214 resultados para Hagiographie byzantine
Resumo:
Vladimir S. Soloviev (1853-1900) était un philosophe russe, poète et dissident de la période prérévolutionnaire. Comme celle de beaucoup de ses contemporains prérévolutionnaires russes, la pensée de Soloviev fut constamment sollicitée par la réfection imminente de l’État russe dans un futur très proche. Dans le contexte de cette époque, un examen des fondements théoriques du système juridique était peut-être inévitable. Néanmoins, dans la pensée russe, c’est seulement avec Soloviev que le droit cessa d’être un sujet spécialisé dans le domaine de l’administration, ne concernant guère les grands enjeux de société, et devint intimement lié au développement même de la philosophie morale et sociale. Au sein du projet philosophique systématique que propose Soloviev, le concept de l’unitotalité est envahissant, en termes épistémologique et social. Une pierre d’assise également fondamentale est le concept philosophico-religieux de la divino-humanité, à travers lequel la source de la dignité humaine est ultimement exprimée. La philosophie juridique de Soloviev, contenue pour l’essentiel dans un traité intitulé La Justification du bien : essai de philosophie morale (1897), a pour principal objet l’interaction entre le droit et la morale. Alors que l’objet et la portée du droit peuvent être directement déduits de principes moraux, le droit ne peut pas coïncider exactement avec la morale, compte tenu de son caractère plus limité, fini et coercitif. Pour Soloviev, le droit doit imposer un niveau minimum du bien en fournissant les conditions de base (par ex. la primauté du droit, le droit à une existence digne, la liberté de conscience) pour le libre développement des facultés humaines sans transposer directement en lui la plénitude complète du bien. La principale motivation de Soloviev réside dans la prémisse théologique sous-jacente que le bien ne peut jamais être complètement subsumé sauf par un acte conscient de liberté personnelle. En tandem, Soloviev souligne le rôle progressiste de l’État pour favoriser le libre perfectionnement humain. En tant que tel, Soloviev nous fournit certaines voies innovatrices dans le façonnement de la relation tant théorique que pratique entre le droit et la religion. À l’encontre d’un compromis entre objets, c’est-à-dire un arrangement de type interculturel situé entre fragmentation culturelle (multiculturalisme idéologique) et assimilation antireligieuse (laïcité militante), l’analyse de Soloviev présente la nécessité d’une conciliation temporelle, dans une perspective historique beaucoup plus large, où la laïcité est considérée non pas comme une finalité ontologique en soi, figée dans le temps, mais comme un moyen au service d’une destinée humaine en cours d’actualisation. Le cadre philosophico-juridique de Soloviev peut être utilement mis en dialogue avec des auteurs contemporains comme Stephen L. Carter, Charles Taylor, John Witte Jr, Ronald Dworkin et Jürgen Habermas. La contribution potentielle de Soloviev sur la place de la religion dans la société russe contemporaine est également mentionnée, avec un accent particulier sur le réexamen critique de l’héritage durable de la notion byzantine de la symphonie entre l’Église et l’État. Enfin, une théorie du fédéralisme inspirée par Soloviev est développée en appliquant, sur une base comparative, des avancées théoriques dans le domaine de l’histoire juridique global à l’évolution constitutionnelle du Canada et d’Israël.
Resumo:
En la presente comunicación nos proponemos estudiar el texto de Leoncio de Neápolis (Chipre, s. VII d. C.) conocido con el título Apología o Apología contra los judíos. La obra pertenece a la tradición literaria adversus iudaeos y se enmarca en la polémica por el uso religioso de imágenes sacras. Nos centraremos en particular en el análisis de la forma en la que aparecen representados en la obra los elementos naturales y las menciones de la naturaleza, ya sea a través de imágenes y metáforas, descripciones o ekphráseis, citas del Antiguo Testamento y reflexiones filosóficas. En un primer lugar, ofreceremos una clasificación de dichas representaciones, para luego definir de qué modo éstas funcionan de manera cohesiva en el dispositivo retórico general de la obra, en tanto que contribuyen al propósito persuasivo en favor del uso de imágenes. Tendremos en cuenta para el tratamiento del tema los aportes de H. Maguire (sobre todo, Nectar and Illusion: Nature in Byzantine Art and Literature, Oxford, 2012 y "The Profane Aesthetic in Byzantine Art and Literature", Dumbarton Oaks Papers 53, 1999, pp. 189-205)
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En la presente comunicación nos proponemos estudiar el texto de Leoncio de Neápolis (Chipre, s. VII d. C.) conocido con el título Apología o Apología contra los judíos. La obra pertenece a la tradición literaria adversus iudaeos y se enmarca en la polémica por el uso religioso de imágenes sacras. Nos centraremos en particular en el análisis de la forma en la que aparecen representados en la obra los elementos naturales y las menciones de la naturaleza, ya sea a través de imágenes y metáforas, descripciones o ekphráseis, citas del Antiguo Testamento y reflexiones filosóficas. En un primer lugar, ofreceremos una clasificación de dichas representaciones, para luego definir de qué modo éstas funcionan de manera cohesiva en el dispositivo retórico general de la obra, en tanto que contribuyen al propósito persuasivo en favor del uso de imágenes. Tendremos en cuenta para el tratamiento del tema los aportes de H. Maguire (sobre todo, Nectar and Illusion: Nature in Byzantine Art and Literature, Oxford, 2012 y "The Profane Aesthetic in Byzantine Art and Literature", Dumbarton Oaks Papers 53, 1999, pp. 189-205)
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In this doctoral thesis with the title: “The Shared Holiness: The crossroad of Islam and the Christian Orthodoxy in the Balkans, reflections in Bulgaria”, presented by VLADISLAVA SPASOVA ILIEVA, under the direction of Dr. MONTSERRAT ABUMALHAM MAS, and Dr. PEDRO BÁDENAS DE LA PEÑA, we reflect upon the crossroads between the populations in the Balkans, whose conversion into States was significantly influenced by their belonging to the Byzantine and the Ottoman Empires. Known as the crossroads of several cultures, the area was the destination of a massive influx of pagan Slaves, as well as the meeting point of Islam and Christianity. Considering the bidirectionality of the processes, we shall focus on the mutual enrichment brought about in the encounter between the religiosities of the Balkans, and we will discuss these points from different perspectives. In the common Balkan-Anatolian space, we turn our attention to the ancient hermits, with the aim of showing the complicity in the relations of coexistence, whether Islamic-Christian, Turkish-Byzantine, Turkish-Bulgarian, or Ottoman-Balkan, and a possible scheme, that could be valid for both social and spiritual growth of the person, as well as for the development of an ethnic or religious community, when sharing the same space with other populations, communities or ethnicities...