996 resultados para Kansainvälinen Hegel-seura
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Taloussuhdanteiden yhteisvaihtelun tutkimus on eräs taloustieteiden vanhimmista tutkimusaloista. Finanssikriisi ja euroalueen kohtaamat talousvaikeudet ovat kuitenkin nostaneet aiheen jälleen hyvin ajankohtaiseksi. Kuluneiden kahdenkymmenen vuoden aikana tutkimusalueesta on muodostunut erittäin laaja lukuisine näkökulmineen ja debatteineen. Tutkielman aiheena on Suomen taloussuhdanteiden kansainvälinen yhteisvaihtelu valittujen vertailumaiden kanssa. Vertailumaat ovat Ruotsi, Norja, Tanska, Saksa, Ranska, Iso-Britannia ja Yhdysvallat. Tutkielmaan valitut taloussuhdannetta kuvaavat muuttujat ovat reaalinen bruttokansantuote, yksityinen kokonaiskulutus ja teollisuustuotantoindeksi. Aineisto on kerätty Lappeenrannan tiedekirjaston Nelli-portaalin OECD iLibrary-tietokannasta ja se kattaa aikajakson 1960 Q1- 2014 Q4. Maakohtainen taloussuhdanne operationalisoidaan laskemalla ensimmäinen logaritminen differenssi, joka edustaa perinteistä reaalisuhdanneteoreettisen koulukunnan näkemystä taloussuhdanteesta. Tutkielman näkökulmaksi valitaan yhden maan näkökulma, joka on hieman harvinaisempi näkökulma verrattuna laajempiin alueellisiin näkökulmiin. Tutkimusmenetelminä käytetään Pearsonin korrelaatiokerrointa, Engle-Granger- sekä Johansenin yhteisintegroituvuustestejä ja VAR-GARCH-BEKK –mallilla laskettua dynaamista korrelaatiota, jotka lasketaan Suomen ja vertailumaiden välille maapareittain. Tuloksia tulkitaan suomalaisen vientiä vertailumaihin suunnittelevan yrityksen näkökulmasta. Tutkielman tulosten perusteella Engle-Grangerin menetelmällä laskettu samanaikainen yhteisintegroituvuus Suomen ja vertailumaiden välillä on epätodennäköistä. Kun yhteisintegroituvuuden annetaan riippua myös viiveistä, saadaan Johansenin menetelmällä yhteisintegroituvuus Suomen ja Yhdysvaltojen välille reaalisessa bruttokansantuotteessa, Suomen ja Saksan, Suomen ja Ranskan sekä Suomen ja Yhdysvaltojen välille yksityisessä kokonaiskulutuksessa sekä Suomen ja Norjan välille teollisuustuotantoindeksissä. Tulosten tulkintaa vaikeuttavat niiden malliriippuvuus ja informaatiokriteerien toisistaan poikkeavat mallisuositukset, joten yhteisintegroituvuus on mahdollinen myös muiden maaparien kohdalla. Dynaamisten korrelaatiokuvaajien perusteella maaparien välisen yhteisvaihtelun voimakkuus muuttuu ajan mukana. Finanssikriisin aikana kokonaistuotannossa on havaittavissa korkeampi korrelaatio, mutta korrelaatio palaa sen jälkeen perustasolleen. Kokonaiskulutuksen korrelaatio on kokonaistuotantoa alhaisempi ja pitemmissä aikajaksoissa vaihtelevaa.
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This thesis poses two fundamental issues regarding Hegel's philosophy of intersubjectivity. Firstly, it examines Kojeve's problematic interpretation of Hegelian intersubjectivity as being solely rooted in the dialectic of lordship and bondage. It is my contention that Kojeve conflates the concepts of recognition {Anerkennung) with that of desire (Begierde), thereby reducing Hegel's philosophy of intersubjectivity to a violent reduction of the other to the same. This is so despite the plenary of examples Hegel uses to define intersubjectivity as the mutual (reciprocal) recognition between the self and the other. Secondly, it examines Hegel's use of Sophocles' Antigone to demonstrate the notion of the individual par excellence. I contend that Hegel's use of Antigone opens a new methodological framework through which to view his philosophy of intersubjectivity. It is Antigone that demonstrates the upheaval of an economy of exchange between the self and the other, whereby the alterity of the other transcends the self Ultimately, Hegel's philosophy of intersubjectivity must be reexamined, not only to dismiss Kojeve's problematic interpretation, but also to pose the possibility that Hegel's philosophy of intersubjectivity can viably account for a philosophy of the other that has a voice in contemporary philosophical debate.
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Une traduction française des "Thèses sur le besoin" de Theodor W. Adorno accompagne la thèse (annexe).
