Treatment of distal intestinal obstruction syndrome in cystic fibrosis with a balanced intestinal lavage solution

Conventional treatment of distal intestinal obstruction syndrome (DIOS) with high doses of pancreatic enzymes, mucolytic agents, and enemas is neither predictably effective nor rapid in action. In 6 cystic fibrosis patients with DIOS a balanced, non-absorbable intestinal lavage solution produced clinical and radiological improvement and striking improvement in DIOS scores. It is suggested that a balanced intestinal lavage solution should be considered as an alternative treatment for DIOS in patients with cystic fibrosis.

Essai clinique randomisé visant à évaluer l’efficacité du lavage des cavités nasales à l’aide d’une solution saline dans la prévention des otites moyennes aiguës à répétition

Introduction: Les instillations nasales de solution saline isotonique (INSS) chez les enfants sont recommandées par les pédiatres et des oto-rhino-laryngologistes de notre institution dans le but de prévenir les otites moyennes aigues à répétition (OMAr). Cependant, aucune étude dans la littérature ne vient corroborer ou infirmer cette pratique. Objectifs: Déterminer l’efficacité des INSS dans la prévention des OMAr. Méthode: Projet pilote d’un essai clinique randomisé. Les enfants diagnostiqués avec des OMAr étaient éligibles. Les patients recrutés ont été randomisés en 2 groupes. Seul le groupe traitement procède aux INSS. L’issue primaire est l’incidence d’OMAr pendant une période de 3 mois. Résultats: Vingt-neuf patients satisfaisant les critères d’inclusion et d’exclusion ont consenti à participer. Le taux d’OMAr était inférieur dans le groupe traitement (p=0.03, chi-carré) Conclusion: Les INSS semblent efficaces dans la prévention des OMAr. Une étude multicentrique est indiquée pour vérifier la validité externe et confirmer la sécurité.

Relations entre le statut utérin, les paramètres biochimiques du sérum et du liquide de lavage utérin et la production d’embryons chez les vaches laitières après surovulation

Le développement et la survie de l’embryon dépendent des nutriments fournis par les sécrétions utérines. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer l’effet de la surovulation (SOV) sur la bactériologie et cytologie utérine et sur les paramètres biochimiques utérin et sérique et leurs effets sur le nombre d’embryons transférables (ET). Deux groupes de vaches Holstein (groupe I, non lactante, n=7 et groupe II, lactante, n=28) ont été respectivement induites en chaleur ou surovulées et ensuite inséminées. Au jour 7 du cycle œstral (J7) et lors du jour de la récolte (JR), un prélèvement individuel de sang et de liquide de lavage utérin a été fait pour l’analyse du statut bactériologique et cytologique de l’utérus et la mesure de la concentration de plusieurs paramètres biochimiques présélectionnés. Les embryons récoltés ont été évalués selon les critères de l’IETS. La SOV a donnée une moyenne de 7.39 ± 6.22 ovocytes/embryons dont 3.32 ± 4.81 ET. Il n’y avait pas de variation significative de la bactériologie et cytologie utérine des deux groupes entre J7 et JR. La concentration sérique de l’urée (P=0.0001), d’E2 (P=0.006); la concentration utérine du Glu (P=0.002), de Ck (p=0.0007), de LDH (P <0.0001), de PT (P=0.004), de P4 (P=0.008), de PGFM (P<0.0001) du groupe I et la concentration sérique de P4 (P<0.0001), de PGFM (P<0.0001); la concentration utérine de LDH (P=0.002), de PGFM (P<0.0001) du groupe II ont été significativement élevées à JR qu’à J7. La concentration utérine et sérique de l’urée (P<0.0001 et P<0.0001), de LDH (P<0.0001 et P=0.008), la concentration sérique de P4 (P=0.0002) et la concentration utérine de PT (P=0.0003) à JR du groupe II étaient différente du groupe I. Il n’y avait pas d’association entre la bactériologie et cytologie utérine et le nombre d’ET. Cependant, le nombre d’ET a été positivement corrélé avec la concentration sérique d’IGF-1 à J7 (r=0.45; P=0.001) et la concentration sérique de P4 à JR (r=0.43; P<0.05) et négativement corrélé avec la concentration utérine et sérique de PGFM à la fois à J7 (r=-0.54; P<0.005 et r=-0.67; P<0.001) et à JR (r=-0.48; P<0.01 et r=-0.57; P<0.002). Ces résultats suggèrent que la SOV induit des changements au niveau sérique et utérin qui affectent le nombre d’ET récoltés.

