992 resultados para Acalospora colombiana (AC)


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UANL

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Cette présente recherche vise à défendre le point de vue selon lequel le don de l’Esprit dans le récit de la Pentecôte (Ac 2, 1-13) s’interprète principalement comme l’investissement d’une puissance habilitant au témoignage. À cette fin, nous posons l’hypothèse que le contenu d’Ac 2, 17-21 est un axe fondamental de la théologie pneumatique de l’œuvre lucanienne, lequel interprète la manifestation pentecostale dans une perspective prophétique. La démonstration se fait par le biais d’une analyse rédactionnelle d’Ac 2, 17-21, une citation de Jl 3,1-5 insérée dans un discours explicatif de Pierre du phénomène pentecostal. Nous examinons d’abord le lieu d’inscription de ce passage dans l’œuvre lucanienne afin d’évaluer la valeur stratégique de son emplacement (chapitre 1). Nous étudions ensuite l’interprétation que fait Luc de cette prophétie pour en venir à la conclusion qu’il envisage l’intervention de l’Esprit essentiellement dans une perspective d’habilitation à la prophétie (chapitre 2). Nous vérifions cette première conclusion dans l’Évangile de Luc (chapitre 3); puis ensuite dans les Actes des Apôtres (chapitre 4). Nous en arrivons ainsi à établir un parallélisme entre les étapes initiatiques du ministère de Jésus dans le troisième évangile et celui des disciples dans les Actes, pour y découvrir que, dans les deux cas, l’effusion de l’Esprit habilite à l’activité prophétique. Le ministère des disciples s’inscrit de la sorte dans le prolongement de celui du Maître. Nous soutenons, en fait, que tout le discours pneumatique de l’Évangile de Luc converge vers l’effusion initiale de l’Esprit sur les disciples dans le récit pentecostal, d’une part, et que cette effusion jette un éclairage sur l’ensemble de l’œuvre missionnaire des Actes, d’autre part. Bref, le passage explicatif du phénomène pentecostal, en l’occurrence Ac 2, 17-21, met en lumière un axe central des perspectives de Luc sur l’Esprit : Il s’agit de l’Esprit de prophétie. Dans cette optique, l’effusion de l’Esprit à la Pentecôte s’interpréterait essentiellement comme l’investissement du croyant d’une puissance en vue du témoignage.

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Dans cette thèse nous démontrons que la paysannerie colombienne s'est constituée telle quelle, à partir de: 1) la construction et de la mise en œuvre des pratiques économiques et agro-productives compatibles avec l'environnement; 2) des habitus et des coutumes qu’elle a inventé et a récré à partir de l'interaction quotidienne avec sa famille et sa communauté et 3) de la lutte politique qu'elle a entrepris tant pour exiger à l'État sa reconnaissance sociale, territoriale et juridique, comme pour arrêter l'avance territoriale des entrepreneurs agraires. Par conséquent, la paysannerie ne peut pas être conçue comme une catégorie conceptuelle construite, a priori , définie dehors de l’histoire, comme un groupe social homogène, et avec caractéristiques égales à niveau global. La paysannerie colombienne, dans sa lutte politique pour la défense du territoire, a affronté à un entrepreneur agraire qui, orienté par une logique unidirectionnelle, élitiste et exclusive de « progrès » et du « développement », a nié à la paysannerie ses droits territoriaux, économiques, sociaux et culturels. De plus, en faisant un usage patrimonial de l’État, il l`a poursuivi, stigmatisé et expulsé de la communauté politique. La paysannerie a affronté un État et un entrepreneur agraire que, depuis l'État d’Exception et de la déclaration de la paysannerie comme “obstacle du développement” et “ennemi de la nation”, ils ont revendiqué le droit, inhérent des souverainetés classiques, de définir qui peut vivre et qui doit mourir. La dynamique historique et successive d'expropriation territoriale de la paysannerie et la mise en œuvre de ce qui est dénommé, dans cette thèse, nécro-politique agraire, ont été cachées dans le concept de “colonisation spontanée” et dans un discours qui présente au paysan comme « héros», «entrepreneur» et «constructeur de patrie», quand il a été obligé par raisons d'ordre économique, juridique et militaire, à entreprendre de nouveaux processus de colonisation forcée. La réponse de la paysannerie à cette dynamique a inclus des résistances de caractère intrasystémique et contre-systémique. Elle n'a jamais décliné à sa lutte par le droit à la terre – qui fait partie de son territoire et considère comme inaliénable - et à son droit d'avoir des droits. En étudiant le cas de la paysannerie de l'Amazonie colombienne, dans cette recherche, nous démontrons que la paysannerie a eu une grande capacité d'affronter les adversités économiques et politiques, et de s’inventer et de se refaire eux-mêmes dans nouveaux espaces. La paysannerie est un sujet social qui a refusé de façon entêtée et permanente, avec ses attitudes et ses actions, à obéir et à être domestiquée par les paramètres de la modernité. Elle s'est refusée à modifier ses dispositions internes et ses manières de voir le monde, son habitus et s’est reconstituée chaque jour dans une modernité qui menace sa subjectivité et son autonomie. La paysannerie formule des projets agro-écologiques, socioéconomiques et d'insertion politique dans un modèle du développement agraire qui insiste de le nier comme sujet avec des droits.

