524 resultados para Ego
Resumo:
Depuis une trentaine d'années, les représentations de la figure de Jésus se sont multipliées en photographie. De la séquence narrative du photographe américain Duane Michals (Christ in New York, 1981) au chemin de croix de Wim Delvoye (Viae Crucis, 2006), en passant par la série I.N.R.I. (1997-98) de Bettina Rheims, les Photographies apocryphes (1994-98) d'Olivier Christinat, les Seven Bible Scenes (1998) de Rauf Mamedov, Ecce homo (1996-98) d'Elisabeth Ohlson, Jesus is my Homeboy (2003) de David LaChapelle ou encore South Soudan (2006) de Vanessa Beecroft, l'intérêt pour la figure christique dans le champ profane est incontestable. Le phénomène dépasse d'ailleurs les frontières géographiques, culturelles et confessionnelles.¦Cette thèse de doctorat réunit un important fonds iconographique qui démontre l'intérêt actuel pour la figure du Christ et la grande diversité des démarches et des profils des artistes. Cet important corpus est analysé selon trois perspectives. La première partie est consacrée au médium photographique, à ses liens étroits avec la sainte Face depuis le cliché du suaire de Turin en 1898, et depuis l'ambitieux projet photographique (1898) de Fred Holland Day qui incame le Christ dans ses nombreuses réinterprétations de la vie de Jésus.¦La deuxième partie de ce travail interroge l'emploi des formules iconographiques chrétiennes archétypales et questionne les références christiques utilisées par les artistes au travers de poses, d'attitudes, de gestes repris de chefs-d'oeuvre de l'art religieux, tant dans le domaine de la photographie d'art que dans la publicité ou la photographie de presse. L'usage du texte, la place des Ecritures dans les projets actuels sont aussi abordés, notamment autour de la question de la possibilité de raconter la vie de Jésus et des stratégies de mises en scène employées pour traduire les récits en images.¦Enfin, la dernière partie porte plus particulièrement sur les usages de la figure de Jésus, souvent alter ego de l'artiste, mais surtout porte-parole. À la suite des luttes socio- politiques des années 1970, la figure de Jésus est réinvestie par les minorités et Jésus incarne alors les combats d'artistes qui se réapproprient la représentation du Christ pour qu'elle corresponde à l'image qu'ils voient dans leur propre miroir (ex. Renee Cox, Yo Mama's Last Supper, 1996). Cet usage revendicateur, souvent doublé d'un goût non dissimulé pour la provocation (ex. Andres Serrano, Piss Christ, 1987), a souvent suscité la polémique. La question de la réception des oeuvres constitue un point essentiel de cette recherche qui tâche d'analyser la figure christique au miroir de la photographie contemporaine et qui conclut que le Christ est en réalité miroir des artistes eux-mêmes.
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La intención de este trabajo ha sido el estudio hermenéutico de films que, a partir de la Modernidad cinematográfica occidental, muestran el proceso de un fracaso artístico autoconsciente, mediante el inacabamiento de un relato de ficción emprendido por el protagonista de la diégesis, quien suele actuar como alter ego del autor real. Se ha pretendido justificar históricamente la aparición de este motivo, así como señalar las características cualitativas que lo diferencian de su tradición, que también se ha rastreado tanto en cine como en literatura. Además, se han agrupado temáticamente las cuestiones estéticas aludidas mediante estos fracasos artísticos ficticios, entre los que se ha procurado establecer relaciones de significado.La metodología utilizada ha sido el comparatismo hermenéutico entre diversos films, así como entre películas y obras literarias con que se han observado correspondencias, que se han contrastado con textos de Teoría y Crítica. La principal cuestión a dilucidar ha sido el discernimiento de las causas del fracaso artístico mostrado en los films y textos del corpus, tanto como hallar una justificación estética a su proliferación.Así, se ha observado que estas películas aparecen a partir de un momento concreto, la década de los sesenta; que tienen dos precedentes claros en Fellini 8 ½ y en Le mépris y que durante la Postmodernidad el esquema narrativo de la creación fracasada ha sido aún más productivo para desarrollar cuestiones estéticas, siempre en un tipo de cine autorial.
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Ce travail porte sur l'étude des processus et fonctions psychiques de la création littéraire et de l'écriture dans une perspective psychanalytique, à partir d'une méthodologie de recherche qualitative exploratoire. Un premier volet de la recherche s'attache à étudier les processus et fonctions psychiques dans la création littéraire à partir de six entretiens semi-structurés avec des écrivains romands publiés. Les entretiens sont analysés en profondeur à partir de la méthodologie qualitative Interpretative Phenomenological Analysis (Smith, Flowers & Larkin, 2009). Un second volet de la recherche étudie les processus et fonctions psychiques de l'écriture dans un atelier de groupe à médiation écriture prenant place dans un Centre de Jour pour adultes, à partir de l'élaboration de deux cas. L'articulation des analyses de ces expériences d'écriture dans les deux contextes étudiés permet de mettre en évidence des enjeux de continuité/discontinuité dans le passage du premier mouvement créateur de l'écriture - le « miroir-papier » - vers le mouvement de la publication/lecture - le « miroir-lecteur ». Ces enjeux de partage invitent à penser le travail créateur de l'écriture à partir de la notion de « Moi- peau » (Anzieu, 1995) et à préciser cinq fonctions psychiques de l'écriture : transformation ; protection ; échange ; réassurance narcissique ; partage. Un accent particulier est porté sur la fonction de protection, dans la tension qu'elle entretient avec celle de transformation, au travers de la mise en évidence de six formes d'enveloppes d'écriture protectrice. Finalement, les analyses mettent en évidence la manière dont cette tension entre un investissement défensif de l'écriture et un investissement de transformation se déploie par des voies singulières en vue d'une tentative de résolution du conflit subjectif interne entre les exigences du « public intérieur » (De M'Uzan, 1964) et la rencontre avec l'objet réel. Ces pistes d'analyses permettent de préciser les modalités de contribution de l'écriture aux processus de symbolisation et d'enrichir la pratique du champ des médiations thérapeutiques de repères d'appréciation clinique. - Based on an exploratory qualitative research methodology, this work focuses on the psychical processes and functions of literary creation and writing from a psychoanalytic perspective. The first part of the research investigates psychical processes and functions in creative writing through the analysis of six semi-structured interviews with published Swiss writers. The interviews are analyzed according to the exploratory qualitative methodology Interpretative Phenomenological Analysis (Smith, Flowers & Larkin, 2009). The second area of research examines the processes of writing in the context of an art-therapy writing group that took place in an adult day center. The observations lead to the elaboration of two case studies. The joint analysis of these writing experiences highlights issues of continuity/discontinuity in passing from the first creative writing movement - the « mirror-paper » - to the final publication/reading of the work - the «mirror-reader». These issues enable us to understand the creative writing processes from the concept of the « skin-ego » (Anzieu, 1995). Five functions of writing are proposed: transformation, protection, exchange, narcissistic reassurance, and sharing. An emphasis on the tension between the protection and the transformation functions is highlighted through the identification of six forms of protective writing psychical envelopes. Finally, the analysis shows how this tension between a defensive and a transformative investment in writing takes place in an attempt to resolve the internal conflict between the « inner audience » (De M'Uzan, 1964) and the encounter with the real object. This study clarifies the way creative writing can contribute to symbolization and can enrich clinical assessment in the field of art-therapy.
