949 resultados para Amplitude modulation detectors
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Bien que la douleur soit une expérience subjective universelle, la façon de la percevoir et de l’interpréter est modulée par une multitude de facteurs. Plusieurs interventions cognitives se sont montrées efficaces pour réduire la douleur dans des conditions cliniques et expérimentales. Cette thèse s’intéressera particulièrement aux mécanismes psychophysiologiques impliqués dans les stratégies de modulation volontaire de la douleur. Ces stratégies sont intéressantes puisqu’elles encouragent une prise en charge par l’individu, lui permettant de jouer un rôle actif dans la régulation de sa douleur. La première étude s’intéresse à l’efficacité du biofeedback comme moyen de modulation volontaire de la douleur. Il s’agissait de déterminer si le fait de présenter une rétroaction de l’amplitude du réflex RIII (évoqué par une stimulation électrique du nerf sural) au cours d’un entraînement de plusieurs essais permettrait au participant d’adopter des stratégies de modulation de la douleur et d’activer volontairement des mécanismes de contrôle descendant de la douleur. De façon à évaluer spécifiquement les changements induits par le biofeedback, la modulation du réflexe RIII et de la douleur était comparée dans trois groupes (biofeedback valide, faux biofeedback et groupe contrôle sans rétroaction). Dans les trois groupes, il était suggéré aux participants d’utiliser des stratégies cognitives de modulation de la douleur (attention, modulation de la respiration, réévaluation cognitive et imagerie mentale) afin d’augmenter ou de diminuer leur réflexe RIII comparativement à leur niveau de base. Les résultats de notre étude indiquent que les participants des 3 groupes ont réussi à moduler leur réflexe RIII (p<0,001) ainsi que leurs évaluations de douleur (p<0,001) (intensité et désagrément). Les résultats de notre étude montrent que l’entraînement au biofeedback n’était pas nécessaire pour obtenir une modulation du réflexe RIII et de la douleur, ce qui suggère que l’utilisation de stratégies cognitives pourrait être suffisante pour déclencher des mécanismes de contrôle de la douleur. La deuxième étude découle de la première et s’intéressait à l’influence de la fréquence et de la phase respiratoire sur la nociception spinale, l’activité cérébrale et la perception de douleur. Le contrôle volontaire de la respiration est un moyen commun de régulation des émotions et est fréquemment utilisé en combinaison avec d’autres techniques (ex. : relaxation, méditation) dans le but de réguler la douleur. Les participants étaient invités à synchroniser leur respiration à des indices sonores indiquant le moment de l’inspiration et de l’expiration. Trois patrons de respiration étaient proposés (respiration à 0,1Hz avec une inspiration de 4 secondes, respiration à 0,1Hz avec une inspiration de 2 secondes et respiration à 0,2Hz avec une inspiration de 2 secondes. La moitié des stimulations étaient données durant l’inspiration et l’autre moitié durant l’expiration. Afin d’évaluer l’effet de ces manipulations, l’amplitude du RIII, l’évaluation subjective d’intensité de la douleur et de l’anxiété suscitée par le choc en plus des potentiels évoqués étaient mesurés. Les résultats de cette étude démontrent que les évaluations d’intensité de la douleur n’étaient pas affectées par le patron respiratoire (p=0,3), mais étaient statistiquement plus basses durant l’inspiration comparativement à l’expiration (p=0,02). Un effet de phase (p=0,03) était également observé sur les potentiels évoqués durant la condition de respiration à 0,1hHz avec une inspiration de 2 secondes comparativement au patron de respiration de 0,2Hz. Paradoxalement, l’amplitude du réflexe RIII était augmenté durant l’inspiration (p=0,02) comparativement à l’expiration. Ces résultats montrent que la manipulation de la fréquence et de la phase respiratoires (par une synchronisation imposée) a un effet marginal sur les évaluations de douleur et sur l’activité cérébrale et spinale évoquée par une stimulation électrique (douleur aigüe). Cela suggère que d’autres mécanismes contribuent aux effets analgésiques observés dans la relaxation et la méditation. Plus largement, nos résultats font état de la nécessité d’études plus approfondies avec une méthodologie plus rigoureuse afin de contrôler les effets non spécifiques aux traitements évalués. Une meilleure connaissance des mécanismes sous-tendant chaque stratégie permettrait de mieux cibler les clientèles susceptibles d’y répondre et de mieux considérer le ratio coût bénéfice de chaque traitement.
