974 resultados para Systemic inflammation
Resumo:
Streptococcus suis de type 2 est un microorganisme pathogène d’importance chez le porc. Il est la cause de différentes pathologies ayant comme caractéristique commune la méningite. C’est également un agent émergeant de zoonose : des cas cliniques humains ont récemment été rapportés en Asie. Cependant, la pathogénèse de S. suis n’est pas encore complètement élucidée. Jusqu’à présent, la réponse pro-inflammatoire initiée par S. suis n’a été étudiée qu’in vitro. L’étude du choc septique et de la méningite requiert toujours des modèles expérimentaux appropriés. Au cours de cette étude, nous avons développé un modèle in vivo d’infection chez la souris qui utilise la voie d’inoculation intra-péritonéale. Ce modèle a servi à l’étude de la réponse pro-inflammatoire associée à ce pathogène, tant au niveau systémique qu’au niveau du système nerveux central (SNC). Il nous a également permis de déterminer si la sensibilité aux infections à S. suis pouvait être influencée par des prédispositions génétiques de l’hôte. Le modèle d’infection par S. suis a été mis au point sur des souris de lignée CD1. Les résultats ont démontré une bactériémie élevée pendant les trois jours suivant l’infection. Celle-ci était accompagnée d’une libération rapide et importante de différentes cytokines pro-inflammatoires (TNF-α, IL-6, IL-12p40/p70, IFN-ɣ) et de chémokines (KC, MCP-1 and RANTES), qui ont entraîné un choc septique et la mort de 20 % des animaux. Ensuite, pour confirmer le rôle de l’inflammation sur la mortalité et pour déterminer si les caractéristiques génétiques de l’hôte pouvaient influencer la réponse inflammatoire et l’issue de la maladie, le modèle d’infection a été étendu à deux lignées murines consanguines différentes considérées comme résistante : la lignée C57BL/6 (B6), et sensible : la lignée A/J. Les résultats ont démontré une importante différence de sensibilité entre les souris A/J et les souris B6, avec un taux de mortalité atteignant 100 % à 20 h post-infection (p.i.) pour la première lignée et de seulement 16 % à 36 h p.i. pour la seconde. La quantité de bactéries dans le sang et dans les organes internes était similaire pour les deux lignées. Donc, tout comme dans la lignée CD1, la bactériémie ne semblait pas être liée à la mort des souris. La différence entre les taux de mortalité a été attribuée à un choc septique non contrôlé chez les souris A/J infectées par S. suis. Les souris A/J présentaient des taux exceptionnellement élevés de TNF-α, IL-12p40/p70, IL-1β and IFN- γ, significativement supérieurs à ceux retrouvés dans la lignée B6. Par contre, les niveaux de chémokines étaient similaires entre les lignées, ce qui suggère que leur influence est limitée dans le développement du choc septique dû à S. suis. Les souris B6 avaient une production plus élevée d’IL-10, une cytokine anti-inflammatoire, ce qui suppose que la cascade cytokinaire pro-inflammatoire était mieux contrôlée, entraînant un meilleur taux de survie. Le rôle bénéfique potentiel de l’IL-10 chez les souris infectées par S. suis a été confirmé par deux approches : d’une part en bloquant chez les souris B6 le récepteur cellulaire à l’IL-10 (IL-10R) par un anticorps monoclonal anti-IL-10R de souris et d’autre part en complémentant les souris A/J avec de l’IL-10 de souris recombinante. Les souris B6 ayant reçu le anticorps monoclonal anti-IL-10R avant d’être infectées par S. suis ont développé des signes cliniques aigus similaires à ceux observés chez les souris A/J, avec une mortalité rapide et élevée et des taux de TNF-α plus élevés que les souris infectées non traitées. Chez les souris A/J infectées par S. suis, le traitement avec l’IL-10 de souris recombinante a significativement retardé l’apparition du choc septique. Ces résultats montrent que la survie au choc septique dû à S. suis implique un contrôle très précis des mécanismes pro- et anti-inflammatoires et que la réponse anti-inflammatoire