954 resultados para HUMAN T-CELL LEUKEMIA VIRUS TYPE 1 INFECTION
Resumo:
BACKGROUND: Drug-resistant human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1) minority variants (MVs) are present in some antiretroviral therapy (ART)-naive patients. They may result from de novo mutagenesis or transmission. To date, the latter has not been proven. METHODS: MVs were quantified by allele-specific polymerase chain reaction in 204 acute or recent seroconverters from the Zurich Primary HIV Infection study and 382 ART-naive, chronically infected patients. Phylogenetic analyses identified transmission clusters. RESULTS: Three lines of evidence were observed in support of transmission of MVs. First, potential transmitters were identified for 12 of 16 acute or recent seroconverters harboring M184V MVs. These variants were also detected in plasma and/or peripheral blood mononuclear cells at the estimated time of transmission in 3 of 4 potential transmitters who experienced virological failure accompanied by the selection of the M184V mutation before transmission. Second, prevalence between MVs harboring the frequent mutation M184V and the particularly uncommon integrase mutation N155H differed highly significantly in acute or recent seroconverters (8.2% vs 0.5%; P < .001). Third, the prevalence of less-fit M184V MVs is significantly higher in acutely or recently than in chronically HIV-1-infected patients (8.2% vs 2.5%; P = .004). CONCLUSIONS: Drug-resistant HIV-1 MVs can be transmitted. To what extent the origin-transmission vs sporadic appearance-of these variants determines their impact on ART needs to be further explored.
Resumo:
BACKGROUND: Transmitted human immunodeficiency virus type 1 (HIV) drug resistance (TDR) mutations are transmitted from nonresponding patients (defined as patients with no initial response to treatment and those with an initial response for whom treatment later failed) or from patients who are naive to treatment. Although the prevalence of drug resistance in patients who are not responding to treatment has declined in developed countries, the prevalence of TDR mutations has not. Mechanisms causing this paradox are poorly explored. METHODS: We included recently infected, treatment-naive patients with genotypic resistance tests performed ≤1 year after infection and before 2013. Potential risk factors for TDR mutations were analyzed using logistic regression. The association between the prevalence of TDR mutations and population viral load (PVL) among treated patients during 1997-2011 was estimated with Poisson regression for all TDR mutations and individually for the most frequent resistance mutations against each drug class (ie, M184V/L90M/K103N). RESULTS: We included 2421 recently infected, treatment-naive patients and 5399 patients with no response to treatment. The prevalence of TDR mutations fluctuated considerably over time. Two opposing developments could explain these fluctuations: generally continuous increases in the prevalence of TDR mutations (odds ratio, 1.13; P = .010), punctuated by sharp decreases in the prevalence when new drug classes were introduced. Overall, the prevalence of TDR mutations increased with decreasing PVL (rate ratio [RR], 0.91 per 1000 decrease in PVL; P = .033). Additionally, we observed that the transmitted high-fitness-cost mutation M184V was positively associated with the PVL of nonresponding patients carrying M184V (RR, 1.50 per 100 increase in PVL; P < .001). Such association was absent for K103N (RR, 1.00 per 100 increase in PVL; P = .99) and negative for L90M (RR, 0.75 per 100 increase in PVL; P = .022). CONCLUSIONS: Transmission of antiretroviral drug resistance is temporarily reduced by the introduction of new drug classes and driven by nonresponding and treatment-naive patients. These findings suggest a continuous need for new drugs, early detection/treatment of HIV-1 infection.