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F. 1-52v. Recueil de textes de piété, en italien sauf le premier. « Confiteor Deo omnipotenti Patri et Filio et Spiritui sancto (...) martiribus tuis Grisanto et Darie, confessoribus tuis Prospero et Venerio atque beato Francisco... - ... eternam amen » (1). — [Rubrique :] « Quisti son li X comandam. de la leze ». « Primo non adorare altro che uno solo dio et per questo commandamento se veta le idole... - ... non e » (1v-3v). — [Rubrique :] « Quisti son li XII articoli de la fede ». « Credo in Dio padre omnipotente creatore del celo et de la terra. 1. S. Petro. Et in Yesu... - ... alli boni. 11. S. Thadeo. 12. S. Mathia » (3v). — [Rubrique :] « Quisti son li septe peccati mortali. Lo primo Elatio ». « Superbia cio e reputare de havere bene per propria virtu et non da Dio... - ... tante fiade pecca mortalmente » (3v-10). — [Rubriques :] « Quisti son li dexe comandamenti soto brevita » (...) « Quisti sono li septe sacramenti » (...) « Que son le VII opere de la misericordia temporale » (...) « Queste son le spirituale » (...) « Questi son li setti peccati mortali » (...) « Circha de sopra in li dexe comandamenti. Quista sun li V sentimenti de lo corpo » (...) « Quisti sono li septi doni del Spirito sancto che sono contra li VII peccati mortali » (...) « Queste sono le III virtu theologie » (...) « Quatuor sono le cardinale » (...) « Queste son le conditione de la confessione » (...) « Quisti son li casi de la papa sive papali » (...) « Casus exclusi » (...) « Quisti sun li cassi de lo episcopo sive episcopali » (...) (10-12). — [NICOLAUS DE AUXIMO, O. F. M. (Nicolò da Osimo), Compendio de salute], cf. Umberto Picciafuoco, Fr. Nicolò da Osimo: vita, opera, spiritualità, 1980 ; « Per dare breve introductione delle cose necessarie ad la salute ad ciaschuno simplice lo quale desidera de salvarse, me sono studiato de redirre le dicte cose sotto breve compendio, retracto de uno libro dicto Quadriga spirituale... - ... molto cose secondo li doctori » (12-52v).F. 53-139v. Actes pontificaux et varia. EUGENIUS IV papa, Bulla [ad Jacobum de Primadiciis de Bononia, O. F. M. (Giacomo Primadizzi) ?], de communione pascali, [07/07/1446], cf. Archivum Franciscanum Historicum, 21, 1928, p. 270 n. 1, 282-283 « Eugenius papa IIIIus. Dilecte fili salutem et apostolicam benedictionem. Fidedigna relatione percepimus in civitate Licii non parvam... - ... VIII kal. julii 1446, po. no. anno XVI° » (éd. ibid., p. 282-283, avec une date corrigée) (53-54). — [PAULUS II papa], Bulla, 14/04/1469 « I ». [Rubrique :] « Bulla que quotannis in cena Domini publicari per summum pontificem consuevit ». « Dilecti filii salutem et apostolicam benedictionem. Consueverunt predecessores nostri romani pontifices annis singulis in die cene Domini sedentes...-... die XIIII° aprilis 1469 p. n. anno quinto. L. Dathus » (55-56). — PAULUS II papa, Bulla, 30/03/1469 « 2. Bulla. Paulus (...). Consueverunt sancte memorie romani pontifices predecessoris [sic] nostri ad retinendam puritatem... - ... tertio kal. aprilis, p. n. anno quinto. De curia. Signata A. Ingherannus, L. Dathus » (56v-64). — PAULUS II papa, Bulla, 06/06/1469 « 3. Paulus (...). Decet romanum pontificem sic in suis fore gratiis liberalem quod in ecclesiarum... - ... octavo id. junii, p. n. anno quinto. De curia, B. Lunensis » (64v-67). — PAULUS II papa, Bulla, 02/07/1469 « Paulus papa II. 4. [Rubrique :] Presidenti monasteriorum Sancte Justine de Padua ». « Dilecte fili salutem et apostolicam benedictionem. Bullam presentibus alligatam constitutionis et decreti nostri circa annexa et juncta beneficia... - ... die IIa julii M° CCCC LXVIIII p. n. anno quinto. L. Dathus » (67v-68). — PAULUS II papa, Bulla, de casibus reservatis, [03/03/1470] cf. Cesare Censi, Manoscritti francescani della Biblioteca Nazionale di Napoli, 2 vol., 1971 (Spicilegium bonaventurianum, VII-VIII), t. I, p. 222, qui renvoie au ms. Napoli, Biblioteca Nazionale, V H 33 (n° 125 a de la liste de Cenci) ; incomplet de la fin « 5. [Rubrique :] Bulla pro casibus reservatis ». « Paulus (...). Etsi dominici gregis saluti semper intenti singulis cum humilitate poscentibus ea benigne... - ... omnipotentis Dei et beatorum » [Petri et Pauli...] (68v-70). — PAULUS II papa, Bulla, 23/11/1464 « 6. [Rubrique :] Contra symoniacos ». « Paulus (...). Cum detestabile scelus simoniace pravitates tam divinorum quam sacrorum canonum... - ... nono kal. decembres, p. n. anno primo » (70v-72). — PAULUS II papa, Bulla, [01/03/1468], cf. C. Censi, op. cit., ms. Napoli, Bibl. Naz., I H 43 et V H 33 (n° 50 ap et 125 d) « 7. [Rubrique :] Bulla prohibens ne bona ecclesiarum et Dei alienari possint ultra triennium ». « Paulus (...). Ambitiose perversorum cupiditati illorum precipue qui divinis et humanis legibus affectata... - ... M° CCCC LXVII kalendis martii p. n. anno quarto » (72v-74). — PAULUS II papa, Bulla, 31/01/1468 « 8. [Rubrique :] De celebratione dierum festorum in terris ecclesie ». « Paulus (...). Perniciosa consuetudo aut verius corruptela que in gravem divine majestatis ac sanctorum... - ... M° CCCC LXVII pridie kal. febr. anno p. n. IIII° » (74v-76v). — Exemplum de Raymundo cardinale nepote Honorii pape et beata Maria virgine et Annunciatione ejus. [Rubrique :] « Pro jejunio domine nostre ». « Honorius summus pontifex habuit ex sorore nepotem Raymundum nomine tituli sanctorum Johannis et Pauli cardinalem libidini ita deditum... - ... regna migravit » (77-79). — PAULUS II papa, Bulla, de jubilaeo, 19/04/1470 « 10 ( ?). [Rubrique :] De publicatione anni jubilei redacti ad M CCCC LXXV ». « Paulus (...). Ineffabilis providentia summi patris qui pro redemptione humani generis ejusque reconcilianda natura... - ... tertiodecimo kalendas maii p. n. anno sexto » (79-85). — PAULUS II papa, Breve, ad episcopum Cumanensem, 22/04/1471 « Breve pontificis ad episcopum Cumanensem. Paulus II. Venerabilis frater (...). Expositum fuit nobis nonnullos istius civitatis Cumane ejusque diocesis existere qui contra libertatem... - ... XXII aprilis 1471 p. n. anno septimo » (86-86v). — PAULUS II papa, Breve, ad episcopum Cumanensem, 07/06/1471 « Suprascriptum breve non habuit locum sed reformatum fuit in formam infrascriptam : Paulus II. Ven. (...). Expositum nobis fuit pro parte dilecti filii nobilis viri Galeaz Marie ducis Mediolani nonnullos istius civitatis Cumane... - ... 