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Le thème de la culture (Bildung) se caractérise d’abord, dans l’ensemble de l’œuvre de Hegel, par sa diversité contextuelle. Bien que la culture y soit définie spécifiquement comme un mode de développement propre à l’humain, à la différence de l’usage usuel du terme en allemand, cette diversité fait en sorte qu’on la retrouve aussi bien dans les remarques anthropologiques les plus anodines que dans les passages s’intéressant à l’histoire de l’esprit du monde ou encore les textes de nature politique. Il s’agit donc, dans le présent travail, d’étudier pour eux-mêmes les différents contextes généraux dans lesquels la notion apparaît (Phénoménologie de l’esprit, philosophie politique et philosophie de l’histoire) pour en arriver à retracer le fil conducteur donnant à la culture hégélienne son unité de sens. Loin d’être un concept indéterminé, la culture désigne, à tous les niveaux où il se manifeste, le dynamisme propre à l’esprit.
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Ce mémoire cherche à faire ressortir la teneur philosophique de la critique kierkegaardienne de Hegel en s’inscrivant dans la lignée des travaux de Thulstrup et de Stewart. Comme plusieurs grands penseurs, Kierkegaard est apparu bien après sa mort sur la scène de l’histoire de la philosophie occidentale et ses œuvres les plus lues sont surtout celles concertant Hegel, de sorte que son anti-hégélianisme est vite devenu une affaire bien connue. En 1967, Thulstrup produit le premier travail consacré à l’ensemble de la critique kierkegaardienne de Hegel, travail dont les résultats confortent l’idée selon laquelle Kierkegaard n’aurait rien à voir avec Hegel. Mais il suscitera aussi, en 2003, la réaction de Stewart, qui trouve avant tout, derrière les allusions kierkegaardiennes à Hegel, une critique de ses contemporains hégéliens danois. Or, si Stewart éclaire brillamment l’historicité kierkegaardienne, il laisse de côté sa teneur philosophique. Notre mémoire tâchera donc de présenter une conception de l’œuvre kierkegaardienne comme exception, à partir de laquelle nous serons à même de comprendre allégoriquement son rapport à Hegel comme confirmation de la règle. Pour ce faire, nous produirons une exposition rassemblant thématiquement les allusions kierkegaardiennes à Hegel, ce qui permettra de constater chez Kierkegaard une variation sur le plan éthique à partir de 1843, problème qui ne peut s’expliquer que par une concrétisation de l’exception vers une forme particulière du religieux.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La purification est une métaphore désignant le moteur de la philosophie de la religion de Hegel. Elle est d’abord à l’œuvre dans la création de la Nature qui se consume pour produire la conscience de soi divine à travers l'esprit humain. En second lieu, elle s’opère dans l’objectivation des productions spirituelles de l’homme qui sont purifiées jusqu'à ce que l’Esprit soit auprès de soi dans le christianisme. La troisième purification est morale et trouve son fondement dans la Genèse, le judaïsme étant le premier à avoir identifié l'unité des natures humaine et divine. Le mythe témoignera également de la culpabilité en tant que l'homme n'exprime pas immédiatement sa divinité, mais sa finitude. La réalisation du divin impliquera donc la purification de la naturalité au profit de la substantialité. Le christianisme explicitera cette tâche par l’héroïsme de Jésus et cet héroïsme se perpétuera jusqu’à ce qu’émergent un individualisme moderne et une religion assurant la cohésion sociale : le protestantisme luthérien. Cet individualisme sera toutefois défectueux puisqu’il produira éventuellement davantage d’égoïsme que de réconciliation, ce qui donnera lieu à certaines critiques de l’analyse hégélienne du christianisme. En effet, Hegel croit toujours que la vitalité religieuse est nécessaire au fonctionnement de l’État, bien qu’elle soit dorénavant incapable de diffuser les sentiments de culpabilité et de responsabilité dans le corps social. Néanmoins, comme les valeurs du christianisme ont été épurées de leur contingence en passant dans les mœurs et dans l’État, il s’avérera que le corps social peut se passer d’une tradition religieuse vivante
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Ce mémoire est constitué d’une analyse du texte intitulé « Quel doit être le point de départ de la science ? » situé en ouverture de la Science de la logique. Partant de l’affirmation de Hegel selon laquelle le commencement de la Logique est inanalysable et indéfinissable, nous rapprochons la notion de définition de celle de spekulativer Satz et proposons d’étudier le concept de commencement en distinguant une perspective épistémologique d’une perspective ontologique. Cette distinction permettra de mettre en évidence la possibilité de définir le commencement d’une façon positive si l’on tient compte du choix (Entschluss) et de l’ordre qui émergent de l’abandon de la perspective épistémologique. Cette définition s’appuie sur la présence dans le texte d’un registre prescriptif et permet de rendre compte du fait que le commencement doit être à la fois absolu et unilatéral. Si la difficulté posée par cette définition demeure, c’est en raison de la nature même du commencement, où tout manque, même la stabilité d’une définition, sans pour autant que cette instabilité ne soit conforme au mouvement inhérent à la proposition spéculative.