Resumo:
Le virus herpès simplex de type 1 (HSV 1) affecte la majorité de la population mondiale. HSV 1 cause de multiples symptômes délétères dont les plus communs sont les lésions orofaciales usuellement appelées feux sauvages. Le virus peut aussi causer des effets plus sérieux comme la cécité ou des troubles neurologiques. Le virus réside de façon permanente dans le corps de son hôte. Malgré l’existence de nombreux traitements pour atténuer les symptômes causés par HSV 1, aucun médicament ne peut éliminer le virus. Dans le but d’améliorer les connaissances concernant le cycle viral de HSV 1, ce projet cible l’étude du transport du virus dans la cellule hôte. Ce projet aura permis la collecte d’informations concernant le modus operandi de HSV 1 pour sortir des compartiments cellulaires où il séjourne. Les différentes expérimentations ont permis de publier 3 articles dont un article qui a été choisi parmi les meilleurs papiers par les éditeurs de « Journal of Virology » ainsi qu’un 4e article qui a été soumis. Premièrement, un essai in vitro reproduisant la sortie de HSV 1 du noyau a été mis sur pied, via l’isolation de noyaux issus de cellules infectées. Nous avons démontré que tout comme dans les cellules entières, les capsides s’évadent des noyaux isolés dans l’essai in vitro en bourgeonnant avec la membrane nucléaire interne, puis en s’accumulant sous forme de capsides enveloppées entre les deux membranes nucléaires pour finalement être relâchées dans le cytoplasme exclusivement sous une forme non enveloppée. Ces observations appuient le modèle de transport de dé-enveloppement/ré-enveloppement. Deuxièmement, dans le but d’identifier des joueurs clefs viraux impliqués dans la sortie nucléaire du virus, les protéines virales associées aux capsides relâchées par le noyau ont été examinées. La morphologie multicouche du virus HSV 1 comprend un génome d’ADN, une capside, le tégument et une enveloppe. Le tégument est un ensemble de protéines virales qui sont ajoutées séquentiellement sur la particule virale. La séquence d’ajout des téguments de même que les sites intracellulaires où a lieu la tégumentation sont l’objet d’intenses recherches. L’essai in vitro a été utilisé pour étudier cette tégumentation. Les données recueillies suggèrent un processus séquentiel qui implique l’acquisition des protéines UL36, UL37, ICP0, ICP8, UL41, UL42, US3 et possiblement ICP4 sur les capsides relâchées par le noyau. Troisièmement, pour obtenir davantage d’informations concernant la sortie de HSV 1 des compartiments membranaires de la cellule hôte, la sortie de HSV 1 du réseau trans golgien (TGN) a aussi été étudiée. L’étude a révélé l’implication de la protéine kinase D cellulaire (PKD) dans le transport post-TGN de HSV 1. PKD est connue pour réguler le transport de petits cargos et son implication dans le transport de HSV 1 met en lumière l’utilisation d’une machinerie commune pour le transport des petits et gros cargos en aval du TGN. Le TGN n’est donc pas seulement une station de triage, mais est aussi un point de rencontre pour différentes voies de transport intracellulaire. Tous ces résultats contribuent à une meilleure compréhension du processus complexe de maturation du virus HSV 1, ce qui pourrait mener au développement de meilleurs traitements pour combattre le virus. Les données amassées concernant le virus HSV 1 pourraient aussi être appliquées à d’autres virus. En plus de leur pertinence dans le domaine de la virologie, les découvertes issues de ce projet apportent également de nouveaux détails au niveau du transport intracellulaire.
