to the optic nerve. We speculate that an immune complex-mediated vasculopathy following vaccination can cause anterior ischemic optic neuropathy. Clinicians should be aware of this entity because of the less favorable prognosis for visual recovery in these cases.
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Purpose: Adiponectin, arterial stiffness, as well components of the renin-angiotensin system are associated with cardiovascular risk. This study was aimed to investigate whether plasma adiponectin was directly linked with pulse pressure (PP), as a marker for arterial stiffness, and the renin-angiotensin system (RAS). Methods and materials: A family-based study in subjects of African descent enriched with hypertensive patients was carried out in the Seychelles. Fasting plasma adiponectin was determined by ELISA, plasma renin activity according to the antibody-trapping principle and plasma aldosterone by radioimmunoassay. Daytime ambulatory blood pressure (BP) was measured using Diasys Integra devices. PP was calculated as the difference between systolic and diastolic BP. The association of adiponectin with PP, plasma renin activity and plasma aldosterone were analyzed using generalized estimating equations with a gaussian family link and an exchangeable correlation structure to account for familial aggregation. Results: Data from 335 subjects from 73 families (152 men, 183 women) were available. Men and women had mean (SD) age of 45.4 ± 11.1 and 47.3 ± 12.4 years, BMI of 26.3 ± 4.4 and 27.8 ± 5.1 kg/m2, daytime systolic/diastolic BP of 132.6 ± 15.4 / 86.1 ± 10.9 and 130 ± 17.6 / 83.4 ± 11.1 mmHg, and daytime PP of 46.5 ± 9.9 and 46.7 ± 10.7 mmHg, respectively. Plasma adiponectin was 4.4± 3.04 ng/ml in men and 7.39 ± 5.44 ng/ml in women (P <0.001). After adjustment for age, sex and BMI, log-transformed adiponectin was negatively associated with daytime PP (-0.009 ± 0.003, P = 0.004), plasma renin activity (-0.248 ± 0.080, P = 0.002) and plasma aldosterone (-0.004 ± 0.002, P = 0.014). Conclusion: Low adiponectin is associated with increased ambulatory PP and RAS activation in subjects of African descent. Our data are consistent with the observation that angiotensin II receptor blockers increase adiponectin in humans.
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Diffusion magnetic resonance studies of the brain are typically performed using volume coils. Although in human brain this leads to a near optimal filling factor, studies of rodent brain must contend with the fact that only a fraction of the head volume can be ascribed to the brain. The use of surface coil as transceiver increases Signal-to-Noise Ratio (SNR), reduces radiofrequency power requirements and opens the possibility of parallel transmit schemes, likely to allow efficient acquisition schemes, of critical importance for reducing the long scan times implicated in diffusion tensor imaging. This study demonstrates the implementation of a semiadiabatic echo planar imaging sequence (echo time=40 ms, four interleaves) at 14.1T using a quadrature surface coil as transceiver. It resulted in artifact free images with excellent SNR throughout the brain. Diffusion tensor derived parameters obtained within the rat brain were in excellent agreement with reported values.
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The function of antigen-specific CD8+ T cells, which may protect against both infectious and malignant diseases, can be impaired by ligation of their inhibitory receptors, which include CTL-associated protein 4 (CTLA-4) and programmed cell death 1 (PD-1). Recently, B and T lymphocyte attenuator (BTLA) was identified as a novel inhibitory receptor with structural and functional similarities to CTLA-4 and PD-1. BTLA triggering leads to decreased antimicrobial and autoimmune T cell responses in mice, but its functions in humans are largely unknown. Here we have demonstrated that as human viral antigen-specific CD8+ T cells differentiated from naive to effector cells, their surface expression of BTLA was gradually downregulated. In marked contrast, human melanoma tumor antigen-specific effector CD8+ T cells persistently expressed high levels of BTLA in vivo and remained susceptible to functional inhibition by its ligand herpes virus entry mediator (HVEM). Such persistence of BTLA expression was also found in tumor antigen-specific CD8+ T cells from melanoma patients with spontaneous antitumor immune responses and after conventional peptide vaccination. Remarkably, addition of CpG oligodeoxynucleotides to the vaccine formulation led to progressive downregulation of BTLA in vivo and consequent resistance to BTLA-HVEM-mediated inhibition. Thus, BTLA activation inhibits the function of human CD8+ cancer-specific T cells, and appropriate immunotherapy may partially overcome this inhibition.