Évaluation du lavage articulaire avec des salines hypertoniques dans le traitement de l’arthrite septique chez le veau

L’arthrite septique chez les bovins est une affection le plus souvent d’origine bactérienne qui est une cause de boiterie fréquente associée à des pertes économiques importantes. Le traitement, qui doit être initié le plus rapidement possible, s’appuie sur l’utilisation combinée d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, d’un ou de plusieurs lavages articulaires ainsi que d’antibiotiques administrés de façon systémique pour un minimum de 3 semaines. Cette durée d’administration constitue une difficulté pour les élevages dits biologiques pour lesquels un cahier des charges strict limite un recours prolongé aux antibiotiques. Ainsi le traitement efficace de diverses conditions infectieuses et celui de l’arthrite septique en particulier dans ces élevages peut être compromis. L’objectif de ce travail est de s’appuyer sur les propriétés antimicrobiennes des solutions de saline hypertonique (SSH) pour limiter l’utilisation des antibiotiques dans les cas d’arthrite septique chez les veaux en intégrant ces solutions pour le lavage des articulations infectées. Notre première étude a consisté à déterminer la sécurité d’emploi de deux concentrations de SSH (une commerciale à 7.2% et une maison à 15%) dans des articulations supposées saines chez le veau. Une synovite sévère associée à des signes cliniques caractéristiques d’atteintes articulaires a été observé lors de l’utilisation de SSH 15%. Son utilisation clinique comme solution de lavage articulaire est par conséquent déconseillée. Concernant la SSH 7.2%, malgré une synovite d’intensité variable, nous n’avons pas noté des signes cliniques caractéristiques d’atteintes articulaires. Son utilisation dans un contexte expérimental d’infection articulaire nous a paru réaliste. Notre seconde étude a permis d’évaluer les effets du lavage articulaire avec de la SSH 7.2% dans un modèle expérimental d’infection à Escherichia coli. Trois groupes de traitement ont été constitués. Dans le premier groupe (traitement standard), un lavage était effectué avec du lactate de Ringer (LRS) et les veaux recevaient une administration biquotidienne de ceftiofur par voie intraveineuse pour 21 jours. Dans le deuxième groupe (LRS), un lavage était effectué avec du LRS et aucun antibiotique n’était administré. Enfin dans le troisième groupe (SSH), un lavage était effectué avec de la SSH 7.2% sans qu’aucun antibiotique ne soit administré. Tous les veaux ont reçu du kétoprofen quotidiennement pendant 3 jours. L’inoculation s’est fait au jour 1 et les traitements ont débuté au jour 2. L’efficacité des traitements a été établie sur des critères cliniques, bactériologiques et cytologiques. Dans le modèle que nous avons utilisé, les trois groupes de traitements ont conduits à une guérison clinique et bactériologique satisfaisante (absence de boiterie, de douleur et de croissance bactérienne dans le liquide articulaire en fin d’étude). La guérison cytologique n’a quant à elle pas été jugée satisfaisante avec des moyennes de comptage et de pourcentage en neutrophiles tout groupe confondu bien supérieures aux valeurs normales (11.39x109/l de neutrophiles représentant 74.73% des leucocytes en fin d’étude). Le traitement avec la SSH 7.2% s’est révélé être significativement plus traumatique et pas plus efficace dans l’élimination de l’infection comparativement au traitement LRS. D’autre part, le lavage articulaire au LRS s’est révélé être aussi efficace et sécuritaire que le traitement standard de l’arthrite septique qui incluait 21 jours de ceftiofur administré par voie intraveineuse. Ainsi, bien que le lavage avec de la SSH 7.2% n’est pas démontré de résultats satisfaisants qui permettrait de limiter le recours aux antibiotiques dans les filières biologiques, l’association d’un lavage au LRS avec le ketoprofen s’est révélée être une alternative possible. De nouvelles études sont requises pour confirmer ses résultats et pour déterminer le rôle respectif du lavage articulaire et du ketoprofen dans la guérison lors d’arthrite septique.