Resumo:
Les virus exploitent la machinerie cellulaire de l’hôte de façon très variée et plusieurs types vont même jusqu’à incorporer certaines protéines cellulaires. Nous avons récemment effectué la première analyse protéomique du virion mature de l’Herpès simplex de type 1 (HSV-1), ce qui nous a permis de déterminer que jusqu’à 49 protéines cellulaires différentes se retrouvaient dans ce virus (Loret, S. et al. (2008). "Comprehensive characterization of extracellular herpes simplex virus type 1 virions." J Virol 82(17): 8605-18.). Afin de déterminer leur importance dans le cycle de réplication d’HSV-1, nous avons mis au point un système de criblage nous permettant de quantifier le virus produit et relâché dans le milieu extracellulaire en utilisant un virus marqué à la GFP ainsi que des petits ARN interférents (pARNi) ciblant spécifiquement ces protéines cellulaires. Cette approche nous a permis de démontrer que 17 des protéines identifiées précédemment jouaient un rôle critique dans la réplication d’HSV-1, suggérant ainsi que leur incorporation dans le virus n’est pas aléatoire. Nous avons ensuite examiné le rôle d’une de ces protéines, DDX3X (DEAD (Asp-Glu-Ala-Asp) box polypeptide 3, X-linked), une protéine multifonctionnelle connue pour son implication dans les cycles de réplication de plusieurs virus humains. À l’aide de pARNi ainsi que de différentes lignées cellulaires, dont une lignée DDX3X thermosensible, nous avons démontré que l’inhibition de DDX3X résultait en une diminution du nombre de capsides intracellulaires et induisait une importante diminution de l’expression des gènes viraux. Nous avons aussi démontré que la fraction de DDX3X incorporée dans le virion contribuait activement au cycle infectieux d’HSV-1. Ces résultats confirment l’intérêt de notre approche afin d’étudier les interactions hôte-pathogène en plus de démontrer la contribution des protéines cellulaires incorporées à HSV-1 dans l’infection virale.
Resumo:
L’autophagie est un processus cellulaire catabolique qui a été conservé durant l’évolution de la levure à l’homme. Cet important mécanisme consiste en une dégradation des composants cytoplasmiques dans une structure lytique, le lysosome. Il existe trois types de l’autophagie : la microautophagie, l’autophagie médiée par les chaperones et la macroautophagie nommée « autophagie ». Il a été démontré que lors de l’autophagie, le matériel cytoplasmique (protéines cytosoliques et organites) est séquestré dans l’autophagosome qui finit par fusionner avec le lysosome, formant ainsi l’autophagolysosome. Le matériel séquestré et la membrane interne de l’autophagosome seront dégradés par les hydrolases lysosomales. Plusieurs études se sont focalisées sur la détermination de la machinerie moléculaire et les mécanismes de l’autophagie. Il a été démontré l’implication de 31 molécules Atg essentielles dans le processus de l’autophagie. L’identification de ces protéines a permis de déceler le rôle de l’autophagie non seulement dans le maintien de l’homéostasie cellulaire mais aussi dans la défense contre les agents pathogènes. En effet, l’autophagie joue un rôle important dans l’immunité innée conduisant à contrôler l’évasion des pathogènes dont les bactéries et les virus. Également, l’autophagie est impliquée dans l’immunité adaptative en favorisant la présentation des antigènes viraux par le CMH de classe II aux cellules T CD4+. De plus, une étude récente suggère que l’autophagie contribue à la présentation antigénique par le CMH de classe I aux cellules T CD8+ durant une infection virale par le virus HSV-1 (Herpes simplex type 1). Toutefois, certains virus y compris HSV-1 ont pu développer des mécanismes pour contourner et inhiber en partie le rôle protecteur de l’autophagie. Récemment, une étude dans notre laboratoire a mis en évidence, lors d’une infection virale par HSV-1 des cellules macrophages BMA, la présence d’une nouvelle structure autophagique dans une phase tardive de l’infection. Cette nouvelle structure est différente des autophagosomes classiques à double membrane et est caractérisée morphologiquement par quatre membranes dérivées de l’enveloppe nucléaire interne et externe. Peu de choses ont été rapportées sur cette nouvelle voie autophagique qui peut être un mécanisme de défense cellulaire quand l’autophagie classique dans le cytosol est inhibée par HSV-1. Il devient donc intéressant de caractériser les molécules impliquées dans la formation de ces autophagosomes issus du noyau par spectrométrie de masse. Pour ce faire, il était impératif d’établir un outil d’isolation des noyaux à partir de macrophages infectés par HSV-1 dans lesquels les autophagosomes issus des noyaux seront formés. La validation de cette méthode d’isolation a été effectuée en déterminant la pureté et l’intégrité des noyaux isolés à partir des cellules non infectées (contrôle) et infectées par HSV-1. La pureté des préparations de noyaux isolés a été caractérisée par l’absence de contaminants cellulaires et un enrichissement en noyaux. Également, il a fallu déterminer la cinétique de formation des autophagosomes issus des noyaux pour les deux lignées cellulaires de macrophages utilisées dans ce projet. Dans une perspective future, l’analyse protéomique à partir des échantillons purs des noyaux isolés (non infectés et infectés) mènera à identifier les protéines impliquées dans la formation des autophagosomes dérivés des noyaux, ce qui permettra ultérieurement d’effectuer des études sur les mécanismes moléculaires et les fonctions de cette nouvelle voie autophagique.