doit être activée simultanément ou très rapidement après le début de la réponse pro-inflammatoire. Grâce à ces expériences, nous avons donc fait un premier pas dans l’identification de gènes associés à la résistance envers S. suis chez l’hôte. Une des réussites les plus importantes du modèle d’infection de la souris décrit dans ce projet est le fait que les souris CD1 ayant survécu à la septicémie présentaient dès 4 jours p.i. des signes cliniques neurologiques clairs et un syndrome vestibulaire relativement similaires à ceux observés lors de méningite à S. suis chez le porc et chez l’homme. L’analyse par hybridation in situ combinée à de l’immunohistochimie des cerveaux des souris CD1 infectées a montré que la réponse inflammatoire du SNC débutait avec une augmentation significative de la transcription du Toll-like receptor (TLR)2 et du CD14 dans les microvaisseaux cérébraux et dans les plexus choroïdes, ce qui suggère que S. suis pourrait se servir de ces structures comme portes d’entrée vers le cerveau. Aussi, le NF-κB (suivi par le système rapporteur de l’activation transcriptionnelle de IκBα), le TNF-α, l’IL-1β et le MCP-1 ont été activés, principalement dans des cellules identifiées comme de la microglie et dans une moindre mesure comme des astrocytes. Cette activation a également été observée dans différentes structures du cerveau, principalement le cortex cérébral, le corps calleux, l’hippocampe, les plexus choroïdes, le thalamus, l’hypothalamus et les méninges. Partout, cette réaction pro-inflammatoire était accompagnée de zones extensives d’inflammation et de nécrose, de démyélinisation sévère et de la présence d’antigènes de S. suis dans la microglie. Nous avons mené ensuite des études in vitro pour mieux comprendre l’interaction entre S. suis et la microglie. Pour cela, nous avons infecté des cellules microgliales de souris avec la souche sauvage virulente (WT) de S. suis, ainsi qu’avec deux mutants isogéniques, un pour la capsule (CPS) et un autre pour la production d’hémolysine (suilysine). Nos résultats ont montré que la capsule était un important mécanisme de résistance à la phagocytose pour S. suis et qu’elle modulait la réponse inflammatoire, en dissimulant les composants pro-inflammatoires de la paroi bactérienne. Par contre, l’absence d’hémolysine, qui est un facteur cytotoxique potentiel, n’a pas eu d’impact majeur sur l’interaction de S. suis avec la microglie. Ces études sur les cellules microgliales ont permis de confirmer les résultats obtenus précédemment in vivo. La souche WT a induit une régulation à la hausse du TLR2 ainsi que la production de plusieurs médiateurs pro-inflammatoires, dont le TNF-α et le MCP-1. S. suis a induit la translocation du NF-kB. Cet effet était plus rapide dans les cellules stimulées par le mutant déficient en CPS, ce qui suggère que les composants de la paroi cellulaire représentent de puissants inducteurs du NF-kB. De plus, la souche S. suis WT a stimulé l’expression de la phosphotyrosine, de la PKC et de différentes cascades liées à l’enzyme mitogen-activated protein kinase (MAPK). Cependant, les cellules microgliales infectées par le mutant déficient en CPS ont montré des profils de phosphorylation plus forts et plus soutenus que celles infectées par le WT. Finalement, la capsule a aussi modulé l’expression de l’oxyde nitrique synthétase inductible (iNOS) induite par S. suis et par la production subséquente d’oxyde nitrique par la microglie. Ceci pourrait être lié in vivo à la neurotoxicité et à la vasodilatation. Nous pensons que ces résultats contribueront à une meilleure compréhension des mécanismes sous-tendant l’induction de l’inflammation par S. suis, ce qui devrait permettre, d’établir éventuellement des stratégies plus efficaces de lutte contre la septicémie et la méningite. Enfin, nous pensons que ce modèle expérimental d’infection chez la souris pourra être utilisé dans l’étude de la pathogénèse d’autres bactéries ayant le SNC pour cible.