7° junii 1471 p. n. anno 7° » (86v-87v). — PAULUS II papa, Breve, [ad Galeazzum Mariam Sforza ducem Mediolanensem], 31/05/1471 « Dilecte fili (...). Diligenter exposuit nobis dilectus filius Augustinus de Rubeis eques et doctor Parmensis consiliarius et orator ad nos tuus... - ... ultimo maii 1471, p. n. anno septimo » (87v-88v). — NICODEMUS [TRANCHEDINI], Littera ad Galeazzum Mariam Sforza ducem Mediolanensem, 13/05/1471, cf. Paola Sverzelatti, « Per la biografia di Nicodemo Tranchedini [1413-1481] di Pontremoli, ambasciatore sforzesco », Aevum, 1998, LXII, 485-557 [4° Z 4794] « Littere Nicodemi ad illustrissimum d. ducem. El papa me ha dicto questa sera che heri sera deputo et immediate hebbe ad se li inferri... - ... Johachinus et Franciscus de Padua advocati consistoriales ». « Suprascriptis videnda commissa fuit bulla pontificis » (89-89v). — AUGUSTINUS DE RUBEIS (Agostino de’Rossi) et NICODEMUS [TRANCHEDINI], Littera ad Galeazzum Mariam Sforza ducem Mediolanensem, 25/05/1471 « Littere d. Augustini et Nicodemi ad principem. Illustrissimo (...). Questi xi sonno mo stati piu volte insieme et col papa anchora et heri se fece el consistorio... - ... XXV maii 1471. Augustinus et Nicodemus » (89v-91). — Iidem ad eumdem, 27/05/1471 « Eorundem. Illustrissimo (...). Credace la vestra signoria per cosa se havesse ad agitar. qua postquam questo nostro sancto patre fu facto papa... - ... XXVII maii 1471 » (91-94v). — [EUGENIUS IV papa, Gratiae concessae Francisco de Platea de Bononia, O. F. M., 01/1440], cf. Cesare Censi, Manoscritti francescani della Biblioteca Nazionale di Napoli, 2 vol., 1971 (Spicilegium bonaventurianum, VII-VIII), t. II, p. 1060, qui renvoie à deux exemplaires du texte, mss. Napoli, Biblioteca Nazionale, cod. VII G 50 et VII G 66 [n° 371 et 383 de la liste de Cenci] « Copia. Ego frater Franciscus de Bononia frater venerabilis viri fratris Jacobi de Primidiciis de Bononia Florentiam accessi... - ... M CCCC XL die III et die decima januarii » (95-98v). — PAULUS II papa, Breve ( ?), ad Julium Cesari de Varano domicellum, incomplet de la fin « Paulus episcopus (...) dilecto filio nobili viro Julio Cesari de Varano domicello civitatis nostre Camerini et pro nobis (...) gubernatori (...). Inter cura multiplices quibus assidue permimur illa precipue sollicitat mentem nostram... - ... merito commendari » (100-106v). — NICOLAUS V papa, Breve ( ?), ad Franciscum Sforza, 24/07/1447 « Nicolaus (...) dilecto filio nobili viro Francisco Sfortie vicecomiti, comiti et marchioni (...). Sedes apostolica pia mater recurrentibus ad eam cum humilitate filiis post excessum libenter... - ... nono kal. augusti, p. n. anno primo. Pe. de Noxeto » (107-111v). — FRANCISCUS PHILELPHUS ( ?), [De Sacerdotio Christi (extractum et translatum e graeco Souda), versio italica], cf. Giovanni Mercati, Ultimi contributi alla storia degli Umanistici, 1939, I, p. 74-76 (4° Z 1722 (90)) « Tractatello traducto per messere Francescho Philelpho singularissimo poetha de greco in latino per luy trovato presso autentici et antiqui autori, reducto in volgare ad contemplatione d’alcuni devoti cortesani del illustrissimo signiore duca di Milano, ad confirmatione de la fede nostra et confusione de Judei. Regnando Justiniano imperatore clementissimo fo uno homo principe de Judei chiamato Theodosio... - ... teneva occulto » (112-118v). — « Electi beneficii et superni doni data ad quella anima che oldira la sancta messa integramente monifestati per li sancti doctori... - ... ligno de la vita » (118v-119). — MARTINUS V papa, Bulla, de excommunicatione hereticorum, [28/03/1426 ?], incomplète de la fin ; cf. C. Censi, op. cit., I, p. 501-502 (n° 304 f) « 1. Excommunicationes plures contente in processu qui fit annuatim in curia in cena Domini. Martinus (...). Excommunicamus et anathematizamus ex parte omnipotentis Dei Patris et Filii et Spiritus sancti auctoritate Petri... - ... incursurum. Datum Rome etc » (120-122v). — « Item excommunicamus et anathematizamus omnes illos qui per se vel per alium vel alios directe vel indirecte... - ... cautione prestitis » (122v-123v). — PAULUS II papa, Bulla, 11/04/1471 « 2. Paulus (...). Consueverunt sancte memorie romani pontifices predecessores nostri ad retinendam puritatem... - ... tertio idus aprilis, p. n. anno VII° » (124-130v). — SIXTUS IV papa, Bulla, de excommunicatione hereticorum, 26/03/1472 « 2. Sixtus (...). Excommunicamus et anathematizamus ex parte omnipotentis Dei Patris et Filii et Spiritus sancti auctoritate quoque beatorum... - ... septimo kal. aprilis etc. anno primo » (131-134v). — SIXTUS IV papa, Breve ( ?), ad Ferdinandum I regem Sicilie, 01/03/1472 « 4. Sixtus (...) carissimo in Christo filio Ferdinando regi Sicilie illustri (...). Dum eximie fidelitatis devotionis atque prudentie tue ceterasque tibi a Domino traditas virtutes...-... kalendis martiis [sic] p. n. anno primo. M. Milinus » (135-139v).
Resumo:
F. A-B. Bifolium contenant la fin de l’office du Saint Esprit ; cf. le même texte aux ff. 156-156v. XVe siècle. Copie inachevée dont les initialesont été laissées en blanc. Le f. B réglé est blanc. La justification est la même que celle du corps du manuscrit.F. 1-12v. Calendrier écrit à l’encre rouge et bleue et à l’or: nombreux saints méridionaux, en particulier de la vallée du Rhône et du Languedoc : « Fulcrani ep. [Lodevensis] » (13 févr.) ; « translatio s. Pauli » (20 février) ; « translatio s.Augustini » (28 février) ; « Pauli archi. Narbo[nensis] » (22 mars) ; « translatio b. Ferreoli [ ?] (1er avril) ; « Baudilii mart. [Nemausiensis] (20 mai) ; « Quiterie (21 mai) ; « Eutropii [ep. Arausicani] (27 mai) ; « translatio s. Saturnini » (22 juin) ; « Petri de Lucemburgo » (5 juillet) ; « Roqui mart. [Montispessulani] » (16 août) ; « Ludovici regis fratris [ep. Toletani]» (19 août) ; « Privati conf. [ep. Gabalitanus (Gévaudan)] » (21 août) ; « Fereoli mart. [Viennae] (18 sept.) ; « Apolinaris ep. [Valentinensis] » (10 oct.) ; « Firmini ep. [Ucetensis] » (11 oct.] ; « Florencii ep. [Arausicani] » (17 oct.] ; « Amancii ep. [Ruthenensis] » (5 nov.) ; « Restituti ep. [Tricastini] » (8 nov.) ; « Rufi ep. [Avenionensis] » (14 nov.) ; « Pauli ep. [Narbonensis] » (11 déc.) ; « Dominici conf. [de Silos] » (20 déc.). Mentions zodiacales et de comput, parmi lesquelles on note une « renovatio indicionum », le 24 septembre. F. 13-17. Extraits des quatre Evangiles : Io (13-14) ; Lc (14-15) ; Mt (15-16v) ; Mc (16v-17).F. 17v-71. [Horae beatae Mariae virginis secundum usum romanum]. [Ad matutinas], psaumes répartis selon les jours de la semaine (18-32v) ; — « In laudibus » (32v-42v) ; — « Ad primam » (43-46v) ; — « Ad tertiam » (46v-49) ; — « Ad sextam » (49v-52) ; « Ad IXa » (52-55) ; — « Ad vesperas » (55-60) ; — « Ad comple[c]torium » (60-64) ; — Antiennes, psaumes, leçons et répons pour les différents temps de l’année (64v-71) .F. 71-77v. Messe votive. « Missa beate Marie virginis ». « Salve sancta parens... » F. 78-85. Prières et hymnes. [Septem gaudia spiritualia b. Mariae virginis], incomplet des quatre premiers vers par lacune matérielle. « [Gaude flore virginali...] et sanctorum decoratum//...-... per eterna secula » (AH, XXXI, n° 198) ; « O sponsa Dei electa// Esto nobis via recta... » ; « ...Oratio. Domine Jhesu Christe qui beatissimam gloriosam virginem...-... pervenire mereamur » ; « Gaudia. Gaude virgo mater Christi// Que per aurem concepisti// ...-... perhemni gaudio. » (AH, XXIV, n° 57) ; cf. Leroquais, Livres d’heures, I, XXVI-XXVII ; « ... Oratio. Deus qui beatissimam virginem Mariam in consceptu... pervenire. Per... » ; « Gaudia beate Marie spiritualia. Gaude stirpe regis nata// Ab angelo saluta[ta]...