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L’aire tegmentaire ventrale (VTA) contient une forte densité de terminaisons neurotensinergiques ainsi que des récepteurs à la surface des neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques. Le VTA a été impliqué dans des maladies comme la schizophrénie, les psychoses et l’abus de substance. Les drogues d’abus sont connues pour induire le phénomène de sensibilisation - un processus de facilitation par lequel l’exposition à un stimulus produit une réponse augmentée lors de l’exposition subséquente au même stimulus. La sensibilisation se développe dans le VTA et implique mécanismes dopaminergiques et glutamatergiques. Il a été montré que les antagonistes neurotensinergiques bloquaient le développement de la sensibilisation et certains mécanismes de récompense et ces effets pourraient être médiés indirectement par une modulation de la neurotransmission glutamatergique. Cependant, on connaît peu les mécanismes de modulation de la transmission glutamatergique par la neurotensine (NT) dans le VTA. Le but de la présente thèse était d’étudier la modulation neurotensinergique de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques du VTA. Pour ce faire, nous avons utilisé la technique du patch clamp dans la cellule entière dans des tranches horizontales du VTA pour étudier les effets de différents agonistes et antagonistes neurotensinergiques. Les neurones ont été identifié comme Ih+ (présumés dopaminergiques) ou Ih- (présumés non-dopaminergiques) selon qu’ils exprimaient ou non un courant cationique activé par l’hyperpolarisation (Ih). Des techniques d’immunocytochimie ont été utilisées pour marquer les neurones et vérifier leur localisation dans le VTA. Dans une première étude nous avons trouvé que la neurotensine indigène (NT1-13) ou son fragment C-terminal, NT8-13, induisait une augmentation comparable des courants postsynaptiques excitateurs glutamatergiques (CPSEs) dans les neurones Ih+ ou Ih- du VTA. L'augmentation induite dans les neurones Ih+ par la NT8-13 a été bloquée par le SR48692, un antagoniste des récepteurs NTS1, et par le SR142948A, un antagoniste des récepteurs NTS1 et NTS2, suggérant que l'augmentation était médiée par l’activation des récepteurs NTS1. Dans les neurones Ih- l'augmentation n’a été bloquée que par le SR142948A indiquant une implication des récepteurs NTS2. Dans une deuxième étude, nous avons testé les effets de la D-Tyr[11]NT (un analogue neurotensinergique ayant différentes affinités de liaison pour les sous-types de récepteurs neurotensinergiques) sur les CPSEs glutamatergiques dans les neurones Ih+ et Ih- en parallèle avec une série d’expériences comportementales utilisant un paradigme de préférence de place conditionnée (PPC) menée dans le laboratoire de Pierre-Paul Rompré. Nous avons constaté que la D-Tyr[11]NT induisaient une inhibition dépendante de la dose dans les neurones Ih+ médiée par l'activation de récepteurs NTS2. En revanche, la D-Tyr[11]NT a produit une augmentation des CPSEs glutamatergiques médiée par des récepteurs NTS1 dans les neurones Ih-. Les résultats des expériences comportementales ont montré que des microinjections bilatérales de D-Tyr[11]NT dans le VTA induisait une PPC bloquée uniquement par la co-injection de SR142948A et SR48692, indiquant un rôle pour les deux types de récepteurs, NTS1 et NTS2. Cette étude nous a permis de conclure que i) la D-Tyr[11]NT agit dans le VTA via des récepteurs NTS1 et NTS2 pour induire un effet de récompense et ii) que cet effet est dû, au moins en partie, à une augmentation de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones non-dopaminergiques (Ih-). Dans une troisième étude nous nous sommes intéressés aux effets de la D-Tyr[11]NT sur les réponses isolées médiées par les récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) et acide α-amino-3- hydroxy-5-méthyl-4-isoxazolepropionique (AMPA) dans les neurones du VTA. Nous avons constaté que dans les neurones Ih+ l’amplitude des CPSEs NMDA et AMPA étaient atténuées de la même manière par la D-Tyr[11] NT. Cette modulation des réponses était médiée par les récepteurs NTS1 et NTS2. Au contraire, dans les neurones Ih-, l’amplitude des réponses NMDA et AMPA étaient augmentées en présence de D-Tyr[11]NT et ces effets dépendaient de l’activation des récepteurs NTS1 localisés sur les terminaisons glutamatergiques. Ces résultats fournissent une preuve supplémentaire que le NT exerce une modulation bidirectionnelle sur la neurotransmission glutamatergique dans les neurones du VTA et met en évidence un nouveau type de modulation peptidergique des neurones non-dopaminergiques qui pourrait être impliqué dans la sensibilisation. En conclusion, la modulation neurotensinergique de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques du VTA se fait en sens opposé soit, respectivement, par une inhibition ou par une excitation. De plus, ces effets sont médiés par différents types de récepteurs neurotensinergiques. En outre, nos études mettent en évidence une modulation peptidergique de la neurotransmission glutamatergique dans le VTA qui pourrait jouer un rôle important dans les mécanismes de lutte contre la toxicomanie.
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This dissertation examined whether a hearing impairment of the auditory end-organ has the same or a differential effect on the place and periodicity processes. Differential sensitivities for four normally hearing listeners and for both ears of five patients with unilateral Meniere’s disease were measured for tonal frequency and rate of sinusoidally amplitude-modulated noise at common frequencies and rates of the stimulus.
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PSNCBAM-1 has recently been described as a cannabinoid CB1 receptor allosteric antagonist associated with hypophagic effects in vivo; however, PSNCBAM-1 effects on CB1 ligand-mediated modulation of neuronal excitability remain unknown. Here, we investigate PSNCBAM-1 actions on CB1 receptor-stimulated [35S]GTPγS binding in cerebellar membranes and on CB1 ligand modulation of presynaptic CB1 receptors at inhibitory interneurone-Purkinje cell (IN-PC) synapses in the cerebellum using whole-cell electrophysiology. PSNCBAM-1 caused non-competitive antagonism in [35S]GTPγS binding studies, with higher potency against the CB receptor agonist CP55940 than for WIN55,212-2 (WIN55). In electrophysiological studies, WIN55 and CP55940 reduced miniature inhibitory postsynaptic currents (mIPSCs) frequency, but not amplitude. PSNCBAM-1 application alone had no effect on mIPSCs; however, PSNCBAM-1 pre-treatment revealed agonist-dependent functional antagonism, abolishing CP55940-induced reductions in mIPSC frequency, but having no clear effect on WIN55 actions. The CB1 antagonist/inverse agonist AM251 increased mIPSC frequency beyond control, this effect was reversed by PSNCBAM-1. PSNCBAM-1 pre-treatment also attenuated AM251 effects. Thus, PSNCBAM-1 reduced CB1 receptor ligand functional efficacy in the cerebellum. The differential effect of PSNCBAM-1 on CP55940 versus WIN55 actions in [35S]GTPγS binding and electrophysiological studies and the attenuation of AM251 effects are consistent with the ligand-dependency associated with allosteric modulation. These data provide the first description of functional PSNCBAM-1 allosteric antagonist effects on neuronal excitability in the mammalian CNS. PSNCBAM-1 allosteric antagonism may provide viable therapeutic alternatives to orthosteric CB1 antagonists/inverse agonists in the treatment of CNS disease.