Cytotoxic effects of cleansing solutions recommended for chemical lavage of pulp exposures

Purpose: To evaluate the in vitro cytotoxic effects of three cleansing solutions used for chemical lavage of pulp exposures. Materials and Methods: the immortalized odontoblast cell line (MDPC-23) was plated (30,000 cells/cm(2)) and incubated for 72 hrs in 24-well dishes. After counting the cell number under inverted light microscopy, 20 mul of the experimental and control solutions were added to 980 mul of fresh culture medium. Then, hydrogen peroxide (3%, H2O2), sodium hypochlorite (6%, NaOCl) or calcium hydroxide-saline solution (5g of Ca(OH)(2) in 10 mi of sterile distilled water) were added to wells for experimental Groups 1, 2 and 3, respectively. The positive and negative control groups received Syntac Sprint bonding agent (SS) and phosphate buffered saline (PBS), respectively. Following incubation for 120 min the cell number was counted again, the cell morphology was evaluated by scanning electron microscopy (SEM) and the cell metabolism was determined by the methyltetrazolium (MTT) assay. The scores obtained from cell counting and MTT assay were analyzed with an ANOVA followed by Fisher's PLSD tests. Results: H2O2 NaOCl solutions, and SS bonding agent were more cytotoxic than Ca(OH)2 or PBS. In the groups with H2O2 Or SS, only a few cells remained attached to the bottom of wells. The difference between these two groups was not statistically significant. H2O2, NaOCl and SS depressed the mitochondrial enzyme response by 97.7%, 97.3%, and 95.0%, respectively. on the other hand, Ca(OH)2 depressed the metabolic activity of cells by only 5%. While H2O2, NaOCl and SS caused extreme changes on the cell morphology, neither Ca(OH)2 nor PBS promoted dramatic changes in the cell morphology.

Cardiovascular changes after PMMA vertebroplasty in sheep: the effect of bone marrow removal using pulsed jet-lavage

Clinically, the displacement of intravertebral fat into the circulation during vertebroplasty is reported to lead to problems in elderly patients and can represent a serious complication, especially when multiple levels have to be treated. An in vitro study has shown the feasibility of removing intravertebral fat by pulsed jet-lavage prior to vertebroplasty, potentially reducing the embolization of bone marrow fat from the vertebral bodies and alleviating the cardiovascular changes elicited by pulmonary fat embolism. In this in vivo study, percutaneous vertebroplasty using polymethylmethacrylate (PMMA) was performed in three lumbar vertebrae of 11 sheep. In six sheep (lavage group), pulsed jet-lavage was performed prior to injection of PMMA compared to the control group of five sheep receiving only PMMA vertebroplasty. Invasive recording of blood pressures was performed continuously until 60 min after the last injection. Cardiac output and arterial blood gas parameters were measured at selected time points. Post mortem, the injected cement volume was measured using CT and lung biopsies were processed for assessment of intravascular fat. Pulsed jet-lavage was feasible in the in vivo setting. In the control group, the injection of PMMA resulted in pulmonary fat embolism and a sudden and significant increase in mean pulmonary arterial pressure. Pulsed jet-lavage prevented any cardiovascular changes and significantly reduced the severity of bone marrow fat embolization. Even though significantly more cement had been injected into the lavaged vertebral bodies, significantly fewer intravascular fat emboli were identified in the lung tissue. Pulsed jet-lavage prevented the cardiovascular complications after PMMA vertebroplasty in sheep and alleviated the severity of pulmonary fat embolism.

