939 resultados para Nuclear Non-coding Rna
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Numerous links between genetic variants and phenotypes are known and genome-wide association studies dramatically increased the number of genetic variants associated with traits during the last decade. However, how changes in the DNA perturb the molecular mechanisms and impact on the phenotype of an organism remains elusive. Studies suggest that many traitassociated variants are in the non-coding region of the genome and probably act through regulation of gene expression. During my thesis I investigated how genetic variants affect gene expression through gene regulatory mechanisms. The first chapter was a collaborative project with a pharmaceutical company, where we investigated genome-wide copy number variation (CNVs) among Cynomolgus monkeys (Macaca fascicularis) used in pharmaceutical studies, and associated them to changes in gene expression. We found substantial copy number variation and identified CNVs linked to tissue-specific expression changes of proximal genes. The second and third chapters focus on genetic variation in humans and its effects on gene regulatory mechanisms and gene expression. The second chapter studies two human trios, where the allelic effects of genetic variation on genome-wide gene expression, protein-DNA binding and chromatin modifications were investigated. We found abundant allele specific activity across all measured molecular phenotypes and show extended coordinated behavior among them. In the third chapter, we investigated the impact of genetic variation on these phenotypes in 47 unrelated individuals. We found that chromatin phenotypes are organized into local variable modules, often linked to genetic variation and gene expression. Our results suggest that chromatin variation emerges as a result of perturbations of cis-regulatory elements by genetic variants, leading to gene expression changes. The work of this thesis provides novel insights into how genetic variation impacts gene expression by perturbing regulatory mechanisms. -- De nombreux liens entre variations génétiques et phénotypes sont connus. Les études d'association pangénomique ont considérablement permis d'augmenter le nombre de variations génétiques associées à des phénotypes au cours de la dernière décennie. Cependant, comprendre comment ces changements perturbent les mécanismes moléculaires et affectent le phénotype d'un organisme nous échappe encore. Des études suggèrent que de nombreuses variations, associées à des phénotypes, sont situées dans les régions non codantes du génome et sont susceptibles d'agir en modifiant la régulation d'expression des gènes. Au cours de ma thèse, j'ai étudié comment les variations génétiques affectent les niveaux d'expression des gènes en perturbant les mécanismes de régulation de leur expression. Le travail présenté dans le premier chapitre est un projet en collaboration avec une société pharmaceutique. Nous avons étudié les variations en nombre de copies (CNV) présentes chez le macaque crabier (Macaca fascicularis) qui est utilisé dans les études pharmaceutiques, et nous les avons associées avec des changements d'expression des gènes. Nous avons découvert qu'il existe une variabilité substantielle du nombre de copies et nous avons identifié des CNVs liées aux changements d'expression des gènes situés dans leur voisinage. Ces associations sont présentes ou absentes de manière spécifique dans certains tissus. Les deuxième et troisième chapitres se concentrent sur les variations génétiques dans les populations humaines et leurs effets sur les mécanismes de régulation des gènes et leur expression. Le premier se penche sur deux trios humains, père, mère, enfant, au sein duquel nous avons étudié les effets alléliques des variations génétiques sur l'expression des gènes, les liaisons protéine-ADN et les modifications de la chromatine. Nous avons découvert que l'activité spécifique des allèles est abondante abonde dans tous ces phénotypes moléculaires et nous avons démontré que ces derniers ont un comportement coordonné entre eux. Dans le second, nous avons examiné l'impact des variations génétiques de ces phénotypes moléculaires chez 47 individus, sans lien de parenté. Nous avons observé que les phénotypes de la chromatine sont organisés en modules locaux, qui sont liés aux variations génétiques et à l'expression des gènes. Nos résultats suggèrent que la variabilité de la chromatine est due à des variations génétiques qui perturbent des éléments cis-régulateurs, et peut conduire à des changements dans l'expression des gènes. Le travail présenté dans cette thèse fournit de nouvelles pistes pour comprendre l'impact des différentes variations génétiques sur l'expression des gènes à travers les mécanismes de régulation.