Resumo:
Le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) est responsable du syndrome de l’immunodéficience acquise (SIDA). Il faut identifier de nouvelles cibles pour le développement d’agents anti-VIH-1, car ce virus développe une résistance aux agents présentement utilisés. Notre but est d’approfondir la caractérisation de l’étape du changement de cadre de lecture ribosomique en -1 (déphasage -1) nécessaire à la production du précurseur des enzymes du VIH-1. Ce déphasage est programmé et effectué par une minorité de ribosomes lorsqu’ils traduisent la séquence dite glissante à un endroit spécifique de l’ARN messager (ARNm) pleine-longueur du VIH-1. L’efficacité de déphasage est contrôlée par le signal stimulateur de déphasage (SSF), une tige-boucle irrégulière située en aval de la séquence glissante. La structure du SSF est déroulée lors du passage d’un ribosome, mais elle peut se reformer ensuite. Nous avons montré que des variations de l’initiation de la traduction affectent l’efficacité de déphasage. Nous avons utilisé, dans des cellules Jurkat-T et HEK 293T, un rapporteur bicistronique où les gènes codant pour les luciférases de la Renilla (Rluc) et de la luciole (Fluc) sont séparés par la région de déphasage du VIH-1. La Rluc est produite par tous les ribosomes traduisant l’ARNm rapporteur alors que la Fluc est produite uniquement par les ribosomes effectuant un déphasage. L’initiation de ce rapporteur est coiffe-dépendante, comme pour la majorité des ARNm cellulaires. Nous avons examiné l’effet de trois inhibiteurs de l’initiation et montré que leur présence augmente l’efficacité de déphasage. Nous avons ensuite étudié l’effet de la tige-boucle TAR, qui est présente à l’extrémité 5’ de tous les ARNm du VIH-1. TAR empêche la liaison de la petite sous-unité du ribosome (40S) à l’ARNm et module aussi l’activité de la protéine kinase dépendante de l’ARN double-brin (PKR). L’activation de PKR inhibe l’initiation en phosphorylant le facteur d’initiation eucaryote 2 (eIF2) alors que l’inhibition de PKR a l’effet inverse. Nous avons étudié l’effet de TAR sur la traduction et le déphasage via son effet sur PKR en utilisant TAR en trans ou en cis, mais à une certaine distance de l’extrémité 5’ afin d’éviter l’interférence avec la liaison de la 40S. Nous avons observé qu’une faible concentration de TAR, qui active PKR, augmente l’efficacité de déphasage alors qu’une concentration élevée de TAR, qui inhibe PKR, diminue cette efficacité. Nous avons proposé un modèle où des variations de l’initiation affectent l’efficacité de déphasage en modifiant la distance entre les ribosomes parcourant l’ARNm et, donc, la probabilité qu’ils rencontrent un SSF structuré. Par la suite, nous avons déterminé l’effet de la région 5’ non traduite (UTR) de l’ARNm pleine-longueur du VIH-1 sur l’efficacité de déphasage. Cette 5’UTR contient plusieurs régions structurées, dont TAR à l’extrémité 5’, qui peut interférer avec l’initiation. Cet ARNm a une coiffe permettant une initiation coiffe-dépendante ainsi qu’un site d’entrée interne des ribosomes (IRES), permettant une