997 resultados para essai de complémentation de protéines (PCA)


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Introduction et objectif: Lors d'essais cliniques, le pharmacien est responsable de la préparation et de la dispensation des médicaments à évaluer. Un article récent a toutefois montré que les aspects pharmaceutiques liés au contrôle de la dose administrée in fine étaient souvent mal contrôlés. Il peut exister une différence entre la dose nominale fournie par le certificat d'analyse du fabricant et la dose réellement administrée au sujet, biais qui se reporte en cascade sur l'estimation des paramètres pharmacocinétiques (PK), comme la clairance ou le volume de distribution. Ce travail visait à évaluer les biais entachant la quantité de médicament réellement injectée (iv/sc) aux volontaires d'un essai clinique étudiant la PK et la relation dose-réponse d'un nouveau produit biotechnologique. Méthode: La dose de médicament administrée lors de l'essai clinique (D) a été calculée de la manière suivante: D = C * V - pertes. La concentration du produit (C; titre nominal du fabricant) a été vérifiée par immuno-essai. Le volume de médicament injecté (V) a été déterminé pour chaque injection par pesée (n=72), en utilisant la masse de la seringue avant et après injection et la densité du produit. Enfin, une analyse in vitro a permis d'évaluer les pertes liées à l'adsorption du produit dans les lignes de perfusion et de choisir le dispositif adéquat in vivo. Résultats: La concentration du médicament s'est révélée proche du titre nominal (96 ± 7%), et a été utilisée comme référence. Le volume injecté était quant à lui entaché d'un biais systématique par rapport à la valeur théorique correspondant à 0.03 mL pour la dose minimale (i.e. 75% du volume à injecter à cette dose). Une analyse complémentaire a montré que cela s'expliquait par une réaspiration partielle de la solution médica-menteuse avant le retrait de la seringue après injection sc, due à l'élasticité du piston. En iv, le biais était par contre provoqué par une réaspiration du soluté de perfusion co-administré. Enfin, la mesure des quantités de médicament récupérées après injection dans le dispositif de perfusion a démontré des pertes minimales par adsorption. Discussion-conclusion: Cette étude confirme l'existence de biais inversement corrélés au volume et à la concentration du médicament administré, pouvant provoquer des erreurs importantes sur les paramètres PK. Ce problème est négligé ou insuffisamment considéré dans les protocoles de Phase I et nécessiterait une planification rigoureuse. Les procédures opératoires devraient attirer l'attention sur ce point crucial.

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Introduction: La prévalence de la «non-alcoholic fatty liver disease (NAFLD)» dans les pays industrialisés augment de manière exponentielle. La NAFLD se développe d'une simple stéatose hépatique jusqu'à l'hépatite, puis à la cirrhose. De plus, la stéatose hépatique est fréquemment accompagnée par une résistance à l'insuline, une des causes principales du diabète. Les lipides intermédiaires, tels que céramides et diacylglycérols, ont été décrits comme induisant la résistance à l'insuline. Cependant, nous avons démontré dans notre modèle de stéatose hépatique, que les souris présentant une invalidation de la protéine «microsomal triglyceride transfer protein» (Mtpp) au niveau hépatique, ne développent pas de résistance à l'insuline. Ceci suggère fortement l'existence d'autres mécanismes susceptibles d'induire la résistance à l'insuline. Résultats: Grâce à une analyse de Microarray, nous avons observé une augmentation de l'expression des gènes «cell-death inducing DFFA-like effector c (CIDEC)», «lipid storage droplet protein 5 (LSDP5)» et «Bernardinelli-Seip congenital lipodystrophy 2 homolog (Seipin)» dans le foie des souris Mttp. Ces gènes ont récemment été identifiés comme des protéines localisées autour des gouttelettes lipidiques. Nous avons également constaté que la souris Mttp développe plutôt une microstéatose (petites gouttelettes lipidiques) qu'une macrostéatose qui est normalement observée chez les patients avec NAFLD. Nous avons étudié l'expression des gènes associés aux gouttelettes lipidiques chez les patients obèses avec stéatose hépatique, avec ou sans résistance à l'insuline. Comparés aux sujets sains sans stéatose hépatique, les patients avec la stéatose ont une expression significativement plus élevée. De manière intéressante, les patients avec résistance à l'insuline ont une diminution de ces expressions. Conclusion : Ces données suggèrent que les gènes des gouttelettes lipidiques sont impliqués dans le développement de la stéatose hépatique chez l'homme et peut-être contribue à la mise en place de la résistance à l'insuline.