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Parts of 5' non-coding (5' NC) and of E1 envelope regions of the hepatitis C virus (HCV) genome were amplified from sera of 26 Brazilian anti-HCV antibody-positive patients using the reverse transcription-polymerase chain reaction (RT-PCR). Fourteen samples were PCR positive with primers from the 5' NC region and 8 of them were also positive with primers from the E1 region. A genomic segment of 176 bp from the E1 region of 7 isolates was directly sequenced from PCR products. The sequences were compared with those of HCV strains isolated in other countries and the Brazilian isolates were classified by phylogenetic analysis into genotypes 1a and 1b. This could have a clinical importance since it has been shown that individuals infected with type 1 viruses are less likely to respond to treatment with interferon than individuals infected with types 2 and 3 viruses. Two quasispecies isolated from the same patient with an interval of 13 months differed by two base substitutions (1.1%). The sequence of another isolate presented a three-nucleotide deletion at codon 329
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The WT1 transcription factor regulates SRY expression during the initial steps of the sex determination process in humans, activating a gene cascade leading to testis differentiation. In addition to causing Wilms' tumor, mutations in WT1 are often responsible for urogenital defects in men, while SRY mutations are mainly related to 46,XY pure gonadal dysgenesis. In order to evaluate their role in abnormal testicular organogenesis, we screened for SRY and WT1 gene mutations in 10 children with XY partial gonadal dysgenesis, 2 of whom with a history of Wilms' tumor. The open reading frame and 360 bp of the 5' flanking sequence of the SRY gene, and the ten exons and intron boundaries of the WT1 gene were amplified by PCR of genomic DNA. Single-strand conformation polymorphism was initially used for WT1 mutation screening. Since shifts in fragment migration were only observed for intron/exon 4, the ten WT1 exons from all patients were sequenced manually. No mutations were detected in the SRY 5' untranslated region or within SRY open-reading frame sequences. WT1 sequencing revealed one missense mutation (D396N) in the ninth exon of a patient who also had Wilms' tumor. In addition, two silent point mutations were found in the first exon including one described here for the first time. Some non-coding sequence variations were detected, representing one new (IVS4+85A>G) and two already described (-7ATG T>G, IVS9-49 T>C) single nucleotide polymorphisms. Therefore, mutations in two major genes required for gonadal development, SRY and WT1, are not responsible for XY partial gonadal dysgenesis.
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Les microARNs appartiennent à la famille des petits ARNs non-codants et agissent comme inhibiteurs des ARN messagers et/ou de leurs produits protéiques. Les mi- croARNs sont différents des petits ARNs interférants (siARN) car ils atténuent l’ex- pression au lieu de l’éliminer. Dans les dernières années, de nombreux microARNs et leurs cibles ont été découverts chez les mammifères et les plantes. La bioinforma- tique joue un rôle important dans ce domaine, et des programmes informatiques de découvertes de cibles ont été mis à la disposition de la communauté scientifique. Les microARNs peuvent réguler chacun des centaines de gènes, et les profils d’expression de ces derniers peuvent servir comme classificateurs de certains cancers. La modélisation des microARNs artificiels est donc justifiable, où l’un pourrait cibler des oncogènes surexprimés et promouvoir une prolifération de cellules en santé. Un outil pour créer des microARNs artificiels, nommé MultiTar V1.0, a été créé et est disponible comme application web. L’outil se base sur des propriétés structurelles et biochimiques des microARNs et utilise la recherche tabou, une métaheuristique. Il est démontré que des microARNs conçus in-silico peuvent avoir des effets lorsque testés in-vitro. Les sé- quences 3’UTR des gènes E2F1, E2F2 et E2F3 ont été soumises en entrée au programme MultiTar, et les microARNs prédits ont ensuite été testés avec des essais luciférases, des western blots et des courbes de croissance cellulaire. Au moins un microARN artificiel est capable de réguler les trois gènes par essais luciférases, et chacun des microARNs a pu réguler l’expression de E2F1 et E2F2 dans les western blots. Les courbes de crois- sance démontrent que chacun des microARNs interfère avec la croissance cellulaire. Ces résultats ouvrent de nouvelles portes vers des possibilités thérapeutiques.