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Depuis la fin du XIXe siècle, des dynamiques sociales diverses – holocauste du caoutchouc, colonie pénale, missions catholiques, présence d’institutions gouvernementales et non gouvernementales — ont reconfiguré les formes d’organisation sociale des habitants du moyen fleuve Caquetá, dénommés Gens de centre. Nous nous arrêterons en particulier sur l’effet de ces changements sur leurs formes d’autonomie. Avec la reconnaissance par l’État, au cours des années 1980 et 1990, des peuples indigènes en tant que minorités ethniques, surgit une dichotomie entre ce qui est « traditionnel » autochtone, par opposition à ce qui est « moderne », étant donné les processus d’acculturation et inclusion de ces groupes dans la société majoritaire. Dans le présent travail, on établit une comparaison des figures « d’autorité traditionnelle » et de « leader », une différenciation faite dans la région du moyen fleuve Caquetá. Dans un premier temps, on donne un aperçu théorique de la figure de chef dans les terres basses de l’Amérique du Sud et sa validité et pertinence dans la situation du moyen fleuve Caquetá. Puis, l’on présente comment se forme l’autorité traditionnelle et ses champs d’action. On montre, de la même façon, les différents processus qui ont donné lieu à l’apparition de la figure de leader et les espaces où celle-ci évolue. La relation entre les deux figures est à la fois contradictoire et complémentaire. Finalement, on expose, avec des exemples concrets, les rapports entre les Gens de centre et les institutions gouvernementales et la remise en question de l’autonomie accordée aux groupes minoritaires dans la Constitution politique de la Colombie de 1991.

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Le présent travail décrit –pour la première fois– l’état actuel de la langue espagnole parlée par la communauté colombienne à Montréal sur les formes de s’adresser aux autres en langage pronominal ou nominal et la courtoisie verbale. Dans le but de réaliser cette étude, un travail de terrain a été effectué à l’aide d’un questionnaire et des entrevues orales semi-dirigées adressés à 30 informateurs. L’analyse des données, nous a permis d’établir quelques premières comparaisons entre la façon de parler des habitants de la Colombie et des Colombiens résidant à Montréal et d’identifier quelques-uns des changements linguistiques principaux dans cette communauté parlante, notamment, les variations reliées aux formes de s’adresser aux autres et aux actes de courtoisie affectés par l’influence du français et de l’anglais. L’analyse effectuée tient compte autant les aspects linguistiques, pragmatiques et sociaux que les attitudes linguistiques des interviewés. De cette façon, les résultats mettent en lumière une nouvelle description sur la dynamique de l’usage des formes de s’adresser aux autres de locuteurs originaires de trois zones dialectales représentatives de la Colombie : la région andine orientale, la région andine occidentale et la zone côtière du Caraïbe. Ensemble avec d’autres études précédentes sur la formes de s’adresser aux autres, ce travail constitue une meilleure compréhension de la réalité linguistique de l’espagnol des Colombiens unilingues, bilingues et trilingues.