968 resultados para Pre-B cells
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La protéine de fusion E2A-PBX1 induit une leucémie lymphoblastique aigüe des cellules B pédiatrique chez l’humain. E2A-PBX1 possède de puissantes propriétés de trans-activation et peut se lier à l’ADN ainsi qu’aux protéines homéotiques (HOX) via des domaines conservés dans sa portion PBX1, ce qui suggère qu’une dérégulation des gènes cibles de HOX/PBX1 contribue à la leucémogénèse. Précédemment, Bijl et al. (2008) ont démontré que certains gènes Hox collaborent de manière oncogénique avec E2A-PBX1, et que ces interactions sont cellules-spécifiques et varient en fonction du gène Hox impliqué. Une mutagénèse d’insertion provirale suggère et supporte la collaboration des gènes Hoxa et E2A-PBX1 lors de la leucémogénèse des cellules B. La présence de ces interactions dans les cellules B et leur implication dans l’induction des B-ALL est pertinente pour la compréhension de la maladie humaine, et reste encore mal comprise. Notre étude démontre qu’Hoxa9 confère un avantage prolifératif aux cellules B E2A-PBX1. Des expériences de transplantation à l’aide de cellules B E2A-PBX1/Hoxa9 positives isolées de chimères de moelle osseuse démontrent qu’Hoxa9 collabore avec E2A-PBX1 en contribuant à la transformation oncogénique des cellules, et qu’Hoxa9 seul n’induit aucune transformation. Une analyse par Q-RT-PCR nous a permis de démontrer une forte inhibition de gènes spécifiques aux cellules B dans les leucémies co-exprimant Hoxa9 et E2A-PBX1, en plus d’une activation de Flt3, suggérant une inhibition de la différenciation des cellules B accompagnée d’une augmentation de la prolifération. De plus, la surexpression de Hoxa9 dans des cellules leucémiques de souris transgéniques E2A-PBX1, confère aussi un avantage prolifératif aux cellules in vitro, qui semblent être influencé par une augmentation de l’expression de Flt3 et Pdgfδ. En conclusion, nous démontrons pour la première fois à l’aide d’un modèle murin qu’Hoxa9 collabore avec E2A-PBX1 lors de la transformation oncogénique des cellules B et que la signalisation via Flt3 est impliquée, ce qui est potentiellement pertinent pour la maladie humaine.
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Les cellules dendritiques (DC) sont parmi les premières cellules à rencontrer le virus d’immunodéficience humaine (VIH) au niveau des muqueuses. De plus, le fait que les DC sont, de manière directe ou indirecte par le virus et ses composantes, altérées tant par leur nombre, leur phénotype et leur fonction suggère leur implication dans les dérégulations des cellules B. Selon cette hypothèse, des études longitudinales impliquant des individus infectés au VIH-1 présentant différents profils de progression clinique menées dans notre laboratoire ont démontré que les altérations des cellules B sont concomitantes à une augmentation de l’expression de BLyS/BAFF dans le sang ainsi que par les DC myéloïdes (mDC) sanguines. De plus, lors de travaux antérieurs utilisant le modèle murin VIH-transgénique, les altérations des cellules B ont démontré une implication des DC et d’un excès de BLyS/BAFF, et ce, dépendamment du facteur négatif du VIH (Nef). Dans cette optique, nous investiguons dans cette présente étude l’implication de Nef dans la modulation du phénotype des DC ainsi que dans les dérégulations des cellules B. Chez tous les patients virémiques infectés au VIH-1, nous avons détecté la présence de Nef dans le plasma ainsi qu’au niveau des mDC et de leurs précurseurs d’origine monocytaire, tout au long du suivi de la progression clinique et au-delà de la thérapie antirétrovirale (ART). La surexpression de BLyS/BAFF est associée à la présence de Nef au niveau des mDC et de leur précurseur.. Des essais in vitro ont permis de démontrer l’induction d’un phénotype proinflammatoire par des mDC dérivés de monocytes lorsqu’en présence de Nef soluble, via l’augmentation de l’expression de BLyS/BAFF et de TNF-α, et où cet effet est bloqué par l’ajout de l’acide rétinoïque. Nos résultats suggèrent donc que Nef est impliquée dans le déclenchement et la persistance des dérégulations des cellules B retrouvées chez les individus infectés au VIH-1. Basé sur nos observations, une thérapie adjointe impliquant le blocage de BLyS/BAFF et/ou Nef pourrait contribuer au contrôle de l’inflammation et des altérations des cellules B. De plus, la quantification de Nef post-ART pourrait s’avérer utile dans l’évaluation du statut des réservoirs. Précédemment, nous avons démontré que les