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Dans le cadre de cette thèse, nous nous proposons d’explorer la patiente explication que Heidegger a poursuivie avec Hegel à propos de l’origine de la négativité – problème qui s’impose de fait à titre d’« unique pensée d’une pensée qui pose la question de l’être ». Partant du constat d’une affinité insoupçonnée entre les deux penseurs quant au rôle insigne qui doit revenir à la négation en philosophie, nous entendons percer à jour les motifs de la constante fin de non-recevoir que Heidegger oppose néanmoins à la méthode dialectique de son plus coriace adversaire. Afin de rendre justice aux différents rebondissements d’une explication en constante mutation, et qui, de surcroît, traverse l’ensemble de l’œuvre de Heidegger, nous procédons à une division chronologique qui en circonscrit les quatre principaux moments. I. En un premier temps, notre regard se porte ainsi sur l’opposition résolue que le jeune Heidegger manifeste à l’égard de la montée du néo-hégélianisme, au nom d’une appropriation toute personnelle de l’intuitionnisme husserlien. Les transformations auxquelles il soumet la méthode phénoménologique de son maître doivent néanmoins laisser transparaître un furtif emprunt à la dialectique hégélienne, dont le principal mérite serait d’avoir conféré une fonction productrice à la négation. II. Le propos d’Être et temps demeure toutefois bien discret quant à cette dette méthodologique, bien que ses vestiges se laissent exhumer, notamment sous la forme d’une négation contre-déchéante dont l’intervention essentielle ponctue l’analytique existentiale. C’est qu’un désaccord subsiste entre Heidegger et son prédécesseur quant à l’origine ontologique de la néantité, qui semble devoir se dérober à toute forme de sursomption dialectique. III. Loin d’être alors définitivement réglé, le problème de l’origine du négatif rejaillit au cœur d’une nouvelle mouture métaphysique du projet heideggérien, la minant peut-être même en son fond. Il s’agit en l’occurrence de disputer à Hegel une compréhension plus originaire du néant, comprise comme témoignage de la finitude de l’être lui-même et s’inscrivant en faux face à l’accomplissement spécifiquement hégélien de la métaphysique. IV. Des tensions qui ne sont pas étrangères à cette délicate entreprise entraînent toutefois Heidegger sur la voie d’un dépassement de l’onto-théo-logie et de l’achèvement technique que Hegel lui a préparé. Il s’agit dès lors de situer l’origine abyssale du négatif auprès d’un irréductible retrait de l’estre, à l’encontre de l’oubli nihiliste auquel Hegel l’aurait confinée en la résorbant au sein de l’absolue positivité de la présence. Par là même, Heidegger propose un concept de négation qu’il juge plus originaire que son contrepoids dialectique, négation à laquelle il attribue la forme d’une réponse interrogative, patiente et attentive à la réticence hésitante de l’événement appropriant. Mais est-ce suffisant pour soutenir qu’il parvient, en définitive, à se libérer de l’embarras dialectique qui semble coller à sa pensée et qui exige de lui un constant effort de distanciation ? Cette thèse entend contribuer à établir les conditions d’une décision à cet égard.
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Le rapport qu’entretient Hegel à l’égard de la philosophie kantienne est ambivalent. Il la louange à maintes occasions alors qu’il la critique sévèrement à d’autres. La philosophie morale de Kant n’y fait pas exception. Hegel est réputé pour l’avoir critiquée avec véhémence. Cette critique, désormais célèbre, est connue sous le nom de critique du devoir-être ou Sollenkritik. Nous porterions préjudice à la richesse de la doctrine hégélienne si nous nous bornions à voir en cette critique un rejet catégorique de toutes les thèses avancées par Kant. Notre travail se donne une double mission. Dans un premier temps, nous montrerons quels sont les divers points litigieux entre la moralité kantienne et la doctrine hégélienne. Dans un second temps, nous nous efforcerons d’expliquer en quoi la moralité participe de la vérité que nous révèle Hegel.
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La visée de ce texte est d’introduire le lecteur francophone à l’interprétation pragmatique de Hegel essentiellement présente dans le monde anglo-saxon. L’intérêt grandissant au sein de la francophonie pour ce genre de lecture nous porte à questionner le sens même du qualificatif « pragmatique » qui la caractérise. Cette précision faite, nous nous attarderons à la figure de la certitude sensible dans la Phénoménologie de l’esprit en y soulignant les thèmes pragmatiques, notamment dans le cas de ce que Wilfrid Sellars aurait appelé une critique du mythe du donné.
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Le tome 68 de l’Édition intégrale des œuvres de Martin Heidegger, qui met en scène un important épisode de son explication avec Hegel, a relativement peu été commenté jusqu’à ce jour. Cet article se veut une analyse approfondie de la première moitié du texte, intitulée « La négativité ». Heidegger y traque l’origine de la négativité hégélienne et en vient à proposer lui-même un concept de « néant » qu’il juge plus originaire que celui de son prédécesseur.