initiation IRES-dépendante. Nous avons introduit cette 5’UTR, complète ou en partie, comme 5’UTR de notre ARNm rapporteur bicistronique. Nos résultats démontrent que cette 5’UTR complète inhibe l’initiation coiffe dépendante et augmente l’efficacité de déphasage et que ces effets sont dus à la présence de TAR suivie de la tige-boucle Poly(A). Nous avons aussi construit un rapporteur tricistronique où les ribosomes exprimant les luciférases utilisent obligatoirement l’IRES. Nous avons observé que cette initiation par l’IRES est faible et que l’efficacité de déphasage correspondante est également faible. Nous avons formulé une hypothèse pour expliquer cette situation. Nous avons également observé que lorsque les deux modes d’initiation sont disponibles, l’initiation coiffe dépendante est prédominante. Finalement, nous avons étudié l’effet de la protéine virale Tat sur l’initiation de la traduction et sur l’efficacité de déphasage. Nous avons montré qu’elle augmente l’initiation de la traduction et que son effet est plus prononcé lorsque TAR est située à l’extrémité 5’ des ARNm. Nous proposons un modèle expliquant les effets de Tat sur l’initiation de la traduction par l’inhibition de PKR ainsi que par des changements de l’expression de protéines cellulaires déroulant TAR. Ces résultats permettent de mieux comprendre les mécanismes régissant le déphasage du VIH-1, ce qui est essentiel pour le développement d’agents anti-déphasage.
Resumo:
Pós-graduação em Doenças Tropicais - FMB
Resumo:
Os vírus linfotrópicos de células T humanas do tipo I e II (HTLV-I/II) são retrovírus que podem ser transmitidos por transfusão de sangue. Estes vírus estão associados com paraparesia espástica tropical (PET), leucemia/linfoma de células T do adulto (L/LTA) e outras doenças sistêmicas imunomediadas. O presente estudo teve como objetivo investigar sinais clínicos de patologias associadas a esses vírus para utilizar na triagem clinica de candidatos à doação de sangue. Usou procedimentos padronizados para avaliação clinica de 30 doadores de sangue soropositivos para HTLV-I/II confirmados pela técnica de reação em cadeia da polimerase (PCR) matriculados no ambulatório do Núcleo de Medicina Tropical da UFPA. Paralelamente, através de interrogatório clínico complementar, estudou grupo controle com 40 candidatos à doação de sangue escolhidos aleatoriamente, que tiveram resultados sorológicos negativos. Dos 30 pacientes examinados, verificou-se que 23 eram portadores de HTLV-I e 07 HTLV-II. Na avaliação clínica, 15 pacientes (50%) não referiram queixas, sendo que 12 pacientes com queixas exclusivamente neurológicas. Observou 05 pacientes com formigamentos; 05 com diminuição da força muscular; 04 com constipação intestinal; 02 com parestesia; 02 com nódulos subcutâneos; 01 com incontinência urinária; 01 com visão borrada; 01 com diminuição do libido. No grupo controle, 05 candidatos (12,5%) referiram queixas. Os resultados indicam que diminuição da força muscular e formigamento devem ser questionados na triagem clínica prévia à doação de sangue para reduzir risco de infecção transfusional.
