1000 resultados para Personnes contrevenantes


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La prise en charge et le suivi de personnes en situation de handicap mental souffrant de troubles psychiques et se trouvant donc à l'interface des domaines socio:éducatif et psychiatrique, constituent des défis complexes en matière de collaboration interprofessionnelle. Dans le canton de Vaud, les acteurs concernés par ce problème s'efforcent depuis de nombreuses années de créer des réseaux pluridisciplinaires visant un meilleur échange entre professionnels et le développement de compétences et de connaissances permettant d'améliorer le bien:être des bénéficiaires. Ce travail se propose ainsi d'étudier et de questionner ces modalités de travail dans une perspective socioculturelle (Vygotski, 1934/1997), afin d'en comprendre le fonctionnement, d'en éclairer les mécanismes et de fournir des pistes de réflexion aux professionnels. Il repose sur un travail de terrain mené auprès des membres du Dispositif de Collaboration Psychiatrie Handicap Mental (DCPHM) du Département de psychiatrie du CHUV, dont la mission principale est de faciliter la collaboration entre les institutions socio:éducatives et psychiatriques spécialisées dans le suivi des personnes en situation de handicap mental et souffrant de troubles psychiques. Le travail empirique est basé sur une approche qualitative et compréhensive des interactions sociales, et procède par une étude de terrain approfondie. Les données recueillies sont variées : notes de terrain et récolte de documentation, enregistrement de réunions d'équipe au sein du DCPHM et de réunions de réseau, et entretiens de différents types. L'analyse montre que le travail de collaboration qui incombe à l'équipe est constitué d'obstacles qui sont autant d'occasions de développement professionnel et de construction identitaire. Les résultats mettent en lumière des mécanismes discursifs de catégorisation concourant à la fois à la construction des patients comme objets d'activité, et à la construction d'une place qui légitime les interventions de l'équipe dans le paysage socio:éducatif et psychiatrique vaudois et la met au centre de l'arène professionnelle. -- Care and follow:up for people with mental disabilities suffering from psychological disorders : therefore at the interface between the socio:educational and psychiatric fields : represent complex challenges in terms of interprofessional collaboration. In the canton of Vaud, the caregivers involved in this issue have been trying for years to build multidisciplinary networks in order to better exchange between professionals and develop skills and knowledge to improve the recipients' well:being. This work thus proposes to study and question these working methods in a sociocultural perspective (Vygotski, 1934/1997) so as to understand how they operate, highlight inherent mechanisms and provide actionable insights to the professionals. It is based on fieldwork conducted among members of the Dispositif de Collaboration Psychiatrie Handicap Mental (DCPHM), of the Psychiatry Department at the CHUV University Hospital in Lausanne, whose main mission is to facilitate collaboration between the socio:educational and psychiatric institutions specialising in monitoring people presenting with both mental handicap and psychiatric disorder. The empirical work is based on a qualitative and comprehensive approach to social interactions, and conducted based on an in:depth field study. The data collected are varied - field notes and documentation collection, recordings of team meetings within the DCPHM and network meetings, and various types of interviews. The analysis shows that the collaborative work that befalls the team consists of obstacles, all of which provide opportunities for professional development and identity construction. The results highlight discursive strategies of categorisation which contribute both to the construction of the patients as objects of activity and to building a position that legitimates the team's interventions in the socio: educational and psychiatric landscape of canton Vaud and puts it in the centre of the professional arena.

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Cette étude pilote cherche à tester la faisabilité de l'entraînement à la cohérence cardiaque avec des personnes atteintes d'un retard intellectuel dans le cadre d'un atelier protégé. Un entraînement à la cohérence cardiaque est proposé aux participants volontaires pour une durée de deux semaines à la prise de travail, matin et après-midi. Une appréciation des effets de ces exercices respiratoires est effectuée avant et après entraînement par la mesure d'indices de variabilité cardiaque et une évaluation de la perception du stress professionnel. La comparaison des valeurs récoltées pré et post-entraînement révèle une amélioration significative dans l'activation de la branche parasympathique. L'évaluation des valeurs du RMSSD sont inversement corrélées à l'évaluation des participants de leurs stress perçu. Ensemble, nos résultats indiquent que la population atteinte de retard intellectuel est réceptive à l'apprentissage de la cohérence cardiaque et que la baisse de leur stress est liée à une hausse de l'activité inhibitrice parasympathique, plutôt qu'à une diminution de l'activité excitatrice sympathique. Les considérations offertes par cette étude exploratoire doivent être étayées, mais permettent d'ores et déjà d'ouvrir de nouvelles perspectives dans la prise en charge de populations pour lesquelles la gestion du stress est mal adaptée.