Joint lavage for osteoarthritis of the knee

Background Osteoarthritis is the most common form of joint disorder and a leading cause of pain and physical disability. Observational studies suggested a benefit for joint lavage, but recent, sham-controlled trials yielded conflicting results, suggesting joint lavage not to be effective. Objectives To compare joint lavage with sham intervention, placebo or non-intervention control in terms of effects on pain, function and safety outcomes in patients with knee osteoarthritis. Search methods We searched CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, and CINAHL up to 3 August 2009, checked conference proceedings, reference lists, and contacted authors. Selection criteria We included studies if they were randomised or quasi-randomised trials that compared arthroscopic and non-arthroscopic joint lavage with a control intervention in patients with osteoarthritis of the knee. We did not apply any language restrictions. Data collection and analysis Two independent review authors extracted data using standardised forms. We contacted investigators to obtain missing outcome information. We calculated standardised mean differences (SMDs) for pain and function, and risk ratios for safety outcomes. We combined trials using inverse-variance random-effects meta-analysis. Main results We included seven trials with 567 patients. Three trials examined arthroscopic joint lavage, two non-arthroscopic joint lavage and two tidal irrigation. The methodological quality and the quality of reporting was poor and we identified a moderate to large degree of heterogeneity among the trials (I2 = 65%). We found little evidence for a benefit of joint lavage in terms of pain relief at three months (SMD -0.11, 95% CI -0.42 to 0.21), corresponding to a difference in pain scores between joint lavage and control of 0.3 cm on a 10-cm visual analogue scale (VAS). Results for improvement in function at three months were similar (SMD -0.10, 95% CI -0.30 to 0.11), corresponding to a difference in function scores between joint lavage and control of 0.2 cm on a WOMAC disability sub-scale from 0 to 10. For pain, estimates of effect sizes varied to some degree depending on the type of lavage, but this variation was likely to be explained by differences in the credibility of control interventions: trials using sham interventions to closely mimic the process of joint lavage showed a null-effect. Reporting on adverse events and drop out rates was unsatisfactory, and we were unable to draw conclusions for these secondary outcomes. Authors' conclusions Joint lavage does not result in a relevant benefit for patients with knee osteoarthritis in terms of pain relief or improvement of function.

Maintenance of end-expiratory recruitment with increased respiratory rate after saline-lavage lung injury

Cyclical recruitment of atelectasis with each breath is thought to contribute to ventilator-associated lung injury. Extrinsic positive end-expiratory pressure (PEEPe) can maintain alveolar recruitment at end exhalation, but PEEPe depresses cardiac output and increases overdistension. Short exhalation times can also maintain end-expiratory recruitment, but if the mechanism of this recruitment is generation of intrinsic PEEP (PEEPi), there would be little advantage compared with PEEPe. In seven New Zealand White rabbits, we compared recruitment from increased respiratory rate (RR) to recruitment from increased PEEPe after saline lavage. Rabbits were ventilated in pressure control mode with a fraction of inspired O(2) (Fi(O(2))) of 1.0, inspiratory-to-expiratory ratio of 2:1, and plateau pressure of 28 cmH(2)O, and either 1) high RR (24) and low PEEPe (3.5) or 2) low RR (7) and high PEEPe (14). We assessed cyclical lung recruitment with a fast arterial Po(2) probe, and we assessed average recruitment with blood gas data. We measured PEEPi, cardiac output, and mixed venous saturation at each ventilator setting. Recruitment achieved by increased RR and short exhalation time was nearly equivalent to recruitment achieved by increased PEEPe. The short exhalation time at increased RR, however, did not generate PEEPi. Cardiac output was increased on average 13% in the high RR group compared with the high PEEPe group (P < 0.001), and mixed venous saturation was consistently greater in the high RR group (P < 0.001). Prevention of end-expiratory derecruitment without increased end-expiratory pressure suggests that another mechanism, distinct from intrinsic PEEP, plays a role in the dynamic behavior of atelectasis.