Resumo:
Outre les facteurs métaboliques et hémodynamiques, l’inflammation est actuellement considérée comme un facteur pathogénique potentiel de la néphropathie diabétique (ND), pouvant contribuer à l’initiation et à la progression de la maladie. Les mécanismes menant au développement de l’inflammation rénale dans la ND sont encore peu connus, bien qu’une augmentation d’activité des systèmes rénine angiotensine (RAS) et de l’endothéline (ET) semble y contribuer. L’objectif général de cette étude mono-centre, à double aveugle, randomisée et incluant un groupe placebo était de démontrer que l’inhibition simultanée du RAS et du système de l’ET chez des patients avec ND induisait des effets rénoprotecteurs et anti-inflammatoires supérieurs à ceux observés par blocage du RAS seul. L’objectif spécifique de notre étude était d’évaluer la possibilité que l’administration d’un bloqueur des récepteurs de l’ET-1, le bosentan, à des patients atteints de ND et traités par bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine II (BRA), réduisait, chez ces derniers, la protéinurie et les marqueurs inflammatoires systémiques et rénaux. Ce travail constitue un rapport d’un cas clinique et illustre les résultats obtenus suite à l’administration pendant 16 semaines du bosentan chez un patient diabétique de type 2 avec néphropathie clinique traité au long cours par BRA. Le protocole de recherche comprenait 6 visites médicales à 4 semaines d’intervalle, la première visite (V1) correspondant au recrutement du patient, la deuxième visite (V2) constituant le temps 0 de l’étude et la dernière visite (V6) représentant la fin de l’étude. Des échantillons de sang et d’urine étaient prélevés à 3 reprises soit à V2, V4 c’est-à-dire 8 semaines après le début du traitement et à V6 soit 16 semaines après le début du traitement pour mesure des taux sériques et urinaires de divers facteurs pro-inflammatoires incluant l’ET-1, le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-α), l’interleukine-6 (IL-6), le facteur chémoattractant des monocytes-1 (MCP-1), la molécule d’adhésion intracellulaire-1 (ICAM-1), la molécule d’adhésion vasculaire-1 (VCAM-1) et la protéine C-réactive (CRP). Un profil lipidique était aussi déterminé au début et à la fin de l’étude. La fonction rénale était mesurée aux visites V1, V2, V4 et V6 par détermination du taux de filtration glomérulaire (TFG) et de l’excrétion urinaire d’albumine (UAE). Des tests biochimiques de routine étaient aussi faits à chaque visite. La corrélation entre les paramètres inflammatoires et rénaux sous étude et la filtration glomérulaire était enfin déterminée. Nos résultats chez ce sujet ont démontré que le bosentan réduisait l’UAE de 32 % et 35% aux semaines 8 et 16, et ce, sans affecter la pression artérielle ou la filtration glomérulaire. L'effet anti-protéinurique du bosentan était associé à une réduction des concentrations urinaires de VCAM-1, ICAM-1, IL-6, TNF-α et d’ET-1 ainsi qu’à une diminution des concentrations sériques de TNF-α. Le changement dans la protéinurie était corrélé de manière positive avec les changements des niveaux urinaires de VCAM-1 (r=0.86), ICAM-1 (r=0.88), ET-1 (r=0.94), et du TNF-α (r=0.96) ainsi qu’avec les changements des niveaux sériques de TNF-α (r=0.98). Ces données suggèrent que l’inhibition du système de l’ET induit dans la ND des effets rénoprotecteurs additifs à ceux observés par blocage du RAS seul. Ils supportent le concept que l’activation du système de l’ET au niveau rénal, par ses effets inflammatoires, puisse jouer un rôle important dans la pathogenèse de la ND. L’effet anti-inflammatoire et anti-protéinurique du bosentan constitue une découverte intéressante susceptible d’engendrer dans le futur une alternative thérapeutique et préventive dans la prise en charge de la ND.