dérégulations des cellules B sanguines de ces mêmes individus présentant un profil de progression rapide et classique sont accompagnées par l’augmentation de la fréquence d’une population partageant des caractéristiques des cellules B transitionnelles immatures (TI) et des cellules B de la zone marginale (ZM), que nous avons nommé les cellules B précurseur de la ZM. Toutefois, cette population est préservée chez les contrôleurs élites, chez qui nous avons trouvé une diminution significative de la fréquence des cellules B de la ZM présentant des marqueurs phénotypiques plus matures. Récemment, ces cellules ont été associées à un potentiel de fonction régulatrice (Breg), motivant ainsi notre poursuite, dans cette étude, de la caractérisation de ces cellules B. Comme pour les individus non infectés au VIH-1, nous avons démontré que les cellules B matures de la ZM contrôlent leur capacité de production d’IL-10 chez les contrôleurs élites, contrairement à une augmentation chez les progresseurs rapides et classiques. Aussi, les cellules B précurseur de la ZM des contrôleurs élites fournissent une expression importante de LT-α lorsque comparés aux individus non infectés au VIH-1, alors que cet apport de LT-α est attribué aux cellules B TI chez les progresseurs. Le contrôle de la progression clinique semble associé à un ratio en faveur de LT-α vs IL-10 au niveau des cellules B précurseur de la ZM. Nos résultats suggèrent qu’un maintien de l’intégrité du potentiel régulateur ainsi qu’une expression augmentée de LT-α par les cellules B de première ligne, telles les populations de la ZM, sont impliqués dans le contrôle de la progression clinique du VIH-1, possiblement par leur contribution à la modulation et l’homéostasie immunitaire. De telles populations doivent être considérées lors de l’élaboration de vaccins, ces derniers cherchant à générer une réponse protectrice de première ligne et adaptative.
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EIF4E, le facteur d’initiation de la traduction chez les eucaryotes est un oncogène puissant et qui se trouve induit dans plusieurs types de cancers, parmi lesquels les sous-types M4 et M5 de la leucémie aiguë myéloblastique (LAM). EIF4E est régulé à plusieurs niveaux cependant, la régulation transcriptionnelle de ce gène est peu connue. Mes résultats montrent que EIF4E est une cible transcriptionnelle directe du facteur nucléaire « kappa-light- chain- enhancer of activated B cells » (NF-κB).Dans les cellules hématopoïétiques primaires et les lignées cellulaires, les niveaux de EIF4E sont induits par des inducteurs de NF-κB. En effet, l’inactivation pharmaceutique ou génétique de NF-κB réprime l’activation de EIF4E. En effet, suite à l’activation de NF-κB chez l’humain, le promoteur endogène de EIF4E recrute p65 (RelA) et c-Rel aux sites évolutionnaires conservés κB in vitro et in vivo en même temps que p300 ainsi que la forme phosphorylée de Pol II. De plus, p65 est sélectivement associé au promoteur de EIF4E dans les sous-types LAM M4/M5 mais non pas dans les autres sous-types LAM ou dans les cellules hématopoïétiques primaires normales. Ceci indique que ce processus représente un facteur essentiel qui détermine l’expression différentielle de EIF4E dans la LAM. Les analyses de données d’expressions par séquençage de l’ARN provenant du « Cancer Genome Atlas » (TCGA) suggèrent que les niveaux d’ARNm de EIF4E et RELA se trouvent augmentés dans les cas LAM à pronostic intermédiaire ou faible mais non pas dans les groupes cytogénétiquement favorables. De plus, des niveaux élevés d’ARNm de EIF4E et RELA sont significativement associés avec un taux de survie relativement bas chez les patients. En effet, les sites uniques κB se trouvant dans le promoteur de EIF4E recrutent le régulateur de transcription NF-κB p65 dans 47 nouvelles cibles prévues. Finalement, 6 nouveaux facteurs de transcription potentiellement impliqués dans la régulation du gène EIF4E ont été prédits par des analyses de données ChIP-Seq provenant de l’encyclopédie des éléments d’ADN (ENCODE). Collectivement, ces résultats fournissent de nouveaux aperçus sur le control transcriptionnel de EIF4E et offrent une nouvelle base moléculaire pour sa dérégulation dans au moins un sous-groupe de spécimens de LAM. L’étude et la compréhension de ce niveau de régulation dans le contexte de spécimens de patients s’avère important pour le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblant l’expression du gène EIF4E moyennant des inhibiteurs de NF-κB en combinaison avec la ribavirine.