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Le dihydrofolate réductase (DHFR) est la principale cible du méthotrexate, un important composant du traitement de la leucémie lymphoblastique aiguë (LLA). Une association des polymorphismes du promoteur de DHFR avec l’issue de la LLA a été mise en évidence au laboratoire. Une survie sans événement (EFS) réduite corrélait avec les allèles A -317 et C -1610, et l’haplotype *1, défini par ces allèles. L’haplotype *1 était aussi associé à une expression élevée du DHFR. Dans cette étude, nous étendons l’analyse à la région régulatrice adjacente, d’environ 400 pb, correspondant au transcrit mineur non-codant du DHFR, qui joue un rôle essentiel dans la régulation de la transcription au niveau du promoteur majeur. Six polymorphismes ont été identifiés, parmi lesquels 5 étaient des SNPs et un polymorphisme de longueur composé d’un nombre variable d’éléments de 9 pb et d’une insertion/délétion de 9 pb. L’analyse d’haplotype, incluant tous les polymorphismes promoteurs, a révélé une diversification de l’haploytpe *1 en 5 sous-types (*1a à *1e). Les variations du promoteur majeur et les sous-types de l’haplotype *1 ont été par la suite analysés pour l’association avec l’issue de LLA. Un EFS réduit corrélait avec l’allèle A du polymorphisme G308A (p=0,02) et avec l’haplotype *1 (p=0,01). Des niveaux élevées d’ARNm étaient trouvés chez les porteurs de l’haplotype *1b (p=0,005) et pas pour les autres sous-types de l’haplotype *1. Alors, la mauvaise issue de LLA associée avec l'haplotype *1 est en effet déterminée par le sous-type *1b. Cette étude donne un nouvel aperçu des polymorphismes régulateurs du DHFR définissant plus précisément les variations du DHFR prédisposant un événement.
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Les molécules classiques du complexe majeur d’histocompatibilité de classe II (CMHII) sont des glycoprotéines de surface spécialisées dans la présentation de peptides, principalement dérivés de pathogènes extracellulaires, aux récepteurs des lymphocytes T CD4+ afin d’initier la réponse immunitaire adaptative. Elles sont encodées, avec celles du CMH de classe I, par les gènes les plus polymorphiques identifiés jusqu’à maintenant, avec plusieurs loci et une grande diversité allélique à chacun d’eux. De plus, le polymorphisme des gènes du CMHII n’est pas limité qu’aux séquences codantes. Il est également observé dans les promoteurs où on a démontré ses effets sur le niveau d’expression des gènes. La variation de la régulation d’un gène est considérée comme un facteur important et pour laquelle des modifications morphologiques, physiologiques et comportementales sont observées chez tous les organismes. Des séquences d’ADN répétées impliquées dans cette régulation ont été identifiées dans les régions non-codantes des génomes. D’un autre côté, la sélection par les pathogènes permettrait l’évolution et le maintien du polymorphisme des gènes du CMH chez les vertébrés. À ce sujet, plusieurs études ont montré l’implication de différents allèles du CMH dans la résistance ou la susceptibilité aux maladies. Cette étude avait pour objectifs de caractériser le polymorphisme du gène MHIIb chez l’omble de fontaine (Salvelinus fontinalis) et de documenter ses effets au niveau de la survie conférée par des allèles et/ou génotypes particuliers lors d’une infection, ainsi que sur la variation du niveau d’expression du gène dans différentes conditions. Dans une première partie, nous avons identifié un total de 6 allèles du gène MHIIb, désignés Safo-DAB*0101 à Safo-DAB*0601, qui montrent une grande similarité avec les séquences codantes provenant de poissons téléostéens et de l’humain. L’analyse des séquences du domaine b1 a permis de détecter l’effet d’une pression sélective positive pour maintenir le polymorphisme dans cette région de la molécule. Quatre de ces allèles ont été testés lors d’une expérience d’infection avec le pathogène Aeromonas salmonicida afin d’évaluer l’effet qu’ils pouvaient avoir sur la survie des poissons. Nous avons trouvé que l’allèle DAB*0101 était significativement associé à la résistance à la furonculose. En plus d’avoir été identifié chez les individus homozygotes pour cet allèle, l’effet a également été remarqué au niveau de la survie les poissons de génotype DAB*0101/*0201. À l’opposé, les facteurs de risque élevé obtenus pour les génotypes DAB*0201/*0301 et DAB*0301/*0401 suggèrent plutôt une association à la susceptibilité. Étant donné la faible fréquence à laquelle l’allèle DAB*0101 a été retrouvé dans la population, le modèle de la sélection dépendante de la fréquence pourrait expliquer l’avantage conféré par ce dernier et souligne l’importance de ce mécanisme pour le maintien du polymorphisme du gène MHIIb chez l’omble de fontaine. Dans une seconde partie, nous avons rapporté la présence d’un minisatellite polymorphique formé d’un motif de 32 nucléotides dans le second intron du gène MHIIb, et pour lequel un nombre exclusif de répétitions du motif a été associé à chaque allèle (69, 27, 20, 40, 19 et 25 répétitions pour les allèles DAB*0101 à DAB*0601 respectivement). L’expression relative de quatre allèles a été évaluée dans des poissons hétérozygotes aux températures de 6 ºC et 18 ºC. Les résultats indiquent que les allèles possédant un long minisatellite montrent une réduction de l’expression du gène d’un facteur 1,67 à 2,56 par rapport aux allèles qui en contiennent un court. De même, des allèles qui incluent des minisatellites de tailles similaires n’affichent pas de différence significative au niveau de l’abondance du transcrit aux deux températures. De plus, l’effet répressif associé aux longs minisatellites est amplifié à la température de 18 ºC dans des poissons de trois génotypes différents. Nous avons finalement observé une augmentation significative par un facteur 2,08 de l’expression totale du gène MHIIb à la température de 6 ºC. Ces résultats appuient l’implication des séquences d’ADN répétées dans la régulation de l’activité transcriptionnelle d’un gène et suggèrent qu’un minisatellite sensible aux différences de températures pourrait être soumis aux forces sélectives et jouer un rôle important dans l’expression de gènes et l’évolution des organismes poïkilothermes.
