518 resultados para Eusèbe de Césarée, théologie
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(Résumé de l'ouvrage) L'apport fondamental de Jean Ansaldi pour la théologie n'est plus à démontrer. Ce livre réunit une vingtaine de spécialistes qui l'ont tous connu de près. Si pour Ansaldi, aucun savoir sur Dieu et sur l'homme n'est possible avant la rencontre entre un «je en perdition» et un «Christ en recherche de ma vie», cette rencontre n'a lieu que hors langage: on ne peut en parler qu'après coup, dans une langue toujours dépendante du contexte culturel. C'est une des raisons pour laquelle notre théologien s'est tant intéressé à la psychanalyse lacanienne. Il a su faire dialoguer ainsi éthique et psychanalyse de manière fructueuse. Dans ce livre chaque contribution développe, discute et prolonge des chantiers ouverts par lui. Ainsi une réflexion critique de François Vouga sur l'articulation supposée entre la maladie et le pêché, la foi et la guérison. Un débat proposé par Elian Cuvillier sur la question du mal, présent au coeur du monde. Une discussion sur le concept de Loi, qui désigne l'Autre et ne renvoie plus seulement à soi par Eric Fuchs ou encore un bel article de Pierre Bühler sur la place de l'humour laissé par la psychanalyse à l'éthique.
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(Résumé de l'ouvrage) Le présent recueil d'hommages veut témoigner de l'importance de l'oeuvre théologique de Jean Richard, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval. Désireux de signifier leur reconnaissance au père Richard, les auteurs de ce livre ont proposé des textes s'inscrivant dans l'un ou l'autre de ses champs de recherche privilégiés. Le tableau des contributeurs à ces mélanges regroupe des théologiens de tous les âges, hommes et femmes, provenant du Canada, mais aussi des États-Unis et de l'Europe, de langue française, anglaise ou allemande, de confession catholique ou protestante, oeuvrant dans des champs disciplinaires aussi divers que la théologie systématique, la théologie fondamentale, l'éthique théologique, l'exégèse ou encore la philosophie. Cette diversité est révélatrice de la personnalité théologique du père Richard, du caractère international de son réseau d'amitiés et de recherche et de l'ampleur de son influence. Elle témoigne aussi de l'audace d'une oeuvre qui, entreprise dans les années 1960, a dès le départ relevé le défi de l'aggiornamento que venait de poser en toute urgence son Église et qui a très vite conduit son auteur « aux confins », pour reprendre - et pour cause - une expression de son mentor Paul Tillich qui lui sied à merveille. Les contributions réunies dans ce volume ne résultent pas d'un plan concerté. D'autant plus significatifs sont les recoupements thématiques qu'on y observe, qui, par un hasard seulement apparent, restituent les principaux axes de la production théologique du père Jean Richard. L'ouverture au présent et a ses problématiques propres, ainsi que les défis conceptuels par là posés à l'effort théologique constituent les deux constantes de ces contributions, comme de l'oeuvre qui les a inspirées.
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(Résumé de l'ouvrage) Deuxième volet de l'oeuvre de Luc, le livre des Actes des Apôtres fait aujourd'hui l'objet de multiples travaux où se croisent enquêtes historiennes, analyses littéraires, questions théologiques. Pour son XXe congrès (Angers, août 2003), l'ACFEB a souhaité participer au débat. Ce volume en rassemble les contributions principales. Odile Flichy commence par dresser un panorama des recherches en cours : renouvellement de l'approche historique, lectures narratives, liens avec le judaïsme. Puis Roselyne Dupont-Roc reprend le problème de la double tradition textuelle du livre. Marie-Françoise Baslez situe le « monde des Actes » dans la littérature et la culture de l'époque. Jean-Pierre Lémonon, relisant Actes 18, 18 - 19, 7, examine les différents courants chrétiens qui marquent Éphèse au Ier siècle. Daniel Marguerat montre comment le récit de Luc dessine Paul comme une « figure identitaire » du christianisme. Michel Quesnel se risque à une analyse rhétorique des discours d'apologie de Paul (Ac 22 et 26). Rémi Gounelle débat des relations entre les foisonnants Actes apocryphes des Apôtres et les Actes des Apôtres canoniques. Enfin deux exemples de réception contemporaine du livre des Actes des Apôtres sont proposés : Laurent Villemin traite de son influence sur l'ecclésiologie du concile Vatican II et Carlos Mesters raconte la lecture qu'en font les « communautés ecclésiales de base » au Brésil. Au terme de ce parcours multiforme, les éditeurs n'ont qu'un souhait : que les lecteurs puissent, comme Théophile, « vérifier la solidité des enseignements [qu'ils ont] reçus » !