-... et celorum mansio » (AH, XXXI, n° 182) ; « Oratio. Consolator mitissime Deus... sempiternis perfrui. Per... » ; « Alia oratio. Deus qui Gabrielem archangelum... mereamur habere. Qui... » ; « Devota oratio ad beatam virginem Mariam. Obsecro te domina... et michi famulo tuo pauperrimo N. ... » (Leroquais, Livres d’heures, II, 346-347).F. 85v blanc.F.86-91v. [Horae Trinitatis].F.91v-93v. Messe votive. « Missa de Trinitate ».F. 93v-97. « Devota oratio. Deus omnipotens propicius esto michi peccatori, custos mei omnibus diebus et horis vite mee, Deus Abraham... Omnes sancti angeli et archangeli Dei succurrite et subvenite michi peccatori... horis vite mee » ; cf. Leroquais, Livres d’heures, II, 396 ; — « O bone Jhesu illumina oculos meos ne unquam obdormiam... impietatem peccati mei » ; cf. Leroquais, Livres d’heures, I, XXX-XXXI ; — « Omnipotens, sempiterne et clementissime Deus qui Ezechie regi ... merear et optinere. Per... », à la forme masculine ; cf. Leroquais, Livres d’heures, II, 438 ; — « Oratio. Omnipotens sempiterne Deus te supplices exoramus ut celesti... consequantur. Per... » (Corpus orationum, VI, n° 4076).F. 97v blanc.F. 98-108. [Psaumes de la pénitence]. F. 108-117v. « Letania ». A noter parmi les confesseurs, la séquence inattendue de trois évêques de Toul honorés en Lorraine : « ... s. Mansuete, s. Gerarde, s. Aper ». Parmi les saintes : « ... s. Martha, s. Eulalia... s. Radegundis... ». — Oraisons diverses : « Propicius esto, parce nobis Domine... ut michi indigno famulo tuo N... exaudire digneris » ; — ... « Omnipotens sempiterne Deus miserere michi indigno famulo tuo N.... perficiat. Per... » ; — « Pie et exaudibilis domine Jhesu Christe Deus noster clementiam tuam... digneris eternam » ; cf. Leroquais, Psautiers, I, 25 ; — « Pietate tua quesumus Domine nostrorum solve vincula delictorum et intercedente pro nobis... virgine Dei genitrice Maria cum beatis apostolis tuis Petro et Paulo atque Andrea... eternam concede. Per... » (Corpus orationum, VI, n° 4227)...F. 118-145. [Officium mortuorum secundum usum romanum]F. 145-147v. Messe votive. « Missa pro omnibus fidelibus defunctis ». F. 148-151. [Horae sancti Spiritus].F. 151-153v. Messe votive. « Missa de sancto Spiritu », incomplet de la fin par lacune matérielle.F. 154-156v. [Horae omnium sanctorum], incomplet du premier feuillet.F. 156v-159v. Messe votive. « Missa de omnibus sanctis. F. 160-162v. [Horae sancti Sacramentis], incomplet du début par lacune matérielle. F. 162v-164v. Messe votive. « Missa de corpore Christi ».F. 164v-169v. Prières et hymnes. « ... salutatio sacratissimi corporis domini nostri Jhesu Christi. Ave Jhesu Christe verbum Patris filius [Virginis] agnus Dei...-... requies nostra vita perhemnis » ; cf. ms NAL 3211, 342 ; — « Alia oratio. Salve sancta caro Dei per quam salvi...-... da michi sedem justorum. Qui... » (ed. Leroquais, Livres d’heures, II, 348) ; — In elevatione corporis Christi. Anima Christi sanctifica me // Corpus Christi salva me... secula seculorum. Amen » ; (ed. Leroquais, Livres d’heures, II, 340 variantes) ; — « Alia. Ave verum corpus natum... o pia... ora pro nobis » (AH, LIV, n° 257) ; — « Alia devota oratio. Domine Jhesu Christe qui hanc sacratissimam carnem tuam... et periculis et in eternum » ; cf.ms NAL 3203, 26v ; — « Dum volueris communicare dic orationem. Omnipotens et misericors Deus ecce accedo ad sacratissimum accedo inquam infirmus ad medicum...-... tutela finalis in morte. Qui... » ; — « Alia oratio ante communionem. Domine sancte Pater, omnipotens eterne Deus, da mihi corpus et sanguinem... in infinita secula... » ; cf. Leroquais, Livres d’heures, II, 108 ; — « Post communionem. Gratias tibi ago Domine sancte pater omnipotens eterne Deus qui me peccatorem indignum famulum tuum saciare... et gaudium sempiternum... » ; cf. Leroquais, Livres d’heures, I, 51 ; — « Post communionem ad beatam Virginem. Serenissima Virgo et inclita mater nostri Jhesu Christi, sancta Maria regina celi et terre que eundem creatorem... hodie veracis [incomplet de la fin par lacune matérielle] ; cf. Leroquais, Livres d’heures, I, 156, 299.F. 170-173. [Horae sanctae Crucis], incomplet du début.F. 173-178. Messe votive. « Missa in honore sancte Crucis ». « Crucem tuam adoramus et veneramur domine Jhesu Christe, et per ipsam tuam sanctissimam recolimus passionem...-...defunctis vitam et gloriam sempiternam... » ; — « Alia oratio. Domine Jhesu Christe plasmator tocius creature, rex glorie obsecro miserere mei quia locutus sum... semper benedictus... » ; — « Alia oratio. Domine Jhesu Christe qui voluisti pro redemptione mundi nasci et circumcidi... ego miserrimus, vilissimus, nequissimus atque indignissimus peccator...-... latronem crucifixum. Qui... » ; — « Alia oratio. Precor te, piissime domine Jhesu Christe, per illam eximiam caritatem qua tu rex celestis... mihi tribuere digneris. Qui... » ; — « Alia oratio. Deus propicius esto michi peccatori. Quid est Jhesus nisi salvator ergo Jhesus per te ipsum redemptus sum... miserere michi Deus » ; — « Dic totum deinde dic oracionem. Tribulacionem nobis [sic], quesumus, Domine propicius respice... clementer averte. Per... ». F. 178-200. « ... suffragia sanctorum ». « ... de Trinitate » ; — « De sancto Michaele archangelo » ; — « De sancto Johanne Baptista » ; — « De sancto Petro et Paulo » ; — « De sancto Andrea apostolo » ; — « De sancto Johanne evangelista » ; — « De sancto Jacobo minori » ; — « Sanctorum Philippi et Jacobi » ; — « De innocentibus » ; — « De apostolis et evvangelistis » ; — « De sancto Stephano » ; — « De sancto Laurencio » ; — « De sancto Eutropio... Eutropium martyrem tuum (f. 183v)... » ; — « De sancto Georgio » ; — « De sancto Blasio » ; — « De sancto Dyonisio » ; — « De sancto Yppolito » ; — « De sancto Christophoro » ; — « De sancto Sebastiano. Omnipotens sempiterne Deus qui meritis beati Sebastiani martyris gloriosissimi quemdam pestem epydimie generalem hominibus mortiferam revocasti, presta supplicibus tuis ut qui hanc orationem super se portavit aut in domibus vel mansionibus scriptam aut alias de ea in tuo nomine memoriam habuerint sive in die aut in nocte legerint a simili a peste et morbo epydimie sub ejus confidencia ad te confugerint ipsius meritis et precibus ab ipsis peste et morbo epydimie et ab omnibus nocumentis venenosis necnon ab omnibus periculis corporis et anime atque a subitanea et improvisa morte et ab omnibus inimicis visibilibus et invisibilibus singulis diebus et noctibus horis atque momentis liberemur. Per Dominum. Pater noster. Ave Maria. Credo. Salva regina. Ave stella matutina, rosa sine spinis, cum reliquis ». — « Unius martyris communis » ; — « De martyribus communis » ; — « De sancto Martino » ; — « De sancto Nicholao » ; — « De sancto Anthonio » ; — « De sancto Lazaro » ; — « De sancto Restituto... Deus qui per merita beati Restituti confessoris atque pontificis a multorum oculis dolorem sanas, labem removes et visum clarificas... (189v-190) » ; — « Unius confessoris » ; — « De confessoribus communis » ; — « De beata Maria Magdalena prosa. Gaude pia Magdalena // Spes salutis // Vite vena // Lapsorum fiducia // Gaude dulcis advocata // ... » ; — « De beata Catherina. Gaude virgo Catherina /// Quam refecit lux divina // Ter quaternis noctibus //... » ; — « De beata Lucia » ; — « De beata Apollonia » ; — « De beata Agatha » ; — « De virginibus » ; — « De omnibus sanctis » ; — « De pace » ; — « De sancto Petro de Lucemburgo » ; le suffrage commence par la prière attribuée à s. Pierre de Luxembourg : « Deus pater qui creasti // Mundum et illuminasti // Suscipe...-... requiescant in pace. Amen » ; cf.ms NAL 3196, 152.F. 200v-204, feuillets réglés blancs.