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L’acétylation des résidus de glucosamine terminaux par la N-acétyltransférase lysosomale (HGSNAT) est une étape essentielle de la dégradation catabolique de l’héparan sulfate. Des défauts dans cette réaction causent une maladie de surcharge lysosomale autosomale récessive rare : le désordre de Sanfilippo type C (SFC). À ce jour, 54 mutations ont été rapportées chez des patients SFC, incluant 13 mutations des sites d’épissage, 11 insertions et délétions, 8 mutations non-sens, 18 mutations faux-sens et 4 polymorphismes, avec différentes manifestations phénotypiques. Nous avons identifié 10 d’entre elles et effectué une étude exhaustive portant sur l’éventail des mutations SFC, leur distribution dans la population de patients, ainsi que leur impact potentiel sur la structure de la HGSNAT. Les erreurs d’épissage, les mutations non-sens, les insertions et les délétions devraient toutes entraîner un ARN non fonctionnel qui est rapidement dégradé par des mécanismes de contrôle qualité cellulaire. Les 4 polymorphismes identifiés sont des changements d'acides aminés qui ne modifient pas l'activité enzymatique, la glycosylation ou la localisation et n'ont donc pas de signification au niveau clinique. Au niveau des enzymes, les polymorphismes sont des changements d’acides aminés qui n’affectent pas la fonction, mais dans un contexte d’acides nucléiques ils peuvent être considérés comme des mutations faux-sens. Les dix-huit mutations faux-sens qui ont été exprimées ont produit des protéines inactives, en raison d'erreurs dans leur repliement. Ceci expliquerait donc la progression sévère de la maladie chez les personnes porteuses de ces mutations. Les protéines mutantes mal repliées sont anormalement glycosylées et conservées dans le réticulum endoplasmique. La thérapie par amélioration de l’activité enzymatique par des chaperonnes est une option thérapeutique potentielle, spécifiquement conçue pour exploiter l'activité enzymatique résiduelle de mutants mal repliés, afin d’éliminer les substrats stockés. Nous avons démontré que le traitement de plusieurs lignées de fibroblastes de patients SFC avec le chlorhydrate de glucosamine, un inhibiteur spécifique de la HGSNAT, a partiellement restauré l’activité de l'enzyme mutante, fournissant une preuve de l’utilité future de la thérapie par des chaperonnes dans le traitement de la maladie de SFC.