Resumo:
Induction of humoral responses to HIV at mucosal compartments without inflammation is important for vaccine design. We developed charged wax nanoparticles that efficiently adsorb protein antigens and are internalized by DC in the absence of inflammation. HIV-gp140-adsorbed nanoparticles induced stronger in vitro T-cell proliferation responses than antigen alone. Such responses were greatly enhanced when antigen was co-adsorbed with TLR ligands. Immunogenicity studies in mice showed that intradermal vaccination with HIV-gp140 antigen-adsorbed nanoparticles induced high levels of specific IgG. Importantly, intranasal immunization with HIV-gp140-adsorbed nanoparticles greatly enhanced serum and vaginal IgG and IgA responses. Our results show that HIV-gp140-carrying wax nanoparticles can induce strong cellular/humoral immune responses without inflammation and may be of potential use as effective mucosal adjuvants for HIV vaccine candidates.
Resumo:
Intestinal ischemia-reperfusion (I/R) injury may cause acute systemic and lung inflammation. Here, we revisited the role of TNF-alpha in an intestinal I/R model in mice, showing that this cytokine is not required for the local and remote inflammatory response upon intestinal I/R injury using neutralizing TNF-alpha antibodies and TNF ligand-deficient mice. We demonstrate increased neutrophil recruitment in the lung as assessed by myeloperoxidase activity and augmented IL-6, granulocyte colony-stimulating factor, and KC levels, whereas TNF-alpha levels in serum were not increased and only minimally elevated in intestine and lung upon intestinal I/R injury. Importantly, TNF-alpha antibody neutralization neither diminished neutrophil recruitment nor any of the cytokines and chemokines evaluated. In addition, the inflammatory response was not abrogated in TNF and TNF receptors 1 and 2-deficient mice. However, in view of the damage on the intestinal barrier upon intestinal I/R with systemic bacterial translocation, we asked whether Toll-like receptor (TLR) activation is driving the inflammatory response. In fact, the inflammatory lung response is dramatically reduced in TLR2/4-deficient mice, confirming an important role of TLR receptor signaling causing the inflammatory lung response. In conclusion, endogenous TNF-alpha is not or minimally elevated and plays no role as a mediator for the inflammatory response upon ischemic tissue injury. By contrast, TLR2/4 signaling induces an orchestrated cytokine/chemokine response leading to local and remote pulmonary inflammation, and therefore disruption of TLR signaling may represent an alternative therapeutic target.
Resumo:
Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
Resumo:
Scorpaena plumieri venomous fish inflicted severe injuries in humans characterized by systemic effects and cardiovascular abnormalities. Although cardiotoxic and hypotensive effects induced in rats by this venom have been studied, little is known about their effect on bronchial epithelial permeability and airway inflammation in mice. The primary goal of this study was to determine whether the intraplantar or intraperitoneal injection of S. plumieri venom results in systemic response, and whether this event initiates acute lung injure. We found that BALB/c mice developed neutrophilic infiltrates, areas of lung hemorrhage and alveolar macrophage activation within 24 h after injection with S. plumieri venom. These histopathological changes were associated with an early increase in BAL fluid protein and early induction of cytokines, chemokines and matrix metaloproteinases, followed by a later increase in BAL fluid neutrophils. These findings provide clear evidence that the injection of S. plumieri venom in footpad or peritoneal cavity of mice results in venom deposition in the airway and initiates a sustained inflammatory response in the lungs. (C) 2007 Elsevier Ltd. All rights reserved.