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This paper advocates the adoption of a mixed-methods research design to describe and analyze ego-centered social networks in transnational family research. Drawing on the experience of the Social Networks Influences on Family Formation project (2004-2005), I show how the combined use of network generators and semistructured interviews (N = 116) produces unique data on family configurations and their impact on life course choices. A mixed-methods network approach presents specific advantages for research on children in transnational families. On the one hand, quantitative analyses are crucial for reconstructing and measuring the potential and actual relational support available to children in a context where kin interactions may be hindered by temporary and prolonged periods of separation. On the other hand, qualitative analyses can address strategies and practices employed by families to maintain relationships across international borders and geographic distance, as well as the implications of those strategies for children's well-being.
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Contient : 1° Chansons ; « PEIRE D'ALVERNE » ; « PEIRE ROGIERS » ; « GUIRAUTZ DE BORNEILL » ; « BERNARTZ DE VENTEDORN » ; « GAUSELMS FAIDITZ » ; « PEIRE VIDALS » ; « ARNAUTZ DE MERUOILL » ; « PERDIGONS » ; « N'AIMERICS DE PIGUILLAN » ; « PEIROLS » ; « FOLQUET DE MARSEILLA » ; « ARNAUTZ DANIELS » ; « RAIMONS DE MIRAVAL » ; « PONZ DE CAPDUOILL » ; « RAEMBAUTZ DE VAQUEIRAS » ; « GUILLEMS DE SAINT LEIDIER » ; « GAUBERTZ DE POICIBOT » ; « LO VESCOMS DE SAINT ANTONI » ; « GUIRAUDOS LO ROS » ; « PEIRE RAIMONS DE TOLOSA » ; « RICHARTZ DE BERBESIEU » ; « GUI D'UISEL » ; « En LANFRANC CIGALLA » ; « BONIFACI CALBO » ; « En BERTHOLOME ÇORGI » ; « N'UCS BRUNECS » ; « GUILLEMS ADEMARS » ; « GUILLEMS DE CAPESTAING » ; « ELIAS CAIRELS » ; « PEIRE DE MAENSAC » ; « SAIL DE SCOLA » ; « PEIRE DEL PUOI » ; « LO REIS D'ARAGON » ; « RAIMONZ DE SALAS » ; « En BLANCATZ » ; « En BLANCASSETZ » ; « GUILLEMS FIGUERA » ; « PEIRE GUILLEMS » ; « RICAS NOVAS » ; « GUILLEM DE BALAUN » ; « DEUDE DE PRADAS » ; « CADENETZ » ; « MARCABRUS » ; « JORDANS BONELS » ; « JAUFRES RUDELS DE BLAIA » ; « PEIRE DE VALERIA » ; « RICHAUTZ DE TARASCON » ; « BERTRANS DEL POJET » ; « N'AIMERICS DE SARLAT » ; « SORDELS » ; « MONTAINGNACOT » ; « NA CASTELOZA » ; « N'AIMERICS DE BELENOI » ; « N'UCS DE SAINT CIRC » ; « N'ELIAS DE BARJOLS » ; « GUILLEMS DE LA TOR » ; « CERCAMONS » ; « ALBERTEZ DE GAPENSES » ; « LO MONGES DE MONTAUDON » ; « PISTOLETA » ; « N'AIMARS LO NEGRES » ; « GUILLEMS MAGRET » ; « N'ELIAS FONSALADA » ; « N'AZALAIS DE PORCARAGES » ; « BERRENGIERS DE PALAZOL » ; « UGO DE PENA » ; « LA COMTESSA DI DIA » ; « PEIRE BREMONZ LO TORZ » ; « GAUSERAN DE SAN LEIDIER » ; « GAUBERTZ AMIELS » ; « LO COMS DE PEITIEUS » ; « GUIRAUTZ DE CALANSON » ; « GUILLEMS RAINOLS D'AT » ; « RAEMBAUTZ D'AURENGA » ; « PEIRE MILON » ; « En RALMENZ BISTORTZ » ; « N'UC DE LA BACALARIA » ; « En RAMBAUTZ DE BEL JOC » ; « ARNAUT DE TINTIGNAC » ; « GUIRAUTZ DE SALAIGNAC » ; « PEIRE DE CORBIAC » ; « LO reis PEIRE D'ARAGON » ; « Responsa de PEIRE SALVAJE » ; « LO COMS DE FOIS » ; « LO reis PEIRE D'ARAGON » ; « LO COMS DE FOIS » ; 2° Tensons ; « En SAVARICS DE MAULLEON et En GAUSELLINS FAIDIT et En UGO DE LA BACALARIA » ; « N'AIMERICS DE PIGUILLAN ed En GUILLEM DE BERGUEDAN » ; « N'AIMERICS DE PIGUILLAN et En GAUSELMS FAIDITZ » ; « N'ALBERTETZ e N'AMERICS DE PIGUILLAN » ; « Em BLANCATZ et En RAMBAUTZ » ; « RAINAUTZ DE PON e seingner JAUFRE » ; « LO DAEFINS D'ALVERNE et En PERDIGONS » ; « GAUSELM FAIDITZ et En PERDIGONS » ; « N'UGO DE LA BACALARIA et En BELTRAM DE SAN FILITZ » ; « GUILLEMS RANOLS ed En MAGRET » ; « RICAUTZ DE TARASCON e N' GUIS DE CAVAILLON » ; « GUIRAUTZ DE BORNEILL el REIS D'ARRAGON » ; « PEIRE ROGIERS » ; « RAMBAUTZ ed En PEIRE ROGIERS » ; « PEIROLS et En BERNATZ DEL VENTEDORN » ; « ALBERTZ MARQUES » ; « BERNARTZ DE VENTADORN ed En PEIROLS » ; « GUILLEMS DE LA TOR e seigner N'IBERT » ; « RAMBAUTZ DE VAQUERAS e seingner COINE » ; « RAMBAUTZ DE VAQUERAS e de la domna » ; « ALBERTEZ et En GAUSELLMS FAIDITZ » ; « En BLANCATZ ed En PEIRE VIDALS » ; « BONAFE e seingn' En BLANCATZ » ; « GUILLEMS DE SAINT GREGORI et En BLANCATZ » ; « GUILLEMS DE LA TOR ed En SORDELS » ; « RAIMONS DE MIRAVAL ed En BELTRAN » ; « GUILLEMS GASMAR et En NEBLE » ; « PEIROLS et AMORS » ; « N'UC DE SAN CIRC e seingner COMS » ; « N'UC et En RECULAIRE » ; « GARINS LO BRUS e MESURA » ; « N'ELIAS e son cosin » ; « N'ARNAUTZ e seingner Em COMS » ; « D'En RAMBAUTZ e d'Enn AZEMARS » ; « LANFRANC CIGALA e Na GUILLELMA DE ROSERS » ; « D'En GIGO e d'En JORIS » ; « D'En SORDELS e d'En BERTRANS » ; « CADENET ed En GUIONET » ; « N'ELIAS e son cosin » ; « N'EGO DE LA BACALARIA ed En GAUSELIM FAIDITZ » ; « La tenzon de ROFIN e de domna H » ; « SAVARICS DE MALEON ed En PREBOST » ; « LO DALFIN ed En PEIROL » ; « ALBERTET et En GAUSSCELM FAIDITZ » ; « De N'EBLES e de son seingnor » ; « ALBERTETZ el monge » ; « BERTRAM DE GORDON et En PEIRE RAIMON » ; « La tenzon de l'oste e de GUILLEM » ; « La tenzon de seigner MONTAN e de la domna » ; 3° Sirventes ; « PEIRE CARDINAL » ; « BERTRANS DE BORN » ; « Sirventes del rei RICHART » ; « Sirventes del DALFIN D'ALVERNE » ; « LO DALFINS D'ALVERNE » ; « BERTRANS DEL POJET » ; « RAIMONS DE DURFORT » ; « TURCS MALECS » ; « ARNAUTZ DANIELS » ; « RAEMBAUTZ DE VAQUERAS » ; « GUILLEMS FIGUERA » ; « GUIRATZ DE BORNEILL » ; « LO MONGE DE POCIBOT » ; « En SORDEL » ; « BERTRANS DE LAMANON » ; « N'AIMERICS DE PIGUILLAN » ; « ALBERTETZ CAILLA » ; « FOLQUET DE ROMANS » ; « OGIERS » ; « PEIRE DE BARJAC » ; « PEIRE DE BOSIGNAC » ; « TOMIERS En PALAZIS » ; « RAIMONS D'AVIGNON » ; « GARINS D'APCHIER » ; « TORCAFOLS » ; « GARIS D'APCHIER » ; « TORCAFOLS » ; « GUILLEMS DE BERGUEDAN » ; « GUIRAUTZ DE LUC » ; « GAUSELM FAIDITZ » ; « GIRAUTZ DE SALAINGNAC » ; « LO MONGE DE MONTAUDON » ; « PEIRE DE LA CARAVANA » ; « PEIRE D'ALVERNE » ; « REFORSAT DE FOLCAQUIER » ; « PEIRE DE BRAGAIRAC » ; « BERNART DE LA BARDA » ; « AICARTZ DEL FOSSAT » ; « PEIRE DE BOSSIGNAC » ; « OGIERS » ; « MARCOAT » ; « PONS BARBA » ; « N'UC DE SAINT CIRC » ; « GAUSELM FAIDITZ » ; « PONZ DE CAPDUOILL » ; « N'AIMERICS DE PIGUILLAN »
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La présente recherche analyse le concept mental d'identité personnelle et en propose une interprétation critique, qui se développe à partir des cas de troubles psychologiques se manifestant chez certains patients transplantés. Nous pensons que l'étude de ces cas offre la possibilité de repenser, et par là critiquer, certains présupposés qui conditionnent le débat philosophique contemporain sur l'identité personnelle de matrice essentiellement analytique. Nous proposons de ce concept mental une interprétation inusuelle, reposant sur une certaine compréhension de l'être (humain), que nous caractérisons par la formule «identité personnelle transductive ». Cette expression véhicule l'idée d'une «ontologie autre » ; autre que l'ontologie classique qui pense l'être comme déterminité, à l'instar d'un individu substantiel, stable et persistant. Nous nous éloignons ainsi de la conception de la déterminité telle qu'elle se développe depuis l'Antiquité grecque, parce que nous croyons que le changement ou le devenir réside dans la nature des choses. Nous avons ainsi essayé de présenter une interprétation de l'être différente, en empruntant à Gilbert Simondon la notion de « transductivité » -dans le sens d'« individuation en progrès »que cet auteur lui attribue. En comparant les témoignages des patients transplantés avec les cas imaginaires de transplantation de cerveau qui dominent les discussions philosophiques, nous avons montré la nécessité