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MicroRNAs are short non-coding RNAs that can regulate gene expression during various crucial cell processes such as differentiation, proliferation and apoptosis. Changes in expression profiles of miRNA play an important role in the development of many cancers, including CRC. Therefore, the identification of cancer related miRNAs and their target genes are important for cancer biology research. In this paper, we applied TSK-type recurrent neural fuzzy network (TRNFN) to infer miRNA–mRNA association network from paired miRNA, mRNA expression profiles of CRC patients. We demonstrated that the method we proposed achieved good performance in recovering known experimentally verified miRNA–mRNA associations. Moreover, our approach proved successful in identifying 17 validated cancer miRNAs which are directly involved in the CRC related pathways. Targeting such miRNAs may help not only to prevent the recurrence of disease but also to control the growth of advanced metastatic tumors. Our regulatory modules provide valuable insights into the pathogenesis of cancer
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MicroRNAs (miRNAs), an abundant class of ~22 nucleotide non-coding RNAs, are thought to play an important regulatory role in animal and plant development at the posttranscriptional level. Many miRNAs cloned from mouse bone marrow cells are differentially regulated in various hematopoietic lineages, suggesting that they might influence hematopoietic lineage differentiation. Some human miRNAs are linked to leukemias: the miR-15a/miR-16 locus is frequently deleted or down-regulated in patients with B-cell chronic lymphocytic leukemia and miR-142 is at a translocation site found in a case of aggressive B-cell leukemia. miR-181, a miRNA upregulated only in the B cell lineage of mouse bone marrow cells, promotes B cell differentiation and inhibits production of CD8⁺ T cells when expressed in hematopoietic stem/progenitor cells. In contrast miR-142s inhibits production of both CD4⁺ and CD8⁺ T cells and does not affect B cells. Collectively, these results indicate that microRNAs are components of the molecular circuitry controlling mouse hematopoiesis and suggest that other microRNAs have similar regulatory roles during other facets of vertebrate development.
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The wild common bean (Phaseolus vulgaris) is widely but discontinuously distributed from northern Mexico to northern Argentina on both sides of the Isthmus of Panama. Little is known on how the species has reached its current disjunct distribution. In this research, chloroplast DNA polymorphisms in seven non-coding regions were used to study the history of migration of wild P. vulgaris between Mesoamerica and South America. A penalized likelihood analysis was applied to previously published Leguminosae ITS data to estimate divergence times between P. vulgaris and its sister taxa from Mesoamerica, and divergence times of populations within P. vulgaris. Fourteen chloroplast haplotypes were identified by PCR-RFLP and their geographical associations were studied by means of a Nested Clade Analysis and Mantel Tests. The results suggest that the haplotypes are not randomly distributed but occupy discrete parts of the geographic range of the species. The current distribution of haplotypes may be explained by isolation by distance and by at least two migration events between Mesoamerica and South America: one from Mesoamerica to South America and another one from northern South America to Mesoamerica. Age estimates place the divergence of P. vulgaris from its sister taxa from Mesoamerica at or before 1.3 Ma, and divergence of populations from Ecuador-northern Peru at or before 0.6 Ma. As these ages are taken as minimum divergence times, the influence of past events, such as the closure of the Isthmus of Panama and the final uplift of the Andes, on the migration history and population structure of this species cannot be disregarded.
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Huntington's disease (HD) is a devastating disorder that affects approximately 1 in 10,000 people and is accompanied by neuronal dysfunction and neurodegeneration. HD manifests as a progressive chorea, a decline in mental abilities accompanied by behavioural, emotional and psychiatric problems followed by, dementia, and ultimately, death. The molecular pathology of HD is complex but includes widespread transcriptional dysregulation. Although many transcriptional regulatory molecules have been implicated in the pathogenesis of HD, a growing body of evidence points to the pivotal role of RE1 Silencing Transcription Factor (REST). In HD, REST, translocates from the cytoplasm to the nucleus in neurons resulting in repression of key target genes such as BDNF. Since these original observations, several thousand direct target genes of REST have been identified, including numerous non-coding RNAs including both microRNAs and long non-coding RNAs, several of which are dysregulated in HD. More recently, evidence is emerging that hints at epigenetic abnormalities in HD brain. This in turn, promotes the notion that targeting the epigenetic machinery may be a useful strategy for treatment of some aspects of HD. REST also recruits a host of histone and chromatin modifying activities that can regulate the local epigenetic signature at REST target genes. Collectively, these observations present REST as a hub that coordinates transcriptional, posttranscriptional and epigenetic programmes, many of which are disrupted in HD. We identify several spokes emanating from this REST hub that may represent useful sites to redress REST dysfunction in HD.
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Nucleotide sequences of two regions of the genomes of 11 yellow fever virus (YFV) samples isolated from monkeys or humans with symptomatic yellow fever (YF) in Brazil in 2000,2004, and 2008 were determined with the objective of establishing the genotypes and studying the genetic variation. Results of the Bayesian phylogenetic analysis showed that sequences generated from strains from 2004 and 2008 formed a new subclade within the clade 1 of the South American genotype I. The new subgroup is here designated as 1E. Sequences of YFV strains recovered in 2000 belong to the subclade 1D, which comprises previously characterized YFV strains from Brazil. Molecular dating analyses suggested that the new subclade 1E started diversifying from 1D about 1975 and that the most recent 2004-2008 isolates arose about 1985. J. Med. Virol. 82:175-185, 2010. (C) 2009 Wiley-Liss, Inc.