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La leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) est le cancer pédiatrique le plus fréquent. Plusieurs réarrangements chromosomiques ont été associés à cette maladie, dont la translocation t(12;21), qui est observée dans 25% des cas de LAL de type pré-B. Cette translocation engendre l’expression de la protéine de fusion ETV6-AML1. Toutefois, celle-ci n’est pas suffisante pour initier seule une leucémie, ce qui suggère que des mutations additionnelles sont nécessaires à la transformation oncogénique. Or, on observe que l’allèle non-réarrangé d’ETV6 est perdu dans 75% des cas de t(12;21). Cette délétion entraîne l’inactivation complète du facteur de transcription ETV6 et l’abolition de sa fonction biologique. Puisqu’ETV6 semble jouer un rôle de suppresseur de tumeurs, nous croyons que son inactivation favoriserait le développement de la leucémie via la dérégulation de ses gènes cibles. Ce projet visait donc à identifier de nouvelles cibles transcriptionnelles d’ETV6, afin d’élucider son implication dans la leucémie. Une expérience de RNA-Seq a permis d’identifier plus de 200 gènes dont l’expression est corrélée avec celle d’ETV6 dans des cellules souches hématopoïétiques CD34+. Parmi ceux-ci, plusieurs gènes sont impliqués dans la réponse immunitaire et inflammatoire, la migration cellulaire, l’homéostasie ionique et la signalisation intracellulaire. Nous avons également mis en place une approche d’immunoprécipitation de la chromatine afin d’identifier les régions auxquelles le facteur de transcription ETV6 peut se lier. À l’aide de cette méthode, nous avons démontré une interaction entre ETV6 et SLCO2B1, un gène dont l’expression est également co-régulée avec ETV6. Finalement, notre étude suggère qu’ETV6 contribuerait à la leucémogenèse en dérégulant l’expression de certains gènes ayant des propriétés oncogéniques.
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La dérégulation du compartiment de cellules B est une conséquence importante de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1). On observe notamment une diminution des nombres de lymphocytes B sanguins ainsi qu’une variation des fréquences relatives des différentes populations de lymphocytes B chez les individus infectés par rapport aux contrôles sains. Notre laboratoire a précédemment démontré l’implication des cellules dendritiques dans la dérégulation des lymphocytes B via la roduction excessive de BLyS/BAFF, un stimulateur des cellules B. De plus, lors l’études menées chez la souris transgénique présentant une maladie semblable au SIDA, et chez la souris BLyS/BAFF transgénique, l’infection au VIH-1 fut associée à une expansion de la zone marginale (MZ) de la rate. De façon intéressante, nous observons chez les contrôleurs élites une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ. Il s’agit du seul changement important chez les contrôleurs élites et reflète possiblement un recrutement de ces cellules vers la périphérie ainsi qu’une implication dans des mécanismes de contrôle de l’infection. Pour tenter d’expliquer et de mieux comprendre ces variations dans les fréquences des populations B, nous avons analysé les axes chimiotactiques CXCL13-CXCR5, CXCL12-CXCR4/CXCR7, CCL20-CCR6 et CCL25-CCR9. L’étude longitudinale de cohortes de patients avec différents types de progression clinique ou de contrôle de l’infection démontre une modulation des niveaux plasmatiques de la majorité des chimiokines analysées chez les progresseurs rapides et classiques. Au contraire, les contrôleurs élites conservent des niveaux normaux de chimiokines, démontrant leur capacité à maintenir l’homéostasie. La migration des populations de cellules B semble être modulée selon la progression ou le contrôle de l’infection. Les contrôleurs élites présentent une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ et une augmentation de la fréquence d’expression du récepteur CXCR7 associé à la MZ chez la souris, suggérant un rôle important des cellules de la MZ dans le contrôle de l’infection au VIH-1. De façon générale, les résultats dans cette étude viennent enrichir nos connaissances du compartiment de cellules B dans le contexte de l’infection au VIH-1 et pourront contribuer à élaborer des stratégies préventives et thérapeutiques contre ce virus.