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Objective: To compare effects of a non-renin-angiotensin system (RAS) blocker, using a CCB, or a RAS blocker, using an ARB regimen on the arterial stiffness reduction in postmenopausal hypertensive women. Methods: In this prospective study, a total of 125 hypertensive women (age: 61.4_6 yrs; 98% Caucasian; BW: 71.9_14 kg; BMI: 27.3_5 kg/m2; SBP/ DBP: 158_11/92_9 mmHg) were randomized between ARB (valsartan 320mg_HCTZ) and CCB (amlodipine 10mg _ HCTZ). The primary outcome was carotid-femoral pulse wave velocity (PWV) changes after 38 weeks of treatment. Results: There were no significant differences in baseline demographic data between the two groups. Both treatments effectively lowered BP at the end of the study with similar (p>0.05) reductions in the valsartan (_22.9/_10.9 mmHg) and amlodipine based (_25.2/_11.7 mmHg) treatment groups. Despite a lower (p<0.05 for DBP) central SBP/DBP in the CCB group (_19.2/_10.3 mmHg) compared to the valsartan group (_15.7/_7.6 mmHg) at week 38, a similar reduction in carotid-femoral PWV (_1.7 vs _1.9 m/sec; p>0.05) was observed between both groups. The numerically larger BP reduction observed in the CCB group was associated with a much higher incidence of peripheral edema (77% vs 14%) than the valsartan group. Conclusion: In summary, BP lowering in postmenopausal women led to a reduction in arterial stiffness assessed by PWV measurement. Both regimens reduced PWV at 38 weeks of treatment to a similar degree, despite differences in BP lowering suggesting that the effect of RAS blockade to influence PWV may partly be independent of BP.
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Introduction: Infl uenza vaccination is recommended for all solid organ transplant recipients. However, some centers are reluctant to give annual vaccination due to concerns about precipitating rejection. A proposed mechanism of this is vaccineinduced development of cellular and humoral responses to donor HLA antigens. We studied the induction of HLA Ab in a cohort of lung transplant recipients receiving infl uenza vaccination. Methods: Adult lung transplant recipients were immunized with 0.5 mL intramuscular seasonal infl uenza vaccine followed by 0.1 mL intradermal booster at 4 weeks as part of a previous study. Sera were collected pre-vaccination and at 4, 8 weeks post-vaccination. Post-vaccination sera were analyzed for HLA Ab using fl owPRA specifi c beads (One Lambda Inc). A positive result was defi ned as 5%. Positive samples were further analyzed for antibody specifi city by single antigen bead testing. Pre-vaccination sera were tested only only if post-vaccination sample screen was positive for HLA Ab. The presence of HLA Ab was correlated to vaccine seroresponse and rejection episodes. Results: Sixty patients were included with equal numbers of men and women. Mean age of patients was 47.3 years (range 20.7-72.4). Median time post-transplant was 1.3 years (range 85 days - 17 years). One patient was excluded due to an uninterpretable baseline screen result. 16/59 (27.1%) patients were positive for HLA Ab both in both pre- and post-vaccination samples. Of these, 12/16 (75%) had antibody against HLA Class I (majority A30,A31,B27,B44), 2/16 (12.5%) had antibody against HLA class II (majority DQ4, DQ7), and 2/16 (12.5%) had antibody against both Class I & II. There was no signifi cant increase in existing HLA Ab post-vaccination. Of the 16 patients, only one (6.3%) patient had de novo HLA Ab and this was determined to be non donor specifi c. Factors such as gender, time from transplant, immunosuppression, and acute rejection episodes did not correlate with presence of HLA Ab. HLA Ab was not associated with seroconversion to to vaccine antigens. Conclusions: Our data support that receiving the annual infl uenza vaccine does not lead to the generation of de novo donor specifi c antibodies in lung transplant recipients or upregulation of existing HLA Ab.
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Please cite this paper as: Maurer et al. (2012) Who knew? Awareness of being recommended for influenza vaccination among US adults. Influenza and Other Respiratory Viruses 6(4), 284-290. Background Starting with the 2010-2011 influenza season, the Advisory Committee on Immunization Practices at the US Centers for Disease Control and Prevention recommends annual influenza vaccination to all people aged 6 months and older unless contraindicated. Objectives To measure perceived influenza vaccination recommendation status among US adults (n = 2122) and its association with socio-demographic characteristics and recommendation status during the 2009-2010 pandemic influenza season. Methods We analyze nationally representative data from longitudinal Internet surveys of US adults conducted in November-December 2009 and September-October 2010. Results During the 2010-2011 vaccination season, 46·2 percent (95%-CI: 43·3-49·1%) of US adults correctly reported to be covered by a government recommendation for influenza vaccination. Awareness of being covered by a government influenza vaccination recommendation was statistically significantly higher among non-working adults and adults who had been recommended for seasonal vaccination or both seasonal and H1N1 vaccination during the 2009-2010 pandemic influenza vaccination season. Conclusion Our results highlight that a majority of US adults do not know that they are recommended for annual influenza vaccination by the government. The fraction of adults who are unaware of their recommendation status is especially large among newly recommended healthy young adults. The universal vaccination recommendations will only be successful if they reach both patients and physicians and lead to changing vaccination practices. The universal nature of the new recommendation simplifies vaccination-related outreach and compliance with government vaccination guidelines considerably, as it does not require any identification of specific recommendation groups based on complex personal or health risk factors.