988 resultados para La Revellière-Lépeaux, Louis-Marie de, 1753-1824.
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Cette thèse porte sur les gestes et attitudes qui ont caractérisé la figure aristocratique dans l’art européen entre 1661 et 1789. Cet intervalle correspond à la durée de vie d’un paradigme corporel noble appelé « le bon air et la bonne grâce », de son élaboration à la cour de Louis XIV et de sa diffusion hégémonique en Europe, jusqu’à son rejet définitif à la Révolution française. La société d’Ancien Régime a déployé tout un arsenal de moyens (exercices, instruments orthopédiques,…) pour intérioriser une grâce qui devait paraître innée et prouver la noblesse. Le maître à danser détenait le monopole de l’inculcation de cette grâce et de son élaboration suivant des critères hautement esthétiques. Les gestes et positions inventoriés ici, sont décrits et associés à leurs connotations d’origine, montrant qu’une connaissance approfondie et minutieuse de la gestuelle peut affiner notre compréhension d’un large pan de l’art des XVIIe et XVIIIe siècles. L’auteur démontre que cette hexis corporelle contemporaine transcende tous les domaines concernés par le corps noble (éducation, théâtre, danse, opéra, arts martiaux, etc.) et en vient à infiltrer la majorité des genres picturaux, bousculant les traditions artistiques déjà en place et s’affichant comme une alternative moderne à la grâce des Anciens. Le portrait, la gravure de mode, les figurines de porcelaine, les vues de villes et de jardins sont les plus touchés par ce phénomène. La bonne grâce s’affirme ainsi dans une culture visuelle qui, par ricochet, en vient à renforcer les pratiques sociales dont elle était le reflet. Cet aller-retour des attitudes aristocratiques entre l’art et la vie occasionne la standardisation de la figure et du corps aristocratiques. Dans la pastorale, la peinture d’histoire et la scène de genre, l’idéal aristocratique se manifeste, tantôt en négatif dans la figure du paysan, du Pierrot et de l’Arlequin, tantôt de manière idéalisée dans celles du berger et du héros galants. La substitution de gestes emphatiques et d’expressions faciales explicites par une gestuelle fondée sur la retenue et la dissimulation des passions, fondera une nouvelle historia moins lisible que la traditionnelle, mais plus subtile et insinuée, répondant ainsi mieux au goût et à la sensibilité aristocratique.
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Cette recherche sur la pensée de Marcel Pepin présente cet important leader syndical et montre sa contribution comme acteur du système de relations industrielles dans la deuxième moitié du XXe siècle. Inspirée des travaux de Fernand Dumont et de Louis-Marie Tremblay, portant notamment sur les idéologies et la philosophie du syndicalisme québécois, cette recherche permet d’examiner la pensée de Marcel Pepin selon les trois dimensions suivantes : la définition de soi, la définition du milieu et la définition du rapport entre soi et les autres. Une cinquantaine d’indicateurs regroupés à l’intérieur de treize composantes permettent de raffiner cette analyse de contenu. Les documents analysés sont principalement les écrits produits par Marcel Pepin, notamment ses rapports moraux produits alors qu’il préside la CSN, ainsi que les nombreux textes présentés comme conférencier, professeur d’université ou comme président du Mouvement socialiste. Ardent syndicaliste, ses actions visaient une plus grande justice sociale et économique. Homme d’une grande rigueur, il savait lier l’aspect intellectuel de sa pensée à des gestes concrets sur le terrain. Pour lui, le syndicalisme, par le biais de la CSN, était le moyen tout désigné pour apporter de nouvelles idées et des méthodes pour changer le système en place. Appelé à endosser un rôle de leader pendant toute sa carrière, Marcel Pepin a su exercer avec doigté une direction axée sur l’intelligence et le respect afin de créer ce contre-pouvoir essentiel à l’atteinte de ses idéaux. Cette recherche nous permet aussi de voir l’interrelation entre un leader et l’organisation qu’il représente.
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Presentar la realidad de los Maestros de Primeras Letras a mediados del siglo XVIII. Estudia las fuentes documentales existentes como es el catastro del Marqués de la Ensenada, realizado entre 1749 y 1753. Analiza la situación de la enseñanza en esa época, la localización geográfica de las escuelas, el tiempo dedicado a la enseñanza, los maestros y los alumnos y la legislación existente. Tablas estadísticas de la población según edad, sexo, estado civil y profesiones. Existe un elevado número de niños/-as en edad escolar entre los 6 y los 12 años. La edad de ingreso y finalización de los estudios de primeras letras era flexible y podía depender del número de escolares, del maestro, de la capacidad de la escuela o del interés de los padres. La provincia de Palencia poseía una cifra bastante alta de maestros en relación con otras provincias. Sólo diez de todos los pueblos que poseían maestros tenían más de uno, y sólo dos contaban con Maestra de Primeras Letras para niñas. La distribución geográfica de las escuelas coincidía con las zonas más prósperas de la provincia. El mantenimiento de la escuela y el pago a los maestros dependía de la comunidad, padres, Iglesia, obras pías y cofradías. En general, la escuela era mixta, impartida por maestros, aunque no siempre consta la asistencia de las niñas a la misma.
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El presente trabajo intenta poner en diálogo crítico dos marcos conceptuales: la psicología fenomenológica del primer Sartre y el psicoanálisis, todavía más próximo a la fenomenología que al estructuralismo, del primer período de Lacan. El punto de partida para esbozar el contrapunto entre los dos autores será la crítica, común a ambos, de la idea tradicional de "yo". Ambos denuncian un yo que ha dejado de ser sujeto y que ha devenido objeto; un yo que ha perdido su autoevidencia y que se ha vuelto no sólo dudoso, sino fundamentalmente ficticio. A la base de las concepciones de Sartre y Lacan, sin embargo, encontramos dos formulaciones diferentes de la idea de ficción (y, correlativamente, de la idea ficcional sobre la cual nos centraremos: el yo personal). Estas se corresponden a su vez con dos definiciones del concepto de ideología; nos referimos a su sentido "clásico" u ortodoxo, a la formulación marxista tradicional (tal como es presentada, por ejemplo, en La ideología alemana) y a su reformulación en la filosofía de Louis Althusser, fundamentalmente en "Ideología y aparatos ideológicos de Estado" (1970). A la luz de esta distinción conceptual, analizaremos las concepciones del sujeto presentes en Sartre y Lacan, su común denuncia al carácter ficcional del yo, para finalmente caracterizar diferencialmente sus críticas, en tanto que suponen conceptos de ficción y de ideología diferentes