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Les prévisions démographiques pour le canton de Vaud estiment que le nombre de résidents âgés de 65-79 ans s'accroîtra de presque 50% entre 2010 et 2030, tandis que l'effectif des plus âgés (80 ans et plus) augmentera de presque 80%. Dans ce contexte de vieillissement accéléré de la population, ce travail estime l'évolution du nombre de séjours au CHUV attribuables aux patients âgés. Une précédente analyse de la Statistique médicale des hôpitaux décrivait les séjours hospitaliers des patients âgés au CHUV, et les comparait à ceux des patients plus jeunes. La même source de données a été utilisée pour effectuer des projections pour les hospitalisations somatiques, psychiatriques, les séjours en lit B, en soins intensifs, et les séjours attribuables à certaines pathologies liées au vieillissement. En l'absence d'hypothèses ou de tendances fortes relatives aux autres facteurs qui pourraient influencer le recours à l'hôpital ou les durées de séjour, les paramètres observés sur les séjours enregistrés au CHUV durant les années 2006-2009 sont maintenus constants (taux d'hospitalisation par sexe et groupe d'âge, par pathologie, taux de recours au CHUV plutôt qu'à un autre hôpital, proportion de patients orientés en lits B). Les projections du nombre de séjours sont ainsi fortement liées aux prévisions démographiques, et diffèrent de celles-ci en raison de la répartition spécifique des séjours par âge et par sexe.

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Les prévisions démographiques pour le canton de Vaud estiment que le nombre de résidents âgés de 65-79 ans s'accroîtra de presque 50% entre 2010 et 2030, tandis que l'effectif des plus âgés augmentera de presque 80%1. Dans ce contexte de vieillissement accéléré de la population, l'évolution du nombre de séjours au CHUV attribuables aux patients âgés peut être anticipée. Une précédente analyse de la Statistique médicale des hôpitaux décrivait les séjours hospitaliers des patients âgés au CHUV, et les comparait à ceux des patients plus jeunes. Sur la base de ces données, des projections ont été effectuées pour les hospitalisations somatiques, psychiatriques, les séjours en lit B, en soins intensifs, et les séjours attribuables à certaines pathologies liées au vieillissement, identifiés au moyen du diagnostic principal. Les séjours en semi-hospitalisation et les prestations ambulatoires du CHUV ne sont pas pris en considération dans ces projections. Une sélection des résultats est rapportée dans cette brochure.

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Problématique. Le cancer touche beaucoup de personnes en Suisse et un grand nombre en décèdent encore. Recevoir une telle annonce plonge le malade dans une crise spirituelle qui bouleverse complètement sa vie. L'incertitude de son avenir, la sensibilisation à sa finitude sont exacerbées par la proximité de la mort et par les symptômes du cancer: combien de temps les malades vont-ils encore vivre ? Qu'adviendra-t-il de leur corps désormais confronté aux symptômes du cancer et à ses traitements? Les professionnels de la santé s'attacheraient davantage au bien-être spirituel des personnes en phase palliative et peu d'études se sont intéressées au bien-être spirituel des personnes en début de traitement au moment d'une telle nouvelle. But. Décrire le bien-être spirituel des personnes nouvellement diagnostiquées d'un cancer en début de traitement, explorer sa relation avec les symptômes du cancer et l'interdépendance des différentes variables. Méthode. Cette recherche descriptive corrélationnelle a été conduite auprès de 30 patients recrutés selon un échantillonnage de convenance dans un centre d'oncologie ambulatoire situé dans un hôpital universitaire suisse. Les données ont été recueillies au moyen d'un formulaire de données sociodémographiques et de santé ainsi que de deux instruments de mesure: ESAS (Edmonton Symptom Assessment System) (Bruera, Kuehn, Miller, Selmser, & Macmillan, 1991) et FACIT-Sp-12 (Functional Assessment of Chronic Ilness Therapy-Spiritual Well- Being) (Canada, Murphy, Fitchett, Peterman, & Schover, 2008). Le premier a permis de mesurer les symptômes du cancer et le second, le bien-être spirituel. Les données ont été traitées par des analyses descriptives et corrélationnelles avec le logiciel STATA Version 11. Résultats. Les répondants étaient représentés en majorité par des femmes (73%) atteintes d'un cancer du sein (60%). La plupart des participants étaient croyants (97%) de confession catholique (50%), protestante (47%) ou musulmane (3%). Sur un rang de 0 à 48, la plupart des participants ont présenté un niveau de bien-être spirituel élevé (M=36,5 ; ĒT=6,6). Les dimensions de ce dernier atteignaient également de très bon scores : sur un rang de 0 à 16, la dimension sens affichait la moyenne la plus élevée (M=14,2 ; ĒT=1,9), suivie de celle de paix (M=12,1 ; ĒT=2,7) et finalement de celle de foi (M=10,2 ; ĒT=3,2). Le bien-être spirituel était lié significativement à l'âge (p= 0,04), à la dépression (p= 0,01) et au mal-être (p= 0,02) : être jeune, présenter des symptomatologies dépressives et de mal-être influencent négativement le bien-être spirituel des malades. Conclusions. Dépister précocement la dépression et le mal-être des personnes qui surgissent souvent à la révélation du cancer est important. Il faut se soucier particulièrement du bien-être spirituel des personnes âgées et les accompagner dans leur quête de sens singulière par la prière, l'abnégation, le récit de vie, les relations avec l'entourage, l'introspection, pour adoucir l'incertitude de l'avenir et la mouvance identitaire qui composent désormais leur quotidien.