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We have recently shown that the C-type lectin-like receptor, CLEC-2, is expressed on platelets and that it mediates powerful platelet aggregation by the snake venom toxin rhodocytin. In addition, we have provided indirect evidence for an endogenous ligand for CLEC-2 in renal cells expressing HIV-1. This putative ligand facilitates transmission of HIV through its incorporation into the viral envelope and binding to CLEC-2 on platelets. The aim of the present study was to identify the ligand on these cells which binds to CLEC-2 on platelets. Recombinant CLEC-2 exhibits specific binding to HEK-293T (human embryonic kidney) cells in which the HIV can be grown. Furthermore, HEK-293T cells activate both platelets and CLEC-2-transfected DT-40 B-cells. The transmembrane protein podoplanin was identified on HEK-293T cells and was demonstrated to mediate both binding of HEK-293T cells to CLEC-2 and HEK-293T cell activation of CLEC-2-transfected DT-40 B-cells. Podoplanin is expressed on renal cells (podocytes). Furthermore, a direct interaction between CLEC-2 and podoplanin was confirmed using surface plasmon resonance and was shown to be independent of glycosylation of CLEC-2. The interaction has an affinity of 24.5+/-3.7 microM. The present study identifies podoplanin as a ligand for CLEC-2 on renal cells.
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Lymphocyte subsets, activation markers and apoptosis were assessed in 20 HIV-exposed noninfected (ENI) children born to HIV-infected women who were or not exposed to antiretroviral (ARV) drugs during pregnancy and early infancy. ENI children and adolescents were aged 6-18 years and they were compared to 25 age-matched healthy non-HIV-exposed children and adolescents (Control). ENI individuals presented lower CD4(+) T cells/mm(3) than Control group (control: 1120.3 vs. ENI: 876.3; t-test, p=0.030). ENI individuals had higher B-cell apoptosis than Control group (Control: 36.6%, ARV exposed: 82.3%, ARV nonexposed: 68.5%; Kruskal-Wallis, p < 0.05), but no statistical difference was noticed between those exposed and not exposed to ARV. Immune activation in CD4(+) T, CD8(+) T and in B cells was comparable in ENI and in Control children and adolescents. Subtle long-term immune alterations might persist among ENI individuals, but the clinical consequences if any are unknown, and these children require continued monitoring.
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The gills contain essential cells for respiration and osmoregulation, whereas the hepatopancreas is the site of digestion, absorption, and nutrients storage. The aim of this work was to separate and characterize gill and hepatopancreatic cells of the mangrove crab, Ucides cordatus. For gills, the methodology consisted of an enzymatic cellular dissociation using Trypsin at 0.5%, observation of cellular viability with Tripan Blue, and separation of cells using discontinuous sucrose gradient at concentrations of 10%, 20%, 30%, and 40%. The hepatopancreatic cells were dissociated by magnetic stirring, with posterior separation by sucrose gradient at the same concentrations above. For gills, a high cellular viability was observed (92.5 +/- 2.1%), with hemocyte cells in 10% sucrose layer (57.99 +/- 0.17%, *P < 0.05), principal cells in the 20% sucrose layer (57.33 +/- 0.18, *P < 0.05), and thick cells and pillar cells in the 30% and 40% sucrose layers, respectively (39.54 +/- 0.05%, *P < 0.05; and 41.81 +/- 0.04%, *P < 0.05). The hepatopancreatic cells also showed good viability (79.22 +/- 0.02%), with the observation of embryonic (E) cells in the 10% sucrose layer (67.87 +/- 0.06%, **P < 0.001), resorptive (R) and fibrillar (F) cells in the 20% and 30% sucrose layers (44.71 +/- 0.06%, **P < 0.001, and 43.25 +/- 0.01%, *P < 0.05; respectively), and blister (B) cells in the 40% sucrose layer (63.09 +/- 0.03%, **P < 0.001). The results are a starting point for in vitro studies of heavy metal transport in isolated cells of the mangrove crab U. cordatus, subjected to contamination by metals in the mangrove habitat where they are found.