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Abstract: Modulation of presynaptic voltage-dependent Ca+ channels is a major means of controlling neurotransmitter release. The CaV 2.2 Ca2+ channel subunit contains several inhibitory interaction sites for Gβγ subunits, including the amino terminal (NT) and I–II loop. The NT and I–II loop have also been proposed to undergo a G protein-gated inhibitory interaction, whilst the NT itself has also been proposed to suppress CaV 2 channel activity. Here, we investigate the effects of an amino terminal (CaV 2.2[45–55]) ‘NT peptide’ and a I–II loop alpha interaction domain (CaV 2.2[377–393]) ‘AID peptide’ on synaptic transmission, Ca2+ channel activity and G protein modulation in superior cervical ganglion neurones (SCGNs). Presynaptic injection of NT or AID peptide into SCGN synapses inhibited synaptic transmission and also attenuated noradrenaline-induced G protein modulation. In isolated SCGNs, NT and AID peptides reduced whole-cell Ca2+ current amplitude, modified voltage dependence of Ca2+ channel activation and attenuated noradrenaline-induced G protein modulation. Co-application of NT and AID peptide negated inhibitory actions. Together, these data favour direct peptide interaction with presynaptic Ca2+ channels, with effects on current amplitude and gating representing likely mechanisms responsible for inhibition of synaptic transmission. Mutations to residues reported as determinants of Ca2+ channel function within the NT peptide negated inhibitory effects on synaptic transmission, Ca2+ current amplitude and gating and G protein modulation. A mutation within the proposed QXXER motif for G protein modulation did not abolish inhibitory effects of the AID peptide. This study suggests that the CaV 2.2 amino terminal and I–II loop contribute molecular determinants for Ca2+ channel function; the data favour a direct interaction of peptides with Ca2+ channels to inhibit synaptic transmission and attenuate G protein modulation. Non-technical summary: Nerve cells (neurones) in the body communicate with each other by releasing chemicals (neurotransmitters) which act on proteins called receptors. An important group of receptors (called G protein coupled receptors, GPCRs) regulate the release of neurotransmitters by an action on the ion channels that let calcium into the cell. Here, we show for the first time that small peptides based on specific regions of calcium ion channels involved in GPCR signalling can themselves inhibit nerve cell communication. We show that these peptides act directly on calcium channels to make them more difficult to open and thus reduce calcium influx into native neurones. These peptides also reduce GPCR-mediated signalling. This work is important in increasing our knowledge about modulation of the calcium ion channel protein; such knowledge may help in the development of drugs to prevent signalling in pathways such as those involved in pain perception.
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Using simultaneous electroencephalography as a measure of ongoing activity and functional magnetic resonance imaging (fMRI) as a measure of the stimulus-driven neural response, we examined whether the amplitude and phase of occipital alpha oscillations at the onset of a brief visual stimulus affects the amplitude of the visually evoked fMRI response. When accounting for intrinsic coupling of alpha amplitude and occipital fMRI signal by modeling and subtracting pseudo-trials, no significant effect of prestimulus alpha amplitude on the evoked fMRI response could be demonstrated. Regarding the effect of alpha phase, we found that stimuli arriving at the peak of the alpha cycle yielded a lower blood oxygenation level-dependent (BOLD) fMRI response in early visual cortex (V1/V2) than stimuli presented at the trough of the cycle. Our results therefore show that phase of occipital alpha oscillations impacts the overall strength of a visually evoked response, as indexed by the BOLD signal. This observation complements existing evidence that alpha oscillations reflect periodic variations in cortical excitability and suggests that the phase of oscillations in postsynaptic potentials can serve as a mechanism of gain control for incoming neural activity. Finally, our findings provide a putative neural basis for observations of alpha phase dependence of visual perceptual performance.
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Measurements from ground-based magnetometers and riometers at auroral latitudes have demonstrated that energetic (~30-300keV) electron precipitation can be modulated in the presence of magnetic field oscillations at ultra-low frequencies. It has previously been proposed that an ultra-low frequency (ULF) wave would modulate field and plasma properties near the equatorial plane, thus modifying the growth rates of whistler-mode waves. In turn, the resulting whistler-mode waves would mediate the pitch-angle scattering of electrons resulting in ionospheric precipitation. In this paper, we investigate this hypothesis by quantifying the changes to the linear growth rate expected due to a slow change in the local magnetic field strength for parameters typical of the equatorial region around 6.6RE radial distance. To constrain our study, we determine the largest possible ULF wave amplitudes from measurements of the magnetic field at geosynchronous orbit. Using nearly ten years of observations from two satellites, we demonstrate that the variation in magnetic field strength due to oscillations at 2mHz does not exceed ±10% of the background field. Modifications to the plasma density and temperature anisotropy are estimated using idealised models. For low temperature anisotropy, there is little change in the whistler-mode growth rates even for the largest ULF wave amplitude. Only for large temperature anisotropies can whistler-mode growth rates be modulated sufficiently to account for the changes in electron precipitation measured by riometers at auroral latitudes.