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(Résumé de l'ouvrage) " Le livre de Raymond Brown sur la mort du Messie est un chef-d'eouvre monumental de l'exégèse historique. Il fait le point de la recherche historicocritique appliquée à la Passion de Jésus et en magnifie les résultats. Dans ce livre se dépose plus d'un siècle de critique textuelle, d'interrogation philologique, de comparaison littéraire, de vérification historique - un siècle d'enquêtes minutieuses, attachées à sonder les récits évangéliques sur la souffrance et la mort de Jésus le Nazôréen. La visée de cette somme exégétique est très clairement énoncée par l'auteur : "Expliquer en détail ce que les évangélistes ont voulu dire et ont transmis à leur auditoire par leurs récits de la Passion et de la mort de Jésus." (...) Les questions qui guident l'enquête sont aussi bien littéraires qu'historiques et théologiques. Quel regard les évangélistes posent-ils sur cette tragédie? Leurs récits sont-ils historiquement plausibles? D'où proviennent leurs informations? Que sait-on des pratiques judiciaires et religieuses de ce temps-la? Comment démêler les faits de l'interprétation dont ils sont enrobés? Peut-on recosntruire le scénario des événements? ". Daniel Marguerat
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Karl Barth (1886-1968) est sans nul doute l'un des géants de la théologie chrétienne du XXe siècle, toutes confessions confondues. À l'instar de ses plus prestigieux modèles - un saint Augustin, un Luther notamment -, c'est dans le corps à corps avec les Écritures saintes, singulièrement avec l'épître de Paul aux Romains, qu'il s'est forgé une conception originale de la pensée chrétienne et qu'il a bouleversé la situation religieuse et théologique de son temps. « Révolutionnaire » dans sa manière de vouloir congédier les théologies libérales du XIXe siècle et de contester en son principe toute forme de complicité du christianisme avec la monde profane ou même avec la modernité, le jeune Barth, celui des années 20, s'est peu à peu transformé en un imposant professeur de dogmatique et en un auteur universellement admiré, étudié, discuté, critiqué. Sa monumentale « Kirchliche Dogmatik », publiée de 1932 à 1968, inachevée, est devenue une référence, aussi bien à l'intérieur du protestantisme que pour le catholicisme romain, comme l'a montré son influence croissante sur des auteurs comme Balthasar, Bouillard et Küng et sur un certain nombre de Pères conciliaires à Vatican II. Le propos de cet ouvrage est de rompre avec les clichés et les idées reçues qui entourent la plupart du temps l'oeuvre multiforme de Barth. Barth y apparaît en permanente recherche, ouvert aux enjeux de la culture et de la société civile, en dialogue critique, certes, mais également très réceptif avec les courants de la modernité et en prise avec l'actualité politique - contre la guerre en 1918, contre le nazisme en 1933-1945, contre la bombe atomique et l'impérialisme américain à la fin de sa vie. L'éthique - individuelle, mais aussi sociale et politique - joue une place centrale dans sa pensée, elle est loin de se réduire à un simple appendice de la dogmatique. Un survol très large de la réception internationale de Barth permet de mesurer l'écho intellectuel et oecuménique considérable de cette théologie en mouvement. Le choix de textes proposé à la fin de l'ouvrage mêle des passages devenus classiques à des aperçus dérangeants et détonnants de l'existence théologique, éthique, politique et culturelle de Barth.