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The perforated whole-cell configuration of the patch-clamp technique was applied to functionally identified beta-cells in intact mouse pancreatic islets to study the extent of cell coupling between adjacent beta-cells. Using a combination of current- and voltage-clamp recordings, the total gap junctional conductance between beta-cells in an islet was estimated to be 1.22 nS. The analysis of the current waveforms in a voltage-clamped cell ( due to the. ring of an action potential in a neighbouring cell) suggested that the gap junctional conductance between a pair of beta-cells was 0.17 nS. Subthreshold voltage-clamp depolarization (to -55 mV) gave rise to a slow capacitive current indicative of coupling between beta-cells, but not in non-beta-cells, with a time constant of 13.5 ms and a total charge movement of 0.2 pC. Our data suggest that a superficial beta-cell in an islet is in electrical contact with six to seven other beta-cells. No evidence for dye coupling was obtained when cells were dialysed with Lucifer yellow even when electrical coupling was apparent. The correction of the measured resting conductance for the contribution of the gap junctional conductance indicated that the whole-cell K(ATP) channel conductance (G(K,ATP)) falls from approximately 2.5 nS in the absence of glucose to 0.1 nS at 15 mM glucose with an estimated IC(50) of approximately 4 mM. Theoretical considerations indicate that the coupling between beta-cells within the islet is sufficient to allow propagation of [Ca(2+)](i) waves to spread with a speed of approximately 80 mu m s(-1), similar to that observed experimentally in confocal [Ca(2+)](i) imaging.
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This work investigated the functional role of nuclear factor-kappa B (NF-kappa B) in respiratory burst activity and in expression of the human phagocyte nicotinamide adenine dinucleotide phosphate (NADPH) oxidase genes CYBB, CYBA, NCF1, and NCF2. U937 cells with a stably transfected repressor of NF-kappa B (IKB alpha-S32A/S36A) demonstrated significantly lower superoxide release and lower CYBB and NCF1 gene expression compared with control U937 cells. We further tested Epstein-Barr virus (EBV)-transformed B cells from patients with anhidrotic ectodermal dysplasia with immunodeficiency (EDA-ID), an inherited disorderof NF-kappa B function. Superoxide release and CYBB gene expression by EDA-ID cells were significantly decreased compared with healthy cells and similar to cells from patients with X-linked chronic granulomatous disease (X91 degrees CGD). NCF1 gene expression in EDA-ID S321 cells was decreased compared with healthy control cells and similar to that in autosomal recessive (A47 degrees) CGD cells. Gel shift assays demonstrated loss of recombinant human p50 binding to a NF-kappa B site 5` to the CYBB gene in U937 cells treated with NF-kappa B inhibitors, repressor-transfected U937 cells, and EDA-ID patients cells. Zymosan phagocytosis was not affected by transfection of U937 cells with the NF-kappa B repressor. These studies show that NF-kappa B is necessary for CYBB and NCF1 gene expression and activation of the phagocyte NADPH oxidase in this model system.
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Este estudo objetivou caracterizar a resposta imune celular no sistema nervoso central (SNC) de eqüinos com infecção crônica experimental por Trypanosoma evansi. Para este propósito, foram utilizados os métodos histoquímicos (HE) e imunoistoquímicos do complexo avidina-biotina peroxidase (ABC). O fenótipo do infiltrado celular foi caracterizado com o auxílio de anticorpos anti - CD3, para linfócitos T e antiBLA36 para linfócitos B. Os macrófagos foram marcados com anticorpo antiantígenos da linhagem mielóide/histiócitos (Clone Mac387). A lesão no sistema nervoso central (SNC) dos eqüinos infectados com T. evansi foi caracterizada como meningoencefalite e meningomielite não supurativa. A gravidade das lesões variou em diferentes segmentos do SNC, refletindo distribuição irregular das alterações vasculares. A distribuição de células T e B e antígenos do complexo maior de histocompatibilidade classe II foram avaliados dentro do SNC de eqüinos cronicamente infectados com T. evansi. O infiltrado perivascular e meníngeo eram constituídos predominantemente por células T e B. Macrófagos foram raramente visualizados. T.evansi não foi identificado no parênquima do SNC dos eqüinos.