de refonder l'ontologie sur laquelle reposent les théories contemporaines de l'identité personnelle. Cette tentative répond à l'exigence de résoudre et tempérer les apories qui se font jour au sein des conceptions déterministes de la personne -soient-elles réductionnistes (à l'instar des partisans du critère de continuité psychologique et physique) ou non réductionnistes (à l'instar des conceptions simples ou Théories de l'ego basées sur une approche à la première personne, où la personne, comprise comme persistance substantielle d'un sujet, se fonde d'elle-même). Au coeur de notre démarche se trouve la notion d'« image du corps », véritable outil d'unification épistémologique et de renouvellement ontologique. Cette notion s'est révélée extrêmement utile non seulement pour comprendre et démêler les composantes qui interviennent dans le surgissement des troubles psychologiques lors des transplantations d'organes, ainsi que la variabilité des réactions individuelles, mais aussi, plus fondamentalement, pour rendre manifeste l'opération de «transduction perpétuée »qui est à la base de l'ontogenèse de l'être humain en tant que personne, donc du moi. La notion d'image du corps nous a donc permis de mettre en évidence ce que l'expérience de la transplantation d'organes bien comprise pourrait ou devrait apporter à la théorie de l'identité personnelle. C'est ainsi que, par approximation, s'est précisée l'idée d'une identité personnelle transductive, où le moi (la personne), étant interprété comme l'aspect subjectif d'une opération d'«individuation perpétuée », se donne sous le signe de la discordance.
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La pierre et l'image. Etude monographique de l'église de Saint-Chef en Dauphiné: L'ancienne abbatiale de Saint-Chef-en-Dauphiné est située dans l'Isère, à 10 km de Bourgoin-Jallieu et à 2 km de l'ancienne voie romaine qui joignait Vienne à Aoste par le col du Petit-Saint-Bernard. L'abbaye dépendait, dès sa fondation, des archevêques de Vienne, dont la cité se trouvait à 70 km plus à l'ouest. Selon le récit de l'archevêque Adon de Vienne, écrit à la fin du IXe siècle, l'abbaye de Saint-Chef aurait été fondée au cours du VIe siècle par saint Theudère sur un territoire appartenant à sa famille, le Val Rupien. D'abord dédié à la Vierge le monastère est placé, dès l'époque carolingienne, sous le double patronage de la Vierge et du saint fondateur, dont les reliques furent déposées dans l'église. Sans doute détruite et abandonnée lors des guerres bosonides qui provoquèrent la ruine de Vienne (882), l'abbaye est restaurée quelques années plus tard par des moines venus de Champagne : en 887 les moines de Montier-en-Der, fuyant leur abbaye menacée par les invasions normandes, trouvent refuge à Saint-Chef. Afin de promouvoir la reconstruction de l'abbaye, l'archevêque Barnoin, soutenu par Louis l'Aveugle, roi de Bourgogne, lui offrent des privilèges d'exemption et plusieurs donations. Signe de la renommée et de la prospérité dont bénéficiait alors le monastère, Hugues, héritier de Louis l'Aveugle, y reçoit son éducation. Vers 925 ou 926, alors que la Champagne est à. nouveau pacifiée, les moines de Montier-en-Der regagnent leur abbaye d'origine après avoir reconstruit, selon les sources, le « petit monastère de Saint-Chef ». L'abbaye dauphinoise n'est pas pour autant abandonnée et reste vraisemblablement en contact avec les moines champenois : en 928, Hugues de Provence fait des donations importantes d l'abbaye qui est alors formellement placée sous la juridiction de l'Eglise de Vienne. En 962, le Viennois est intégré au royaume de Bourgogne puis, en 1032, au domaine impérial. Construction de l'abbaye : Après le départ des moines de Montier-en-Der, l'église dauphinoise a vraisemblablement été reconstruite par saint Thibaud, archevêque de Vienne entre 970 et l'an mil. Ayant peut-être reçu son éducation dans l'abbaye dauphinoise, il est enterré dans l'église qui, selon certaines sources, associe dès lors son patronage à celui du saint fondateur. Elevée en petit appareil irrégulier, la nef actuelle de l'église de Saint-Chef pourrait appartenir à cette phase de construction de l'église. Fils du comte Hugues de Vienne qui possédait d'importants territoires autour de Saint-Chef, Thibaud était aussi lié aux comtes de Troyes et de Champagne : ce sont ces liens qui expliquent la présence répétée de l'archevêque en Champagne et dans la région de Montier-en-Der. Or, à la même époque, l'église champenoise est reconstruite par le célèbre Adson, abbé de 968 à 992. Des ressemblances entre cette construction et celle de Saint-Chef suggèrent la réalisation, au Xe siècle, de deux églises-soeurs. L'église préromane de Montier-en-Der possédait, à. l'ouest, un massif à double étage et l'est, des tours jumelles s'élevant au-dessus des deux chapelles latérales entourant l'abside. Ce plan présente plusieurs points de comparaison avec l'église actuelle de Saint-Chef : on constate en particulier une équivalence au niveau des dimensions (largeur-longueur des nefs et le diamètre de l'abside), un choix identique pour l'emplacement du choeur et des entrées secondaires : à l'extrémité ouest du bas-côté nord et à l'extrémité orientale du bas-côté sud. Ces analogies nous aident à. restituer le plan de Saint-Chef, tel qu'il pouvait apparaître du temps de Thibaud : la partie orientale de l'église, alors élevée en petit appareil irrégulier comme la nef actuelle, était sans doute dépourvue de transept ; à l'image de l'église champenoise, des tours jumelles pouvaient toutefois s'élever au-dessus des deux chapelles orientales. Si notre hypothèse est exacte, le parti architectural adopté à Saint-Chef comme à Montier¬en-Der correspond au plan des églises monastiques réformées au Xe siècle par les abbayes de Fleury et de Gorze (dès 934). Dans ce type d'églises que l'on rencontre essentiellement dans l'ancienne Lotharingie, mais aussi dans une région proche de Saint-Chef, en Savoie, les tours orientales possédaient, à l'étage, des tribunes qui donnaient sur le choeur. La forme caractéristique de ces églises est déterminée par l'observance de coutumes liturgiques communes aux abbayes réformées. Ainsi, la règle établie par la réforme indiquait la nécessité d'espaces surélevés situés à l'est et à l'ouest de l'église : ces espaces avaient pour fonction d'accueillir les choeurs des moines dont les chants alternaient avec ceux des moines réunis au niveau inférieur, devant le sanctuaire. Par la suite, sans doute en raison de nouvelles pratiques liturgiques, la partie orientale de l'église de Saint-Chef, reconstruite en moyen appareil régulier, est augmentée d'un transept à quatre chapelles latérales. Les deux tours, si elles existaient, sont détruites pour être reconstruites aux extrémités du transept, abritant des chapelles hautes qui donnaient sur les bras du transept et le choeur. La vision latérale entre les deux tribunes est alors favorisée par l'alignement des baies des tribunes et des arcades du transept. Grâce à ce système d'ouverture, les choeurs des moines se voyaient et s'entendaient parfaitement. Ce système de tribunes orientales apparaît dans certaines églises normandes du XIe siècle ou dans d'autres églises contemporaines qui semblent s'en inspirer, telles que la cathédrale du Puy ou l'abbatiale de Saint-Sever-sur-l'Adour. L'importance croissante des chants alternés dans les offices semble avoir favorisé l'émergence d'une telle architecture. L'étude du décor sculpté, et notamment des chapiteaux ornant les différentes parties de l'édifice, permet de dater les étapes de transformation de l'abbatiale. L'aménagement des chapelles orientales semble remonter à la première moitié du XIe siècle ; l'installation des piliers soutenant le