Alfred Loisy au Collège de France: Un colloque à l'occasion du centième anniversaire de son élection
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Plan du travail Nous traiterons de cet aspect historique et contextuel dans la première partie. Les trois premiers chapitres décrivent les fondements antiques et médiévaux de la philosophie naturelle seiziémiste et évoquent l'influence du De animalibus d'Albert le Grand sur les médecins naturalistes. Nous en arriverons alors aux liens qui unissent ces derniers (chapitre IV) et aux conditions matérielles et intellectuelles qui entourent et parfois entravent la parution des ouvrages (chapitre V). Nous nous pencherons ensuite sur l'identité des lecteurs susceptibles d'être intéressés par les traités d'histoire naturelle. Ces lecteurs ont des attentes qui méritent aussi un examen quant à leur origine, car elles conditionnent pour une part variable, mais importante, le contenu des oeuvres (chapitre VI). Confrontés à des critiques, à des obstacles institutionnels parfois séculaires, les médecins naturalistes se défendent pour une part en reprenant les arguments de leurs prédécesseurs médiévaux. Mais nous les verrons mettre en place de nouvelles stratégies, en relation étroite avec le renouveau bien connu de la dialectique et de la rhétorique, qui trouve ses racines en Italie du nord à la fin du XVe siècle. Ce point sera développé dans la seconde partie, qui servira de transition essentielle dans notre exposé. C'est là que nous découvrirons que la rhétorique ne s'impose pas uniquement comme un rituel renouvelé de la dispute médiévale : elle n'entre pas seulement en jeu lorsqu'il s'agit de défendre ses intérêts contre des rivaux ou des adversaires académiques (chapitre VII). Les médecins naturalistes mettent au contraire au point des instruments au service d'un processus heuristique qui s'inspire des nouveaux canons de la rhétorique, dont Rudolph Agricola est un des théoriciens principaux (chapitre VIII). Ces observations nous amèneront à repréciser ce qu'il faut entendre par philosophie naturelle au XVIe siècle, notamment au travers de l'autorité de personnages comme Théodore Gaza (chapitre IX) et à définir les fondements généraux de l'histoire naturelle seiziémiste, en adoptant des points de vue divers : examen des tables des matières d'ouvrages, des réflexions des médecins naturalistes, avec à leur tête Conrad Gesner, ou encore étude de la pénétration de l'histoire naturelle dans quelques récits des voyageurs aux Amériques (chapitre X et XI). Arrivé à ce point de l'exposé, le lecteur aura constaté que la solidité de l'histoire naturelle seiziémiste tient à une stratégie discursive soigneusement élaborée. Le développement détaillé et l'application de ce nouveau processus, qui s'ancre au plus profond du discours descriptif de la nature, seront décrits dans la troisième partie. Nous commencerons par y rappeler quels sont les instruments antiques de la description des particulares, l'accident et la différence, que les médecins naturalistes adaptent à leurs exigences heuristiques (chapitre XII). Nous verrons le rôle de "nota", outil discursif méconnu, qui désigne les éléments décisifs ou arguments par lesquels les médecins naturalistes identifient les espèces décrites par les anciens en les confrontant aux espèces réelles (chapitre XIII). Une fois présenté l'instrument descriptif, se pose la question de son utilisation par les médecins naturalistes et de son évaluation par rapport au fonctionnement de la taxonomie moderne (chapitre XIV). La différence entre les deux regards sur la nature apparaîtra comme fondamentale : les médecins naturalistes assignent à leurs investigations des limites, inhérentes à l'origine sacrée de leur quête, qui relève de la philosophie, elle-même subordonnée à la théologie. Cela se percevra par exemple dans la description des animaux du Nouveau Monde. Les conséquences de cette constatation sont considérables : elles remettent en cause le statut du "savant" du XVIe siècle, qui ne saurait être assimilé à l'observateur extérieur tel que l'érige la science des Lumières. Belon et ses collègues se disent plutôt des "contemplateurs" et des interprètes, ce qui les rapprochent de la figure du poète, avec qui ils entretiennent des rapports ambivalents. C'est la relation même du médecin naturaliste au langage de la nature qui s'en trouve affectée : le savant n'a pas la maîtrise du discours, dans la mesure où les signes qu'il interprète et, dans une certaine mesure, ordonne, du latin : les noms d'espèces, entre autres dans les titres de notices descriptives, pour mieux cerner la relation entre la langue antique et la vernaculaire, ainsi que la notion de langue originelle chez les médecins naturalistes (chapitre XVIII). Les points communs qui émergeront de cette confrontation feront disparaître le clivage anachronique entre langue latine et langue vernaculaire, de même que l'hypothèse de l'insuffisance lexicale de la seconde, dont les médecins naturalistes auraient en vain voulu faire l'instrument de la science moderne (chapitre XIX). Le chapitre XX aura pour but d'établir le lien et l'adéquation entre les caractéristiques du discours descriptif ainsi mises en évidence et les fondements véritables de l'histoire naturelle seiziémiste.
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Cette thèse compare et analyse les affirmations de plus de 300 publications d'Eglises européennes sur la crise de l'emploi des années 1975-1985. Il en ressort des approches concernant tantôt l'évolution de la situation économique, tantôt la place de l'emploi dans la vie humaine, tantôt les conflits sociaux autour des emplois. Les différents types de discours éthiques prononcés sont valorisés, chacun dans son espace; certains points font l'objet de remarques critiques. Ces considérations sont complétées de perspectives tirées des discours bibliques correspondants et portant sur les enjeux des débats éthiques actuels sur la place du travail dans l'économie et la société.