Analysis of systemic inflammatory response in the carcinogenic process of uterine cervical neoplasia
Resumo:
The inflammatory response is an active process in cervical cancer and may act in the progression and/or regression of the lesion. At the site of inflammation, macrophages and neutrophils are present as well as cytokines such as TNF-alpha and IFN-gamma. This study aims to evaluate the inflammatory response levels in women with cervical intraepithelial lesions (CIN) and with squamous cell carcinoma (SCC) of the cervix. Serum samples obtained from women without evidence of disease (n = 30), with CIN (n = 30) and with SCC of the cervix (n = 30) were analyzed for the activities of N-acetylglucosaminidase (NAG) and myeloperoxidase (MPO) by enzymatic assay and the serum levels of TNF-alpha and IFN-gamma by ELISA assay. The activities of NAG and MPO and the level of TNF-alpha were higher in women with CIN compared to the women with SCC. The levels of IFN-gamma were lower in the group of women with CIN compared to the group with SCC. There was not a significant association between the degree of the CIN and the staging of the SCC of the cervix and the degree of inflammation as assessed by the levels of inflammatory markers. The inflammatory response was inversely correlated with the progression of the carcinogenic process. In the three groups, the control group, women with CIN and women with invasive SCC, there was no association between the degree of preinvasive lesions and staging of the SCC of the cervix. (C) 2011 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
Resumo:
Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
Resumo:
Purpose: To evaluate the histological and systemic response to subcutaneous injection of polyethylene gel in rats. Methods: Twenty-one white male rats were divided into 3 groups (G): G1 and G2 received subcutaneous polyethylene gel injection in the dorsal midline and were sacrificed at 30 and 60 postoperative days, respectively. G3 was not exposed to the polyethylene gel and was sacrificed after 60 days. Blood levels of lactate dehydrogenase (LDH), creatine kinase (CK), and alkaline phosphatase (ALP) were evaluated. The heart, kidney, liver, adrenal gland, injection site, and adjacent tissues were histologically examined. The results were submitted to statistical analysis. Results: There was no clinical evidence of extrusion, reduction of the injected volume, or abnormalities in the adjacent tissues. Blood levels of CK and LDH were normal and similar in all groups. ALP levels were significantly lower in G2 than in G1 and G3. The systemic organs were normal on histological examination in the 3 groups evaluated. Microscopically, the polyethylene gel was surrounded by a thin pseudocapsule formation and minimal inflammatory cell response, which decreased from G1 to G2. Conclusion: The subcutaneous injection of polyethylene gel in rats elicited minimal local inflammatory response and no systemic side effects. Copyright © 2008 Informa Healthcare USA, Inc.
Resumo:
Visceral leishmaniasis is a multisystemic zoonotic disease that can manifest with several symptoms, including neurological disorders. To investigate the pathogenesis of brain alterations occurring during visceral leishmaniasis infection, the expression of the cytokines IL-1β, IL-6, IL-10, IL-12p40, IFN-γ, TGF-β and TNF-α and their correlations with peripheral parasite load were evaluated in the brains of dogs naturally infected with Leishmania infantum. IL-1β, IFN-γ and TNF-α were noticeably up-regulated, and IL-10, TGF-β and IL-12p40 were down-regulated in the brains of infected dogs. Expression levels did not correlate with parasite load suggestive that the brain alterations are due to the host's immune response regardless of the phase of the disease. These data indicate the presence of a pro-inflammatory status in the nervous milieu of dogs with visceral leishmaniasis especially because IL-1β and TNF-α are considered key factors for the initiation, maintenance and persistence of inflammation. © 2012 Elsevier B.V.
Resumo:
Background: Candidemia is a severe fungal infection that primarily affects hospitalized and/or immunocompromised patients. Mononuclear phagocytes have been recognized as pivotal immune cells which act in the recognition of pathogens, phagocytosis, inflammation, polarization of adaptive immune response and tissue repair. Experimental studies have showed that the systemic candidiasis could be controlled by activated peritoneal macrophages. However, the mechanism to explain how these cells act in distant tissue during a systemic fungal infection is still to be elucidated. In the present study we investigate the in vivo trafficking of phagocytic peritoneal cells into infected organs in hypoinsulinemic-hyperglycemic (HH) mice with systemic candidiasis. Methods: The red fluorescent vital dye PKH-26 PCL was injected into the peritoneal cavity of Swiss mice 24 hours before the intravenous inoculation with Candida albicans. After 24 and 48 hours and 7 days of infection, samples of the spleen, liver, kidneys, brain and lungs were submitted to the microbiological evaluation as well as to phagocytic peritoneal cell trafficking analyses by fluorescence microscopy. Results: In the present study, PKH+ cells were observed in the peritoneum, kidney, spleen and liver samples from all groups. In infected mice, we also found PKH+ cells in the lung and brain. The HH condition did not affect this process. Conclusions: In the present study we have observed that peritoneal phagocytes migrate to tissues infected by C. albicans and the HH condition did not interfere in this process. © 2013 Fraga-Silva et al.; licensee BioMed Central Ltd.