Resumo:
BACKGROUND: The human immunodeficiency virus type 1 reverse-transcriptase mutation K65R is a single-point mutation that has become more frequent after increased use of tenofovir disoproxil fumarate (TDF). We aimed to identify predictors for the emergence of K65R, using clinical data and genotypic resistance tests from the Swiss HIV Cohort Study. METHODS: A total of 222 patients with genotypic resistance tests performed while receiving treatment with TDF-containing regimens were stratified by detectability of K65R (K65R group, 42 patients; undetected K65R group, 180 patients). Patient characteristics at start of that treatment were analyzed. RESULTS: In an adjusted logistic regression, TDF treatment with nonnucleoside reverse-transcriptase inhibitors and/or didanosine was associated with the emergence of K65R, whereas the presence of any of the thymidine analogue mutations D67N, K70R, T215F, or K219E/Q was protective. The previously undescribed mutational pattern K65R/G190S/Y181C was observed in 6 of 21 patients treated with efavirenz and TDF. Salvage therapy after TDF treatment was started for 36 patients with K65R and for 118 patients from the wild-type group. Proportions of patients attaining human immunodeficiency virus type 1 loads <50 copies/mL after 24 weeks of continuous treatment were similar for the K65R group (44.1%; 95% confidence interval, 27.2%-62.1%) and the wild-type group (51.9%; 95% confidence interval, 42.0%-61.6%). CONCLUSIONS: In settings where thymidine analogue mutations are less likely to be present, such as at start of first-line therapy or after extended treatment interruptions, combinations of TDF with other K65R-inducing components or with efavirenz or nevirapine may carry an enhanced risk of the emergence of K65R. The finding of a distinct mutational pattern selected by treatment with TDF and efavirenz suggests a potential fitness interaction between K65R and nonnucleoside reverse-transcriptase inhibitor-induced mutations.
Resumo:
BACKGROUND: Eosinophil differentiation, activation, and survival are largely regulated by IL-5. IL-5-mediated transmembrane signal transduction involves both Lyn-mitogen-activated protein kinases and Janus kinase 2-signal transducer and activator of transcription pathways. OBJECTIVE: We sought to determine whether additional signaling molecules/pathways are critically involved in IL-5-mediated eosinophil survival. METHODS: Eosinophil survival and apoptosis were measured in the presence and absence of IL-5 and defined pharmacologic inhibitors in vitro. The specific role of the serine/threonine kinase proviral integration site for Moloney murine leukemia virus (Pim) 1 was tested by using HIV-transactivator of transcription fusion proteins containing wild-type Pim-1 or a dominant-negative form of Pim-1. The expression of Pim-1 in eosinophils was analyzed by means of immunoblotting and immunofluorescence. RESULTS: Although pharmacologic inhibition of phosphatidylinositol-3 kinase (PI3K) by LY294002, wortmannin, or the selective PI3K p110delta isoform inhibitor IC87114 was successful in each case, only LY294002 blocked increased IL-5-mediated eosinophil survival. This suggested that LY294002 inhibited another kinase that is critically involved in this process in addition to PI3K. Indeed, Pim-1 was rapidly and strongly expressed in eosinophils after IL-5 stimulation in vitro and readily detected in eosinophils under inflammatory conditions in vivo. Moreover, by using specific protein transfer, we identified Pim-1 as a critical element in IL-5-mediated antiapoptotic signaling in eosinophils. CONCLUSIONS: Pim-1, but not PI3K, plays a major role in IL-5-mediated antiapoptotic signaling in eosinophils.
Resumo:
Background. Drug-resistant human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1) minority variants (MVs) are present in some antiretroviral therapy (ART)–naive patients. They may result from de novo mutagenesis or transmission. To date, the latter has not been proven. Methods. MVs were quantified by allele-specific polymerase chain reaction in 204 acute or recent seroconverters from the Zurich Primary HIV Infection study and 382 ART-naive, chronically infected patients. Phylogenetic analyses identified transmission clusters. Results. Three lines of evidence were observed in support of transmission of MVs. First, potential transmitters were identified for 12 of 16 acute or recent seroconverters harboring M184V MVs. These variants were also detected in plasma and/or peripheral blood mononuclear cells at the estimated time of transmission in 3 of 4 potential transmitters who experienced virological failure accompanied by the selection of the M184V mutation before transmission. Second, prevalence between MVs harboring the frequent mutation M184V and the particularly uncommon integrase mutation N155H differed highly significantly in acute or recent seroconverters (8.2% vs 0.5%; P < .001). Third, the prevalence of less-fit M184V MVs is significantly higher in acutely or recently than in chronically HIV-1–infected patients (8.2% vs 2.5%; P = .004). Conclusions. Drug-resistant HIV-1 MVs can be transmitted. To what extent the origin—transmission vs sporadic appearance—of these variants determines their impact on ART needs to be further explored.