transept et les deux tours de l'édifice est datable des années 1060-1080. Par la suite, sans doute du temps de Guillaume de la Tour-du-Pin, archevêque de Vienne entre 1165 et 1170, le transept et la croisée sont surélevés et voûtés et des fenêtres viennent ajourer le mur pignon oriental. Les indices de datation tardives, rassemblés au niveau supérieur du transept, ont été utilisés par les spécialistes de l'architecture, tels Raymond Oursel et Guy Barruol, pour dater l'ensemble de l'église du XIIe siècle. Pourtant, dans d'autres études, Otto Demus, Paul Deschamp et Marcel Thiboud dataient les peintures de Saint-Chef de la seconde moitié du XIe siècle, soit un demi-siècle au moins avant la datation proposée pour l'élévation architecturale. Cette contradiction apparente se trouve désormais résolue par la mise en évidence de phases distinctes de construction et de transformations de l'édifice. Les peintures : Le décor peint de l'abbatiale est conservé dans trois chapelles du transept : dans la chapelle Saint-Theudère, à l'extrémité sud du transept, dans la chapelle Saint-Clément, à son autre extrémité, et dans la chapelle haute s'élevant au-dessus de celle-ci. Selon une dédicace peinte derrière l'autel, cette chapelle est dédiée au Christ, aux archanges et à saint Georges martyr. L'analyse stylistique permet de dater les peintures du troisième ou du dernier quart du XIe siècle : leur réalisation semble donc succéder immédiatement à l'élévation du transept et des deux tours que l'on situe, on l'a vu, dans les années 1060-1080. Au cours de cette étude, on a aussi relevé la parenté des peintures avec des oeuvres normandes et espagnoles : ces ressemblances s'affirment par certaines caractéristiques de style, mais aussi par le traitement de l'espace. Par exemple, l'alignement des anges sur la voûte, ou des élus sur le mur ouest de la chapelle haute de Saint-Chef, rappellent certains Beatus du XIe siècle, tels que celui de Saint-Sever antérieur à 1072. Dans la chapelle haute, la hiérarchie céleste est distribuée par catégories autour du Christ, représenté au centre de la voûte ; cette disposition se retrouve à Saint-Michel d'Aiguilhe au Xe siècle, ainsi que dans le premier quart du XIIe siècle à Maderuelo en Catalogne et à Fenouilla en Roussillon. D'autres rapprochements avec des oeuvres ottoniennes et carolingiennes ont aussi été observés, ainsi qu'avec certaines enluminures d'Ingelard, moine à Saint-Germain des Prés entre 1030 et 1060. L'iconographie: Le sens de l'image avait donné lieu à quelques études ponctuelles. Cette thèse a permis, d'une part, la mise en évidence d'un unique programme iconographique auquel participent les peintures des trois chapelles de l'abbatiale et, d'autre part, la découverte des liens entre le choix iconographique de Saint-Chef et certaines sources littéraires. Ces rapports ont par exemple été relevés pour la figure de l'ange conduisant saint Jean à la Jérusalem céleste, sur le voûtain ouest de la chapelle haute. La figure très soignée de l'ange, portant les mêmes vêtements que le Christ peint au centre de la voûte, présente sur son auréole quelques traces sombres qui devaient à l'origine dessiner une croix : ce détail fait de l'ange une figure du Christ, figure qui apparaît dans certaines exégèses apocalyptiques telles que le Commentaire d'Ambroise Autpert au Ville siècle, celui d'Haymon d'Auxerre au IXe siècle ou, au début du XIIe siècle, de Rupert de Deutz. Pour Ambroise Autpert, l'ange guidant saint Jean est une image du Christ amenant l'Eglise terrestre à la Jérusalem céleste, à laquelle elle sera unie à la fin des temps. Les deux figures symboliquement unies par le geste du Christ empoignant la main de saint Jean est une image du corps mystique de Jésus, le corps étant l'Eglise et la tête, le Christ qui enseigne aux fidèles. L'iconographie des peintures de la chapelle haute est centrée autour de l'oeuvre de Rédemption et des moyens pour gagner le salut, la Jérusalem céleste étant le lieu de destination pour les élus. Au centre de la voûte, le Christ présente ses deux bras écartés, en signe d'accueil. Sur le livre ouvert qu'il tient entre les genoux, les mots pax vobis - ego sum renvoient aux paroles prononcées lors de son apparition aux disciples, après sa Résurrection et au terme de son oeuvre de Rédemption. A ses pieds, sur le voûtain oriental, la Vierge en orante, première médiatrice auprès de son Fils, intercède en faveur des humains. Grâce au sacrifice du Christ et à travers la médiation de la Vierge, les hommes peuvent accéder à la Jérusalem céleste : les élus sont ici représentés sur le dernier registre du mur ouest, directement sous la Jérusalem ; un cadre plus sombre y indique symboliquement l'accès à la cité céleste. A l'autre extrémité du voûtain, Adam et Eve sont figurés deux fois autour de l'arbre de la connaissance : chassés du paradis, ils s'éloignent de la cité ; mais une fois accomplie l'oeuvre de Rédemption, ils peuvent à nouveau s'acheminer vers elle. Les peintures de la chapelle inférieure participent elles aussi au projet iconographique de la Rédemption. Sur la voûte de la chapelle, les quatre fleuves paradisiaques entouraient à l'origine une colombe. Selon l'exégèse médiévale, ces fleuves représentent les quatre temps de l'histoire, les vertus ou les quatre évangiles, diffusés aux quatre coins de la terre. Selon une tradition littéraire et iconographique d'origine paléochrétienne, ce sont aussi les eaux paradisiaques qui viennent alimenter les fonts baptismaux : l'association de la colombe, figure du Saint-Esprit et des fleuves du paradis suggère la présence, au centre de la chapelle, des fonts baptismaux. L'image de la colombe se trouve, on l'a vu, dans le prolongement vertical du Christ ressuscité, représenté au centre de la voûte supérieure. Or, selon une tradition qui remonte à Philon et Ambroise de Milan, la source des quatre fleuves, de la Parole divine diffusée par les quatre Evangiles, c'est le Christ. Dans son traité sur le Saint-Esprit, l'évêque de Milan place à la source de l'Esprit saint l'enseignement du Verbe fait homme. Il ajoute que lorsqu'il s'était fait homme, le Saint-Esprit planait au-dessus de lui ; mais depuis la transfiguration de son humanité et sa Résurrection, le Fils de Dieu se tient au-dessus des hommes, à la source du Saint-Esprit : c'est la même logique verticale qui est traduite dans les peintures de Saint-Chef, le Christ ressuscité étant situé au-dessus du Saint-Esprit et des eaux paradisiaques, dans la chapelle haute. Si les grâces divines se diffusent de la source christique aux hommes selon un mouvement descendant, l'image suggère aussi la remontée vers Dieu : en plongeant dans les eaux du baptême, le fidèle initie un parcours qui le ramènera à la source, auprès du Christ. Or, cet ascension ne peut se faire qu'à travers la médiation de l'Eglise : dans la chapelle Saint-Clément, autour de la fenêtre nord, saint Pierre et Paul, princes de l'Eglise, reçoivent la Loi du Christ. Dans la chapelle supérieure, ici aussi autour de la fenêtre septentrionale, deux personnifications déversaient les eaux, sans doute contenues dans un vase, au-dessus d'un prêtre et d'un évêque peints dans les embrasures de la fenêtre : c'est ce dont témoigne une aquarelle du XIXe siècle. Ainsi baignés par l'eau vive de la doctrine, des vertus et des grâces issue de la source divine, les représentants de l'Eglise peuvent eux aussi devenir sources d'enseignement pour les hommes. Ils apparaissent, en tant que transmetteurs de la Parole divine, comme les médiateurs indispensables entre les fidèles et le Christ. C'est par les sacrements et par leur enseignement que les âmes peuvent remonter vers la source divine et jouir de la béatitude. Si l'espace nord est connoté de manière