Resumo:
Annexin A1 (AnxA1) is a protein that displays potent anti-inflammatory properties, but its expression in eye tissue and its role in ocular inflammatory diseases have not been well studied. We investigated the mechanism of action and potential uses of AnxA1 and its mimetic peptide (Ac2-26) in the endotoxin-induced uveitis (EIU) rodent model and in human ARPE-19 cells activated by LPS. In rats, analysis of untreated EIU after 24 and 48 h or EIU treated with topical applications or with a single s.c. injection of Ac2-26 revealed the anti-inflammatory actions of Ac2-26 on leukocyte infiltration and on the release of inflammatory mediators; the systemic administration of Boc2, a formylated peptide receptor (fpr) antagonist, abrogated the peptide's protective effects. Moreover, AnxA1-/- mice exhibited exacerbated EIU compared with wild-type animals. Immunohistochemical studies of ocular tissue showed a specific AnxA1 posttranslational modification in EIU and indicated that the fpr2 receptor mediated the anti-inflammatory actions of AnxA1. In vitro studies confirmed the roles of AnxA1 and fpr2 and the protective effects of Ac2-26 on the release of chemical mediators in ARPE-19 cells. Molecular analysis of NF-κB translocation and IL-6, IL-8, and cyclooxygenase-2 gene expression indicated that the protective effects of AnxA1 occur independently of the NF-κB signaling pathway and possibly in a posttranscriptional manner. Together, our data highlight the role of AnxA1 in ocular inflammation, especially uveitis, and suggest the use of AnxA1 or its mimetic peptide Ac2-26 as a therapeutic approach. Copyright © 2013 by The American Association of Immunologists, Inc.
Resumo:
OBJECTIVE: To analyze cytokine gene expression in keratinocytes from patients with systemic lupus erythematosus (SLE). INTRODUCTION: Keratinocytes represent 95% of epidermal cells and can secrete several cytokines. METHODS: Keratinocytes were obtained by laser microdissection from 21 patients with SLE (10 discoid and 11 acute lesions) at involved and uninvolved sites. All patients were receiving a low/moderate prednisone dose and 18 were receiving chloroquine diphosphate. IL-2, IL-5, TNF-α and IFN-γ gene expression was evaluated by real-time PCR and expressed as the ratio (R) to a pool of skin samples from 12 healthy volunteers. RESULTS: Heterogeneity in cytokine gene expression was found among patients with SLE. Eighteen of 38 valid SLE samples (47%) presented overexpression (R>1) of at least one cytokine. Lesional skin samples tended to show higher cytokine expression than samples from uninvolved skin (p = 0.06). IL-5 and IFN-γ were the most commonly overexpressed cytokines. Samples with cytokine overexpression corresponded to more extensive and severe lesions. Prednisone dose did not differ between samples without cytokine overexpression (15.71±3.45 mg/day) and those with overexpressed cytokines (12.68±5.41 mg/day) (p = 0.216). Samples from all patients not receiving diphosphate chloroquine had at least one overexpressed cytokine. CONCLUSIONS: The heterogeneous keratinocyte cytokine gene expression reflects the complex immunological and inflammatory background in SLE. Patients with severe/extensive skin lesions showed a higher frequency of cytokine gene overexpression. Increased IFN-γ and IL-5 expression suggests that Th1 and Th2 cells are involved in SLE skin inflammation. The possibility that prednisone and antimalarial drugs may have contributed to low cytokine gene expression in some samples cannot be ruled out.
Resumo:
Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
Resumo:
Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)