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Type XVIII collagen is a component of basement membranes, and expressed prominently in the eye, blood vessels, liver, and the central nervous system. Homozygous mutations in COL18A1 lead to Knobloch Syndrome, characterized by ocular defects and occipital encephalocele. However, relatively little has been described on the role of type XVIII collagen in development, and nothing is known about the regulation of its tissue-specific expression pattern. We have used zebrafish transgenesis to identify and characterize cis-regulatory sequences controlling expression of the human gene. Candidate enhancers were selected from non-coding sequence associated with COL18A1 based on sequence conservation among mammals. Although these displayed no overt conservation with orthologous zebrafish sequences, four regions nonetheless acted as tissue-specific transcriptional enhancers in the zebrafish embryo, and together recapitulated the major aspects of col18a1 expression. Additional post-hoc computational analysis on positive enhancer sequences revealed alignments between mammalian and teleost sequences, which we hypothesize predict the corresponding zebrafish enhancers; for one of these, we demonstrate functional overlap with the orthologous human enhancer sequence. Our results provide important insight into the biological function and regulation of COL18A1, and point to additional sequences that may contribute to complex diseases involving COL18A1. More generally, we show that combining functional data with targeted analyses for phylogenetic conservation can reveal conserved cis-regulatory elements in the large number of cases where computational alignment alone falls short. (C) 2009 Elsevier Inc. All rights reserved.
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Broad-scale phylogenetic analyses of the angiosperms and of the Asteridae have failed to confidently resolve relationships among the major lineages of the campanulid Asteridae (i.e., the euasterid II of APG II, 2003). To address this problem we assembled presently available sequences for a core set of 50 taxa, representing the diversity of the four largest lineages (Apiales, Aquifoliales, Asterales, Dipsacales) as well as the smaller ""unplaced"" groups (e.g., Bruniaceae, Paracryphiaceae, Columelliaceae). We constructed four data matrices for phylogenetic analysis: a chloroplast coding matrix (atpB, matK, ndhF, rbcL), a chloroplast non-coding matrix (rps16 intron, trnT-F region, trnV-atpE IGS), a combined chloroplast dataset (all seven chloroplast regions), and a combined genome matrix (seven chloroplast regions plus 18S and 26S rDNA). Bayesian analyses of these datasets using mixed substitution models produced often well-resolved and supported trees. Consistent with more weakly supported results from previous studies, our analyses support the monophyly of the four major clades and the relationships among them. Most importantly, Asterales are inferred to be sister to a clade containing Apiales and Dipsacales. Paracryphiaceae is consistently placed sister to the Dipsacales. However, the exact relationships of Bruniaceae, Columelliaceae, and an Escallonia clade depended upon the dataset. Areas of poor resolution in combined analyses may be partly explained by conflict between the coding and non-coding data partitions. We discuss the implications of these results for our understanding of campanulid phylogeny and evolution, paying special attention to how our findings bear on character evolution and biogeography in Dipsacales.
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Mutations on TP53 gene are common in human cancer but not in cervical cancer where they are rarely found and the inactivation and degradation of p53 protein are attributed to the action of E6 viral oncogene from high risk human papillomavirus (HPV). Analysis of cervical cancer cell lines suggests that HPV negative samples shows mutation on TP53, but clinical approaches didn t confirmed this hypothesis. However, in most TP53 mutations studies on cervical cancer, only the exons 5 to 8 were analyzed. Approximately 90% of mutations described are on this region. Recent studies on several cancer suggests that mutation frequency in the other exons must be considered. The aim of this work was to verify whether mutations on coding and non-coding regions occur in cancer tissue from cervical cancer in patients from Rio Grande do Norte using Denaturing Gradient Gel Electrophoresis (DGGE) as screening tool. Exons 8 to 11 were analyzed including some introns from 80 tumor samples and 8 peripheral blood samples from healthy women. DNA were submitted to PCR using primers with GC clamp on the end of one of them. The results were observed for each region after DGGE and silver staining. It was observed no amplified fragment with different migration profile from those obtained from DNA of peripheral blood. These results agree with those from literature where TP53 mutations in cervical cancer have been described in a very low frequency