très positive puisqu'il est le lieu de la représentation théophanique et de la Rédemption, les peintures de la chapelle sud renvoient à un sens plus négatif. Sur l'intrados d'arc, des monstres marins sont répartis autour d'un masque barbu aux yeux écarquillés, dont les dents serrées laissent échapper des serpents : ce motif d'origine antique pourrait représenter la source des eaux infernales, dont le « verrou » sera rompu lors du Jugement dernier, à la fin des temps. La peinture située dans la conque absidale est d'ailleurs une allusion au Jugement. On y voit le Christ entouré de deux personnifications en attitude d'intercession, dont Misericordia : elle est, avec Pax, Justifia et Veritas, une des quatre vertus présentes lors du Jugement dernier. Sur le fond de l'absidiole apparaissent des couronnes : elles seront distribuées aux justes en signe de récompense et de vie éternelle. L'allusion au Jugement et à l'enfer est la vision qui s'offre au moine lorsqu'il gagnait l'église en franchissant la porte sud du transept. S'avançant vers le choeur où il rejoignait les stalles, le moine pouvait presque aussitôt, grâce au système ingénieux d'ouvertures que nous avons mentionné plus haut, contempler les peintures situées sur le plafond de la chapelle haute, soit le Christ en attitude d'accueil, les anges et peut-être la Jérusalem céleste ; de là jaillissaient les chants des moines. De façon symbolique, ils se rapprochaient ainsi de leurs modèles, les anges. Dans ce parcours symbolique qui le conduisait de la mer maléfique, représentée dans la chapelle Saint¬Theudère, à Dieu et aux anges, les moines pouvaient compter sur les prières des intercesseurs, de la Vierge, des anges et des saints, tous représentés dans la chapelle haute. A Saint-Chef, l'espace nord peut-être assimilé, pour plusieurs aspects, aux Westwerke carolingiens ou aux galilées clunisiennes. Les massifs occidentaux étaient en effet le lieu de commémoration de l'histoire du salut : sites Westwerke étaient surtout le lieu de la liturgie pascale et abritaient les fonts baptismaux, les galilées clunisiennes étaient réservées à la liturgie des morts, les moines cherchant, par leurs prières, à gagner le salut des défunts. A l'entrée des galilées comme à Saint-Chef, l'image du Christ annonçait le face à face auquel les élus auront droit, à la fin des temps. Elevée au Xe siècle et vraisemblablement transformée dans les années 1060-1080, l'église de Saint-Chef reflète, par son évolution architecturale, celle des pratiques liturgiques ; son programme iconographique, qui unit trois espaces distincts de l'église, traduit d'une manière parfois originale les préoccupations et les aspirations d'une communauté monastique du XIe siècle. On soulignera toutefois que notre compréhension des peintures est limitée par la perte du décor qui, sans doute, ornait l'abside et d'autres parties de l'église ; la disparition de la crypte du choeur nuit aussi à l'appréhension de l'organisation liturgique sur cette partie de l'édifice. Seules des fouilles archéologiques ou la découverte de nouvelles peintures pourront peut-être, à l'avenir, enrichir l'état de nos connaissances.
Resumo:
F. 1 et 11v Constitutiones synodales Gerardi de Malemort et Petri de Roncevaux, archiep. Burdigalensium. F. 16, 21 et 23 Conciles de Compiègne, 1238 (Mansi, XXIII, 485-496), Ruffec, 1258 (ibid., 983-988) et Cognac, 1262 (ibid., 1105-1110). F. 23v NICOLAS III, Bulle du 13 déc. 1279 ; cf. Potthast, Regesta, n° 21665. F. 24v Concile de Bourges, 1276 (Mansi, XXIV, 165-180). F. 32v Constitutiones Arnaldi de Chanteloup, archiep. Burdegalensis, 1326 et 1329. F. 34 Concile d'Angoulême, 1343, et constitutions synodales de Pierre de Luce, archev. de Bordeaux, 1343-1345. F. 36v Constitutions de 1356. F. 37v Constitutio Petri la Colre, vicarii gen. Burdegalensis. F. 40 Constitutiones Amanei de la Mothe, archiep. Burdegalensis, 1358. F. 56 Constitutiones. Gerardi de Malemort. F. 57 et 58 Constitutiones « domini Petri » et « domini A. ». F. 62 Concile de Périgueux, 1365.
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This thesis addresses the issue of the moving boundaries between family and friends' roles in personal networks, adopting a life-course perspective and using Switzerland as a case study. In a period of major changes in personal life happening in contemporary Western societies, understanding the organization of personal networks intertwined with the unfolding of individual life courses is of prime importance in facing new challenges with regard to social integration. The data stem from a representative national survey carried out in 2011 named Family tiMes, including 803 individuals born either in 1950-1955 or in 1970-1975. An innovative research design was adopted, combing cross-sectional ego-centered network data and retrospective longitudinal life-course data. The results show continuing boundaries between family and friends' roles and that family keeps a prominent role in personal networks despite the notable importance of friendship ties. One relationship stands out above all, that with the partner, followed quite a few steps behind by those with children. Regarding life courses, de-standardization tendencies were found in family formation and also a persistent gendering of occupational trajectories. Two kinds of life trajectories are particularly intertwined with personal networks, co-residence and partnership trajectories, both related to the unfolding of family life. In particular, transition to parenthood functions as a turning point in individuals' lives, deeply transforming their sociability. Finally, a twofold pluralization process was identified, affecting simultaneously the organization of personal networks and the unfolding of individual life courses. This thesis contributes to the literature on the sociology of family and personal life, and to fruitful interlinkage between the network approach and the life-course perspective.
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The aim of the present study was to test the effect of moral disengagement on the tolerance and realization of aggressive acts in male soccer and ice hockey players in Switzerland. One hundred and four soccer and 98 ice hockey players evaluated the legitimacy of four videotaped aggressive behaviors and completed a questionnaire that included a moral disengagement scale and self-reported aggression. The level of moral disengagement, which mediates the effects of perceived coach and ego attitudes toward transgressions, largely explains the tolerance of hostile aggression within teams, as well as the level of high aggressive acts reported by the participants.
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In the philosophical literature, self-deception is mainly approached through the analysis of paradoxes. Yet, it is agreed that self-deception is motivated by protection from distress. In this paper, we argue, with the help of findings from cognitive neuroscience and psychology, that self-deception is a type of affective coping. First, we criticize the main solutions to the paradoxes of self-deception. We then present a new approach to self-deception. Self-deception, we argue, involves three appraisals of the distressing evidence: (a) appraisal of the strength of evidence as uncertain, (b) low coping potential and (c) negative anticipation along the lines of Damasio's somatic marker hypothesis. At the same time, desire impacts the treatment of flattering evidence via dopamine. Our main proposal is that self-deception involves emotional mechanisms provoking a preference for immediate reward despite possible long-term negative repercussions. In the last part, we use this emotional model to revisit the philosophical paradoxes.