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Synoptic wind events in the equatorial Pacific strongly influence the El Niño/Southern Oscillation (ENSO) evolution. This paper characterizes the spatio-temporal distribution of Easterly (EWEs) and Westerly Wind Events (WWEs) and quantifies their relationship with intraseasonal and interannual large-scale climate variability. We unambiguously demonstrate that the Madden–Julian Oscillation (MJO) and Convectively-coupled Rossby Waves (CRW) modulate both WWEs and EWEs occurrence probability. 86 % of WWEs occur within convective MJO and/or CRW phases and 83 % of EWEs occur within the suppressed phase of MJO and/or CRW. 41 % of WWEs and 26 % of EWEs are in particular associated with the combined occurrence of a CRW/MJO, far more than what would be expected from a random distribution (3 %). Wind events embedded within MJO phases also have a stronger impact on the ocean, due to a tendency to have a larger amplitude, zonal extent and longer duration. These findings are robust irrespective of the wind events and MJO/CRW detection methods. While WWEs and EWEs behave rather symmetrically with respect to MJO/CRW activity, the impact of ENSO on wind events is asymmetrical. The WWEs occurrence probability indeed increases when the warm pool is displaced eastward during El Niño events, an increase that can partly be related to interannual modulation of the MJO/CRW activity in the western Pacific. On the other hand, the EWEs modulation by ENSO is less robust, and strongly depends on the wind event detection method. The consequences of these results for ENSO predictability are discussed.
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We present the results of searches for dipolar-type anisotropies in different energy ranges above 2.5 x 10(17) eV with the surface detector array of the Pierre Auger Observatory, reporting on both the phase and the amplitude measurements of the first harmonic modulation in the right-ascension distribution. Upper limits on the amplitudes are obtained, which provide the most stringent bounds at present, being below 2% at 99% C.L. for EeV energies. We also compare our results to those of previous experiments as well as with some theoretical expectations. (C) 2011 Elsevier B.V. All rights reserved.
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Since data-taking began in January 2004, the Pierre Auger Observatory has been recording the count rates of low energy secondary cosmic ray particles for the self-calibration of the ground detectors of its surface detector array. After correcting for atmospheric effects, modulations of galactic cosmic rays due to solar activity and transient events are observed. Temporal variations related with the activity of the heliosphere can be determined with high accuracy due to the high total count rates. In this study, the available data are presented together with an analysis focused on the observation of Forbush decreases, where a strong correlation with neutron monitor data is found.
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A new approach for studying photorefractive gratings in two-wave mixing experiments by a phase modulation technique is presented. The introduction of a large-amplitude, high-frequency sinusoidal phase modulation in one of the input beams blurs the interference pattern and provides powerful harmonic signals for accurate measurements of the grating diffraction efficiency eta and the output phase shift rho between the transmitted and diffracted waves. The blurring of the light fringes can be used to suppress the higher spatial harmonics of the grating, allowing a space-charge field with sinusoidal profile to be recorded. Although the presence of such a strong phase modulation affects the beam coupling in a rather complicated way, it is shown that for the special case of equal intensity input beams, the effect of the phase modulation on eta and rho is reduced to a weakening of the coupling strength. The potentialities of the technique are illustrated in a study of refractive-index waves excited by running interference patterns in a Bi12TiO20 crystal. Expressions for the diffraction efficiency and the output phase shift are derived and used to match numerically calculated curves to the experimental data. The theoretical model is supported by the very good data fitting and allows the computation of important material parameters.