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Problématique : Les proches aidants fournissent un soutien considérable aux patients atteints de schizophrénie et peuvent dans ce contexte éprouver des sentiments pénibles conduisant à une augmentation de leur détresse qui peut elle-même accroître le risque de rechutes des patients. Des chercheurs préconisent de mieux connaître les sentiments pénibles des proches pour mieux cibler les interventions psychoéducatives comme le programme Profamille. Selon Leventhal, Leventhal et Schaefer (1991), ces sentiments pénibles font partie du concept de représentations émotionnelles. But : Examiner les représentations émotionnelles formées suite à l'apparition de la maladie chez les proches aidants de personnes atteintes de schizophrénie et explorer les relations entre ces représentations émotionnelles, les caractéristiques des proches aidants et les caractéristiques de ceux ou celles dont ils s'occupent. Méthode : Selon une méthode d'échantillonnage non probabiliste par convenance, cette étude descriptive exploratoire a inclus 45 proches aidants membres de trois associations du Réseau Profamille en Suisse romande ayant plus d'une heure de contact par mois avec le proche atteint de schizophrénie dont ils ou elles s'occupent. Les deux instruments auto-administrés étaient un questionnaire sociodémographique et une sous-échelle du Illness Perception Questionnaire for Schizophrenia: Relatives' Version. Résultats : Les participants, âgés en moyenne de 57 ans et tous membres de la famille du patient, étaient le plus fréquemment des femmes et des parents ayant effectué le programme Profamille. Les proches atteints de schizophrénie, âgés en moyenne de 35 ans et utilisant en moyenne deux services professionnels de la communauté, étaient le plus souvent des hommes vivant en dehors du foyer familial. Les dimensions des représentations émotionnelles remportant le plus haut niveau d'accord des proches aidants étaient les inquiétudes, le sentiment d'être bouleversé, l'anxiété, le sentiment de perte et le sentiment d'être déprimé. Les dimensions remportant moins d'accords étaient la peur, la frustration et la colère, tandis que la dimension de la dévalorisation remportait le plus souvent aucun accord. Les résultats indiquent également que : plus les proches aidants sont âgés, plus ils rapportent vivre de l'anxiété ; plus le nombre de personnes dans leur foyer est élevé, moins les proches aidants rapportent vivre les sentiments d'être bouleversés et anxieux ; plus le nombre de services de la communauté utilisés par le proche atteint de schizophrénie est élevé, plus les participants rapportent vivre une inquiétude. En outre, les participants présentaient des scores significativement moins élevés à la sous-échelle représentations émotionnelles et à sa dimension sentiment d'être déprimé, si leur proche malade était suivi par un généraliste. D'un autre côté, les participants étaient significativement plus bouleversés, si leur proche atteint de maladie avait un suivi infirmier. Conclusion : Ces résultats ne peuvent être généralisés qu'à des proches aidants présentant les mêmes caractéristiques que ceux inclus dans cette étude et vivant dans des contextes similaires. Les dispositifs professionnels, comme le programme Profamille, pourraient renforcer leurs capacités à explorer les émotions pénibles des proches aidants, en premier lieu leurs inquiétudes, et leurs habiletés à trouver, en collaboration avec ces derniers, des moyens permettant de les diminuer.

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Problématique. Les proches aidants jouent un rôle primordial de soutien auprès des personnes atteintes de schizophrénie. La symptomatologie et les perturbations du fonctionnement psychosocial des personnes atteintes de cette maladie peuvent entraîner un fardeau extrêmement élevé pour leur entourage. Les approches psycho-éducatives sont reconnues pour favoriser des stratégies de coping ayant comme impact d'atténuer la détresse des proches aidants et d'améliorer les relations interpersonnelles entre le proche aidant et la personne souffrant de schizophrénie. Buts: décrire et explorer les stratégies de coping chez les proches aidants de personnes atteintes de schizophrénie. Méthode: cette étude descriptive exploratoire a été menée auprès de 45 proches aidants, recrutés selon un échantillonnage de convenance. Ils ont rempli deux auto-questionnaires : (a) le questionnaire sociodémographique et (b) le Family Coping Questionnaire. Des statistiques descriptives de distributions et des analyses corrélationnelles bivariées ont été effectuées. Résultats: les résultats montrent que les stratégies de coping centrées sur le problème et les stratégies de coping centrées sur le maintien social sont plus utilisées que celles appartenant au coping centré sur l'émotion. Cependant, les stratégies de coping centré sur l'émotion sont encore souvent utilisées. Conclusion: malgré les limites de cette étude liées à la taille de l'échantillon, les résultats sont compatibles avec les études antérieures. Il semble important de poursuivre des recherches dans ce domaine pour mieux comprendre les associations entre les représentations de la maladie et les stratégies de coping. Il semble aussi crucial de développer, auprès des proches aidants, les interventions qui leur permettent une meilleure gestion des émotions.