Resumo:
The presence of mutations associated with integrase inhibitor (INI) resistance among INI-naive patients may play an important clinical role in the use of those drugs Samples from 76 HIV-1-infected subjects naive to INIs were submitted to direct sequencing. No differences were found between naive (25%) subjects and subjects on HAART (75%). No primary mutation associated with raltegravir or elvitegravir resistance was found. However, 78% of sequences showed at least one accessory mutation associated with resistance. The analysis of the 76 IN sequences showed a high polymorphic level on this region among Brazilian HIV-1-infected subjects, including a high prevalence of aa substitutions related to INI resistance. The impact of these findings remains unclear and further studies are necessary to address these questions.
Resumo:
Rapid evolution and high intrahost sequence diversity are hallmarks of human and simian immunodeficiency virus (HIV/SIV) infection. Minor viral variants have important implications for drug resistance, receptor tropism, and immune evasion. Here, we used ultradeep pyrosequencing to sequence complete HIV/SIV genomes, detecting variants present at a frequency as low as 1%. This approach provides a more complete characterization of the viral population than is possible with conventional methods, revealing low-level drug resistance and detecting previously hidden changes in the viral population. While this work applies pyrosequencing to immunodeficiency viruses, this approach could be applied to virtually any viral pathogen.
Resumo:
HLA-A*0201 transgenic, H-2D(b)/mouse beta2-microglobulin double-knockout mice were used to compare and optimize the immunogenic potential of 17HIV 1-derived, HLA-A0201-restricted epitopic peptides. A tyrosine substitution in position 1 of the epitopic peptides, which increases both their affinity for and their HLA-A0201 molecule stabilizing capacity, was introduced in a significant proportion, having verified that such modifications enhance their immunogenicity in respect of their natural antigenicity. Based on these results, a 13-polyepitope construct was inserted in the pre-S2 segment of the hepatitis B middle glycoprotein and used for DNA immunization. Long-lasting CTL responses against most of the inserted epitopes could be elicited simultaneously in a single animal with cross-recognition in several cases of their most common natural variants.
Resumo:
The vertical transmission of the human T-cell lymphotropic virus type I (HTLV-I) occurs predominantly through breast-feeding. Since some bottle-fed children born to carrier mothers still remain seropositive with a frequency that varies from 3.3% to 12.8%, an alternative pathway of vertical transmission must be considered. The prevalence rate of vertical transmission observed in Japan varied from 15% to 25% in different surveys. In Brazil there is no evaluation of this form of transmission until now. However, it is known that in Salvador, Bahia, 0.7% to 0.88% of pregnant women of low socio-economic class are HTLV-I carriers. Furthermore the occurrence of many cases of adult T-cell leukemia/lymphoma and of four cases of infective dermatitis in Salvador, diseases directly linked to the vertical transmission of HTLV-I, indicates the importance of this route of infection among us. Through prenatal screening for HTLV-I and the refraining from breast-feeding a reduction of ~ 80% of vertical transmission has been observed in Japan. We suggest that in Brazil serologic screening for HTLV-I infection must be done for selected groups in the prenatal care: pregnant women from endemic areas, Japanese immigrants or Japanese descendents, intravenous drug users (IDU) or women whose partners are IDU, human immunodeficiency virus carriers, pregnant women with promiscuous sexual behavior and pregnant women that have received blood transfusions in areas where blood donors screening is not performed. There are in the literature few reports demonstrating the vertical transmission of HTLV-II.