Photoperiod modulation of aggressive behavior is independent of androgens in a tropical cichlid fish
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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BACKGROUND: There is clinical evidence that very low and safe levels of amplitude-modulated electromagnetic fields administered via an intrabuccal spoon-shaped probe may elicit therapeutic responses in patients with cancer. However, there is no known mechanism explaining the anti-proliferative effect of very low intensity electromagnetic fields. METHODS: To understand the mechanism of this novel approach, hepatocellular carcinoma (HCC) cells were exposed to 27.12 MHz radiofrequency electromagnetic fields using in vitro exposure systems designed to replicate in vivo conditions. Cancer cells were exposed to tumour-specific modulation frequencies, previously identified by biofeedback methods in patients with a diagnosis of cancer. Control modulation frequencies consisted of randomly chosen modulation frequencies within the same 100 Hz-21 kHz range as cancer-specific frequencies. RESULTS: The growth of HCC and breast cancer cells was significantly decreased by HCC-specific and breast cancer-specific modulation frequencies, respectively. However, the same frequencies did not affect proliferation of nonmalignant hepatocytes or breast epithelial cells. Inhibition of HCC cell proliferation was associated with downregulation of XCL2 and PLP2. Furthermore, HCC-specific modulation frequencies disrupted the mitotic spindle. CONCLUSION: These findings uncover a novel mechanism controlling the growth of cancer cells at specific modulation frequencies without affecting normal tissues, which may have broad implications in oncology. British Journal of Cancer (2012) 106, 307-313. doi:10.1038/bjc.2011.523 www.bjcancer.com Published online 1 December 2011 (C) 2012 Cancer Research UK
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We investigate standard and non-standard solar neutrino signals in direct dark matter detection experiments. It is well known that even without new physics, scattering of solar neutrinos on nuclei or electrons is an irreducible background for direct dark matter searches, once these experiments reach the ton scale. Here, we entertain the possibility that neutrino interactions are enhanced by new physics, such as new light force carriers (for instance a "dark photon") or neutrino magnetic moments. We consider models with only the three standard neutrino flavors, as well as scenarios with extra sterile neutrinos. We find that low-energy neutrino-electron and neutrino-nucleus scattering rates can be enhanced by several orders of magnitude, potentially enough to explain the event excesses observed in CoGeNT and CRESST. We also investigate temporal modulation in these neutrino signals, which can arise from geometric effects, oscillation physics, non-standard neutrino energy loss, and direction-dependent detection efficiencies. We emphasize that, in addition to providing potential explanations for existing signals, models featuring new physics in the neutrino sector can also be very relevant to future dark matter searches, where, on the one hand, they can be probed and constrained, but on the other hand, their signatures could also be confused with dark matter signals.
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Conventional inorganic materials for x-ray radiation sensors suffer from several drawbacks, including their inability to cover large curved areas, me- chanical sti ffness, lack of tissue-equivalence and toxicity. Semiconducting organic polymers represent an alternative and have been employed as di- rect photoconversion material in organic diodes. In contrast to inorganic detector materials, polymers allow low-cost and large area fabrication by sol- vent based methods. In addition their processing is compliant with fexible low-temperature substrates. Flexible and large-area detectors are needed for dosimetry in medical radiotherapy and security applications. The objective of my thesis is to achieve optimized organic polymer diodes for fexible, di- rect x-ray detectors. To this end polymer diodes based on two different semi- conducting polymers, polyvinylcarbazole (PVK) and poly(9,9-dioctyluorene) (PFO) have been fabricated. The diodes show state-of-the-art rectifying be- haviour and hole transport mobilities comparable to reference materials. In order to improve the X-ray stopping power, high-Z nanoparticle Bi2O3 or WO3 where added to realize a polymer-nanoparticle composite with opti- mized properities. X-ray detector characterization resulted in sensitivties of up to 14 uC/Gy/cm2 for PVK when diodes were operated in reverse. Addition of nanoparticles could further improve the performance and a maximum sensitivy of 19 uC/Gy/cm2 was obtained for the PFO diodes. Compared to the pure PFO diode this corresponds to a five-fold increase and thus highlights the potentiality of nanoparticles for polymer detector design. In- terestingly the pure polymer diodes showed an order of magnitude increase in sensitivity when operated in forward regime. The increase was attributed to a different detection mechanism based on the modulation of the diodes conductivity.