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Agrin is over-expressed by activated and autoimmune T cells, and synergizes with the T cell receptor (TCR) to augment cell activation. In the present study, we show that Agrin accumulates to distinct areas of the plasma membrane and that cell activation causes its redistribution. During antigen presentation, Agrin primarily accumulates to the periphery of the mature immunological synapse, mostly in lamellipodia-like protrusions that wrap around the antigen-presenting cell and, conversely, anti-Agrin sera induced a significant redistribution of TCR at the plasma membrane. We also provide evidence for the expression of Agrin receptors in peripheral blood monocytes, dendritic cells and a fraction of B cells. Interestingly, interferon-a treatment, which induces the expression of Agrin in T cells, also augmented Agrin binding to monocytes. Stimulation of monocytes with recombinant Agrin induced the clustering of surface receptors, including major histocompatibility complex class II, activation of intracellular signalling cascades, as well as enhanced dsRNA-induced expression of pro-inflammatory cytokines interleukin-6 and tumour necrosis factor-a. Collectively, these results confirm the location of Agrin at the immunological synapse between T cells and antigen-presenting cells and justify further characterization of its receptors in the immune system.
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The density and distribution of T cells, T helper cells, macrophages and B cells at the site of skin tests with a cytoplasmic Paracoccidioides brasiliensis antigen (paracoccidioidin) was studied at 24 and 48 h post-challenge in 10 patients with the chronic form of paracoccidioidomycosis and in 5 noninfected individuals. The in situ study was carried out using immunoperoxidase techniques and monoclonal antibodies. The controls showed negative skin test. In the patients, the great majority of the cells in the perivascular foci were T cells (CD43-positive cells) making up 47% and 48.6% of the total number of cells at 24 and 48 h respectively. Most of the T cells showed a T helper phenotype (CD45RO-positive cells). Approximately 25% of the cells were macrophages (CD68-positive cells) and there were very few B lymphocytes (CD20-positive cells). The present data on the microanatomy of paracoccidioidin skin test sites were consistent with a delayed type hypersensitivity pattern. Our results were comparable to those reported on skin tests for other granulomatous chronic diseases.
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Cellular immune responses to Anisakis simplex L3 antigens were investigated in BALB/c mice injected subcutaneously with a homologous crude extract (CE). Popliteal lymph nodes (PLN) were found to be increased in size and weight after A. simplex CE footpad injection. The effects of A. simplex CE in vitro proliferation were assayed with non-fractionated PLN cells or nylon-wool purified T cells derived from pooled lymph node cells of mice subcutaneously injected with CE. Spleen cells from immunized animals (antigen alone, or larva alone, or antigen plus larva) were studied by flow cytometry. The immunization induced a high proportion of CD4 + and TCR alpha beta + T cells. The number of B cells (CD45 + and TCR alpha beta-) in pre-immunized and infected mice was lower than that observed in animals subjected to infection only. The number of CD4 + T cells increased in the infected and in the pre-immunized and infected mice. In the latter, a decrease of CD8a + T cells was noted. The greatest increase in CD8a+ and TCR alpha beta- T cells was found in mice that had been subjected to infection only. Histological analysis showed that the most prominent lesions were gastric and intestinal in animals infected orally with one larva.
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Eight-week old conventional female Swiss mice were inoculated intravenously with Yersinia enterocolitica O:3. A second group of normal mice was used as control. Five mice from each group were bled by heart puncture and their spleens were removed for spleen cell collection on the 3rd, 5th, 7th, 10th, 14th and 21st day after infection. Immunoglobulin-secreting spleen cells were detected by the isotype-specific protein A plaque assay. Total immunoglobulin levels were determined in mouse serum by single radial immunodiffusion and the presence of autoantibodies was determined by ELISA. We observed a marked increase in the total number of cells secreting immunoglobulins of all isotypes as early as on the 3rd day post-infection and the peak of secretion occurred on the 7th day. At the peak of the immunoglobulin response, the total number of secreting cells was 19 times higher than that of control mice and most immunoglobulin-secreting cells were of the IgG2a isotype. On the 10th day post-infection, total serum immunoglobul in values were 2 times higher in infected animals when compared to the control group, and continued at this level up to the 21st day post-infection. Serum absorption with viable Y. enterocolitica cells had little effect on antibody levels detected by single radial immunodiffusion. Analysis of serum autoantibody levels revealed that Y. enterocolitica infection induced an increase of anti-myosin and anti-myelin immunoglobulins. The sera did not react with collagen. The present study demonstrates that Y. enterocolitica O:3 infection induces polyclonal activation of murine B cells which is correlated with the activation of some autoreactive lymphocyte clones.